Malade malade...
Les trucs triste et tout c'est quasi que Eva ! :(
#E
***
Je sors du bâtiment blanc cassé, les pierres ont passés depuis sa construction. La tête baissée, une pauvre capuche pour me cacher de cette pluie et de ce vent qui ne fait qu'empirer. Je cherche désespérément la voiture de mon père, de toute évidence il n'est pas venu.
Je me dirige vers l'arrêt de bus. Toujours tête baissée. Je vais attendre un bus et rentrer chez moi, je n'ai plus que ça à faire.
Dix minutes à attendre, ce bus n'est toujours pas arrivé.
D'autres personnes sont arrivés, ils râlent tous depuis qu'ils sont là, la pluie va salir leur tailleur de marque. Ouh la la. Il n'y a qu'une seule personne qui ne râle pas : une personne avec un casque, une capuche sur la tête, un sac à dos, et il est vêtu de noir. Il ne râle pas, mais essaye de rester calme. Lui aussi ça l'énerve, mais lui, ainsi que tout les autres, en connaîtront d'autres des choses comme celle-ci. Ce n'est pas le cas de tout le monde.
Le bus arrive enfin, j'attends que les autres soient rentrés, et moi je rentre en dernière, toujours cette tête baissée et cette mine dépitée. Je m'installe au fond, et je regarde vaguement dehors, mon regard est vide.
***
La maison est vide, ni mon père ni ma mère n'est là. Par contre il y a mon frère et deux de ses amis.
Je m'avance vers lui, le prend par le bras et l'emmène dans la cuisine avec moi. Je lui chuchote pour ne pas que ses amis m'entendent :
-Où sont papa, maman et Léa?
-Léa est chez une de ses amie pour un devoir, Maman est encore à son boulot et papa est je ne sais où.
-D'accord, pourquoi tes amis sont ici?
-Euh, parce que je les ais invité?
-Oh, OK. Je monte dans ma chambre pour ne pas te déranger. Dis leurs bonjour de ma part.
Il me sourit puis retourne les voir. Je suis prise d'un vertige et me tient au comptoir. Je souffle, il vaut mieux que je prenne un médicament.
Je prends un verre d'eau, toujours en me tenant au comptoir sinon je vais tomber, et je ne veux inquiéter personne. Alors je me tiens puis j'avale ce médoc, pour qu'il me fasse du bien, et puis j'en reprendrai d'autre, mais ce dans la discrétion. Parce que je ne veux inquiéter personne.
Je monte dans ma chambre. J'ai à peine le temps de venir m'asseoir sur mon lit, que je suis prise d'une crise.
***
Le lendemain matin, je me suis détachée des bras de ma petite sœur qui m'entourait. J'ai pris des vêtements et je suis allée me préparer.
J'ai fais assez simple, un jean noir, un tee-shirt noir aussi, et un sweat-shirt de couleur bleu.
De toute façon je pense encore aller au lycée pendant trois mois, mais après je sais que je n'irai plus. C'est certain..Vu le cancer que j'ai, je vais mourir.
Je descends lentement les escaliers mon sac en main, j'arrive dans la cuisine et je vois ma mère. Je stoppe tout mouvement, elle me regarde longuement, ses mains tremblent, et je crois même que ses yeux sont humides.
-Maman..
-Ma puce, mais..Comment?
-Je ne sais pas, maman. Je ne sais pas.
Je venais la prendre dans mes bras, c'est certain. Ma mère est effondrée, mais quel parent sur terre ne le serait pas?
-Je dois y aller, mais on se revois ce soir, d'accord maman?
-Oui, mais..Fais attention.
-J'ai pris des médocs, t'inquiète maintenant je sais gérer mes crises.
Elle hoche la tête, moi je mets des bottines, mets mon sac sur mes deux épaules et quand je m'apprête à partir :
-Tu veux que je t'amène en voiture?
-Non, ce n'est pas loin. À ce soir maman.
Et je pars, la laissant pour aller au lycée. Ils veulent tous prendre soin de moi, que je ne manque de rien, mais j'ai mes habitudes, et je ne veux pas que l'on me les changent parce que j'ai attrapé une maladie, parce que j'ai le cancer et surtout parce qu'ils savent maintenant que je vais mourir.
J'arrive au lycée, je rejoins Lara et la prends à part.
J'écris de nouveau le même message que j'ai montré à Noah puis à mon père.
Elle me regarde, les larmes aux yeux puis je la prends dans mes bras.
-Si les gens te pose des questions ne leur dit rien, dit leurs que c'est un garçon qui m'a fait du mal, ou inventé autre chose, mais s'il te plaît je te fais confiance.
Toujours les larmes qui dévalent ses joues, elle hoche la tête.
-Arrête de pleurer ma naine, je vais pleurer moi aussi.
Elle rigole, puis souris, un sourire compatissant, mais sans trop l'être, mais elle je la connais, pas comme les autres le jour où ils le sauront.
On rentre dans la cour, et quelqu'un me tire vers lui.
