Chapitre 8

PDV Amérique

Nous descendîmes manger. Russie respira un grand coup. En voyant les plats, je fis une moue un peu maussade. Oh burger chéri, jamais je ne t'aurai ! Donc on mange, on parle de trucs pas intéressants et tout ce qui va avec. Après le repas, quand il n'y avait plus que Nada et moi, il me chuchota :

- Alors, avec Russie, ça avance ?

- Que... quoi ? C... comment tu sais ?

- Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir.

- Ah bon ?

- Réponds à ma question.

- Je suis sûr qu'il ne m'aime pas...

- T'as pas les yeux en face des trous, toi !

- Hein ?

- Il te regarde tout le temps, c'est toujours avec toi qu'il parle, il te sourit !

- C'est vrai ? Tu crois que j'ai une chance ?

- Bien sur que oui, pauvre nouille !

- Hé ! Je suis ton grand frère, respecte-moi !

- Nan.

Donc Russie m'aime ?

PDV Finlande

Estonie me tenait la main. Elle était encore très pâle.

- Je t'ai dit quand j'ai rembarré Allemagne ?

- Non, qu'est-ce que tu a fais ?

Je lui raconte donc ce que je lui ait dit.

- M... mais c'est horrible ! Pourquoi tu lui a dis ça ? Il ne voulait que ton bien !

- J... je... non, ne pleure pas ! Je n'ai pas pensé ce que j'ai dit ! Je vais m'excuser auprès de lui !

- Promis ?

- Promis.

Plus j'y pense, plus je regrette. Mon but, ce n'est pas de blesser les gens ! Non, non ! Son père... il a du être horrible avec lui ! Et tout le monde lui rappelle constamment qu'il est le fils de cette horreur... ce qu'il veut, c'est qu'on le considère comme lui-même, pas comme une sorte de monstre... uniquement parce que son père en était un !

- Finlande, ne te torture pas l'esprit comme ça.

- ...

- Je sais que tu es une personne très gentille, mais qui dérape un peu parfois, parce que tu ne sais pas comment réagir.

Elle était si mignonne, bordel !

- N... ne bouge pas ! Tu es encore très pâle. Dis-je en détournant le regard, parce que je rougissais un peu.

- Mais non, je vais bien !

- Fais ce que je te dis, le noir de ton drapeau est gris !

- Oh... à ce point là ? Dit-elle en rigolant.

- Oui ! Répondis-je en esquissant un sourire.

- Qu'est-ce que tu penses de Biélorussie ? Reprit-elle, en reprenant un visage plus sérieux.

- Celle qui est venue te voir il y a quelques jours ? C'est une bonne gamine.

- Je pense qu'elle peut changer des choses.

- Pourquoi ?

- Je ne sais pas... une étrange impression, peut-être.

- Oui, c'est drôle, j'y pense aussi. Qu'elle pourrait améliorer les relations entre deux personnes...

- Pour toi c'est aussi précis, comme impression ?

- Je suis quelqu'un de précis. Répondis-je le plus sérieusement du monde.

Elle laissa échapper un petit rire.

- Ça fait partie des choses que j'aime chez toi, Finn.

- Ah, parce que tu m'aimes ? Plaisantais-je.

Ça me faisait tellement de bien de l'entendre parler.

- Bien sûr. Me dit-elle avec un doux sourire.

- Esto, rapproche toi un peu...

- Pourquoi ?

- Mais c'est évident, non ? Pour que je t'embrasse.

Elle rougit un peu, puis ferme les yeux et se penche vers moi. Encore. Aller. Je veux goûter tes mignonnes petites lèvres. Maintenant. Ses lèvres sont toutes froides. Ce n'est pas comme d'habitude. Elle souffre, je le sens. Les autres patients nous regardent. Soit attendris, soit choqués. Moi, je m'en fiche. C'est ma petite Esto à moi, et rien qu'a moi.

- Ça faisait longtemps... soupira Estonie en se séparant de moi.

PDV Nouvelle-Zélande

Depuis que je l'ai vue, je n'arrive pas à détacher mes yeux de Biélorussie. Elle est en même temps tellement innocente et tellement mature... moi je suis juste con. En plus elle est tellement belle... vraiment belle. Je ressens un truc vraiment bizarre. Quand je la vois, j'ai chaud au joues, et je me sens comme vide, mais un bon vide. C'est ça, l'amour ? J'ai peur de lui dire... j'ai 1 an de moins qu'elle en plus ! Par contre, Russie et Amé, ça avance, on dirait !

PDV Canada

Mon frère est un abruti. Il est con, débile, idiot, tout ce que tu veux. Le gars n'arrive même pas à se rendre compte que l'autre grand slave, là, il l'aime ! Il est teubé, je vous dis, teubé. Et vous allez me dire "Et toi avec Ukraine ?" euh... vous me posez une colle, et je préfère pas y répondre... je déconne. Elle est encore plus parfaite que jamais. Jamais elle n'a été aussi belle... je la veux pour moi. Moi seul. Si un autre mec s'approche d'elle, si belle, si parfaite, si gentille, je le bute. Je ne veux rien entendre, s'il un quelconque s'approche, je le trucide, point. Mes parents sont totalement au courant de notre relation, et ce depuis longtemps. Maman me soutient, et je l'en remercie, mais papa par contre... j'ai droit à des :

- Tu sors encore avec cette communiste ?

- Tu le regretteras un jour, mon fils.

Ou encore à des :

- Ce n'est pas une fille de confiance, tu as vu sa famille ?

Le pire, c'est que ce n'est pas que moi qu'il blesse, mais ma Ukr aussi. Il croit que c'est drôle de se faire traiter comme ça, sans rien pouvoir faire ? Il le regrettera un jour, c'est promis. De toute façon, je ne pense pas qu'il va faire de vieux os.

- Canada ?

- Oui, Ukr ?

- Je t'aime...

- Moi aussi.

PDV extérieur

Mercredi 13 Octobre

00 : 17

Une voix murmura :

- Ils ont vraiment une sécurité de merde...

Et une autre de lui répondre :

- Ça avance plus vite que ce que j'avais prévu...


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