Merci au service de réanimation chirurgicale du professeur Pottecher, et à celui du professeur Sztark.

Merci au service de transplantation hépatique du professeur Bachelier, au service de transplantation cardiaque du docteur Labrousse.

Merci à Francis, infirmier coordinateur dans la région Alsace et au docteur Julien, responsable de la coordination hospitalière et des transplantations de la région Aquitaine.

Merci à toute l'équipe du service de réanimation médicale du docteur Guisset pour me supporter et m'offrir chaque jour la confiance et le soutien nécessaire à ce projet un peu fou. En espérant ne pas vous décevoir.

Merci à Laurence de la Fuente et Bruno Lahontâa, d'avoir choisi des chapitres de ce texte pour le faire vivre avant même qu'il ne s'achève, et pour vos encouragements.

Merci à Chantal pour les cours de danse, même si je suis atrocement mauvaise.

Et surtout, sans qui ce texte n'aurait pas été ainsi...

Merci à Catherine pour ta rencontre et tes mots sur moi, merci de m'avoir dit écrivain avant même que je ne me saisisse d'un stylo.

Merci à Alain de m'avoir fait paraître minuscule.

Merci à Bernard de m'avoir appris ce qu'aimer follement veut dire.

Merci à Fred et à son chien de m'avoir appris à désobéir.

Merci à Lulu qui m'a enseignée ce que toucher le corps de l'autre signifie.

Merci à tous ceux que je ne cite pas, que je croise depuis douze ans, que je touche depuis douze ans sans qu'ils se doutent à quel point c'est eux qui me saisissent, eux qui me touchent. Merci à eux et à leur famille de m'avoir appris ce qu'est le vrai courage, la valeur des choses, la réalité de la vie au-delà de l'absurdité du monde. Des jours de joies, des jours de larmes, des grandes victoires comme des défaites énormes, des consolations comme on peut, des envies de tout plaquer, des envies de recommencer, des fous rires, des étreintes, des « merci » à la pelle et des « merde » aussi parfois, de la souffrance, de la douleur, de la fragilité, du mieux, du bien-être, de la douceur, de l'écoute, des paroles, de l'inutile, de l'indispensable, de l'humain... et jamais, jamais l'envie de se soumettre.