Les fleurs se faneront à la fin de l'été

L'alcool lui brûlait la gorge. Mais c'était le genre de brûlure à laquelle il était amplement habitué. Baissant le regard, la seule vision qui l'accueillit fut deux idiots en train de mourir bêtement à ses pieds. Détournant son regard, il le laissa errer sur le champ de tombes qui s'étalait sur des kilomètres. Il ne soupira pas. Il était bien trop habitué désormais à tout ça. Il était le plus âgé encore en activité, il était le plus expérimenté. Les membres de la sécurité publique qui étaient plus âgés ou avaient plus d'ancienneté que lui étaient les vieux rats qui se terraient dans les bureaux.



Il tua encore et encore ses deux abrutis de disciples sans y réfléchir plus que cela. C'était une routine maintenant, une habitude fortement ancrée dans ses gènes. S'il quittait la sécurité publique, s'il faisait autre chose, que se passerait-il ? Réprimant un rire sarcastique pour lui et envoyant balader d'un revers de lame les deux démons, il arrêta d'y penser. Il était trop vieux et surtout trop doué. Il était le meilleur. Il en avait conscience. C'était bien pour ça que l'autre sorcière lui avait demandé de s'occuper de ces deux cas désespérés.



Il prit une autre gorgée. Il était encore plus habitué à porter la flasque au métal froid à ses lèvres qu'à tuer du démon. C'était une partie intégrante de lui. Au fur et à mesure de sa vie et de toutes les pertes auxquelles il du assister, il s'était efforcé de boire le plus possible. Ceux qui survivent sont ceux à qui ils manquent une case. Mais lui, au début de sa carrière, il avait compris qu'il était bien trop attaché à la vie. Il ne lui restait que peu de solutions pour rester en vie. Il avait choisi l'alcool. Autant mêler l'utile à l'agréable. Bien qu'il ne sache plus vraiment si l'alcool avait aussi bon goût.



Tout ce qui lui passait par le gosier et qui était suffisamment fort lui suffisait désormais. Il était même arrivé, en désespoir de cause, de vider la bouteille de parfum d'une de ses anciennes coéquipières afin de trouver ce flou et cette absence de réflexion intense qu'il cherchait tant. Inhibé par l'alcool, il ne pouvait plus rien ressentir. La peur était superflue. La peur n'existait pas. L'alcool existait. C'était la seule chose qu'il avait besoin de comprendre.



Terminant l'entraînement, il laissa ses deux élèves giser dans une mare de leur propre sang. Il ne se retourna pas. S'ils décidaient d'abandonner après cette journée, ce n'était plus son problème. Et s'ils mouraient définitivement parce qu'ils n'étaient pas suffisamment fort, ce n'était pas non plus son problème. Déambulant dans la ville sans but particulier, il se dirigea sans réfléchir vers la rue des bars. Il les connaissait tous, par cœur. Il connaissait tous les patrons de cette rue. Et tout le monde le connaissait. Il avait sa petite notoriété. Il renflouait à lui tout seul les caisses de tous les établissements.



Il avait besoin de boire pour s'endormir. Comme beaucoup d'autres. Chacun avait sa technique pour dormir sans se laisser happer par les cauchemars et les remords. Une nouvelle fois, il avait choisi l'alcool. Mais la brume perpétuelle qui l'accompagnait toute la journée dans son travail ne suffisait pas à l'empêcher de ressasser le passé lorsqu'il tentait de s'endormir en observant de manière trop intense son piètre plafond.



Alors il buvait encore plus. Les médecins du travail étaient sidérés qu'il ne soit pas déjà mort d'une cirrhose du foie avant qu'un démon ne s'occupe de lui. Avait-il du sang de démon qui coulait dans ses veines pour l'empêcher de mourir d'une maladie qu'il aurait lui-même provoqué ? Non, rien de tout ça. Il était humain. Peut-être même le plus humain que l'on puisse trouver dans cette agence de cinglés dont il faisait partie.



