Partie...
Je voulais partir, partir de ce monde. Oui, je suis comme ces filles. Non pas par dépression amoureuse, oh non. Ça se saurais si un garçon m'aimait. Je suis laide.
J'étais dans cette rue, enfin, sur ce pont, le long de la rivière. Il n'y avait personne donc je pensais enfin pouvoir arriver à partir d'ici en toute tranquillité mais une fois de plus on me dérangeais. Au moins ça sera la dernière fois.
"S'il te plaît ne fait pas ça. Je ne te connais pas et toi non plus mais évite de faire quelque chose comme ça.
-Tu ne sais même pas pourquoi je veux faire ça, si je le fais c'est que j'ai des raisons. Je n'ai pas arrêter de réfléchir a ce que j'allais faire, c'est ma dernière solution. Dans ma vie j'ai toujours espéré que ça s'arrange mais jamais ça n'a fonctionné. Alors maintenant tu me laisse, je vais partir de ce monde, puis de toute façon ça ne sera pas une grande perte. Oh non. Personne ne me regrettera. Je ne serais une grande perte. Donc il est temps que je parte.
-Je t'en pris, ne fais pas ça!!"
Je reviens sur la terre ferme.
"Tu n'as pas vécu, tu n'as pas vu. D'accord! Alors maintenant arrête un peu. Tu auras vu quelqu'un mourir mais tu n'aura rien pu faire, au moins une personne sur terre se souviendra de moi.
-Justement, je suis sûre que tu ne me manquera pas qu'à moi. Tu as une amie? Des parents? Des frères et sœurs? Ce mec qui t' insulte? Ces gens qui rigole sur ton passage? Ils penseront toujours à toi si tu meurs. Ils s'en voudront de n'avoir rien vu, ils s'en voudront de t'avoir humilié et d'avoir été vraiment con.
-Je ne le pense pas."
Je rentrais chez moi. Je remettrai ça à plus tard. Il devait être 18 h 30. Mes parents devait être inquiets. Je rentrais et mon frère, ma sœur et mes parents me sautaient dessus.
"Ça va??
-Tu as vu l'heure!?!?
-Elle est toute pâle.
-Je vous entends! Je ne suis pas sourde hein? Je suis juste fatigué donc je monte me coucher.
***
Le lendemain, j'étais arrivé, comme tous les matins, très tôt au lycée. Je n'avais qu'une amie. Une et une seule. Mélissa. Plusieurs fois elle voulait les empêcher de me faire du mal, mais jamais elle n'a réussi.
On rentrait toute les deux dans le lycée. Elle et moi, essayons tant bien que mal d'accéder a nos casier. Les remarques, les critiques, les rires, les chuchotements. Tout ça était là, c'était réel, ce que nous vivions toutes les deux.
Au fur et à mesure que nous avançons dans les couloirs, les personnes murmuraient tout et n'importe quoi sur nous.
Ces 5 lycéens qui avaient tout fait basculé avançaient vers Mélissa et moi.
Comme à chaque fois, il nous mettaient à terre et nous ruaient de coup quels qu'ils soient. Que l'on saigne ou pas, tout le monde s'en fiche pas mal.
Il y avait, ses regards remplies de haine et de colère, puis ceux qui, eux, étaient compatissant et triste. Mais alors si ils le sont vraiment alors pourquoi il ne réagissent pas? Hein??
Pourquoi!?
Une fois que la sonnerie avait retentit, les couloirs se vidaient petit à petit.
Je me tenais au casier pour pouvoir me relever et aider mon amie à se relever aussi. Une fois cela de fais on se dirigeait vers les différentes salles de classe mais un professeur, environ la vingtaine, nous arrêtait en voyant notre état.
"Qui vous a fait ça?
-On a pas envie qu'ils recommencent une énième fois...
-Ce n'est pas la première!?
-Non madame.
-Pourquoi n'avoir rien dit.
-Si on les dénoncent ils recommenceront mais ils feront pire.
-En plus ils sont plusieurs!!
-Oui madame.
-Les filles c'est du harcèlement et de la discrimination, vous ne pouvez pas les laissés continuer comme ça, sans rien faire.
-Si."
On se redirige vers notre cours mais, encore une fois, elle nous arrête.
"Bon vous ne voulez rien dire, ok, mais au moins, laissez moi vous soigner."
On hoche toutes les deux la tête et elle nous emmène à l'infirmerie.
De toute façon c'est trop tard. Je suis décidée. C'est ce soir que je pars.
***
La journée s'était passer assez vite et comme je terminais plutôt j'avais décidé que j'allais me promener un peu.
Donc je me promenais dans ce parc. J'écoutais les petits cries de joie que poussaient des enfants qui avait l'air joyeux. Si seulement on pouvait revenir en arrière.
"Hey.
-Oh non. Pas encore toi!
-Ça fait plaisir à entendre. Mais si c'est, ENCORE, moi.
-Bon tu veux me dire quoi cette fois ci, tu vois je ne suis pas sur un pont sur le point de sauter et de partir à tout jamais de ce monde cruel.
-Jolie définition du monde, mais tu n'es peut-être pas entrain de sauter mais tu n'es pas bien, et aussi, tu as des bleus, tu saigne par endroit, quelqu'un t'as frapper.
-Ça ne te regarde pas, laisse moi un peu. Je ne suis rien qu'une adolescente totalement pommé pour toi, juste laisse moi, pars de ma vie. Va t'en et laisse moi faire ce dont j'ai envie."
Je repars chez moi, un peu énervé. Arrivé là-bas ma mère, mon père et mes frères et sœurs me sautent dessus.
