Chapitre 10
PDV Amé
- Ruru ! On doit sauver Jap' !
- Tu as raison. Elle est "partie" par là !
Nous courons a travers les rues labyrinthiques de Patria.
- Mais où est-ce qu'elle est, bon sang ?
- Je penserais bien à une petite ruelle, mais... dit une petite voix hésitante.
- Biélorussie ?
- Désolée de vous avoir suivie...
Russie lui frotta la tête.
- Alors tu veux bien nous guider, si tu es si sûre de toi ? Lui dit il avec une voix réconfortante.
J'aurais bien aimé qu'il me parle comme ça à moi aussi...
- D... d'accord, grand frère.
Elle nous prit tous deux par la main et elle commença à courir.
- Je suis sûre...
Après avoir couru pendant plusieurs minutes, nous nous arrêtâmes tout près d'une petite ruelle.
- Ne refais plus jamais ça, URSS ! Dit une voix visiblement embarrassée.
Comme j'étais essoufflé, j'allais reprendre ma respiration, mais Russie plaqua une main contre ma bouche et me fit signe de me taire. Je me sentis rougir. Une voix que je connaissais bien retentit :
- Fils, pas la peine de te cacher toi et le capitaliste.
- Biélo, rentre vite chez France, ne t'en fais pas pour nous. Dit Russie.
- Mais...
- Écoute-moi, cours, je ne veux pas qu'il t'arrive du mal !
- ...
Nous entrons donc dans la ruelle. Dès que je vois Jap', je m'accroupis pour voir comment elle va. Je constate qu'elle est évanouie, et que du sang coule de son bras gauche.
- Une croix gammée, salaud...
- Tu critiques mes goûts artistiques, peut-être ? Dit la voix de tout à l'heure.
Je me retourne et mon sang se glace dans mes veines. Le troisième Reich. Là. Juste devant moi. Et il me regarde en souriant en plus !
- C'est la première fois que je te vois, tu ressemble presque à une fille...
Putain. Ça ne présage rien de bon.
- Ne le touche pas ! Cria Ruru.
- Oh, c'est si mignon... il veux protéger son amoureux...
- Ta gueule !
- Russie, pourquoi essaye-tu de le cacher ?
- ...
- Réponds. Dit Troisième Reich d'une voix froide.
Et URSS lui tordit le poignet. Les larmes coulaient sur mes joues, mais je ne pouvais rien faire, j'étais trop faible. Je ne pouvais rien faire même si je voulais. Je me jetais sur Ruru, en essayant de faire bouclier de mon corps.
PDV Russie
Amé... il s'est jeté sur moi... ses petites mains... accrochées à mes épaules. Non, je ne dois pas penser à ça, ce n'est pas le moment ! Reich, avec un air sadique, nous rouait de coups de pieds.
- Ah ah ! Vous êtes tellement impuissants ! C'est tellement plaisant de voir la terreur sur vos visages !
Amé souffrait beaucoup plus que moi, ça se voyait.
- Vous vous aimez dans la vie... comme dans la mort ?
- Q... qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Que vous allez mourir, bande de petites raclures.
Il sortit un flingue de sa poche. Amé, en voyant cela, s'agrippa encore plus fortement à moi. Puis il regarda Reich avec un regard étonnement calme, comme si il analysait chaque minuscule geste qu'il faisait. Reich prit la même tête qu'Amé, sûrement pour voir où il allait tirer. Au moment où il allait appuyer sur la détente, Amé lui à fichu un grand coup de pied dans la cheville, ce qui lui a fait perdre l'équilibre. Pendant qu'il était encore à terre, Amé prit le pistolet et le pointa sur un Reich un peu chancelant.
- Goodbye...
Et Reich s'écroula sans vie sur le sol.
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