Je suis mur/ Je suis casier

Magda se cogna contre quelque chose de dur. Du bois.

- Mais qu'est-ce que c'est que cette matière ?

(Tant pis pour ceux qui n'ont pas la ref)

Elle se mit à frapper comme une forcenée. Bientôt, elle entendit des bruits, et elle vit de nouveau la lumière du soleil.

- Les castors ! C'était quoi cette connerie ?

- Bah, ça faisait depuis avril que tu bougeais pas, alors...

- ... On s'est dit que t'était dead !

- En tout cas, tu as eu de la chance ! Juste au moment où tu étais dans le cercueil !

- Je sais pas si c'est censé être de la chance... soupira Magda.

- Bon, au lieu d'échapper de justesse à la mort, racontes-nous un cliché !

- Oui, oui... 

Alors, chers petits êtres de lumière lumièreux, je vais aujourd'hui vous parler d'un cliché qui blesse physiquement nos pauvres petits murs et casiers. (Que de cruauté en ce bas monde !)

Il arrive, dans certaines histoires où le héros/l'héroïne est vraiment trop con, que son ennemi juré avec qui il/elle finira à la fin de l'histoire le plaque contre un mur ou un casier.

 Un mur, si c'est trop cool de trainer avec la pègre, un casier si on n'en a pas assez des romances scolaires, et que notre bonheur dans la vie, c'est de se faire démonter par Espagne, le prof d'histoire-géo.

Et le pire, c'est que l'ennemi juré (permettez-moi de l'appeler E.J) ne fait pas ça par pur romantisme, comme le petit être sensible qu'il est, au fond de son petit cœur de beurre, mais pour prévenir le petit protagonistou que si il/elle continue de le faire chier, il lui brisera ses os, il lui boira son sang. Finalement E.J doit être un peu innocent (ou très con, au choix) car il ne se rend pas compte, que grâce à cet acte magique, le protagoniste aura encore plus envie de le coller pour avoir son petit cul.

Mais vous n'imaginez par le nombre de murs et de casiers qui ont été blessés par cet acte pseudo-romantico-agressif ! Les pauvres, jour après jour, de nouvelles victimes se font entendre ! Quel acte cruel vraiment... mais permettez-moi de vous montrez un petit exemple de plaquage contre mur/casier. On va prendre un mur, parce que ça fait plus "bad boy".

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PDV protagonistou (ce sera un mec, pour cette fois)

Je venais encore de stalker peu discrètement mon petit E.J countryhumanesque, et de lui parler avec des métaphores romantiques plus ou moins efficaces. Nous étions côte à côte, en train de marcher près d'un mur dans une ruelle sombre (Important la ruelle sombre ! ça fait plus cliché !)quand soudain, E.J se retourna et me plaqua contre le mur. Il ne "m'emprisonnait" qu'avec un bras, mais je ne me sentais pas en position de force malgré tout. Je le regardais avec mes yeux de chien battus, intrigué et espérant le charmer. Il ne sembla pas le remarquer.

- Tu me fais chier ! Tu comprends, ça ? La prochaine fois que tu me suis ou que tu essayes de faire ta gourgandine, je te fous un claque à te défigurer ! Je suis un homme viril, moi ! Un bad boy comme on n'en fait plus !

Puis il retira son bras et cracha par terre. Il est si séduisant !

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Conclusion : Si vous voulez que les murs et les casiers ne soient pas malheureux, ne soyez pas clichés !



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