"Je n'ai rien, je vais bien, puis-je aller me faire couler un bain?
-Je vais te le faire." Dis mon frère.
Je soupire et vais dans ma chambre. Je vois, des lames, un ciseau, un compas et une boîte de médicament avec un verre d'eau remplie à côté.
Je prends une lame malgré moi et fait ce qui me semble juste...
1...puis 2...et 3...et ainsi de suite, je trace les traits. La douleur et le sang sont bien présent mais je m'en fiche bien.
Je vide la boîte de médicament, je les avalent avec de l'eau.
Je ne sens pas le sang couler, je ne sens plus la douleur, plus rien. Mes yeux se ferme petit à petit, je ne voix plus rien. Je ne peux plus bouger mon corp. Puis là le trou noir.
Pdv omniscient.
Son frère qui avait terminé de faire couler le bain pour sa sœur allait prévenir celle-ci. Il essaya d'entrer mais la porte était fermer. Aucun son ne sortait de la pièce, il avait beau appeler sa sœur mais elle ne répondait pas.
Il finit par défoncer cette porte, en entrant il voit le corp sans vie de sa sœur. Pour lui c'était un choque, il voit ses poignet remplie de sang, le verre d'eau vide ainsi que la boîte de médicament. Il hurle à ses parents et ses frères et sœurs de venir. Ils arrivent entendant les hurlement, les pleurs, les cries de douleurs venant du petit frère. Il était au chevet de sa sœur. Il l'a suppliait de se réveiller. Il l'implorait.
Sa mère était tomber dans les bras de son père. Hurlant à s'en déchirer les poumons.
Elle ne pouvait pas supporter ça, pas que sa fille se soit infligé ça, qu'elle n'est rien vu.
Son père était en état de choque. Il n'arrivait pas à croire que sa fille soit morte, qu'il n'est rien pu faire, que ses enfants porte le poids lourd de tout ça.
Sa sœur, elle, ne pouvait plus continuer. Elle aussi implorait, criait, pleurait, le nom de sa sœur, elle aurait tant voulu étouffer ses sanglot mais non. Elle aimerait que ce ne soit qu'une stupide blague mais non. Le corps sans vie de sa sœur était une chose bel et bien réel...
***
Le lendemain, au lycée. Son amie ne savait pas encore la nouvelle. Elle voulait voir son amie, sa seule amie, pour elle, sa meilleure amie. Elle entrait, tout le monde ne se préoccupait pas de savoir si la jeune fille était seule ou pas. Personne. Elle allait, pour une fois, intacte à son premier cour. Elle entre dans la salle et reste muette.
Le cour ne débute pas. Personne ne parle, même les populaires ne parle pas, c'est étrange.
Tout d'un coup, quelqu'un toque à la porte, celle-ci s'ouvre laissant apparaître leur directeur. Que s'est t-il passer. Il ne se déplace ici, que quand il y a quelque chose de grave, il n'y a que la jeune fille morte qui est absente. Tout le monde s'affole et se pose des questions.
Le directeur prend la parole...:
"Je...Hum...Vous l'avez remarquer, votre camarade de classe, Jade, n'est pas là, elle est absente. Et elle ne restera. Jade, à cause de ce qu'elle a vécu, à mis fin à ses jours. C'était une jeune fille, intelligente, discrète, belle, qui ne faisais rien de mal. Elle est morte. Jamais, oh grand jamais, personne ne devrait vivre tout ce qu'elle a vécu. Vous ne vous doutez pas mais derrière des sourires peuvent se cacher des larmes, beaucoup de larmes. Jade restera à jamais graver dans nos mémoires. Les enfants, jamais il ne devrait arrivé quelque chose comme ça, personne, même une personne cruel, personne ne devrait le vivre."
Le directeur, pourtant si stricte, pleurait. Il ne portait peut-être pas cette élève dans son cœur mais malgré tout, il pleure, il pleure parce qu'il se dit qu'il aurait du le voir, qu'il aurait pu. Mais qui le pourrait? Même son amie, ses parents, ses frères et sœurs, personne ne l'avait vu. Maintenant Jade était morte.
***
Sa mère boit, elle est devenue dépressive depuis la mort de sa fille.. Elle reste en pyjama à longueur de journée, elle a perdu le sourire. Elle se dit que ce n'est pas normal, jamais ses enfants devrait mourir avant leurs parents.
Son père ne travaille plus. Il n'a plus de sourire. Il essaye de se remémorer chaque instants passés avec sa fille, mais il n'y arrive pas, c'est comme si, tout les souvenirs étaient partis avec Jade à sa mort. Il regrette, d'avoir rien remarqué. Mais comme je l'ai dit, personne n'a rien remarqué....
Son frère reste sans cesse dans la chambre de sa sœur, il ne sort pas, reste enfermé dans cette chambre. Tous ces souvenirs y sont. Tout ce qui lui appartenait, tout. Il n'en peut plus, il a été le premier a la voir, morte. Hurlant sa douleur, cet image ne veut pas partir.
Sa sœur, elle. Elle a essayé trois fois de se suicider. Elle a échoué, elle pense tout le temps à sa sœur, a ce qu'elle aurait pu faire, ce qu'elle aurait du voir. Elle est dans un hôpital psychiatrique, elle pleure jour et nuit pour elle, sa sœur. L'image revient, celle de son corp sans vie... c'est horrible pour elle.
Sa seule amie, est morte. Elle ne pouvait supporter tout le mal que ça lui faisait...
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Toutes ces choses que vous faites, ont un impacte sur les personnes. Certaines se suicide. Donc ne les enfoncer pas, aider les.
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#E
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