Le massage.


Elias augmenta le volume de la sono, s'enivrant pleinement du son qui en sortait.

Le blond aimait particulièrement ce rappeur, ses textes étaient censés, sa voix était plutôt jolie et son rap une pure merveille. Certes pas autant que Eminem, mais comment détrôner l'indétrônable ?

Il était au milieu du salon et dansait d'une façon étrange, ce qui avait le don de faire sourire bon nombre de ses amis. Il reproduisait certains mouvements qu'il voyait dans des clips de rap, cela aurait pu paraître cool s'il n'avait pas ce visage si candide et ses cheveux mi-longs blonds bouclés. Son apparence ne laissait rien présager de ses styles musicaux.

Il fermait les yeux et penchait la tête en arrière, remuant ses bras en l'air et déplaçant ses pas dans une petite zone imaginairement tracée. Il chantait des paroles qui ne sortirent pas de sa gorge, restant coincées dans son esprit. 

Il se sentait emporter dans un autre monde, là où seulement des phrases étaient balancées avec sens, dénonçant sans filtre les troubles de la société.

Il ne manquait plus qu'une chose.

Enfin, plutôt une personne.

Il sourit niaisement en ouvrant les yeux, cherchant une tête brune qui était,  très certainement, en ce moment même en train de le regarder.

Lorsque la proie fut détectée, le sourire du blond s'élargit. Comme il le pensait, Armède le fixait en fronçant les sourcils, comme s'il était concentrer sur lui et Elias en eut des montées de chaleur, qui se diffusaient agréablement dans tout son corps.

Il s'approcha lentement, tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie, d'une démarche parfaitement féline et calculée.

Armède esquissa un sourire en coin quand il le vit venir vers lui.

Il tendit les bras dans sa direction et Elias grimpa sur ses cuisses et passa ses jambes de part et d'autre de son ami. Il enroula ses bras autour du cou d'Armède et y plongea sa tête par la même occasion, ignorant tout bonnement les garçons qui se trouvaient autour, dont certains avaient les yeux rivés sur les deux bouclés.

Taquin, Elias donna un coup de langue sur sa peau suivit d'un baiser mouillée insonore.

— Elias, le réprimanda Armède.

Le blond rit face à son ton, puis recommença, mais cette fois en embrassant du bas de son oreille jusqu'à la base de son cou, provoquant d'innombrables délicieux frissons.

Armède jura et passa ses mains sous les fesses du plus petit, puis il les soulevèrent, portant Elias dans ses bras.

— Les préservatifs sont dans la commode, premier tiroir, première chambre, leur balança l'organisateur de la petite soirée.

Elias eut un fou-rire et leva son majeur, sous le rire de leurs amis.

Cependant, Armède ne réagit pas devant la phrase plus qu'équivoque. Il fallait dire que bouclette laissait rarement voir ses émotions face aux autres, seulement Elias pouvait les voir.

Boucle d'or continuait à embrasser son cou, ajoutant parfois la langue, humidifiant ses lèvres, alternant baisers silencieux à baisers bruyants, faisant automatiquement réagir Armède. Alors qu'Elias était concentré sur la peau tendre et parfumée de son ami, il se sentit lâcher et sa respiration se coupa instantanément en tombant dans l'eau froide de la piscine.

Lorsqu'il remonta la tête à la surface, il vit le sourire narquois d'Armède.

— T'es fou ! s'exclama Elias, furieux.

Ça l'avait refroidi directement, lui qui devenait brûlant au contact d'Armède.

— Seulement de toi, Eli, murmura Armède de façon exagérée.

Elias en fut intimidé, malgré les frissons de froid qui envahissaient son corps. Il le fixa intensément, et Armède s'accroupit à demi sur le sol, observant boucle d'or.

— Déshabille-toi. 

— Viens le faire toi-même, taquina Elias. 

— Si je viens, ça va déraper, répondit Armède plus sérieusement.

