Tommaso

J'écrase ma cigarette sous la semelle de ma chaussure. Je regarde une dernière fois l'immeuble avant de monter dans ma voiture de location. Dix ans que je n'ai plus remis les pieds dans le Queens, dix ans que je n'ai plus revu la maison où j'ai grandi, pourtant rien n'a changé. Enfin, c'est l'impression que j'ai.
Une autre famille sûrement aussi tarée que la mienne doit habiter l'appartement au cinquième étage sans ascenseur où j'ai grandi. Cet endroit n'a pas changé, c'est toujours un repère pour la racaille de la société : les pauvres, les oubliés, les malheureux. Ceux qui vivent au jour le jour sans but, ceux qui se privent de manger pour acheter un pack de bière ou de la poudre blanche.

J'ai quitté cet endroit, mais il ne m'a jamais quitté. Il fait partie de moi, c'est ma maison. Souvent, mes cauchemars se déroulent en ces lieux ; je revis constamment mon enfance, même dans mon sommeil.

Je démarre. La première chose que j'ai faite en arrivant à New York, c'est d'aller voir maman au cimetière. Sa tombe est méconnaissable, recouverte de mauvaises herbes. Elle s'est suicidée quand elle a appris la mort d'Éloïse. Savait-elle que c'était moi ? Sans aucun doute, ma mère a toujours su ce dont j'étais capable.  
Je pense même qu'elle s'est suicidée parce que son fils a tué sa fille. Si je ne m'étais pas enfui, j'aurais pu lui expliquer mes motivations. Éloïse avait commis un péché grave. Elle méritait de mourir. Mais j'ai promis à maman, en déposant une fleur sur sa tombe, qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Bientôt, l'acte final, grâce à moi, Éloïse sera délivrée des flammes de l'enfer.

La nuit est tombée sur New York. Au volant de ma bagnole, je regarde la foule qui pullule comme des mauvaises herbes. Je hais cette ville. New York a été le berceau de tous mes malheurs. Témoins bruyants mais inactifs. New York est une ville dont le cœur bat constamment. Les cris des vendeurs ambulants se mêlent à la musique des chanteurs de rue. Les odeurs de nourriture provenant des différents stands et restaurants se battent avec celles, beaucoup plus nocives, des gaz d'échappement.
Des taxis à tous les coins de rue, des ambulances roulant toutes sirènes hurlantes, des camions de pompiers sollicités pour éteindre l'horreur.
Des voitures de patrouille parce que dans cette ville, à toute heure, du jour comme de la nuit, il y a sûrement un taré occupé à faire du mal.
Des immeubles supportant le poids des panneaux d'affichage.
Les New-Yorkais traversent cet enfer tumultueux, des gens de toutes les cultures, de toutes les origines qui se mélangent, marchent d'un pas déterminé comme des robots.
Ma voiture vibre quand le métro souterrain passe à toute vitesse.
Oui, je hais cette ville. Je n'ai qu'une hâte : terminer ce que j'ai à faire et rentrer en Italie.

Je conduis pendant plus de trois heures. Ne m'arrêtant que pour prendre à manger ou pour faire des besoins naturels.

Il est 23 heures quand je gare ma voiture dans le quartier résidentiel où mon père réside avec sa nouvelle famille. J'ai une montée de rage quand mes yeux se posent sur sa nouvelle maison.
Dans ce côté-ci de la ville, on est loin du bourdonnement permanent du Queens.
Des maisons de style victorien parfaitement alignées des deux côtés, séparées par une route, le gazon est vert et tendu.

Il n'y a aucune clôture, aucun grillage pour protéger les maisons. C'est normal, l'insécurité est quasi inexistante dans ce côté de la ville, tout le monde respecte la vie privée des autres.
Un cadre idyllique, un petit coin tranquille où élever ses enfants en toute sécurité, loin de la misère du monde.
Il ne mérite pas de vivre dans un quartier comme celui-ci.

Je gare ma voiture avant de descendre. Je vérifie qu'il y a assez de munitions dans mon Magnum 44,  puis je remonte l'allée jusqu'à la maison. Je monte quelques marches, puis j'appuie sur la sonnette.
Dans la maison d'à côté, un homme bataille avec la laisse de son chien qui refuse de rentrer. Ses aboiements pourraient réveiller un mort. Ces animaux sont insupportables.