-Aaaaah!!! Au secouuurs!
-C'est que moi, Blanchette.
-Arrête de m'appeler comme ça, Noah.
-Si elle a pleuré, c'est pour..Ça..?
-Mais en quoi ça te regarde? Avant qu'est ce que t'en avait à foutre de moi? De ma vie? De ce qui _m'arrivais_?
-Ouais, mais c'était _avant_, avant de vraiment me rendre compte que j'étais un imbécile, et avant que j' aprenne à te connaître, un peu plus. Je veux passer du temps avec toi, vraiment.
-Tu ferais mieux de sortir de ma vie, je suis bien mieux sans toi, et je n'ai besoin de personne.
Je me mets à tousser, mais sans pouvoir m'arrêter. Lara arrive, limite en lui criant dessus.
-Mais qu'est ce que tu lui as fais?! Tu peux pas la laisser tranquille!!
-Mais je lui ait rien fait!! Puis d'où tu me cris dessus?!
-De l'eau, les médocs!!
Je tousse à moitié, n'ayant pas sûre qu'ils ont compris. Mais c'est une blague? Ils se disputent vraiment, genre maintenant?
Je finis par tomber par terre. Ces deux imbéciles ont arrêté instantemanémment et sont venus me voir.
-Louisa!!!! S'écrient-ils en même temps.
Je regarde dans mon sac, prends vite ce médoc et m'assieds par terre. Lara et Noah font comme moi.
-Tu bas aller voir le proviseur?
Je prends mon téléphone et lui écrit un message, je tousse moins mais encore.
"Je suppose que je n'ai pas vraiment le choix, je pris juste pour que rien arrivé en cours."
Elle hoche la tête puis me prend par la main, c'est un signe de soutien, et vraiment j'apprécie. Je suis épuisée et sans m'en rendre compte, j'ai posé la tête sur l'épaule de Noah, et celui-ci à posé la sienne sur la mienne.
Ne t'attache pas, dans quelques mois tu vas tous leurs briser le cœur. Je ferme les yeux, ais-je vraiment mérité ça?
Je me lève brutalement ayant maintenant arrêté de tousser. Je prends mon sac et je m'en vais, laissant mon amie avec Noah. Dans l'imconpréhension totale.
J'arrive là où je voulait venir, devant le bureau du proviseur Auguin. Un peu âgé, mais il a une sagesse incroyable pour ce qu'il a à gérer tout les jours.
-Entrez, entrez! Dit-il assez chaleureusement.
-Bonjour monsieur.
-Oh Louisa, vous avez fait quelque chose? Vous qui paresser si sage?
-Non, je dois vous annoncer..Heum...Dans trois mois j'arrête l'école.
Il pris un air que je ne lui connaissait pas, il écarquillant grand les yeux.
-Mais pourquoi donc? Vous qui êtes une si bonne élève, pourquoi arrêtez vous donc vos études?
Ce qu'il disait me touchait, en sachant que j'aurai pu, si je n'allais pas mourir.
Mes larmes menaçaient de couler, j'allais vraiment pleurer. Je fermais les yeux et me ressaisir.
En ouvrant les yeux je le regardais, mais aucune émotions ne me représentais, j'étais vide.
Le regard qui ne fixe pas vraiment quelque chose je lui dis :
-Je suis malade monsieur, voilà la raison de ce pourquoi j'arrête.
Il se met à rire, et s'exclame.
-Vous n'allez pas arrêter parce qu'une maladie _de rien du tout_ vous à toucher! Vous êtes une battante.
-Je vais mourir.
Et je me suis levée, et je suis partie en cours. Le laissant lui aussi seul. Comme tout ceux que je vais quitter.
Les cours sont vites passer, j'ai terminé ma journée. Et je rentre, mais malheureusement je ne suis pas toute seule. Noah est là, il m'accompagne.
-Mais quand vas-tu arrêter?
-Arrêter quoi?
Je soupire.
-Arrêter de me suivre..De faire ce que tu fais. D'essayer d'être gentil avec moi.
-Mais je veux être gentil avec toi, je veux passer mes après midi avec toi. La fille que j'ai vu au parc, c'est elle qui m'a touché. C'est avec elle que je veux continuer d'avancer, et c'est elle que je veux apprendre à connaître. Écoute Louisa.., je sais que j'ai pas toujours été un type bien, pas qu'avec toi, avec tout le monde. Mais j'suis plus ce mec là, j'ai changé. Laisse moi te prouver que j'ai muris! Que je suis un mec sympa, s'il te plaît Louisa.
-Après ça, tu sortiras de ma vie?
Il soupire, plante ses yeux vert émeraude dans les miens. C'est déstabilisant, en sachant que je suis plus petite que lui, qu'il me regarde de haut et que je suis prise au piège, devant ses beaux yeux verts. Plongée dedans, dans le vide de ses yeux.
Il soupire, puis m'annonce sa réponse :
-Oui, je sortirais de ta vie si c'est ce que tu veux. Mais si tu changes d'avis?