Le blond se sentit réagir à cette dernière phrase. Il ne savait dans quel sens le prendre. Après tout, Armède s'était bien débarrassé de lui alors qu'il était en train de s'appliquer à torturer son cou. Est-ce qu'il n'avait pas aimé ? D'habitude, ça fonctionnait toujours. Ça finissait même par un petit problème au niveau de l'entre-jambes.

— C'est-à-dire ? lâcha-t-il d'une voix faussement innocente.

Armède rit la gorge déployée, d'une façon très sexy, remarqua Elias.

— Ne fais pas comme si tu ne savais pas Eli, tu sais parfaitement de quoi je veux parler, dit-il accompagné d'un clin d'œil aguicheur.

— Tu fais quoi si je me déshabille ? 

— Je viendrai avec toi dans la piscine.

Conquit par l'idée, Elias porta ses mains sur le haut de sa chemise et commença à la déboutonner très lentement, comme s'il lui offrait un striptease, mouillé. Entre deux, il replaça ses cheveux en arrière pour éviter qu'ils lui cachent le regard intéressé du brun. Elias n'arrivait toujours pas à le regarder dans les yeux plus d'une minute, ses yeux bleutés l'intimidaient toujours autant, mais il adorait se faire ainsi dévisager. 

Il retira sa chemise délicatement et souleva son t-shirt blanc en dessous de celle-ci, se retrouvant torse nu et à la limite de grelotter de froid. Il prit sur lui et passa ses doigts sous l'eau, s'attaquant à son slim noir, qu'il retira avec cette même lenteur. Il enleva une jambe, puis l'autre, avant de laisser flotter son vêtement à la surface.

Pendant tout le long, il avait observé le visage d'Armède et celui-ci n'arrêtait pas de se mordre la lèvre inférieure, la rendant rouge sang et terriblement tentatrice. Elias rougit d'avoir de telles pensées envers son meilleur-ami.

— Satisfait ? prononça boucle d'or, rompant le silence qui s'était installé depuis quelques minutes déjà.

Armède sourit et hocha la tête. Elias attendit sagement que son ami le rejoigne, impatient de se coller à son corps trempé et de se réchauffer avec. Cependant, le brun se releva, puis tourna les talons et partit. Comme ça, sans un mot. Elias protesta, mais Armède fit mine de ne pas l'entendre et rentra dans la maison. Le blond l'insulta et se traita d'idiot. Il venait de se foutre en boxer pour rien.

Ce fut extrêmement vexé, qu'il attrapa ses vêtements et sortit de l'eau. Puis, il s'avança dans la maison, cherchant le fils des propriétaires de cette maison, sous le rire de bon nombre des garçons en le voyant en sous-vêtements, trempé jusqu'aux os et tout grelottant. Il passa devant Armède, mais l'ignora tout bonnement, frustré et blessé dans sa fierté. Quand il trouva son ami, il lui demanda s'il avait des habits de rechange, auquel il fut amené dans sa chambre et lui lança un bas de jogging et un t-shirt noir simple.

Tout le reste de la soirée, Elias bouda Armède. Il restait avec deux amis et Rémi principalement. Il savait très bien que bouclette gardait un œil sur lui et il ne put s'empêcher de s'en réjouir.

       Le lendemain, et sans avoir dit au revoir à Armède lorsqu'il avait quitté la soirée, il se réveilla super tard. Il était seize heures quand il prit son petit-déjeuner. Il avait pensé glander tout la journée de son dimanche, mais Flavien lui avait proposé de faire un foot avec les mecs.

Même s'il était encore frustré de la soirée dernière, il espérait de tout cœur qu'Armède soit invité. Cela serait étonnant qu'il ne soit pas là, Flavien et lui parlaient souvent ensemble.

Il fila prendre sa douche, enfila un short, ses longues chaussettes qui lui arrivaient aux genoux, son t-shirt de la France, avec écrit " Coman " derrière lui et enfin ses baskets spécifiques. Il regroupa ses cheveux en un petit chignon au dessus de la tête, il n'aimait pas faire ça, mais il prenait trop le foot au sérieux pour perdre parce qu'il n'aurait rien vu avec ses mèches.