Parce qu'il n'y avait qu'un humain pour se détruire ainsi la santé autant physique que mentale pour simplement se rajouter quelques années de plus au compteur. Années qu'il regardait désormais avec l'esprit du vieux con qui se reproche tous les choix qu'il a un jour pris. Sauf celui-ci. Attaquer la boisson avait sans doute été la meilleure décision de sa vie. On ne survit pas si on reste sain d'esprit. C'était le mantra qui lui avait permis de comprendre comment fonctionnait ce monde pourri dans lequel ils évoluaient tous.



Existait-il un monde où ce genre de choses n'existait pas ? Où les démons n'existaient pas ? Et s'il existait, est-ce qu'il y aurait survécu ? Il décida finalement qu'il s'en fichait. Il vivait dans ce monde-ci et il était devenu sacrément doué pour survivre dans ce monde. Il n'aurait sans doute pas pu s'adapter à un autre mode de vie, il était bien trop ancré dans ses habitudes. Et puis, tuer des démons pour la sécurité publique lui rapportait un max de thunes sans qu'il ne se foule trop maintenant, puisqu'il était diablement doué.



Buvant jusqu'à plus soif, il s'écroula sur un comptoir au hasard. Il ne savait pas dans quel tripot il avait atterrit et il s'en fichait désespérément. Quelqu'un à ses côtés essayait de lui faire la causette. Les informations n'arrivaient pas à monter à son cerveau. Si le type voulait causer tout seul, grand bien lui en fasse. La seule chose qui l'interpella dans le monologue du type sans visage à ses côtés fut une simple question qu'il posait comme s'il attendait une question, comme s'il s'attendait vraiment à ce qu'on lui réponde.



« Et toi ? Les amours ? »



La question était posée comme s'il était l'une de ces tantes extrêmement invasive à un repas de famille où chacun essaye de prouver que sa vie est la meilleure tout en essayant d'en savoir le plus possible sur la vie des autres. Cette question, ce fut la seule qu'il entendit dans tout le brouhaha qu'était l'ambiance générale du bar accompagné des cymbales qui jouaient une symphonie entière dans son crâne.



C'était la question qui l'avait réveillé de sa torpeur tout en lui faisant involontairement retracé chaque instant de sa vie en quelques secondes dans son esprit. Les amours, hein ? A vrai dire, il avait énormément aimé. Dans sa jeunesse, il avait couru derrière les femmes comme s'il pouvait devenir un super-héros s'il sortait avec suffisamment de nanas dans sa vie. Mais aimer ? Réellement aimer ? Il n'y en avait qu'une seule.



Et dans la tragi-comédie qu'était sa vie, il avait fallu que ça tombe sur son ancienne collègue, aujourd'hui expatriée en Chine et dont il n'avait jamais vraiment pu se débarrasser du souvenir. Pourquoi ? Parce que, comme beaucoup d'hommes, il était attiré par le rejet. Il adorait quand elle se refusait à lui, l'envoyant valser d'un coup de pied à travers le reste de la pièce. Il avait été amoureux d'elle si longtemps, tellement d'années qu'il n'arrivait même plus à les compter à vrai dire.



Et tout ça pour quoi ? Pour qu'elle lui révèle finalement qu'elle préférait les femmes alors que même lui s'en était aperçu avant elle. Il soupira longuement. Cette femme allait être sa mort. Il aimerait qu'elle soit sa mort. Une grande bataille épique où elle serait à sa mesure, parce qu'elle était maintenant la seule à pouvoir lui tenir tête dans un face-à-face uniquement au corps-à-corps. La sorcière ne comptait pas, elle dépassait la compréhension. Et il détestait ce qui dépassait sa compréhension.



