C'était un jour de tempête. Solitaire avançait prudemment le long du chemin qui menait vers sa tanière. Le sol était glissant et aucun signe de proie dans les parages. D'après sa mère ( Brisée) l'eau n'était pas faite pour les renards NORMAUX. Car pour elle Solitaire n'était qu'un tas de poussière égaré. C'est pourquoi elle restait toujours seule loin de sa tanière. C'était la d'où venait son prénom : Solitaire. La première fois que sa mère l'avait vue, la seule chose qui lui est passée par la tête était :

« Grosse erreur ». Ok, peut-être qu'elle avait du noir sur le ventre et les pattes mais cela ne veux pas du tout dire que Solitaire est la réincarnation de l'anomalie elle même !

Elle regarda droit devant elle, les poils ébouriffés par la colère. Elle n'avait même pas remarqué qu'elle s'était arrêtée et qu'elle grognait. Elle tourna la tête dans tout les sens à la recherche du tunnel qui menait à son abri. Et le trouva et s'y engouffra précipitamment, puis s'ébroua, giclant de l'eau partout et trempant sa mère qui était venue dans l'entrée du tunnel, alertée par les bruits de son « anomalie vivante ».

-Bonjour mère, murmura la jeune renarde.

Sa mère lui jeta un regard désintéressé et alla se sécher sur la mousse qu'il y'avait a l'entrée.

- Tu apporte à manger ? Lui demanda elle sans même lui jeter un regard.

- Non... avoua Solitaire en regardant sa mère avec un air désolé.

- Il n'y a plus de proie elles sont toutes allées se terrer au fond de leur trous, comme nous.

Sa mère lui jeta un regard dégoûté et cria : 

- Encore du temp perdu ! Tu passe ta journée à faire quoi ?! À te prélasser ?! Eh bien figure toi que pendant que tu fait ta flemmarde moi je travaille ! Elle soupira et tourna les talons, tête basse.  

- Elle appelle ça du temp perdu ?! Pensa La renarde, ébahie. Non, ce n'est pas vrai ! J'ai fouillé tout notre territoire de fond en comble et voilà que mon horrible mère me sort que je perd mon temp ! C'est plutôt elle qui se prélasse pendant que je chasse ! Tsssss... pourquoi vais-je devoir vivre ma vie avec une mère emputée du cerveau ?!

Elle fila vers SA partie du terrier et se coucha sur son nid de mousse, fatiguée par cette rencontre désolante avec sa mère.

-mieux vaut dormir pour attendre la fin de cette tempête que de passer la soirée avec sa mère pensa la jeune canidée bien décidée à ne plus la revoir avant un moment.

- Cette odeur... pensa Solitaire en s'essuyant les yeux. Un fin rayon de lumière perçait par l'ouverture de la tanière. Ce n'est pas la nuit ? Non... non ! Pas ça ! Pas encore ! Elle se précipita hors de la tanière, elle avait vu juste. De grandes flammes les entouraient de partout ne lui laissant aucun moyen de sortir de cet incendie. Sa mère... ou pouvait elle bien être ? Elle retourna dans la tanière et, cette fois si, tourna à gauche. La partie du terrier qui appartenait à SA MÈRE ! Malgré l'interdiction de sa mère elle y entra ! A l'intérieur il y avait des tunnels qui menait dans tout les sens ! En haut, en bas, à gauche, à droite, e.t.c. 

- Par ou passer ? Se questionna elle. Solitaire pris le chemin qui menait vers le haut, espérant qu'il la mènerait au delà de l'incendie. Temps pis pour sa mère ! De toute façon, elle était sûrement déjà partie sans la prévenir ni de la réveiller. Le tunnel s'obscurcissait à vue d'œil, bientôt elle ne pourra plus rien voir malgré sa bonne vision nocturne. Quand elle sortait, le soir, la lune éclairait son chemin mais elle n'avait pas l'habitude de l'obscurité totale.

Enfin, au bout de quelques minutes, la lumière du soleil filtra à travers la sortie. Et solitaire déboucha... AU PLEIN MILIEU DE L'INCENDIE ! 

Super ! S'enthousiasma Solitaire. Quel beau temps pour se balader dehors ! Et elle slaloma le plus vite possible à travers les arbres en feu, les buissons calcinés, et les feuilles qui se réduisaient petit à petit en cendres. 

- Quel bazar ! Se dit-elle à elle même. 

Soudain, l'orage gronda et encore une nouvelle averse pour tremper Solitaire. Elle qui d'habitude n'aimait pas la pluie, se sentait à présent soulagée et presque heureuse qu'il pleuvent. Les flammes crépitèrent, puis s'éteignirent dans des derniers efforts de survie. 

Voilà ! J'espère que ce premier épilogue vous a plus car c'est la PREMIÈRE chose que j'écris sur wattpad qui est une application super cool ! Je me réjouis trop de vous publier la site qui, je pense, se fera publier au plus vite si possible. 

Au revoir et  bientôt ,