Enfin prêt, il sortit de chez lui, courant jusqu'au stade de foot qui se trouvait à quelques mètres. Il dit bonjour à quelques amis, dont Stéphane, Flavien et Rémi.

— Il est où Armède ? questionna Elias. 

— Ici.

Le blond sursauta et se tourna pour tomber nez à nez avec bouclette, tout souriant. Il fronça les sourcils, lui montrant qu'il n'avait pas oublié ce qu'il lui avait fait la veille.

— Prêt pour un nouveau gage ? Celui qui gagne avec son équipe donne le gage, annonça Armède.

Elias acquiesça silencieusement. Le brun vient déposer un baiser sur son front avant de partir faire les équipes. Le blond passa une main sur son visage pour se ressaisir avant de se faire appeler par le capitaine de l'équipe adverse à celle d'Armède.

Au bout de dix minutes, l'équipe d'Elias prit l'avantage, ayant des joueurs qui s'amusaient à faire galérer leurs adversaires avec des techniques pas mal du tout. Ils avaient au moins facilement soixante-dix pourcent de possession et Elias en était ravi. Ils marquèrent un but et des cris de joie se firent entendre. Le blond prit un malin plaisir à narguer son meilleur-ami, qui resta concentrer sur la partie.

Rapidement, l'équipe d'Armède remonta au même niveau en frappant la balle dans le but adverse.

Cependant, la partie dérapa légèrement lorsqu'un des garçons fit un croche-pattes à Elias, le faisant se retourner et s'écraser violemment au sol. Elias n'eût pas le temps de se révéler et de prévenir les autres qu'il n'avait rien, qu'Armède avait déjà empoigné brutalement le t-shirt du malheureux qui avait osé faire tomber le blond à terre.

— Tu peux m'expliquer à quoi tu joues, là ? gronda-t-il d'une voix sombre.

Elias en resta bouche-bée pendant quelques secondes avant de s'interposer entre les deux.

— Armède, j'ai rien, calme-toi, le rassura-t-il.

Mais Bouclette était trop énervé pour l'écouter et resserra le maillot de l'autre.

— Oh mec calmos, j'ai pas fait exprès et Eli n'a rien, se justifia le garçon, ayant sûrement peur de se prendre les foudres d'Armède. 

— Tu refais ça une fois et crois-moi, tu vas comprendre le mot douleur, c'est clair ? 

L'autre hocha la tête vivement, avant de se faire lâcher. Elias soupira et se fit prendre le visage par de longs doigts fins et sentit des yeux l'examiner.

— Tu peux encore jouer ? demanda Armède d'une voix bien plus douce.

Elias le repoussa doucement, un peu gêné par la situation. Il avait l'impression d'être un enfant qu'il fallait protéger et il n'aimait pas du tout ça.

— Bien sûr que je peux, je suis pas en sucre ! s'exclama Elias, indigné.

Armède esquissa un sourire et ils reprirent le jeu. Elias ne sut s'il eut envie de rire ou de pleurer, mais à présent, plus personne n'osait s'approcher de lui.

Cela ne l'aida cependant pas à gagner, car l'équipe d'Armède réussit à mettre un denier point.

2-1

Ce qui provoqua un énorme sourire chez le brun, fier d'avoir rempoté cette partie de foot, mais surtout de pouvoir donner le gage.

Elias tomba sur le gazon, s'allongeant sur le ventre, la respiration hachée, les bras lui servant de coussin. Comme il se doutait, il sentit un poids dans son dos, puis sur tout son corps, quelqu'un s'était allongé sur lui, ce qui le fit sourire.

— J'suis mort, attendit-il dans son dos.

Elias ne put s'empêcher d'aimer la proximité qu'il avait avec Armède.

Après ça, ils partirent tous se faire un macdo. Autant dire que toutes les calories qu'ils venaient de griller allaient réapparaître comme par enchantement.

