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♫ 𝐉'𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐬𝐨𝐧𝐬, 𝐣𝐞 𝐧𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐩𝐚𝐬



Il faisait partit de ceux que les gens voyaient sans regarder.

Qu'ils entendaient sans écouter.

Des « fantômes » qui ne font pas encore partis du monde des morts.


La pulpe de ses doigts effleurait la surface lisse de son verre de pastis. Ses iris indolentes parcouraient la masse mouvante avec désintérêt.

Il observait les gens avilir le peu qu'il leur restait de dignité.

Enfin, dira-t-on, à quatre heure du matin, dans un vieux bar à l'angle d'une avenue de Paris, personne ne conserve vraiment d'amour propre.

Ils avaient monté le son de la musique, sans doute pour dégager une ambiance plus propice à cette heure de rendez-vous.

Minho était assis contre une chaise tressée, les bras ballants, les semelles contre le sol de béton mouillé.

Les notes grésillaient à travers les basses des enceintes. Certaines personne dansaient maladroitement, les geste engourdis par l'éthanol qui s'insinuait dans leurs veines.

Pas Minho. Il n'aimait pas la musique. Il n'aimait pas non plus les bars.

À savoir ce qu'il faisait là, à une heure si avancée de la nuit, dans cet endroit porteur de débauche.

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