-Je ne changerai pas d'avis. Crois moi. Au revoir Noah.
-À demain ma petite Blanchette.
***
Le matin arrivait, et moi je me levais, on était en week-end, je m'habillais tout de même. Je comptais rendre une visite à mon oncle, il faut que je le mette au courant.
Vêtue simplement, je me suis dépêchée de prendre mon sac, de faire un bisous rapide à ma famille et de quitter la maison.
En sortant, je tombais sur Noah, assis sur une voiture.
-Tu m'attendais? Je demande surprise, et en souriant à la fois.
-Figures toi que oui, j'ai envie de passer du temps avec toi. Il me rend mon sourire.
-Tu ne vas pas abandonner hein?
-Jamais, Blanchette.
Je souris, et l'approche un peu plus.
-Dis, j'ai besoin d'aller voir quelqu'un qui m'est proche, ça ne te dérange pas que l'on fasse ce que tu voulais après? Si ça te dis hein?
-Oui, pas de soucis, il habite où?
-Tu veux m'y conduire?
-Bah oui!
Je soupirais et lui donna l'adresse. On sort de la voiture, une fois arrivé devant le bâtiment, et j'ai cette boule au ventre qui arrive. Je me demande comment il va réagir. J'ai un peu peur, à vrai dire...
-Ça va aller. M'encourage Noah en mettant sa main sur mon épaule.
J'inspire un grand coup et sonné à son adresse, il nous fait entrer dans son appartement. Et malheureusement pour moi il y a son fils.
-Locke. Dis-je froidement.
Je n'ai pas oublié ce qu'il m'a fait, je n'oublierai pas. Certainement pas. Et je lui en veux toujours autant, même encore pire au jour d'aujourd'hui.
-Tiens, Louisa. Ricanne t-il.
-Locke, veux-tu s'il te plaît monter dans ta chambre, Louisa, son amie, ta mère et moi devons parlé. Et ce ne se fera pas avec toi. Aller. Monte.
Il soupire, se lève et me lance un regard haineux, je n'oublie pas de lui rendre, le foudroyant encore plus du regard. Puis il regarde Noah, et il se calme, genre directement. Noah le connaît-il?
-Bonjour Tonton, Bonjour tata. Je leur fais une petite accolade, tant dis que Noah serre la main de mon oncle et fait la bise à ma tante.
On s'assied dans les deux canapé, ma chère tante nous amène un chocolat chaud et un café pour elle et mon oncle.
La première chose qu'il demande :
-Qui es-tu pour Louisa?
Il n'y va pas par quatre chemins.
-Je suis un ami, et je sais ce qu'il lui arrive.
Ils se regardent, droit dans les yeux.
-Très bien, et comment t'appelles-tu, jeune homme?
-Noah.
-D'accord, Louisa, ou est-ce que ça en est?
-Je sais..Je sais vraiment ce que..J'ai.
Il ouvre de grand yeux, pose sa tasse et me regarde avec cette touche d'espoir dans les yeux. Il attend que je parle.
La boule m'empêche de dire quoi que ce soit, les mots restent coincés dans ma gorge, et rien ne peut sortir.
Les larmes me montent aux yeux.
Aller Louisa, soit forte. Tu n'as pas pleuré depuis le début, ce n'est pas maintenant que tu le dois.
Mais je n'y arrive pas, et je pleure. Mes larmes dévalent mes joues, c'est la première fois que je pleure depuis que c'est arrivé. Je ne peux plus m'arrêter. Noah me prends dans ses bras, et je cache la tête contre son torse, essayant en vain de me calmer. Je n'arriverai pas à le dire. Noah me caresse doucement les cheveux, mais pourquoi je l'ai emmené ici?
-Blanchette, me murmure t-il, calle toi sur ma respiration, essaie de te calmer de cette façon. T'es une battante, tu vas y arriver, et si tu n'arrive pas à le dire je peut le dire à ta place.. tu n'es pas obligée de tout contrôler, tu te libère. T'es une battante, et t'es surtout ma Blanchette.
Ses paroles, son conseille et le petit bisou qu'il a déposer sur mon front m'a aidé à me calmer, j'ai réussi à me calmer, mais je ne peux pas lui dire, mon oncle, s'est rapproché et m'a frotter le dos, ma tante, elle est venue me caresser la joue quand je me suis calmée.
Les joues rouges et bouffies, toujours collé au torse de Noah, écoutant les battements régulier de son cœur, ses bras toujours prêts de moi, je l'ai dit. J'ai leur ai dit ce que j'avais.
-J'ai un cancer..
J'ai réussi à articuler, cela à été dure, encore plus quand j'ai vu mon oncle tremblé, qu'il s'est pris la tête dans les mains, et qu'il murmurait des "pourquoi" sans vraiment s'arrêter. J'ai réussi à retenir mes larmes, et lui aussi, mais ça a été dure. Très dure.
Finalement on est passé sur un autre sujet, ayant réussi à se calmer, Locke est revenu, et j'ai même finis pas rire moi aussi. Ça a détendu l'atmosphère, et j'avoue que ça m'a fait du bien.
