Chapitre 7 : La fin...
Des couloirs. Des couloirs. Une porte.
Les fillettes entrèrent. Un autre laboratoire. Plus grand celui-ci. Il comportait deux tables d'opération – des sangles pour les mains et les pieds y étaient accrochées – face à l'entrée, une grande fenêtre à l'arrière, un ordinateur ainsi que deux chaises, et un immense plan de travail rempli de béchers et autres matériels nécessaires en laboratoire que les jeunes filles ne connaissaient pas. Un homme en tenue de chimiste se tenait devant l'ordinateur. Il semblait régler quelques détails pour la suite. C'était le docteur. A côté de lui, le chef de la Mafia, assis sur une des deux chaises, et l'assassin du père de Thaïs.
- Placez-les sur les tables ! ordonna le patron à ses hommes qui venaient d'arriver.
Les deux amies ne gigotèrent pas. Elles se laissaient entraîner. Tremblantes.
Attachées et fin prêtes, l'homme en blouse blanche pu commencer. Il lança un processus qui enclencha une turbine qui se trouvait juste au-dessus de la tête des fillettes. Ces dernières furent surprises de voir l'engin sur lequel elles n'avaient pas prêter attention jusque-là. La turbine allait de plus en plus vite. Un bras robotique s'avança vers chacune des enfants. Une seringue au bout.
Soudain, leur attention se dirigea vers la table de contrôle. Le chef, debout à présent, portait sa main gauche à son cœur. Ses doigts crispés et de la sueur perlant sur son front, il sentait une grave douleur. Comme s'il agonisait. L'homme en noir à ses côtés le retenait. Il voyait que son patron suffoquait, ainsi il l'amena tant bien que mal à la fenêtre qu'il ouvrit en grand pour faire entrer l'air. Il tourna ensuite son regard vers le chimiste, lui faisant des gestes pour lui dire d'arrêter le processus pour le moment.
- Sortons de la pièce... vous également docteur, fit l'assassin du père de Thaïs tout en se dirigeant vers la porte.
- Mais, les gamines ?
- Elles ne s'en iront pas, docteur. Il faut qu'il se repose et que vous l'aidiez.
Finalement, les trois hommes sortirent, laissant les deux filles accrochées sur la table d'opération.
Aucune des deux n'avaient bougé depuis ce revirement de situation. Elles n'avaient que regardé leurs bourreaux partir... c'est là qu'Emilie réalisa.
- On est seules ! C'est le moment de s'enfuir !
Elle s'agita fortement sur sa table pour défaire les sangles à ses poignets et à ses chevilles. Elles n'étaient pas très serrées remarqua la fillette.
Thaïs regardait son amie se débattre et avec surprise et stupéfaction, elle la vit se défaire de ses attaches !
- Bravo ! Je vais essayer aussi !
Était-ce l'adrénaline ou simplement une sangle pas assez serrée ? Peu importe, Thaïs, au bout de quelques secondes, se détacha à son tour.
Ainsi, leur cœur s'emballa.
Elles sentaient l'air libre.
Elles pouvaient s'échapper à présent.
Mais par où ?
La porte ! Impossible, les mafieux les verraient.
Il valait mieux sortir directement du bâtiment.
Un vacarme assourdissant résonnait dans le repère mafieux.
D'où cela venait-il ?
Aucune importance.
La fenêtre ! Oui !
Le mafieux l'avait ouverte quelques minutes plus tôt !
Les jeunes filles se précipitèrent par l'ouverture.
Le vent. Elles sentaient le vent dans leurs cheveux !
Leur esprit s'apaisa un instant dans la verdure.
Elles étaient libres dorénavant. Et Seules.
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