La rencontre
Salut à tous ! Voilà cette nouvelle petite histoire, j'espère qu'elle vous plaira !
Petit point info : j'aurai besoin d'aide. Si vous êtes d'accord, j'aurai besoin d'idées pour 2 choses. La première, c'est pour des courtes histoires qui seront publiées dans cette fiction. Pour la deuxième c'est un peu plus compliqué.
Un(e) lecteur(trice) (Thenecromancian tu te reconnaîtras sûrement, merci à toi !!) m'a demandé pourquoi je n'écrirais pas une histoire sur 12 demi-dieux, comme en quelque sorte une suite des Héritiers, 12 enfants des 12 dieux principaux de l'olympe. Je trouve cette idée très bonne, seulement j'aurai besoin de quelques idées pour la trame de l'histoire (j'ai déjà trouvé mes 12 personnages, ainsi qu'une histoire qui ne tiendra peut-être pas la route, c'est pourquoi j'aurais besoin d'aide). Je ne garantis cependant pas qu'elle voit le jour, si c'est trop compliqué pour moi de tout gérer avec la fac, mes romans en cours d'écriture (non ils ne sont pas sur Wattpad), mais si vous avez des idées ce sera plus simple pour moi d'écrire et donc de poster.
Bref, comme toujours, je vous remercie de lire cette fiction, et je vous remercie également pour vos idées (si vous m'en donnez ^^) 💖
Axelle
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Son sac à dos sur l'épaule, Liam observait le panneau d'affichage d'un oeil critique. D'après la liste des horaires, le train en direction de San Francisco partait dans dix minutes. Il avait donc largement le temps d'embarquer en direction du Camp Jupiter.
Se tournant vers le train, Liam percuta au passage une jeune fille d'environ 18 ans, aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus.
– Désolée, murmura-t-elle avec un fort accent français.
Elle baissa les yeux en rougissant puis se mit à regarder la planche des horaires. Puis elle fronça les sourcils en plissant les yeux derrière ses lunettes et elle avança la tête vers le panneau comme pour mieux lire.
Elle était très jolie. Elle avait quelques ressemblances avec Sabine, mais des différences également. Elle était plus grande, en taille. Elle avait également des cheveux plus longs et raides, même s'ils semblaient du même blond. Ses yeux étaient plus foncés que ceux de Sabine, d'un bleu-vert tirant sur le bleu-gris.
– Est-ce que je peux t'aider ?, demanda Liam en souriant.
La jeune fille sursauta comme si on l'avait frappée et hocha la tête en rougissant de plus belle.
– Tu vas où ?
– À San Francisco.
Liam sourit et se redressa fièrement, comme pour se donner de l'importance.
– C'est cool, moi aussi !
Son interlocutrice lui adressa un sourire timide et repoussa une mèche de cheveux blonds derrière son oreille.
– Je peux t'accompagner si tu veux.
Aussitôt, Liam s'en voulut de dire ça. Elle semblait beaucoup trop polie et timide pour refuser même si elle en avait envie. En effet, elle hocha la tête.
Il l'accompagna alors jusqu'au train. Il s'assit même à côté d'elle dans le wagon car il n'y avait de place nulle part ailleurs. Et, comme cela faisait cinq minutes qu'ils étaient assis et que le train n'était toujours pas parti, il décida de faire la conversation.
– Je m'appelle Liam, déclara-t-il en souriant gentiment.
– Axelle, lui répondit la française en lui souriant également.
Joli prénom, pensa Liam en souriant intérieurement. Ça change de ces noms américains dont on a l'habitude.
– Et tu as de la famille à San Francisco ? Je veux dire... Tu as un accent français, tu viens de France ?
Elle sourit et repoussa pour la énième fois une mèche de cheveux derrière son oreille.
– Oui. De Marseille (nda : si vous avez une bonne mémoire à ce stade vous vous dites ''mais Driss vient également de Marseille, ce n'est pas une coïncidence !'', en effet, c'est parce que j'aime beaucoup le personnage de Driss, que je m'appelle Axelle, et que je suis marseillaise). Et j'ai un cousin qui habite à San Francisco.
– C'est chouette. J'ai un ami qui vient de Marseille.
En effet, Driss avait vécu à Marseille avant d'être rapatrié au manoir égyptien de Brooklyn.
– Il s'appelle comment ? Peut-être que, par un heureux hasard, je le connais ?
– Driss, lâcha Liam. Driss Williams.
Axelle secoua la tête. Apparemment, ce nom ne lui disait rien.
– Et ton cousin ?, demanda-t-il alors. Je veux dire... Je connais du monde à San Francisco, peut-être que je le connais.
Il n'y croyait pas vraiment, mais ça leur permettait de discuter et de faire passer le temps.