Là je suis dans la voiture avec Noah, la tête posé sur la vitre. Je regarde le paysage qui défile. Et lui reste concentré sur la route.
-Tu préfère que je te ramène chez toi ou que je te kidnappe pour la nuit?
-Comment ça, pour la nuit?
-Bah vu ce que je prévois pour cette soirée, je ne pense pas que tu auras la force de rentrer chez toi, donc ce que je te propose c'est que tu prennes une tenue pour dormir, et des vêtements pour demain comme ça je te kidnappe.
Je rigole, puis souris. Il a de ces idées.
-Je suis partante.
On arrive vite devant ma maison, on sort tout les deux, il prend ma main et on rentre dans la maison.
-Maman, papa, j'ai besoin de me changer les idées. Ce soir je vais dormir chez quelqu'un et comme j'ai 18 ans, je peux?
-C'est chez ce jeune homme.
Demande mon père.
-Euh, oui?
-Mmh...
Bande de sadique!! Je tousse, un peu. Oh non.
Je me sort rapidement un verre d'eau, un médicament. Et l'avale, rapidement.
-Alors? Je supplie entre deux toussotement.
-Si tu y vas et que tu fais une crise?
-Je prends mes médicaments, et puis Noah est là!
-Bon, si il y a quoique ce soit, tu nous appelle hein?
-Oui! Merciiii !
Je leur saute au cou, leur faisant un énorme câlin.
Puis je monte dans ma chambre, préparant rapidement mon sac.
Je redescend rapidement, mon père est entrain de serrer la main de Noah.
Ce n'est pas comme si c'était mon copain. Ah ah.
On retourne dans sa voiture. Et avant qu'il ne démarre :
-Merci.
-De?
-D'essayer d'être gentil, et de me remonter le moral.
-Ça c'est normal.
On arrive bientôt devant un immeuble, blanc, assez moderne. Il m'ouvre la porte, ayant pris mon sac.
-Wouah, pour un garçon tu as assez de goût.
-Je suis censé le prendre bien?
-Oui, rassure toi.
J'observe les différente pièce tant dis que monsieur s'est mis à la cuisine, sa chambre n'est pas trop garçon, et étonnamment bien rangé.
-Je pose mes affaires où? Je crie pour qu'il entende.
-Dans ma chambre.
Je fais ça qu'il dit, mais j'ai soudain un mal de chien pour respirer.
Je retourne dans le salon, et vais sur sa terrasse pour prendre l'air. J'inspire, et j' expire par la bouche.
Ma respiration revient peu à peu, et mon calme aussi, je ferme les yeux et profite de ce moment de répis.
Ça fait du bien, de ne plus rien penser pendant un moment, ni à la maladie, ni au fait que je baisse la garde avec Noah, ni à rien.
Un courant d'air passe tant dis que je commence à voir un peu froid, on dirait que quelqu'un à entendu mes prières. Noah s'est mis derrière moi et à passer ses bras autour de moi.
-Tu savais que j'avais froid?
-Non, je l'ai deviné. Puis le plat cuit, donc je peux passer du temps avec toi.
Avec ça, il sourit. Dévoilant de petites fossettes juste adorables. Je n'ai jamais été aussi proche de lui, on est carrément collé.
Il pose sa tête sur la mienne, et pendant quelques minutes, on regarde le paysage magnifique. De là où on est, on peut voir le petit parc dans lequel on a été, et celui ou je lui ai dis.
-Pourquoi tu ne l'as dit à personne?
Je mets quelques temps à réfléchir.
-Je ne voulais inquiéter personne.
-Et moi, pourquoi me l'avoir dit?
-Mmh, parce que j'imaginais que tu sortirais de ma vie.
-C'est raté, vu comment on est aujourd'hui.
-Oui, c'est vrai.
Je glousse légèrement, et quelque chose sonne.
-Rah, on peut jamais être tranquille. Désolée Blanchette.
-C'est peut-être important, va répondre.
Pendant qu'il va prendre son téléphone et qu'il va dans sa chambre, en crachant quelques injures, moi je vais dans là cuisine.
Je sentais l'odeur, une odeur terriblement alléchante, mon estomac approuve : il se met à gargouiller. Ah non! Pas maintenant!
-C'est bon, je suis re là.
-Alors, il voulait quoi ton amie?
-Oh, euh rien, t'inquiète.
-Ouais, si tu le dis.
Je ne suis pas convaincue, après tout je ne suis rien pour lui, et il n'a pas de compte à me rendre.
-Dis, tu veux bien m'aider à mettre la table?
-Tu rigoles?
-Y'a un problème?
-J'adorerai!
Je l'entends soupirer de soulagement tant dis qu'il me dit où sont les couverts etc.
Je mets donc tout ça sur la table. Mettant les serviettes en papier d'une jolie manière dans les verres, en rajoutant un bouquet de fleur au centre, pour que la table soit jolie.
Il apporte le plat qu'il pause sur un porte plat.