Une femme vient m'ouvrir, apportant avec elle une délicieuse odeur de cookies.
Megan Harper, la nouvelle femme de mon paternel. 40 ans, un mètre soixante-quinze. Elle est maître-chien dans la police comme mon père, mais elle a arrêté sa carrière pour prendre soin de leurs enfants.
Elle a des cheveux sombres coupés courts entourant un visage banal et des yeux verts.
Elle porte un jean et un pull rouge. Elle a également un tablier maculé de farine et de chocolat noué autour de la taille.

– Bonsoir, je peux vous aider ? Sa voix est claire et un doux sourire éclaire son visage. Après avoir quitté la maison suite à la grossesse de maman, il a rencontré cette femme. Elle l'a aidé avec ses problèmes d'addiction, elle lui a permis de reprendre sa vie en main, de s’ameliorer dans sa carrière au sein de la police.
Il s'est marié, il a eu des enfants. Une jolie maison dans un quartier tranquille. Une voiture de luxe, il a même adopté un putain de berger allemand.
Ce salaud a connu le bonheur après nous avoir fait vivre l’enfer. Et il n’est jamais revenu s’excuser.

Je dégaine mon arme et la pointe sur le visage avenant de Megan. La terreur la submerge, sa réaction provoque en moi un sentiment d'euphorie.

– Prenez tout ce que vous voulez, mais laissez-nous tranquille. Elle lève les bras en l'air, sans quitter mon arme des yeux. Je verrouille la porte.

Cette femme croit vraiment que j'en ai quelque chose à foutre de l'argent qu'elle possède ? Je suis là pour l'une des rares choses que l'argent ne peut pas acheter : la justice.

Un énorme berger allemand est couché sur le canapé en face de la télévision. Dès qu'il nous voit, il commence à aboyer. Je me félicite d'avoir placé le silencieux sur l'arme. Dès que le maudit clébard essaie de bondir sur moi, je vise sa gorge et je tire. Megan se met à crier, mais je la saisis par le col ; il ne faudrait pas que les cris de cette salope alertent le voisinage. Je tire sur son pied pour la calmer.

– Ferme-la. Où est ton mari ? Elle halète, en proie à la douleur, mais sa souffrance me laisse complètement de marbre. J'aurais plus de compassion pour une pierre qui se fait écraser par un poids lourd.

– Il est à l'étage avec les enfants. Qu'est-ce que vous voulez ? Ne nous faites pas de mal, je vous donnerai ce que vous voulez.

– Personne ne peut me donner ce que je veux. Appelle ton mari ou je vais aller le chercher. Je pointe l'arme sur son pied intact, je veux qu'elle résiste. Je ne cherche que des excuses pour lui faire mal. Elle hésite avant de l'appeler, elle n'a aucune envie que je monte à l'étage où dorment ses deux parfaits enfants.

– Ch-Charles, tu peux venir s'il te plaît ?

– C'est bien. Je la pousse en direction du canapé et, une fois assise, mon arme toujours pointée sur elle, je me mets près du mur qui est proche de l'escalier, de sorte que Charles Harper ne me voie pas quand il descendra.

Mon cœur se met à battre plus vite quand j'entends une porte se refermer, le sac que j'ai au dos est soudain trop lourd. Et la pièce trop petite, c'est comme si les murs s'avançaient dans ma direction comme des monstres et cherchaient à se refermer sur moi. J'ai vécu ces dernières années dans l'attente de cet instant, dans l'attente de l'instant où je ferai payer à cet homme ce qu'il nous a fait subir.
Ça y est, c'est bientôt l'épilogue de mon plus grand fantasme.

– Qu'est-ce que tu veux, j'ai du travail.

Je fais une moue dégoûtée, il y a bien une chose qui n'a pas changé, sa façon de parler. Dure, froide, comme si les autres sont à ses pieds et qu'ils sont tenus d'obéir à chacun de ses mots.
Il descend rapidement les marches et passe à côté de moi sans me voir. J'en profite pour le frapper avec une telle violence qu'il s'évanouit. Je déteste les attaques de lâche, mais je n'ai pas le choix. Si je suis occupé avec Charles, Megan peut en profiter pour appeler à l'aide. Je sors un sédatif de ma poche et le lui injecte. Avec ça, il sera inconscient durant vingt minutes, exactement ce dont j'ai besoin pour la deuxième partie de mon plan. Pour l'instant, tout se passe bien.
Je regarde en direction de la cuisine en souriant, trouvant ce que je cherche.
Toujours en gardant un œil prudent sur la mère de famille, je tire deux sièges jusqu'au milieu de la pièce.

