Chapitre 4
PDV Ukraine
Il fallait que je rentre à la maison. Je courais. Mince. Canada était derrière moi.
- Eh ! Pourquoi tu t'en vas ?! Cria-t-il dans mon dos.
- Je dois rentrer, désolée !
- Reste encore un peu !
-...
- Quoi ?!
- Mon père va me tuer si je ne rentre pas à l'heure, ce sont ses propres mots.
- I... il disait ça pour rire...
- Tu ne le connais pas, en réalité.
- Mais il est venu chez nous !
- Ce n'était qu'une façade.
- Tu veux dire que...
- Oui, oui, c'est ça, voilà, au revoir !
- Mais...
Mais rien du tout. Tu ne peux pas m'aider. Mon père est bien plus fort que toi. Si tu essayais, il te briserait les os du corps un à un. Les miens aussi, d'ailleurs. J'ai fait un marché avec lui : j'avais le droit de fréquenter Canada, et en échange, je souffrais deux fois plus. Et je devais rentrer à l'heure, sinon c'était le triple. Je l'aimais, donc j'ai accepté, même si c'était totalement injuste. Je sais, c'est con. Je poussais la porte de la maison. Mon père était là.
- Viens.
Comme d'hab, à la cave. Il ouvrit la porte, et... mais... mais c'était Amérique ! Il avait l'air sous le choc. A côté, Russie, qui avait des marques de doigts sur le cou, et Biélorussie, les deux joues rouges. Je suppose que ça allait être à mon tour... mais je n'étais pas plus terrifiée que ça. J'avais même l'habitude. Ça ne me faisait plus rien, à force. J'étais la cadette, mais j'étais la plus résistante. Plus résistante que mon frère. Ce qui je pense, est un exploit. Mais j'avoue que de nous trois, c'était lui qui avait le plus morflé. Le nombre de fois ou il s'en était pris une parce que il avait essayé de nous défendre, ça faisait déjà beaucoup. Je dis que je suis résistante, résistante psychologiquement. Pas physiquement. Ah, non. Pas du tout. Si Canada voyait ça... non... je ne veux pas qu'il voie ça. Je veux que l'image qu'il ait de moi soit positive. Bon j'ai ruiné ça avec ce que j'ai dit tout à l'heure.
PDV Canada
Je repense à ce que Ukraine a dit. Si c'est ce que je pense... il y aurait des risques pour les membres de notre famille ?! Je poussais la porte de ma maison.
- Amérique a disparu ! Hurla ma mère avant que je puisse faire un pas. Ah.
- Je pense savoir ou il est. Dis-je le plus calmement du monde.
- ALORS DIS-LE !
- Dans la maison d'Ukraine...
- Pourquoi ne m'a t-il pas prévenu ?!
- Il s'est fait... kidnapper...
- QUOI ?!
- Ukraine m'a parlé tout à l'heure, et... avec ce qu'elle m'a dit... je pense...
- Oh mon dieu, c'est bien ce que je pensais ! On va chez elle ! Et vite ! Chéri !
- Mais maman...
- Quoi ?! Me dit-elle au bord de la crise de nerfs.
- URSS... il est bien trop fort... tu ne pourra pas te défendre...
- ... Oh merde...
- C'est comme ça, désolé. T'a appelé la police ?
- Ah mais oui ! Attends, je vais les rappeler !
Je vais vous épargner les détails, elle les à appelé, toussa, toussa. On a quand même couru comme des dingues à la maison de Ukraine. La police était arrivée. Il ont toqué à la porte. URSS ouvrit. J'suis sûr qu'il a flippé sa race, ce con.
- Monsieur, vous êtes accusé d'avoir kidnappé Amérique.
- ...
- Laissez nous fouiller votre maison.
- ...
- Allez.
- D'accord...
- Je vous préviens, vous devez aussi nous montrer votre cave... on soupçonne vite...
- Eh merde... murmura-t-il entre ses dents, à un niveau à peine audible.
- Je vous suis.
- Autant tout vous avouer...
On le suivit tous. Il ouvrit la porte de la cave. Il y avait mon frère, terrifié, Russie, qui se tenait le cou, Ukraine, qui était étonnement calme, et une fille que je n'avais jamais vu.
- ... Je... je vais... vivre ?! Dit la fille. Quoi ?
- Oh merde... il... il m'a vu... c'est mort... dit Ukraine en me voyant.
- Oh, salut... prononça difficilement Russie.
- Nada ?! Maman ?! Papa ?! Débita Amérique, syllabe par syllabe.
J'étais heureux de le retrouver, même si des fois on se disputait, on était frères. J'avoue que j'étais terrifié qu'il lui arrive malheur.
- Amé... ça va ?!
- Physiquement, oui, mais psychologiquement, non.
Eh merde.
- URSS m'a embrassé, ok ?!
- Quoi ?! Mais pourquoi ?!
- Moi aussi je me suis posé cette question...
- C'était pour mieux m'atteindre... dit Russie, la voix cassée.
- ?
- Non, faites comme si j'avais rien dit.
- Qu'est-ce qui t'es arrivé ?
- Son "père" l'a étranglé... dit Amérique froidement.
- Ca... nada ? Tu m'aimes encore ? Dit Ukraine, au bord des larmes.
- Mais oui ! Pourquoi je ne t'aimerais plus ?!
- Parce que maintenant... elle souleva légèrement sa jupe, assez pour que je voie une grande cicatrice.
- Oh, le connard ! Lâchais-je.
- Oh merci ! Tu m'acceptes encore... je t'aime... je t'aime...
- Moi aussi je t'aime !
Elle fondit en larmes.
- Oh merci ! Merci !
Elle était si belle... elle était si gentille... comment ne pas l'aimer ?! Pourquoi avait-t-elle honte ?! Pourquoi croyait-t-elle que je ne l'aimerais plus, après que son père l'ai... l'ai... putain. Quel con. Pas URSS. Moi.
PDV extérieur
Vendredi 8 Octobre
14:26
Il y avait un homme assis. Dans une prison. Il avait beau être là, il semblait parfaitement serein. ( Il dit assez fort pour que l'autre homme dans la cellule à côté l'entende :)
- Je ne me suis pas laissé prendre aussi facilement sans avoir un plan en tête. N'est-ce pas, Troisième Reich ?
- Blöd... aber trotzdem danke.
( Abruti ... mais merci quand même. )
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Joyeuse Pâque bande de trucmucheurs ! 🐰
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