Pendant le trajet, Armède s'amusa à prendre sa main, la caresser et entrelacer leurs doigts, sous le sourire amusé d'Elias. D'ailleurs, il ne lui en voulait déjà plus, il ne pouvait jamais lui en vouloir très longtemps. Durant le repas très équilibré, Elias lui demanda quel allait être son gage.

— Je veux que tu me fasses un massage intégral ce soir, de toute façon tu dors chez moi.

Elias en fut soulagé, son gage était très simple à effectuer. Mais tout de même, cela faisait la troisième fois qu'il perdait un gage, cela commençait à faire beaucoup.

— Hop hop hop, ne cris pas victoire trop vite, tu as oublié de me demander dans quelle tenue tu devais me faire ce massage.

Elias pâlit et Armède rit de plus belle.

— Tu te rappelles du petit string rose à froufrou qu'on avait vu la dernière fois ? Je te l'ai acheté, lança Armède, accompagné d'un clin d'œil plus qu'explicite.

Oh fuck ! pensa Elias. Il détestait les strings, premièrement car ça provoquait une sensation étrange entre ses fesses et que c'était extrêmement gênant, mais aussi car sa fierté allait en prendre un sacré coup. C'était si humiliant.

Elias lui jeta une frite au visage, tandis qu'Armède arborait toujours ce resplendissant sourire, un brin moqueur. 

Sur le chemin du retour, étant donné l'heure tardive et la ville plongée dans le noir, Armède se permit de prendre la main d'Elias, le tirant vers lui, puis passa son bras au dessus de ses épaules.

— Tu ne m'en veux plus ? glissa Armède à son oreille, provoquant des frissons chez le plus petit.

Elias resta muet et les deux marchèrent en silence. Une fois chez le brun, boucle d'or fut contraint de se changer, enfilant son nouveau string rose girly absolument horrible. Il avait terriblement honte lorsqu'il se retrouva sous le regard scrutateur d'Armède, qui restait étonnamment très sérieux.

Mais au bout de quelques minutes, il perdit son air sérieux pour le remplacer par celui mort de rire, il en pleurait tellement il riait.

— Elias, tu me ferais presque bander, dit-il pour se moquer.

Elias fit la moue  et observa Armède retirer ses vêtements, ne gardant que son boxer. Le voir dans une telle tenue lui donnait des bouffées de chaleur.

Armède se mit sur le ventre, sur son lit, attendant bien sagement Elias, qui ne tarda pas à grimper sur ses fesses et y poser son bassin. Il attrapa l'huile que lui avait remit le brun, s'enduisant les paumes, versant une dose généreuse sur son dos. Plus ça glissait et mieux cela serait.

Il se pencha lentement et posa délicatement ses mains sur sa peau, commençant des mouvements de va et vient, de bas en haut, allant jusqu'à la lisière de son boxer. Il mit tout ce qu'il avait pour lui offrir le meilleur massage de sa vie. Après seulement quelques minutes, Armède se fit entendre.

— Mh... c'est bon, soupira Armède, la voix rauque, à moitié en dormi. 

— T'endors pas, rit Elias.  

— Alors fais quelque chose.

Elias retourna donc son ami sur le dos, s'asseyant maintenant sur son bassin et rien que cette action lui insuffla des milliers de frissons. Puis il recommença, passant ses doigts sur ce joli torse marqué par des heures de sport. Il s'amusait à appuyer lorsqu'il passait sur ses tétons, rien que pour voir Armède se tendre.

— Pourquoi tu m'as jeté dans la piscine ? demanda Elias, les souvenirs de la veille lui revenant en  mémoire.

Armède ouvrit les yeux et examina Elias de haut en bas, ce qui le rendit quelque peu mal à l'aise.

— J'avais un peu trop bu, annonça-t-il. 

— Et ? 

— Ça aurait dérapé, tes baisers... je les ressentais multipliés par mille, puis tu sais très bien que tes lèvres dans mon cou me font tourner la tête.

Elias sentit ses joues chauffer, mais il était tellement heureux qu'il ne l'ait pas repoussé pour d'autre raison, qu'il pencha sa tête et embrassa son torse huileux, appuyant un peu plus fermement ses doigts, ce qui fit gémir doucement Armède.