– Debout !

– Ne faites pas de mal aux enfants, je vous en prie. Elle se lève en serrant ses mains l'une contre l'autre, le visage inondé de larmes.
Pense-t-elle vraiment que ses larmes vont m'attendrir ? Elle ne fait que m'agacer, je ne supporte pas les gens faibles.

– Retire tes vêtements. Elle devient pâle, je pointe l’arme sur son mari pour lui montrer que je ne suis pas là pour joue-joue.

– Fais ce que je te dis ou je le troue comme ton chien. Elle acquiesce en pleurant de plus belle. Elle retire son pull puis son jean, ses sous-vêtements suivent bientôt.

Son corps n'a rien d’attrayant, au contraire. Je grimace de dégoût avant de lui faire signe de s’asseoir sur le siège. Elle regarde en direction de l'étage, elle doit penser à ses enfants qui dorment paisiblement sans se douter de l'horreur qui se déroule ici. Julie doit également nourrir secrètement l'espoir que je ne leur fasse pas de mal. Elle est naive.
Elle s'avance en traînant son pied blessé puis se laisse tomber sur le siège en face de moi. Je sors le ruban adhésif. J'attache ses pieds et ses mains, avant d'en faire de même avec son buste que je colle au siège.

– Qui êtes-vous ? Elle questionne en me regardant avec attention dans un regain de courage.

Je la regarde aussi. Je me demande ce qu’elle sait du passé de son mari. Je suis sûr que ce lâche de Charle ne s’est jamais donné la peine de parler de nous.

– Une relique du passé.

Je m'occupe ensuite de son mari. Je pose mon arme puis commence à le déshabiller, mon but c'est de les mettre le plus mal à l'aise possible, surtout lui. Je ferai tout mon possible pour que cette nuit se rapproche de la vision qu'il aura de l'enfer.

Je tire sur son pantalon et son caleçon, puis je déchire sa chemise avec un couteau, je n'ai pas la patience de retirer ses boutons. Je décide néanmoins de lui laisser ses chaussettes. Je soulève Charles Harper et l'installe sur le deuxième siège juste à côté de sa femme. Je l'attache rapidement, puis m'éloigne pour le regarder.

C'est un vieil homme désormais. Ses cheveux blonds ont viré au blanc, il semble plus petit que dans mes souvenirs. Oui, il est beaucoup trop petit, c'est drôle. Enfant, j'avais une image de lui qui était démesurée, là je suis en face d'un vieil homme à la peau flasque, le dos courbé par le poids des ans.
Un vieil homme qui a refait sa vie, qui a connu le bonheur après nous avoir fait vivre l'enfer.
Je coupe la ligne téléphonique juste au cas où cette salope de Megan Harper voudrait me la faire à l'envers. Les femmes sont dangereuses, après tout, j'ai sous-estimé cette salope de Gayle et elle a réussi à réduire ma maison en cendres.

– Non, ne faites pas de mal aux enfants.

Megan Harper devient soudain hystérique. Elle bouge tellement que le siège se décolle du sol. Elle va alerter les voisins si elle continue comme ça et je n'ai vraiment pas besoin de ça. Cette bonne femme n'a aucune espèce d'importance dans mon plan, la seule personne qui m'intéresse c'est Charles.
Une main sur la rampe d'escalier, je me tourne pour la regarder. Je pointe le Magnum 44 sur sa poitrine, juste là où bat son cœur et je tire.
J'ai toujours été un tireur hors pair, le meilleur !
Je n'ai jamais raté une cible, peu importe la distance.

J'ai d'ailleurs transmis mes talents à Riccardo et Luca.