Mais elle. Elle, il la comprenait. Parce qu'il avait compris son orientation avant qu'elle ne lui en fasse part. Il travaillait avec elle, c'était elle qui lui avait marqué le visage à jamais, aggravant ses traits, le faisant passer pour un mystérieux tueur sanguinaire aux yeux des enfants avec trop d'imagination. Quoi que, ces enfants n'étaient, au final, pas très loin de la réalité. Pendant si longtemps, sa vie n'avait tourné qu'autour d'elle. Il la voyait au travail mais également lorsqu'elle acceptait de sortir boire un verre avec lui. Ce qui n'était malheureusement pas très souvent.



Il lui avait confessé son amour tant de fois. Il s'était pris des râteaux tant de fois. Pouvait-il se considérer comme un professionnel des refus amoureux ? Pouvait-il se considérer comme le rejeté parfait ? Et pendant qu'il se faisait rejeter, pendant qu'il regardait obstinément dans sa direction, elle, regardait dans une autre. Lorsqu'ils marchaient dans les rues, lui avait son regard fermement ancré sur elle et le moindre de ses gestes. Mais elle, son regard errait. Il n'était jamais focalisé sur un point particulier.



Elle mentait lorsqu'elle disait que c'était pour être attentive à la moindre chose, au moindre élément qui indiquerait l'arrivée d'un démon. Elle mentait parce que de temps en temps, très souvent, son regard se focalisait sur un élément. Le corps tout en finesse des mannequins sur les grandes affiches. Les courbes des passantes. Leurs lèvres plus ou moins pulpeuses. Leurs yeux plus ou moins profonds. Leurs jambes plus ou moins longues. Elle regardait. Comme si elle prenait des photos mentales pour les archiver dans un musée imaginaire qui n'appartenait qu'à elle.



Et lui suivait son regard. Il regardait autant ces femmes qu'elle. Mais toujours en les comparant, en se disant qu'elle était mieux. Mais elle, elle ne se comparait pas à elles, elle voulait les accompagner, avoir leur bras accroché au sien. Et il finissait, lui aussi par avoir son propre musée imaginaire. Elle ne s'était jamais confiée à lui. Mais lui non plus. En dehors du travail, ils ne connaissaient rien l'un de l'autre. Il était tombé amoureux d'elle pour sa force, elle n'était pas du genre à se faire sauver par un prince charmant, elle était le prince charmant. Aimerait-il être la princesse en détresse ? Si c'était elle, évidemment.



Mais sa force était la seule chose qu'il connaissait d'elle. Et sa propre force était la seule chose qu'elle connaissait de lui. Ils n'avaient jamais posé de question, ni l'un ni l'autre. Aucun d'eux ne voulait pleurer la mort de l'autre en se remémorant tristement des instants de confession qui n'arriveraient plus jamais. Était-ce pour cette raison qu'ils avaient fini par survivre ? Moins tu en sais, mieux c'est. Aucun d'eux n'avaient jamais parlé de leur motivation à faire ce boulot, ni échangé sur leurs expériences de vies.



La seule fois où elle avait finalement décidé de lui confier une part importante d'elle, c'était pour une info qu'il possédait déjà. Mais il avait beau le savoir, la brûlure du désespoir irradia dans sa poitrine, brûlant tout le reste sur son passage. Il buvait déjà assez à cette époque mais ce fut sans doute cette annonce qui le plongea plus profondément dans l'alcool et sa chaleur rassurante. Et il continuait de boire pour entraver toutes les pensées qui lui hurlaient qu'il n'était rien sans elle.



Il n'avait jamais essayé de savoir comment elle allait. Il refusait de se rendre compte qu'elle pouvait trouver l'amour alors que lui, pathétique être humain se débattait toujours avec des sentiments vieux de plusieurs décennies. Était-ce sa manière de payer à la vie ? Le karma qu'on appelle ça. Il s'en fichait. Il prit une rasade de plus sans jamais répondre à ce type. Se levant, titubant, il partit sans un mot, sans payer. Il payait toujours en avance, parce qu'il savait qu'il ne serait pas en état à la fin pour le faire.