— Eli, certes ça aurait pu déraper quand j'étais un peu stone, mais crois-moi, ça peut toujours se passer même sans avoir bu, lança-t-il comme un avertissement.

Elias se releva, avant de s'affaler sur son meilleur-ami et le peau contre peau le fit frémir de plaisir. De délicieuses sensations envahirent chaque pore de son corps et il se sentait si bien, à l'instant. Son bas ventre s'enflamma lorsqu'il bougea langoureusement son bassin, vêtu d'un simple string, contre celui du brun. Les mains du brun se posèrent presque instinctivement sur ses hanches, avant de glisser sur ses fesses et de les empoigner fermement.

— C'est ta punition, méchant Bouclette.

Il entendit aussitôt le rire d'Armède, qui emplissait la chambre, et qui fit rire également Elias, surtout car son torse vibrait contre le sien. 

Elias ne put s'empêcher de lâcher de longs soupirs sous la poigne d'Armède, qui s'amusait à malaxer ses fesses avec une envie bien évidente.

— Armède... Tes mains, enlève-les. 

— Pourquoi, tu n'aimes pas ? le taquina-t-il.

Elias remua encore légèrement son bassin, frottant son entre-jambes emprisonné dans un string à froufrou contre celui de son ami. Il se releva sur ses coudes et fit face au visage rayonnant d'Armède, dont les lèvres étaient déjà rouges et humides.

— C'est pas toi qui m'a repoussé l'autre soir par peur que ça ne dérape ? 

Bouclette se remit à rire doucement, mais appuya plus fermement sur ses fesses, augmentant le mouvement de leur entre-jambes et tous deux sentirent une bosse dans le sous-vêtement de l'autre.

— Tu penses que ça peut déraper ? le questionna Armède.

Elias pencha la tête et embrassa sensuellement son torse, remontant sur sa clavicule, puis dans son cou. Il alterna coups de langue et baisers appuyés, faisant soupirer le brun. Le blond donna un coup de bassin lascif.

— Tu bandes, répondit-il en souriant. 

— Toi aussi, boucle d'or. 

— Tu as ta réponse, finit Elias.

Armède eut un regard qui en disant long sur ses intentions, mais Elias en décida autrement, il claqua un baiser au coin des lèvres de son meilleur-ami et se releva entièrement, avant de se diriger vers la porte d'à côté, qui menait vers la douche, sous le regard hébété d'Armède. Il lui envoya un baiser avant de s'enfermer dans la pièce. Il rit lorsqu'il entendit Armède jurer.

L'eau froide fit immédiatement retomber la fièvre du plus petit. 

Après s'être soigneusement lavé, il s'essuya avec une serviette et l'enroula autour de sa taille, puis sortit. Il trouva Armède allongé sur le ventre, devant son téléphone. Il ne l'aperçut pas tout de suite et donc sursauta quand Elias parla.

— Armède, ils sont où déjà tes boxers ?

Le brun se tourna vers lui et le dévisagea, observant la tenue dans laquelle se trouvait Elias.

— Enlève la serviette, prononça sérieusement le plus grand.

Elias fronça les sourcils, ne comprenant pas.

— Euh... Ouais, mais j'ai pas de boxer en fait... dit-il perdu.  

— Je sais, allez, retire cette serviette, insista Armède.

Le blond s'exécuta, laissant tomber sa serviette au sol. Armède sourit, satisfait.

— Maintenant, viens te coucher, dit-il en soulevant la couette. 

— À poil ?

Armède hocha la tête et Elias s'avança et s'allongea dans le lit. Automatiquement, bouclette vint se coller à lui. Ils étaient toujours dans la même position, en cuillère. Armède colla son bassin aux fesses d'Elias, puis lui embrassa le cou tendrement.

— Je t'en passerai un demain.

Elias sourit, heureux d'encore une fois, se coucher dans les bras de son meilleur-ami et de sentir son souffle chaud sur sa nuque.

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