La baignoire
Hello hello ! Voici le retour de "les gages", en espérant que cette histoire vous plaira/vous plaise toujours autant !
Bonne lecture :)
Elias entra dans la salle de bain. Il fut d'abord surpris par la simplicité de celle-ci. Elle était neutre, peinte uniquement en blanc, le sol parquet, une imposante baignoire au milieu de la pièce, ronde et assez haute, juste en face se trouvait une chaise tournée vers celle-ci. Il y avait également une petite étagère où reposaient plusieurs bouteilles de shampooings et gels douche et autres soins.
Le jeune homme eut un frisson, qui s'étendit dans tout son corps, faisant s'iriser ses poils blonds. Son ventre se contracta, excité malgré lui par la situation, mais surtout par son imagination. Il savait très bien à quoi servait cette chaise et qui allait s'asseoir dessus.
Il s'avança vers la baignoire et leva le robinet, il mit le bouchon au fond afin que l'eau ne puisse s'échapper. Il se dirigea ensuite vers les gels douche et cosmétiques.
Il prit de la mousse pour bain, ouvrit chaque petits pots disposés devant lui et les sentit les uns après les autres. Il avait un choix bien précis sur l'odeur dont il souhaitait.
Son nez huma toutes les senteurs jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il désirait : pomme d'amour. Une odeur gourmande, qui réveillait les sens papilles et qui enivrait la pièce, la plongeant dans un cocon chaud, reposant et sucré.
Il versa la quasi-totalité dans le bain déjà bien fumant, où l'eau continuait de se déverser dans un bruit hypnotisant, presque soporifique. Le gel se transforma bien vite en mousse onctueuse. Il prit également une petite boule et la jeta au travers de la mousse. Lorsque la boule fondit sous la chaleur de l'eau, le bain se colora d'un joli rose bonbon.
Elias se recula légèrement, observa son œuvre et coupa l'eau lorsqu'il la jugea à bonne hauteur. Au même moment, il entendit la poignée se baisser, et, quand il se tourna, il vit un jeune-homme du même âge que lui entrer dans la pièce.
Il ne pouvait s'empêcher de laisser son regard traîner sur lui : il était grand, très grand, dans le mètre quatre-vingt dix. Assez fin mais musclé. Les cheveux noirs de jais en bataille, ils n'avaient jamais besoin d'être coiffés car il avait de jolies bouclettes anglaises. C'était, d'ailleurs, ce que les deux jeunes-hommes avaient en commun : Elias était également bouclé, ses boucles étaient cependant moins bien définies, et il portait les cheveux légèrement plus longs, qui lui descendaient jusqu'à la nuque. Les boucles noires donnaient un caractère sauvage et sexy, tandis que les boucles blondes donnaient un aspect candide et enfantin.
Le brun avait un atout far qui faisait tomber toutes les filles et les garçons comme des mouches : ses yeux d'un bleu profond. Ils étaient hypnotisant, intimidants. Son regard était d'une telle intensité, qu'il était extrêmement difficile de le soutenir. Même ses professeurs n'y parvenaient que très rarement. Néanmoins, il était si magnifique, qu'on ne pouvait s'empêcher d'y jeter des coups d'œil d'admiration.
Son visage tout entier était une couverture d'un grand magazine de mode, où il y aurait écrit « sex symbol » en gros titre. Il était harmonieux, un nez fin, une bouche fine et joliment dessinée et la mâchoire carrée, typiquement masculine.
Armède respirait le mâle dominant à plein nez, comme on les aimait il y a encore quelques années de cela. « Un homme, un vrai » aurait dit une personne fétichiste des heures les plus sombres du patriarcat.
Elias était son opposé : blond, un mètre soixante-dix, un petit nez épaté, une bouche charnue, le visage assez rond à cause des grosses joues, les yeux grands et bruns, l'air timide.
Les deux jeunes-hommes échangèrent un regard, mais aucun mot ne fut prononcé.
Armède s'activa et s'assit sur la chaise, sachant parfaitement où était sa place, d'une façon nonchalante, les jambes écartées et les bras ballants. Une expression neutre sur le visage, mais ses yeux ne quittaient pas le blond.
Elias frissonna, l'heure était arrivée. Il déboutonna sa chemise blanche, doucement, faisant sauter les boutons un par un et finit par la laisser tomber au sol, vite suivit par son t-shirt. Il avança ensuite en direction de la baignoire, il fit glisser son jean, puis passa une jambe au-dessus du bain quand son geste fut stoppé par une voix rauque et profonde.
— Tout.
Le blond comprit, et, timidement, il reposa son pied à terre afin de baisser son boxer, offrant une imprenable vue de son fessier à Armède. Il put enfin entrer dans l'eau rose, les odeurs étaient exquises et cela donnait une dimension appétissante à la scène, bien que la gêne était encore présente pour le blond.