Ah Riccardo, ce gamin à été mon meilleur élève dans bien des domaines, j'étais l'exécuteur de la cosa nostra. Des particuliers nous appelaient pour faire valoir des contrats. Un père qui veut la mort du violeur de sa famille mais n'a pas assez de courage pour le faire lui même, un homme d'affaire qui cherche à ce debarassé de son concurrent, un criminel qui veut faire taire un témoins qui pourrait le faire plonger, moi et un autre groupe de personnes étaient sélectionnés pour nous en occuper.
Très jeune Riccardo à montrer une certaine fascination pour le crime. Ce gamin était un vrai artiste, il pouvait ce debarassé d'une personne de la façon la plus barbare qui soit, mais ses scenes de crime étaient tellement impeccable qu'il fallait parfois utiliser le luminol pour prouver que quelque chose s'est passé ici.

Si j’avais su que ce petit Merdeux causerait ma déchéance au sein de l'organisation je lui aurais mis une balle entre les deux yeux. Mais ça viendra, je suis patient. Je vais détruire Riccardo en commençant par la personne qui compte le plus pour lui.
J'étais bien dans de la Cosa Nostra. J'avais une énorme baraque et plusieurs voitures.
J'étais respectée et surtout j'étais payée une fortune pour faire ce que j'aimais le plus: tuer. Mais Riccardo Gaviera à ruiné ma carrière parce que j'étais une menace pour lui. Il savait que tant que je serais là Jamais il ne serait le meilleur.

Je tire une autre balle, cette fois sur le front de Megan pour être sur qu'elle creve.
Je monte les marches deux à deux, puis traverse le couloir d'un pas determiner, mon arme au poing.

Les deux gamins dorme paisibement sur le lit, un enorme baldaquin au bras blanc, sur leurs corps repose une couverture jaune avec des personnages de dessins animés. Je regarde la chambre aux murs bleus.

C'est une chambre d'enfant tout ce qu'il y a de plus normal. Ma chambre avait des murs gris, dont la peinture s'écaillait à cause de l'humidité, mon matelas était posé à même le sol, il n'y avait même pas de moquette !
Rien. J'ouvre les placards où sont ampilee les vêtements et les chaussures. Il y en a assez pour que ses petits merdeux changent de fringues chaque semaine.
Moi, je portais tout le temps les mêmes choses.

Je referme les placard d'un mouvement sec avant d'aller camper près de leurs lit. Je tire sur la couverture exposant le haut de leur corps.
Cette maison aurait dû être celle de Eloise, ça aurait dû être ses enfants. C'est sa vie. La vie que j'avais prévu pour elle. Mais elle a tout gâché et maintenant je dois faire tout mon possible pour lui épargner l'enfer.

J'ajuste le silencieux et je tire un coup net sur la tête. La petite fille se réveille, elle a le temps de me voir, de sursauter. Mais je ne la laisse pas hurler. Je tire, le sang macule l'oreille, j'en ai même reçu un peu au visage. Je range mon arme dans mon froc avant de les soulever pour retourner en bas.
Je dispose ensuite les corps encore chaud sur la moquette, juste près des pieds de leurs père.

Je sors ma tronçonneuse de mon sac. C'est la partie que je préfère, après avoir stoctcher la bouche de Charles avec du ruban adhésif je le réveil d'un coup de plus coup de poing au visage.

– On va jouer à un petit jeu, tu vas deviner qui je suis. Si tu y arrives, je vais te laisser la vie sauve. Dans le cas contraire, ça sera un vrai bain de sang. Tu as 15 minutes pour réfléchir en attendant, je vais m'occuper de ta femme.

C'est un mensonge, je suis venu ici pour le tuer, j'ai attendu ce moment avec impatience ne vivant que pour lui. Mais, je ferai en sorte de faire germé l’espoir dans sa tête, je suis persuadé qu’il est assez stupide pour croire qu'un homme qui a tuer des gamins de 6 ans de sang froid va lui laisser la vie sauve.

Il regarde les deux morveux couchés à ses pieds, entre eux le clébard. Ses yeux ce tourne vers sa femme don la tête repose mollement sur son buste. Il se met à chialer comme une gonzesse, j'ai une grimace de dégoût. Je n'arrive pas à croire que ce minable a pu un jour m'effrayer.

– Ne pleure pas, pas toute suite, ce n'est que le prologue d'une très longue nuit.
J'allume la tronçonneuse, le bruit metalique le fait sursauter, ses larmes redoublent, ses petits yeux gris identiques aux miens sont rougis.