-Tu ne t'es pas pris la tête.
-Tu es une fille qui aime les choses simple, alors j'ai fait simple pour toi. Et rien que pour toi.
-C'est mignon. Et oui c'est vrai, puis t'allais pas te prendre la tête pour moi.
-Bien sûre que si. Bon, bon appétit.
Et on mangeait, en parlant et en riant. Puis après on a terminer devant le canapé, en se regardant plusieurs films, cette soirée à été magique. D'une part parce que Noah a été un vrai ange avec moi et de deux parce que je n'ai fait aucune crise, en me contrôlant. Mais je n'en n'ai pas fait, c'est ça l'important
***
Les soirées se sont succédées. Du parc, au cinéma, à la fête foraine, chez lui. Je me suis vraiment rapprochée de lui, et j'ai baiser ma garde. Je ne suis plus froide avec lui.
Aujourd'hui, nous avions décidé de manger des hamburgers maisons, disont que lui et moi, en un peu plus d'une semaine, malgré mes crises qui se faisaient de plus en plus nombreuses, avons une complicité de couple.
-Imitations Bic Mac.
-C'est réussi. Moi j'ai fais plus simple.
Il essaye de prendre le tout en même temps dans sa bouche ce qui m'arrache un fou rire.
-Te moohe pas. Dit-il la bouche pleine.
Avec ça je continue de rire comme une tarée. Il termine sa bouchée, et moi -quand j'y arrive- je me stoppe de rire.
-C'est pas drôle.
-Si, t'aurais dû voir ta tête!
Il fait une moue triste, et moi je mange mon hamburger.
-Bon, on fait quoi après?
-Un film? Avengers?
-Oh non! Je sais. J'ai le film parfait en tête!
Je le regarde, confuse.
-Lequel?
-Tatataa... Dit-il en imitant le tambour sur la table, Volt.
-C'est quoi, Volt?
-Hein?! Tu ne connais pas Volt?! Oh mon dieu! S'écrit-il.
-J'ai fais quelque chose de mal? C'est quoi le drame?
-Tu ne connais pas Volt. C'est le chien de mon enfance! Avec la chanson culte ! Et le passage qui te fait pleurer! Ah nan, c'est sûre ce soir tu connais Volt!
Je souriais, je ne sais pas ce qui est le plus mignon, l'histoire de ce chien, ou Noah qui raconte l'histoire du chien. C'est trop mignon !
-Va pour Volt. Je conclu. Attends, t'as un bout de sauce la.
Je lui enlève et après qu'il m'ait regardé, il a mis le film, s'est installé sur le canapé et moi je me suis calée contre lui.
Je ne sais pas ce qui est le plus intéressant, regarder le film, ou regarder Noah qui regarde le film comme un gamin devant son film préféré.
-Un chat un chien et un rongeur, c'est la recette de bonheur.
Il est trop cute quand il chante!! Ses yeux sont grand ouverts, il tient un coussin serrer contre lui, il est vraiment trop mignon.
La scène fatidique est arrivée. Celle où on est censé pleurer.
Noah arrête sa respiration, et je reporte mon attention sur le film, le chien court, il croit que sa maîtresse m'a vu, mais en réalité non, et elle serre dans ses bras un chien identique à Volt. Le pauvre chien est anéanti, et je crois que Noah aussi.
-Oh mon pauvre chou. Je le serre un peu plus contre moi.
-Cette scène est horrible. Pleurniche t-il contre ma poitrine.
-Je suis d'accord. Dis-je en lui caressant les cheveux.
Après il y a eu une autre scène, celle où penny était en danger dans un bâtiment en feu, et Volt est venu lui sauver la vie. C'était touchant, comme scène. Noah en avait encore les larmes aux yeux, toujours blottis dans mes bras.
Le film s'est terminé après.
Noah avait retrouvé son sourire.
-Alors? Qu'en à tu penser.
-Cette film est génial, rien que pour te voir pleurer, c'est trop mignon.
Il se gratte la nuque, gêné.
-Eh, t'es mignon comme ça, soit pas gêné avec moi.
-C'est toi qui dit ça alors que quand on a regardé ton film, tu pleurais et tu étais gênée comme je-ne-sais-pas-quoi après!
-Ouais, mais euh...C'est différent!
Il hausse les sourcils en mode.«Tu es sérieuse?»
Je rigole puis il pose sa tête sur mes genoux et on se regarde, longuement. Détaillant du regard l'autre, chaque trait y passait.
La tête toujours posé sur mes genoux, il fixe mes lèvres en se mordant les siennes. Je fais de même, fixant aussi ses lèvres fines, qui ont l'air douce...Ouh là.
Il se relève, et pris d'un élan de courage il m'embrasse, mettant sa main sur mon coup, pour prolonger le baiser. Je mets mes mains sur son torse. Et je le repousse à contre-cœur.
-Tu es sûre de toi..?
-Tout ce que je sais c'est que j'en ai envie, j'avais vraiment envie de t'embrasser, et autre chose, je vais continuer.
