🌒Prologue🌘
Naguère, même le Rien n'existait point, seulement un Néant indéfinissable que l'absence du Tout définissait.
Le Crépuscule de l'Univers, ainsi était surnommé l'époque où l'éclosion d'un Monde n'était encore que prévoyance d'une entité étant là sans l'être.
Cet instant baignait dans l'Intemporel, dans un manque d'Espace et de Matière, dans un manque de Vies, de Morts, du Néant Absolu.
Le Crépuscule de l'Univers stagna, mais évolua avec la naissance de la Personnification de ce qui pouvait présentement, au mieux, représenter l'Espace.
Il s'apparentait à une Ombre, une silhouette aux traits d'une précision précaire, floutée par sa nature d'Absence Absolue.
Et aucune lettres ne pouvaient lui offrir un prénom, ce dernier étant aussi inexistant que l'Avant-Aube de l'Univers, ce moment clé tel l'entre-deux-jours, surnommé Nuit des Temps.
Un Rien après, les secondes, les minutes, les heures, ne souffrant d'aucune existence, une autre silhouette se dessina dans le corps céleste même de la Personnification du Néant.
Une Théorie Interdimensionnel dirait que des Réalités pourraient se chevaucher grâce aux Créateurs, Sources des Univers parallèles, nouvellement nés. Et de ce fait, l'apparition soudaine qui s'était faite, sans qu'aucune explication puisse offrir son soi-même, résulterait en ce cas d'un Créateur de cette Théorie.
Elle, la nouvelle Personnification apparue, se trouvait être celle de la Vie, mais aussi de la Mort, de l'Entre-deux en de plus ample détails.
Elle n'avait d'apparence que ce que les trois notions qu'elle était pouvaient lui donner pour la représenter, autrement dit, un entremêlement de contradictions qui ne pouvait trouver de silhouette précise, tel le Néant.
Elle, a contrario du Rien Ultime, se vêtit elle-même d'un prénom, et fit cadeau d'une nomination à son frère.
Harmonyrique, Première Déesse de l'Univers, Deuxième Personnification, Mère des Vivants qu'elle fit naître en des crépitements de magies, et des Défunts, fauché par sa pensée quand leur Rien fut venue.
Sphérence, Premier Dieu de l'Univers, Première Personnification, Père du Néant.
Ils valsèrent dans l'absence du Reste, parmi les Âmes, les Esprits, de ceux en Vie et Morts, créant de leurs unions symphoniques, l'Espace et le Temps.
Deux silhouettes apparurent dans un même Temps.
La première offrit l'écoulement des secondes, des minutes, des heures, il naquit de l'Intemporel et donna une Temporalité au Rien l'encerclant.
La deuxième offrit au Rien le Tout, l'Espace, les traits, les précisions du Quelque Chose.
Harmonyrique les baptisa Temporel et Spacya, les gémeaux de l'Espace-Temps.
Temporel voulut Scruter le Temps.
Il voulait Voir Au-delà du Possible.
Ce qui lui était permit, étant le Temps en lui-même, la Personnification de cette notion.
Et il Vit.
Joyeusetés et sanglantes scènes, dansant aux-travers les Époques, les Jours et les Nuits.
Temporel s'aperçut alors de l'Horreur Ultime, point pour sa jumelle, point pour ses géniteurs, point pour quiconque excepté lui.
Le Joyaux des Dieux, dépérissant, agonisant, ses couleurs fânant, ses éclats se noircissant...
Sa Moitié d'Âme, son Âme Complémentaire, son Âme Sœur comme disaient certains dans d'Autres Dimensions.
Son Âme s'embrasa de fureur, et alors, il commença par s'entraîner pour après, pouvoir se missionner d'une quête cruciale, celle de se mouvoir jusqu'à trouver la bonne Temporalité.
Il débuta son entraînement, modifiant quelques petites choses sans grandes importances, mais les conséquences, elles, furent immédiate.
Son Âme flamboya d'une extase sans pareil, d'une fascination morbide pour la manipulation de sa magie.
Alors, il continua, son amour pour les changements, sa fascination pour ses manipulations, grandissant.
Peu à peu, la folie rongeait son Esprit, son Être tout entier, il causa des incidents mortels, des hécatombe sans pareils, et ce, sans remords, ni regrets.
La folie dévora son Âme, consuma son Être, mais jamais il ne s'éloignait de sa Pensée qu'était de changer de Temporalité.
Et un jour, il le fit, il se transporta dans plusieurs Réalités jusqu'à trouver celle où le Joyaux des Dieux était le plus proche de la perfection incarnée, dont les traits de son caractère, de son physique, et les rouages de son Cœur, de son Âme ainsi que de son Esprit, étaient polie de façon à s'approcher au plus près du diamant, de son point de vue.
Et il dénicha sa dimension parfaite, qu'il fit sienne, tout en gardant néanmoins sa démence intact, son autre soi-même, doté d'un Esprit saint, laissé dans l'Oubli d'un Passé Révolu.
L'Équilibre du Temps fut rompu afin de laisser la Discorde s'insinuer dans les veines psychiques de l'Âme de Temporel.
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