En voilà un Charle dont je n' ai pas le souvenir. Le père que je connaissais, avait les yeux constamment injectés de sang, vitreux. Il était toujours en colère. A chaque fois qu'il rentrait à la maison il fallait qu’il tape sur quelqu'un, maman pour la plupart du temps ou moi quand cette dernière n'arrivait pas à me protéger.

Je souleve la tête de Julie par les cheveux d'une main tandis que l'autre tient la tronçonneuse. J'expose son cou, mes yeux croisent ceux effrayés de Charles, je veux qu'il me regarde réduire à néant tout ce qu'il a construit. J'ai tué sa petite famille parfaite, je vais a present maculer sa maison bourgeoise de sang.

Avec des mouvements précis je décapite sa femme, le sang gicle, sur lui, sur moi. Mes vetements son mouillé, le corps nu de Charles est écarlate, il y en a même sur le gamin, sur le canapé et sur le mur juste derrière nous, c'est un vrai carnage comme je les aime.
Des morceaux de chair sont expulsés à travers toute la piece, mon arme bute quelque seconde avant de reprendre sa progression.

Je souleve la tête comme un prophe en éclatant de rire, tout ce sang, ma donner envie de me vider les couille, mon sexe n'a jamais été aussi dur. Je laisse tomber la tronçonneuse.

Dans un coin de la pièce il est à une support blanc pour le pot de fleure, je laisse tomber ce dernier sur le sol avant de traîner le support en face de Charles, j'y pose la tête avant de me detraqueter.

– Depeche toi de reflechir, le temps fil, je te donne un indice si tu veux. Alcool.

C'est le mot le plus adapté pour cette situation. C'est à cause de ses problèmes d’addiction qui s'en prenait à maman et à moi, c'est à cause de ça qu'il a perdu son travail, c'est à cause de ça qui a obligé maman à ce prostitué.

Je pince la mâchoire inerte de Megan afin de lui ouvrir la bouche au maximum, je sors ma queue palpitante et je la fourre à l'intérieur. Je rejette la tête en arriere, la nécrophilie à toujours été l'un de mes fanstame même si je préfère le faire avec une fille vivante qui m’obei au doigt et à l'œil comme un chien.
Mon tout premier cadavre était une petite fille, elle devait avoir 12 ans, une asiatique. C'est Antonio Belluci qui m'avait initié, la gamine venait à peine de mourir, son corps était tout chaud, de petits tétons roses et des lèvres légèrement violettes.

Au debut j'ai été incapable, mais Belluci connaissait mon obsession pour le sang, il en a versé une quantité impressionnante sur la gamine et j'ai bander comme un âne.
C'était une expérience étrange même pour un tueur comme moi, je suis sortie de la chambre complète vider après des orgasmes multiples, l'adrénaline coulait encore dans mes veines, bizzarement  je me suis senti sale, mais à peine quelques jours après j'avais envie de recommencer.

Et Belluci à été ravi de me fournir d'autres gamines.

Quand j'ai dû fuir à Marzameni en me faisant passer pour un pretre, je m'étais juré d'arrêter, jusqu'à jour ou dans un grand hasard, j'ai croisé une gamine asiatique sur la plage. Elle ressemblait à s'y méprendre à ma toute première expérience de nécrophilie. Je l'ai suivi, elle résidait dans la maison des vacances avec ses parents, je n'ai eu aucun mal à la kidnaper. Cette fille m'a rendu très heureuse, avec elle je n'ai même pas eu besoin d'utiliser du sang pour me stimuler.

Je l'ai garder 5 jours, je me rappelle que Rebecca devenait complètement folle à chaque fois qu'elle tombait sur le cadavre, surtout quand je plaçais la petite à table pour qu’elle mange avec nous. Mais j'ai fini par m'en debarassé parce que l'odeur de décomposition devenait beaucoup trop forte.
J'agite furieusement les hanches, jusqu'à toucher la gorge de Megan.

Ses dents me font mal mais je m'en moque. Quand je suis sur le point de jouir, je me retire et je me masturbe, faisant jaillir ma semence sur le visage de Charles. Je souffle comme un bœuf à chaque jet. Mes jambes tremblent, putain, cette sensation est indescriptible, surtout avec le sang qui macule les murs de la maison. Laisser jaillir mon foutre sur son visage me donne plus de plaisir que la bouche de sa catin de femme.