Avec ça, il s'empara à nouveau de mes lèvres, c'était doux, et juste magique.
Je caresse sa joue, une fois le baiser finis. Pourquoi j'ai fais ça?!
C'est la seule question qui me vient en tête.
Je n'aurai jamais dû m'attacher à lui de cette façon! Je n'aurai jamais dû le laisser entrer dans ma vie. Je vais lui faire du mal. À lui comme à tout mes proches. Mais pourquoi j'ai fais une telle chose?! Pourquoi je n'ai pas été froide avec lui? Et ça depuis le départ.
Je continue de lui caresser la joue puis je lui fais un câlin, laissant par maladresse couler une larme.
Ces derniers jours, j'ai eu énormément de crises, elles s'empirent, et hier, j'ai vu le médecin. Mon cancer s'est généralisé. Je vais mourir. Cette fois-ci c'est sûr. Et je vais faire du mal à Noah. Ainsi qu'à tout le monde. Tout mes proches.
Alors je me répète, Pourquoi ais-je fais cela?! Mais pourquoi?!
***
Le lendemain, j'étais rentrée chez moi, j'avais oublié comme le temps passait vite, et demain, Lundi, serait mon dernier jour de cour. C'est plus un jour d'adieu qu'un jour de cour, en faite.
Je mets un jean noir, troué et éffilé au genoux gauche, je mets aussi un tee-shirt noir et enfile une veste en cuir marron. Je mets aussi de grande bottes marron également pour rappeler la veste.
-J'ai précisé au directeur que tu voulais que personne ne soit au courant, donc il n'y aura pas de cérémonie, ni de blabla, il viendra juste te dire au revoir personnellement. En bref, personne ne saura ce qui se passera.
-Merci. Bon, bah..Je vais y aller.
Je lui fais un bisou sur la joue, puis je pars. Mon père m'emmène en voiture pour être sûre qu'il ne m'arrive rien. J'ai pris un médicament pour prévenir la douleur, pour essayer de supporter.
-Tu m'appelles si tu fais une seule crises, je ne veux pas qu'il t'arrives quoique ce soit.
-T'inquiète.
Je sors de la voiture après qu'il ait déposé un bisou sur mon front.
Je sors de la voiture, la tête baissée vers le bas. Et je sens de bras m'entourer. Je reconnais son odeur.
-Je t'ai apporté un petit quelque chose, pour pas que tu ais froid.
-Fais attention, mon père te surveilles de près.
-Justement ma Blanchette.
Je me retourne et me mets sur la pointe des pieds pour l'embrasser.
-Alors..., Commence t-il une fois le baiser terminer, c'est vraiment la fin, tu viendras plus en cours...?
Je fais non de la tête, essayant de contrôler ma respiration qui est un peu rare.
-Je pense qu'il vont même me donner quelque chose pour que je respire mieux. J'y vais ce soir, tu veux venir..?
-Ouais, je veux être à tes côtés et je veux savoir ce qu'ils te font.
Je lui caresse la joue, et il me serre fort contre lui.
-Je t'aime tellement.
-Je t'aime aussi, Noah, je t'aime beaucoup.
Je commence à tousser et manquer d'air, Noah commence à fouiller dans mon sac comprenant directement que je fais une crise.
-Tu ne les as pas!, Dit-il paniqué.
Moi je ne peux pas parler, du coup je fais les cent pas, j'essaie de reprendre ma respiration, mais elle reste bloquée, en plus de ça, j'ai l'impression que je vais vomir, je tousse comme si j'allais vraiment vomir. Mais je ne vais pas vomir. Je ne trouve toujours pas de respiration, même en faisant ce que m'a dit l'hôpital.
Noah me prend par le bras, fermement, m'emmène dans sa voiture, démarre comme un malade, et se dépêche pour arriver à je-ne-sais-quelle-endroit. Certainement à l'hôpital.
Je manque toujours de respiration, même si tant bien que mal j'essaie.
Arriver à l'hôpital, je suphoque, l'infirmière me vois arriver, agripée comme une enfant au bras de Noah. Tout s'est passé très vite, une seconde après j'étais dans une chambre et on me mettait l'oxygène le plus vite possible. Noah est avec moi, il tremble de tout ses membres.
J'essaie faiblement de lui dire qu'il doit aller au lycée, que c'est important mais je n'arrive pas à parler, et en plus l'infirmière me l'interdit formellement.
L'oxygène fait son effet un quart d'heure plus tard, j'ai récupéré la totalité de ma respiration, Noah est toujours là, et mes parents sont en route pour venir ici.
Mon pauvre ange à tellement eu peur pour moi, que maintenant il est fatigué et il dort sur le fauteuil qu'il y a à côté de mon lit, en me tenant la main. C'est rassurant, de le savoir ici avec moi.
La porte s'ouvre brutalement sur mes deux parents terriblement inquiets.
-Oh mon ange! On ne s'est même pas apperçu que tu avais oublié tes médicaments! Mais ça va au moins? Ils t'ont même mis l'oxygène! Oh mon dieu, mon bébé!!
