Chapitre 9
PDV Japon
Jeudi 14 Octobre
15 : 00
Amé m'a invitée aujourd'hui. Alors, heu... bah j'y vais, quoi !
- Salut Jap' !
- こんにちは、あめです!
( Salut Amé ! )
Russie se tenait à côté de lui. Il le dévorait des yeux ! Tiens, ça me donne une idée pour mon prochain yaoi.
- On va dans le jardin ? Proposais-je
- Ouais, bonne idée !
On se dirigea donc vers le jardin. Une fois assise sur l'herbe, je commençais à parler de mes problèmes de cœur à Amé :
-アメさん、私は韓国が大好きですが、彼が私を愛してくれているかどうかさえわかりません。 私は彼に私の愛を宣言することを恐れています, 私は彼が私を拒否するにはあまりにも悲しいだろう!
( Amé, j'aime Corée du Sud, mais je ne sais même pas si il m'aime. J'ai peur de lui déclarer ma flamme, je serais trop triste qu'il me rejette ! )
- J'ai rien compris !
- Euh... ah ! Rien, je disais juste que j'étais en crush sur Corée du Sud, mais que j'avais peur de lui avouer...
- Aller, Jap' ! Tu peux y arriver !
- Aie confiance en toi... me dit Russie. Mais c'est qui sait être sympa, lui !
Je commence à courir comme une conne dans le jardin. En même temps, c'est trop beau les feuilles mortes ! Je m'approche d'un buisson quand je sens quelque chose agripper ma cheville. Je me fais traîner par terre, me bouffant quelques feuilles au passage.
- Jap' ! Hurle Amé.
Je me fais soulever du sol jusque à une petite ruelle sombre. Je vois le visage, enfin, les visages de mes ravisseurs. URSS et Troisième Reich.
- Un mot, la nipponne, et tu clamses ! Me cracha Reich, en passant un index sur sa gorge, pour mimer quelqu'un à qui on coupe la tête.
- C'est drôle, même avec ta carrure de brindille, tu arrive à être impressionnant juste avec l'aura de menace que tu dégages, le complimenta URSS. Reich eut un léger sursaut. Je n'osais même plus bouger.
- Reichy, qu'est-ce qu'on en fait, maintenant, de l'asiat' ?
- Arrête de m'appeler comme ça ! Et on peut-être la torturer un peu... répondit il, un sourire sadique se dessinant sur son visage. Il m'envoya un coup de pied en pleine face. Je sentais du sang couler de mon nez. Il remonta les manches de mon sailor fuku. Il tendit la main et URSS lui passa un cutter. Il commença à me graver une croix gammée sur le bras gauche. La douleur me transperçait, mais je me mordais les lèvres pour ne pas hurler. Mes larmes coulaient abondamment sur mes joues. J'eus un sanglot.
- * snif... * Au secours... South-Korea- kun, sauve moi...
- Je t'avais prévenu, pourtant, petite conne aux yeux bridés !
URSS me mit un coup de pied dans le tibia. Un "crac" horrible et significatif se fit entendre.
- Je t'autorise juste à me répondre -vois ma clémence-. Est-ce que tu veux t'allier avec nous ?
- Jamais ! Je ne ferais pas la même erreur que ma mère !
- Ça tombe bien, elle est retournée à la poussière.
- Hein ?
- Elle est morte en prison, qu'est-ce que j'y peux ?
J'ai mal. Mais au cœur cette fois.
- C'était il n'y a pas si longtemps... 1 mois peut-être ?
Arrête. Arrête de parler.
- Les autres prisonniers l'ont admirée. Elle était belle, même morte.
Je t'en supplie !
- Italie Fasciste a longtemps pleuré sa mort. Il en était amoureux, cet imbécile.
Il avait de l'empathie, lui au moins ! Je souffre, je souffre, c'est comme si des milliers d'aiguilles me transperçaient le cœur !
- Et toi, tu as quelqu'un dans ton cœur ? Demanda URSS à l'adresse de Reich.
- N... non ! Répondit il, visiblement un peu gêné.
Je garde quand même une sacrée capacité d'analyse, malgré la douleur.
PDV Reich
Quel abruti cet URSS ! Il... il a tout compris... je suis minable à côté. Pendant que je réfléchis à comment amocher cette petite pétasse, je sens ses mains se coller à mon bassin. Heureusement que mon drapeau est rouge, sinon même l'autre tching-tchang-tchoung aurait compris ! Ah, en fait elle s'est évanouie, elle a succombé sous la douleur. Personne ne pourra plus me déranger. Il se met juste en face , les mains toujours collées à moi. Nos visages sont si proches... non, Reich, tu es devenu fou ou quoi ? Ce n'est pas normal d'aimer quelqu'un du même sexe que soi ! Tu l'as même interdit, alors n'y pense pas maintenant ! Je ne suis pas censé avoir des papillons dans le ventre en pensant à n'importe laquelle de ses caractéristiques physiques !
PDV Japon
Il fait noir...
Je me suis évanouie ?
Mais... maman est là... juste là, devant moi, avec son kimono noir aux motifs de fleurs de prunier, qu'elle mettait si souvent...
- Japon, ma fille, réveille-toi ! Tu te dois d'être là, de combattre !
C'est étrange, sa voix se faisait comme lointaine....
- Tu dois combattre pour tes amis ! Ils sont en train de te chercher, désespérément, Dans Patria , Repense à la prophétie !
Quelle prophétie ?
- Celle que je te disais si souvent quand tu étais petite ! Tu adorais l'écouter, tu recherchais activement son sens... maintenant tu peux le comprendre !
Redis-la moi, s'il te plaît !
- Dans le silence de la vie
Deux âmes viendront sans bruit
L'une étant une fleur de bonheur
L'autre de la glace cachant sa douceur
Petit rayon de soleil leur tiendra la main
Suivant tous deux la voie du destin
L'un voyant l'autre, d'amour sera frappé
Mais de longues épreuves devra passer avant de pouvoir s'exprimer
Mais... c'est évident ! Alors Amé et Ruru vont finir ensemble ?
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