Ce n'est qu'une fois complètement vide que je me rends compte de la stupidité que je viens de commettre. J'ai laissé mon ADN sur lui. J'éclate de rire, peu importe, je serai loin d'ici avant l'aube. Je tire sur l'adhésif avant de m'asseoir sur le canapé. Il y a un jeu de fléchettes dans mon sac, je décide de m'en servir.

– Alors tu sais qui je suis ? Il ne trouvera jamais la réponse et pas seulement à cause des deux chirurgies que j'ai subies. Quand il a quitté la maison, je n'étais qu'un gosse. Ce lâche n'a jamais rien voulu savoir sur son fils. En quittant la maison, il n'a pas tourné la page, non, il a brûlé le livre.

Je croise les jambes avec nonchalance en me laissant aller. Je tire une fléchette et la lance en direction de la tête de sa femme. Je la touche dans l'œil gauche. Décidément, je suis doué.

– Qui est... Je l'arrête en lançant une fléchette sur sa cuisse, mais je le rate et elle se plante sur sa queue qui pend mollement.

– Qui je suis, pourquoi je fais ça, pourquoi vous ? C'est ça tes questions ? Tu penses sûrement avoir affaire à un taré de tueur en série qui s'en prend à ta famille sans aucune raison, mais des raisons, j'en ai putain !

– Qui êtes-vous, pourquoi faites-vous ça, vous avez sûrement un problème. Nous pouvons en parler.

Je fais la moue. J'ai réussi à mettre trois fléchettes sur la joue de Julie. Je lance une autre, et encore une autre.

– Tu sais dans mes fantasme ton cœur bat toujours. Dans mon fantasme, je te tue encore et encore au nom de celui que j’ai été. Fouille dans ta mémoire. Tu sais qui je suis.
Il me regarde longuement, intensément avant  de secoué la tête.

– Tu sais, quand tu es parti, j'ai vécu toute ma vie dans la peur. J'ai eu peur que tu décides de revenir, puis j'ai eu peur que tu sois heureux quelque part. Mais une autre peur encore plus grande habitait en moi, j'étais effrayé que tu meurs avant que je n'aie ma vengeance. Si tu devais mourir un jour, je voulais que ce soit de mes mains.

– Ta vengeance, mais enfin, qui es-tu ? Mes fléchettes étant terminées, je me concentre sur lui.

– Tu n'en as vraiment aucune idée ? Je suis ton fils. Dylan.

Son expression m'aurait presque fait rire, si je n'étais pas aussi agacé par sa présence.

– Dylan ?

– C'est Tommaso Dominguez maintenant. Entre nous, je déteste le prénom que tu as choisi pour moi.

Je consulte ma montre avant de me lever. J'ai une longue route à faire pour arriver à l'aéroport, il ne faudrait pas que je rate mon avion. Ce con n'est pas le seul qui va goûter au traitement de Tommaso Dominguez.

– Dylan, mais comment est-ce possible ?

– Tommaso Dominguez, je m'emporte en lui tournant autour. Dylan était faible, il pleurait sans cesse et était incapable de protéger ceux qui comptent pour lui. Dylan n'avait aucun pouvoir. Mais Tommaso a tout, il est tout ce que Dylan n'a jamais pu être et Tommaso réalise la vengeance que Dylan n'aurait jamais pu accomplir.

– Pourquoi tu fais ça ? pleurniche mon paternel. Megan et les enfants étaient innocents.

– Innocents ? Innocents ? J'éclate de rire. La mère de Dylan était innocente, elle ne méritait pas d'être frappée, humiliée. Elle ne méritait pas que tu la pousses à se prostituer pour acheter ta drogue et ton alcool. Dylan était innocent, il ne méritait pas d'être battu et enfermé dans sa chambre. Ces gens... Je m'arrête pour donner un coup de pied au corps de son fils. Ces gens ne sont pas innocents. Ils sont responsables de ton bonheur. Comment as-tu osé être heureux après ce que tu as fait à Dylan et à sa mère ? Comment ?

– Je suis désolé, mais je ne savais pas ce que je faisais. Je regrette. J'ai demandé pardon à ta mère.

– Tes excuses ne l'ont pas empêchée de se suicider, tes excuses n'ont rien changé.