Embarquant une bouteille de plus au passage sans que le tenancier s'en rende compte, il passa le pas de la porte, l'air froid de la nuit frappant sa peau sèche et abîmée. Allait-il réussir à rentrer ou s'effondrerait-il dans un coin de rue, attendant le lendemain matin en plongeant dans l'obscurité de son cœur et des ruelles sordides ? C'était le dilemme qu'il se posait chaque soir, celui qui rythmait sa vie. Celui qui donnait un sens à son existence, un sens à la quantité faramineuse d'alcool qu'il pouvait ingérer.



Continuant de boire et de vider cette bouteille volée, les pensées continuaient pourtant de revenir en boucle dans sa tête sans que ça ne veuille s'arrêter. Quelle quantité devait-il boire pour qu'enfin tout cesse et que ça arrête de s'embrouiller dans son esprit ? Il était immunisé maintenant, ce n'était sûrement pas l'alcool qui serait sa mort. Ce serait elle. Il voudrait tant que ce soit elle. Mais quelles circonstances l'amèneraient à reposer le pied sur sa bonne vieille terre natale ? Les questions continuaient d'affluer, le poussant à prendre une nouvelle gorgée. Il devrait vraiment dormir.



Ce fut le soleil qui le réveilla de manière bien agressive, lui faisant comprendre qu'il était désormais temps de se lever. Sa tête ne tournait pas, il n'avait pas mal, il était immunisé. Sentant une douce chaleur sous lui, il comprit qu'il avait finalement réussi à rentrer chez lui. Par miracle ou par habitude, aucune idée. Les pensées s'étaient arrêtées. Mais seulement le temps de la nuit. Cette fois-ci, dans sa douche, elles revenaient. Jusqu'à quand continuerait-elle à le hanter ? Pensera-t'il à elle lorsqu'elle mourra ? Pensera-t'il à elle lorsqu'il mourra ? Pensera-t'il à elle lorsqu'ils se rejoindront en enfer ?



Il n'aurait pas dû être surpris de la réponse. Oui. Il pensait à elle. Beaucoup trop. Encore plus que d'habitude à vrai dire. Son esprit tourbillonnait. Il ne voulait pas enlever le bandeau mais il avait dû finir par le faire. Il avait refusé de voir son cadavre. Qu'aurait-il fait ? Hurler contre le destin et jurer de se venger tout en pleurant des litres ? Bien sûr que non, ce n'était pas comme ça que ça marchait. La seule chose qu'il regretta vraiment fut de ne pas pleurer. Était-il vraiment devenu si insensible pour ne même pas pleurer la mort de la seule femme qui comptait un tant soit peu pour lui ?



Il avait pourtant pensé que sa disparition lui tirerait au moins le minimum syndical de larmes. Mais rien. Rien de rien. Il se tenait là, devant le cimetière où elle n'avait même pas pu être enterrée, ayant quitté la sécurité publique depuis tellement longtemps. L'alcool avait sans doute dû finir de le ravager. Il savait que ce n'était pas normal. Il ne s'était jamais remis de ses sentiments pour elle, ne pouvant même pas s'accrocher au moindre espoir qui trainait par là. Et pourtant, aucune larme ne venait.



Le petit génie à ses côtés ne dit rien, il n'avait que les grandes lignes de l'histoire. Il n'avait pas toutes les pensées qui tournaient en boucle dans sa tête en se demandant ce qui aurait pu être différent alors qu'il savait parfaitement que rien n'aurait pu l'être. Il était le meilleur, le plus fort de tous. Et pourtant, il se laissait envahir par les mêmes pensées qui l'envahissaient depuis trop d'années. Au final, il était comme les autres, pathétique humain qui ne pouvait se résoudre à abandonner l'entièreté de ses émotions.



Le gamin l'attendait sans broncher. Lui-même ne comprenait pas pourquoi il restait là. Qu'il y avait-il de plus à ressasser ? Il avait déjà fait d'innombrables fois le tour de ses sentiments, il savait déjà ce qu'il ressentait. Mais ça aurait dû être différent compte tenu des circonstances. Alors pourquoi ressentait-il ça comme un enterrement de plus, sans d'importance particulière pour lui ? S'en voulait-il de ne même pas pouvoir ressentir quelque chose ? Même ça, il ne savait pas.