Je soupirais, puis les rassurait en chuchotant.
-Vous inquiétez pas, je suis encore là pour l'instant. Moi non plus, mais Noah à fait ce qu'il fallait pour que je dois encore là, alors remerciez le, une fois qu'il sera réveillez.
Ils hochèrent la tête. Puis me disent que je doit me reposer, alors qu'ils vont à la cafète pour que je me repose etc...Je pose la tête sur l'oreiller de l'hôpital, et je ne sais comment, je réussi à m'endormir.
Je me réveille peu à peu, je suis seule, enfin, pas tout à fait, il a une infermière qui me vérifie ma respiration.
Un peu dans les vapes, je demande :
-Je pourrais sortir quand?
-On vous garde en observation cette nuit, pour faire les bons gestes si toute fois vous avez une autre crise.
-Je sais ce qu'il faut faire quand j'ai une crise, j'en ai souvent, et j'ai des médicament pour ça...Je soupire.
Elle baisse la tête, je suppose qu'elle a pitié, évidemment, une gamine de 17 ans qui a un cancer, qu'à rien vécu d'extraordinaire. C'est sûr que c'est moche, mais c'est comme ça. Je vais mourir, ça s'arrêtera ici.
J'aurai été quelqu'un, pendant dix-sept années, mes années auront été belles, même si elles auront été courtes. Je ne sais même pas si dans 5 ans on se souviendra de moi, mais j'aurai été quelqu'un, c'est ce qui compte. J'aurai eu de la chance, parce que j'aurai goûté à la vie, et j'aurai été importante pour au moins une personne.
Alors oui, je n'ai que 17 ans, et je vais mourir. Mais certaine personne meurent encore plus jeune, certain ne peuvent même pas vivre, alors voilà. J'aurai été Louisa, la petite lycéens simple et discrète, tombée amoureuse du beau Noah, respectable et digne, elle aura protégé tout le monde de son horrible secret. Parce qu'elle ne voulait inquiété personne.
-Vous savez, c'est pas un drame. J'aurai eu la chance de connaître le monde, pas comme certain.
-Mais...
-Non, tout ce qui compte c'est que aujourd'hui, je sois encore là pour un petit moment.
Elle me sourit faiblement, elle doit se dire que je suis forte, que je tiens le coup, mais je fais comme tout le monde. Je ne veux pas penser à cette chose que j'ai en moi, cette chose qui me fera quitter la terre.
Je veux profiter des derniers instant qu'il me reste. C'est ce qui compte le plus.
J'attrape un papier, et je me mets à noter quelques petites choses. Le jour où je serai enterrer, je veux qu'on lise ce que j'écris.
***
La nuit est passé, je n'ai pas pu dormir, trop concentré par ce que j'écrivais, j'ai bientôt finis. Mais même après, je n'aurai pas sommeil. J'attends juste la visite de mes parents pour partir d'ici, si bien sûre il m'y autorise.
Ma mère arrive, et elle vient me serrer contre elle.
-Ma chérie, elle prend un instant pour s'asseoir près de moi, sur le lit, je voudrais que tu saches que je t'aime, je t'aime très fort, ton père aussi, et sache que l'épreuve que tu...Que tu traverses, on l'a traverse tous ensemble, main dans la main, elle laisse de petites larmes se former autour de ses yeux, et ensuite rouler le long de ses joues, sache que ça va être dûre. Tu es ma petite fille...Notre petite fille, mon bébé, celle qu'on a élevé...Aucun parents ne devraient vivre ça...
Toutes les larmes de son corps s'échappent, elle laisse libre court à ses émotions et elle tombent dans mes bras, moi aussi je pleure.
-Je t'aime maman..
J'ai peur que ce jour arrive, j'ai peur de les laisser derrière moi, mais je ne choisie pas. Je lui frotte le dos, et on parvient toutes les deux à se calmer, mon père arrive.
-Tu peux sortir, j'ai signer les papiers.
Je vais m'habiller dans la petite salle où on prend normalement une douche, j'attache vulgairement mes cheveux, et m'habille rapidement. On sort de la chambre, on sort de l'hôpital et on rentre à la maison.
En rentrant, je leur fait un petit câlin, puis je monte rapidement dans ma chambre.
Je réalise à peine que....Que dans trois semaines je ne serai plus là.
Je ne pense d'abord à rien, mais après je pense au rapprochement qui s'est fait petit à petit entre Noah et moi, ce que nous sommes maintenant l'un pour l'autre, les moments que nous avons passés, les instants d'émotions, de joie, tout ce qui a fait qu'on est arrivés ici. Je pense aussi à Lara, ma petite confidente, toutes les choses que l'on se sera dites, les petits tchèques qu'on avait inventés pour rire, mais aussi les têtes bizarre qu'on se montrait, mon dieu, tellement de souvenirs avec cette fille, je l'aime trop, cette petite boule de joie.