Je fais craquer ma nuque. Je saisis l'adhésif et lui scelle les lèvres. Il faut que je me prépare avant de partir. Je prends un jean et un t-shirt propre dans mon sac. Je monte à l'étage pour prendre une douche rapide.

Quand je redescends dix minutes plus tard, vêtu de vêtements propres avec de nouveaux gants aux mains, Charles est toujours là, pleurant à chaudes larmes, la tête de sa femme criblée de fléchettes en face de lui et les petits corps de ses gosses à ses pieds. Dans la cuisine, je trouve les cookies que Megan avait sûrement faits pour ses enfants. Je me sers un verre de lait et je retourne m'asseoir en face de mon géniteur.

– C'est bientôt la fin. Comment tu te sens ? Il dit quelque chose, mais l'adhésif m'empêche de l'entendre, sans importance.

– Après ton départ, Dylan et sa mère ont été très heureux, tu sais. Plus de cris, plus de coups, plus de clients. Oh, elle a eu une fille et tu avais raison, ce n'était pas ta fille. Elle s'appelait Éloïse. Dylan l'a tuée avec son petit ami parce qu'elle était enceinte à 16 ans. C'est dommage parce que Dylan comptait beaucoup sur elle, mais elle était une déception. Putain, les cookies de ta femme sont succulents.

Je termine de manger, je consulte ma montre en sortant de la maison. La nuit est froide et calme. Au loin, j'entends une sirène et les aboiements d'un clébard. Je hais ces maudits animaux de compagnie. Dans mon coffre, je récupère une jerricane avant de retourner dans la maison. Grâce à mon téléphone, je prends plusieurs photos. Quand je serai de retour chez moi, je pourrai peindre plus calmement la scène en me servant des photos. Je prends même quelques vidéos. Une fois satisfait, je commence à asperger la maison d'essence. J'en verse une bonne quantité sur Charles et ses gosses. Je monte ensuite à l'étage et asperge les deux chambres et même la salle de bain. Je fais subir le même sort à la cuisine.

– Je te remercie d'être resté en vie. C'est la seule chose de bien que tu aies faite de ta misérable vie.

Je vide le jerrican sur ses cheveux poivre et sel avant de récupérer mon sac. Je fourre ma tronçonneuse et tout ce qui m'appartient à l'intérieur. Je prends même le reste des cookies, il ne faudrait pas gâcher de telles merveilles. Je regarde une dernière fois Charles, puis je craque l’allumette que je jette sur lui. Son corps prend instantanément feu. Je laisse échapper le plus grand soupir de soulagement que l'univers ait jamais entendu. C'est comme si un énorme poids se déchargeait de mes épaules.

Je sors de la maison et regagne ma voiture. Je suis accompagnée par les hurlements de Charles. Si un jour je dois me marier, je veux que ma future femme traverse l'église vêtue d'une robe rouge sur une musique identique à celle-ci.
Je reste dans ma voiture à regarder les flammes lécher la maison. Elles deviennent de plus en plus impressionnantes. Je fourre un cookie dans ma bouche. J'aurais dû prendre une brique de lait, certains sont beaucoup trop secs.
Même pas foutu de surveiller sa cuisson !
Le quartier commence à s'agiter. La première personne à sortir est une vieille dame, pieds nus, vêtue d'une chemise de nuit ridicule à motifs fleuris, des bigoudis plein les cheveux. Ces vieilles peaux, peu importe leur rang social, ne se mêlent jamais de ce qui les regarde.

Si je n'étais pas aussi pressé, je n'aurais pas brûlé la maison. Je serais revenu plusieurs fois chez les Harper, pour revivre cette nuit et jouer un peu avec le corps de Charles. Je souris, ça y est, j'ai obtenu ma vengeance. Jamais je n'oublierai cette nuit, je suis un putain de surhomme.

Je démarre ma voiture et m'éloigne alors que la foule commence à se rassembler devant la baraque en flammes. Je vois déjà les gros titres : "Un tueur s'en prend à une famille bourgeoise".

Sauf que dans mon cas, les connaisseurs ne parleront pas de meurtre en série mais de meurtre en masse. Je regarde par le rétroviseur, la maison s'éloigne de plus en plus.

Il a eu la mort qu'il méritait. Je peux désormais enterrer Dylan.

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