Écouter avec "Corps" d'Yseult

Dans l'âme règne la détresse,
Où les démons ne s'écoutent plus.
Quand l'un flanche, l'autre se redresse,
Le vacarme ne s'est pas tu.

Quand ils frappent trop fort,
La voix torturée se brise.
Le mal est au corps,
Ce que les larmes sont grises.

Ils prennent le dessus,
Et ne savent plus entendre,
Que l'âme éperdue,
Ne se fait plus comprendre.

La rage s'emmêle,
Au milieu de la tornade.
La terreur grandit de plus belle,
Derrière ce sourire mascarade.

C'est la folie qui hante la nuit,
Derrière les éclats de rire et le jour.
On ne soupçonne jamais la pluie,
Quand de Soleil on s'entoure.

Je ne crains pas le Soleil dans ma tête,
Mais quand viendra la prochaine tempête,
Le feu brûlera pour les derniers combats,
Après tout ceux que je ne gagne pas.

Ils reviennent la torturer le soir,
L'âme de l'oubliée.
Qui s'enffondre, sans espoir,
Dans le plus triste des regrets.

Les démons hurlent toujours,
La sentence n'est pas finie
Ils demeureront sourds,
Dans le doute et l'oubli.

La nuit leur sera éternelle,
Sombre et fanatique,
Ils soufflent sur l'étincelle,
De nos tristes musiques.