L'eau était chaude, agréable et sans aucune difficulté, il y plongea son corps, s'arrêtant au niveau des clavicules. Il se retourna vers Armède lorsque son corps s'habitua à la température élevée, ce qui contrastait avec la fraîcheur de ce mois d'automne. La pièce était légèrement chauffée. Il vit le brun se lever et éteindre les lumières, ne laissant que les néons bleus et roses juste au-dessus d'Elias, d'ailleurs celui-ci peina à suivre du regard Armède, qui alla retrouver sa place, plissant les yeux sous le manque de luminosité.
Le blond prit de l'eau entre ses mains et passa ses doigts sur ses boucles blondes, les humidifiant. Il se releva et fut soulagé de voir que la mousse cachait son sexe. Elias plongea les mains dans la mousse et fit une coupe avec ses doigts pour récupérer un petit nuage, puis le fit glisser sur son torse, lentement et délicatement, touchant ses légers pectoraux. Il descendit de plus en plus, alors qu'il allait arriver au niveau de son entre-jambes, de nouveau, cette voix retentit.
— Regarde-moi.
Le blond frémit, il savait pertinemment que s'il le regardait, ses yeux bleus le feraient rougir comme un jeune inexpérimenté et facilement impressionné. Mais il était obligé, il devait se plier à la volonté du brun sans broncher, tel était son gage.
Il releva la tête et eut un choc. Armède fronçait légèrement les sourcils, mais surtout, ses yeux étaient... différents. Ils n'étaient pas pesants, ni même intimidants, mais plutôt voilés d'un désir inconnu. Le blond se rendit compte qu'il était encore plus difficile de soutenir son regard. C'était embarrassant. Elias se sentit mal à l'aise. Il avait l'impression qu'Armède allait le bouffer tout cru.
Mais ce qu'Elias n'osa s'avouer, c'est que ce regard l'excitait énormément.
Il continuait donc sa progression, mais cette fois-ci, en fixant des yeux aussi bleu que l'océan. Malgré le malaise, le blond passa ses doigts sur son membre et étala la mousse sur toute la longueur, ce qui le fit soupirer involontairement. Armède remonta ses mains et les posa sur ses cuisses, lui aussi tendu à l'extrême. Elias continua son chemin jusqu'à ses cuisses, cependant, seul lui pouvait les voir, alors il ne s'y attarda pas trop longtemps. Il écarta la mousse afin que le brun puisse voir plus amplement son corps et se tourna, dos à lui. Il reprit de la mousse entre ses doigts et les passa sur sa chute de reins, appuyant ses caresses à la frontière de ses fesses. Il descendit ensuite et prit dans la paume de ses mains ses deux fesses. Lorsqu'il effectua ce geste, il entendit Armède soupirer puis bloquer sa respiration.
Lorsque Elias se retourna, Armède le dévorait littéralement des yeux. Jamais on n'avait regardé le blond de la sorte et cela lui provoqua un drôle d'effet dans le ventre.
— Elias, prononça boucles brunes, tapotant sur ses cuisses.
Ledit Elias comprit, sans besoin d'explication. Ce fut très excité qu'il sortit du bain, la mousse collant sa peau par endroit et des gouttes lui glissé sur le corps, créant des flaques d'eau sur son passage.
Il s'avança à pas de loup vers le brun pour ne pas se rétaler au sol et s'assit à califourchon sur lui. Armède posa directement ses mains sur ses hanches et ses yeux sur l'érection d'Elias. À cette vue, un petit sourire taquin et mesquin apparut sur le visage du plus grand, qui en fit d'ailleurs la remarque.
— Tu bandes.
Le visage d'Elias vira aussitôt au cramoisie, mais il ne comptait pas se laisser faire et répliqua :
— Toi aussi.
Après avoir posé son regard sur la bosse qui déformait son jean. Armède plissa malicieusement ses yeux, une idée derrière la tête. Il rapprocha le corps du plus petit et fut satisfait lorsque leur bassin entra en contact et provoqua une floppée de papillons dans leur ventre.
— Bouge.
Elias, qui avait les joues en feu, se prêta au jeu. Puisque lui aussi était dans cet état, autant qu'il se soulage également.
Le blond débuta donc de longs mouvements de bassin, frottant son sexe à cette bosse proéminente. Lorsqu'il accéléra la cadence, il défit le bouton du jean et descendit la braguette du brun, désireux de le sentir encore plus proche, puis passa sa main dans son boxer et sortit son érection. À ce toucher, Armède eut un profond râle extatique. Elias recommença ses coups de reins, cette fois-ci son sexe touchait celui d'Armède et les sensations n'en étaient que décuplées.
Armède plongea son visage dans le cou d'Elias, il lécha, embrassa et mordilla sa peau, ce qui ajoutait du plaisir au blond qui accélérait ses ondulations en réponse.
Au bout de quelques minutes, les deux jeunes hommes atteignirent le septième ciel, se déversant sur l'autre presque en synchronisation . Ils peinèrent tous deux à reprendre un souffle correct.
Elias se dit que finalement, il remerciait le destin de l'avoir fait perdre à call of duty et que ce soit Armède qui ait choisi le gage.
Cependant, Elias savait pertinemment qu'au prochain jeu, s'il perdait, Armède irait cette fois beaucoup plus loin. À cette pensée, le blond rougit et frissonna.
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