– Anthony Mattews.
Aussi étrange que cela puisse paraître, Liam connaissait un Anthony Mattews. Il s'agissait d'un pensionnaire du Camp Jupiter, un leg de Pomone, la déesse romaine des fruits.
– Je connais un Anthony Mattews.
La jeune fille écarquilla les yeux en souriant.
– C'est vrai ?
Liam hocha la tête.
– Oui. Grand, blond, aves des yeux verts.
– C'est ça !, s'écria Axelle en se redressant. C'est lui ! Mais tu le connais d'où ?
Le garçon hésita un instant puis répondit calmement :
– D'un camp de vacances.
Un camp où on s'entraîne à combattre des monstres, où on s'entraîne pour devenir des héros, ajouta-t-il silencieusement.
Elle sourit et pointa du doigt l'énorme sac à dos du garçon.
– C'est cool ! Tu vas pouvoir m'y emmener ! Anthony n'a jamais voulu me montrer ce fameux camp, même s'il en parle dès qu'on se voit, et même au téléphone !
Mal à l'aise, Liam hocha la tête avec maladresse et marmonna :
– Euh... Ouais... On verra...
Il fallait absolument qu'il change de sujet, qu'il trouve quelque chose d'autre à dire. Il ne pouvait pas faire pénétrer une simple mortelle dans le Camp Jupiter – et il était clair qu'Axelle n'était qu'une simple mortelle.
– Et... C'est ton cousin germain ?
Axelle secoua la tête et Liam soupira intérieurement.
– Pas tout à fait. En fait, c'est le fils du demi-frère de ma mère. Il est né avant ma mère, d'une mère qu'il n'a jamais connue. À l'âge de douze ans, mon grand-père l'a envoyé vivre à San Francisco, où il s'est marié et a eu un fils.
Elle repositionna une nouvelle fois une mèche de cheveux.
– Je ne sais même pas pourquoi je te raconte ça, soupira-t-elle.
Liam sourit. L'histoire, il la connaissait vaguement. Le grand-père d'Anthony était tombé amoureux de Pomone et ils avaient eu un fils, qui avait été entraîné au Camp Jupiter. Et voilà que maintenant, il se retrouvait devant la cousine de la branche mortelle de la famille !
Le train annonça leur arrêt alors ils prirent leurs affaires et descendirent. Là, Anthony attendait sa cousine en souriant. Mais son sourire disparut bien vite et il fronça les sourcils en apercevant Liam.
– Liam ?
Ce dernier hocha la tête en souriant.
– Eh oui ! Aussi fou que ça puisse paraître, j'ai rencontré ta cousine à la gare. Et en parlant, on s'est rendu compte qu'on te connaissait tous les deux !
– Ah, euh... C'est cool !
Anthony ne semblait pas vraiment savoir que dire ou que faire. D'un autre côté, Liam et lui n'avait jamais été proches. Ils ne se connaissaient que vaguement pour leurs heures d'entraînement en commun.
– Il a dit qu'il allait m'emmener à ton camp, s'exclama joyeusement Axelle.
Son cousin lança un regard noir à Liam, qui s'excusa en bafouillant :
– J'ai juste dit qu'on verrait, que pouvais-je lui dire d'autre ? Tant que je n'ai pas juré sur le Styx...
Il s'interrompit subitement, conscient qu'il en avait sûrement trop dit.
– Toi aussi tu ne jures que par le Styx ?, s'étonna la blonde en fronçant les sourcils. C'est une mode de San Francisco ou quoi ? De toute façon, j'étais sûre que je ne pourrais pas visiter votre camp. Ça fait des années que j'essaye avec Anthony, ça n'allait pas marcher avec toi.
Elle avait l'air sincèrement déçu, et Liam fut déçu pour elle. Mais les règles étaient claires, on ne faisait pas entrer un mortel dans l'enceinte du Camp. Sauf s'il s'agissait d'une urgence, ou qu'il s'agissait de Rachel Elizabeth Dare.
– Écoutes, on ne va pas remettre ça, d'accord ? On en a déjà parlé une bonne centaine de fois, voire même un million de fois, tu ne peux pas venir au camp.
Il fit un signe d'au revoir à Liam tout en continuant d'observer sa cousine.
– À plus Liam, merci de l'avoir accompagnée jusqu'ici.
Liam répondit d'un signe de tête tandis qu'Axelle souriait d'un sourire franc.
– J'espère qu'on se reverra.
Et ils partirent tous les deux entre cousins en laissant Liam sur le quai.
J'espère qu'on se reverra.
Ces mots résonnaient dans la tête du garçon. Oh oui, il avait bien l'intention de la revoir, car il était presque sûr d'avoir enfin rencontré la femme de sa vie.
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