Il se rapprochait bien plus des démons que ce qu'il aurait voulu admettre. Les émotions s'effaçaient au fur et à mesure des gorgées qu'il prenait. C'était la raison de sa si longue survie. Il ne s'attachait plus à personne, même plus à la femme qu'il avait pourtant aimé au point de se confesser à elle quasiment tous les jours pendant autant d'années. Même plus à la femme qu'il avait, pourtant, un jour, espéré avoir autour de son bras comme elle avait eu à ses bras ses quatre filles qu'elle avait eu l'air d'aimer si sincèrement au point de pouvoir s'asservir à la sorcière pour leur laisser la vie sauve.



Il n'avait même pas acheté de fleurs pour celle qui avait constitué la plus grande part de son existence. Il ramassa au sol les quelques fleurs écrasées et mourantes qu'il put trouver, les arrosa généreusement d'alcool, vidant par ailleurs ce qui restait de sa flasque et les jeta en l'air, les laissant être emportées par le vent puissant qui soufflait son manteau ainsi que ses sentiments.













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Et un os surprise qui débarque de nul part sans prévenir.


Je pense que je fonctionne mieux quand je ne prévois rien. Lorsque je ressasse dans ma tête, je veux absolument que ce soit de telle ou telle manière et au final, je ne suis jamais satisfaite. Alors que là, je me laisse juste emporter et ça donne ça, un os publié rapidement.


A la base, je voulais quelque chose de vraiment triste mais je savais pas sur qui ni sur quoi. Puis j'ai eu l'idée d'un amour à sens unique. Parce que mine de rien, on pense pas souvent à eux, puisqu'on se concentre sur le bonheur de ceux qui sont ensemble. Mais je ne savais toujours pas sur qui et puis j'ai fini par penser à Chainsaw Man, me disant que je n'avais jamais pensé à écrire quelque chose dessus. Et puis, Kishibe était canoniquement amoureux de Quanxi et s'est canoniquement fait rejeter.


Je ne sais pas vraiment si c'est vraiment triste. C'est assez compliqué d'explorer les pensées de Kishibe, il est tellement stoïque et on se demande souvent à quoi il pense. Mais je suis assez contente du résultat, c'est sympa quand même.


Et puis, franchement, c'est pas trop cool qu'on ait une femme canoniquement lesbienne dans un shônen comme Chainsaw Man. D'autant plus qu'elle n'est pas tournée au ridicule et qu'on n'utilise pas tous les clichés des lesbiennes. Fujimoto a vraiment fait un super travail avec elle. Des lesbiennes fortes, on adore ça. (et elle semble aussi être polyamoureuse. La représentation est importante).


Pour ceux qui auraient eu un peu de mal à comprendre qui était qui. Le "il" désigne bien sûr tout du long Kishibe. Le "elle", c'est Quanxi bien sûr. Le type qui pose la question n'existe pas, il était juste là pour servir mon os. Les deux abrutis, deux idiots, je pense que vous l'avez compris, c'est Power et Denji. La sorcière, c'est Makima. Est-ce qu'on sent qu'il l'aime pas ? Parce qu'il l'aime pas. Et le petit génie, gamin, c'est Yoshida.


EDIT : Je sais que ce n'est pas Quanxi qui a fait la cicatrice de Kishibe et qu'il l'a reçu lors d'une mission, je trouve simplement que ça collait dans le cadre de l'os alors j'ai modifié cette partie. Et quand je parle de "bonne vieille terre natale", en vérité, je ne sais absolument pas si elle est bel et bien Japonaise de naissance (je ne pense pas vu son prénom) mais on va dire que oui, hein.


 Sinon, comme d'habitude, en espérant que ça vous ait plu ^^

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