Et puis mes parents, les souvenirs qu'on s'est tout les trois créés quand j'étais plus jeunes, les journées qu'on passait, à regarder des films, en famille.
J'entends trois petits coups, et je dis brièvement «entré» en essuyant rapidement mes joues.
Noah rentre, il vient s'installer en face de moi, prenant rapidement ma main.
-Hé, tu pensais à quoi?
-All my memories with you, with Lara, with my parents and everybody.
-Ah, d'accord.
Il ne dis rien, et me serre contre lui, je reste silencieuse, repensant à toutes mes habitudes, à tout ce que je faisais avant.
***
Les trois semaines sont passés, je suis clouée au lit. Et je sais que bientôt pour moi, c'est la fin. Peut-être d'ici 5 minutes. Je n'en sais rien, à vrai dire.
Je suis avec tout le monde, mon oncle, ma tante, Lara, Mes parents et Noah. Ils sont tous auprès de moi, et moi je suis dans les bras de Noah.
Ma respiration se bloque, je n'arrive plus à respirer, une larme roule, j'embrasse une dernière fois Noah, mais avant que cela ne soit finis, je ferme les yeux.
-Il est temps de la laisser partir.
*Point de vue extérieur*
Le corps de la jeune fille reposait contre le torse du jeune homme, celui ci tremblait de tout ses membres.
Tout le monde, regardait le sol, en pleurant. Ça y est, elle est partie. Pour ne plus jamais revenir.
La petite Lara versait des larmes, essayant d'être silencieuse, la mère de Louisa était en larme, dans les bras de son mari, celui-ci faisait du mieux qu'il pouvait pour ne pas trop pleuré. Son oncle,était agenouillé, totalement déconcerté, il ne savait pas quoi faire, il avait perdu sa nièce. La tante de Louisa était à côté de son mari, essayant de le réconforté, et de faire son deuil.
***
Le jour de l'enterrement de Louisa est arrivé, la journée était sombre, le ciel remplis de nuage gris, tous vêtu de costume noir, ou de robe noir.
Noah allait lire le papier que Louisa à écrit, quand elle était à l'hôpital, trois semaines avant de mourir.
Il se mets pas loin du cerceuil, deplis le papier, ses mains tremble déjà.
-Euhm, Salut à toutes et à tous, j'espère pour vous que le temps est correct, enfin, que vous n'êtes pas sous la pluie. Si vous lisez ça aujourd'hui, c'est que je ne suis plus là, que c'est le jour de mon enterrement. Que vous êtes pas forcément nombreux, mais que vous êtes tous les plus important. Au moins.
Alors..Euh, qu'est ce qu'on est censé dire? Je ne sais même pas, je...Je vais faire à la façon Louisa, vous êtes habitués à celle là, alors.
Que dirait-elle, elle dirait que ce jour est triste, mais que les autres, les suivant ne doivent pas l'être, que vous devez tous être fort et profiter de la vie...
Alors, commençons pas toi, ma petite Lara, l'intéressée relève la tête, les larmes menaçant de couler, je suis sûre que tu pleures, je te connais, t'es une fille sensible, et t'es merveilleuse comme t'es, continue de sourire, de rire, d'apporter du bonheur autour de toi, continue d'être celle que t'es. Ma fille que j'ai connue, tout le monde devrait apprendre à la connaître, parce que t'es une meuf supra-méga géniale. L'oublie jamais, même si je suis plus là pour te le rappeler.
Ensuite, mon tonton, mon oncle, merci. Merci de m'avoir soutenu, tu as été l'un des meilleurs soutiens morales pour moi. Tu m'as aidé à accepter ce que j'avais, à accepter mon avenir. Je savais que je n'allais pas avoir d'enfant, que je ne serais pas grand mère, mais je savais que je pouvais compter sur toi, pour tout. Merci pour tout ce que t'as fais pour moi, merci pour tout, vraiment. Continue d'être cet homme bienveillant, pour tout le monde. On a tous besoin de quelqu'un de bienveillant, tu as été une sorte d'ange gardien, alors merci pour ça,et pour tout.
Mon petit papa, ma petite maman, mes deux géniteurs, mais qu'est ce que je vous aimes. Vous êtes vraiment géniaux, comme parents. Vous m'avez soutenu, et même si on se le disait pas assez souvent, moi aussi je vous aimes tellement.
Comment terminer? Avec toi Noah. Le gars un peu populaire, à qui on croirait pas s'attacher, mais regarde où j'en suis? Je pars, je t'abandonne mais je t'aime. J'ai des sentiments, le jeune Noah essaye de se reprendre, et continu, des sentiments amoureux. J'aurai pas cru tomber amoureuse, encore moins de toi. Tu m'as fait découvrir le meilleur sentiment qu'il existe sur terre : l'Amour.
Merci mon ange, merci. Et surtout, continue de vivre, de profiter de la vie, continuez tous.
Grâce à vous tous, à tous ceux que j'ai connu, j'ai été quelqu'un. Merci à vous tous, et profitez de chaque instant avec vos proches. Adieux, je vous aimes."
***
#E
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