Chapitre 39: Des petites bulles de vie.
Chapitre 39 :
Quelques semaines se sont écoulées depuis l'emménagement dans ce qui était désormais nommée, "la villa des beaux rêves." Ou pour faire plus court, " Les beaux rêves." Depuis lors de jolie lettres arrondies en métal avaient été accrochée à la façade du mur où était situé l'entrée, et laissait voir aux possibles curieux en visite, le nom de ce beau domaine.
A présent Eren et Livaï avaient bien pris leurs marques dans la demeure. Tout les matins car le temps estival le permettait grandement. Ils prenaient leurs petits déjeuner ensemble sur la terrasse extérieur, confortablement installé autour de la table en résine tressée. Paisible et tranquille, ils profitaient ainsi du panorama qui s'offrait à eux, en échangeant quelques papotage sur le programme du jour, ou de la semaine en cour.
Sortir Eren de cette jolie demeure n'était pas très facile, comme l'avait un peu prédit Hansi. Se sentant enfin chez lui après tant d'années à être considéré comme un intrus. Il aimait rester dans ce qui était à présent son "chez lui", et avait de se fait un grand mal à le quitter. Même si s'était pour quelques courses. Parfois il se raisonnait assez en se disant que son refus répétitif de se balader, même dans la forêt avoisinante, empêchait en sens Livaï de faire un tour lui aussi. Dans c'est cas là, il se mettait d'après ses propres dire, " un bon coup de pied aux fesses," pour profiter de ce bel été ailleurs que chez eux.
La nuit, Eren dormait avec dans ses bras et sur son oreiller des T-shirt appartenant à Livaï; qu'il avait "piquer" dans la penderie. Encore une fois le jeune homme agissait comme le faisait les trois quart des oméga. C'est à dire en accumulant dans son " nid " des choses qui lui semblait nécessaire à son confort. Une petite peluche que Livaï lui avait offert, il y a quelques temps de cela, s'était dernièrement ajouté au tout.
Sur le moment l'alpha trouva qu'en plus de eux deux, il y avait un peu trop de chose dans leurs lit pourtant immense. Mais ne voulant, pas contredire l'instinct de son compagnon, il s'était vite habitué à toute ses nouveautés. Son sommeil compliqué au début, à cause du changement de lit, était redevenue assez raisonnable pour qu'il puisse se reposer convenablement.
Tout les matins Livaï se levait avant Eren, et allait faire un footing d'une heure dans les environs. En faisant cela, il en profitait pour apprendre à connaître les environs ainsi que leurs nouveaux voisinage, aux maisons toutes aussi immenses que la leurs, si ce n'est plus. Elles étaient habités pour la plupart qu'en été, par de très riche propriétaires. Parfois il prenait un petit sentier un peu cahoteux et longeait durant un bon moment une jolie rivière au filet d'eau assez important malgré la canicule. A la suite de cela il la remontait, reprenait un autre chemin plus stable, pour retourner chez lui.
Le corps bouillant et transpirant, Livaï à la suite de cela allait alors généralement prendre une bonne douche, changeait de vêtement, puis redescendait prendre le petit déjeuner avec son adorable et " affamé compagnon."
Ce matin d'Août fut assez semblable à cette routine déjà présente. De retour de son footing, Livaï était passé brièvement du côté de la cuisine pour saluer son amoureux, avant de filer à toute vitesse prendre une bonne douche. Eren lui était entrain de se demander avec une intensité grandissante, qu'est-ce qui lui ferait plaisir de manger. Salé ou sucrée ? Ces deux envies bien présente dans son esprit, et se chamaillaient le monopole de son cerveau. Une main sur le menton, l'autre sur le frigo grand ouvert, cette décision à cet instant lui paraissait presque dantesque. Ses yeux vert avaient encore une fois prit la peine de s'arrêter un long moment sur le pot de cornichons, pour qui il vouait une véritable obsession.
- On va être sage ce matin, arriva t-il à se raisonner en secouant lentement la tête, avant de pointer du doigts le pot en question. Je m'occuperai de ton cas plus tard.
Tout en préparant le petit déjeuner, le jeune oméga sifflotait en sentant son estomac crier de faim. Devenu un peu gourmand ces dernier temps, Eren avait parfois l'étrange sensation de passer son temps à vouloir manger. Un après-midi alors qu'il s'était décidé à peindre, et que Livaï travaillait dans son bureau à l'étage sur son prochain bouquin. Il avait eu l'impression de passer son temps à grignoter des tomates cerises qu'il avait mis dans gros bols, plutôt qu'à peindre. Le but qu'il s'était fixé ce jour-là ne fut jamais atteint.
Cette peinture pourtant avait une certaine importance, même si lui se considérait comme un pur amateur. Il devait en faire don lors d'un gala organisait par une association, à l'intentions d'un orphelinat en mal d'argent. D'ailleurs quand on lui avait fait la demande par téléphone - comment avaient-ils eu son numéro ? Mystère- il avait été très surpris de les entendre affirmer qu'une de ses peintures pourraient leurs apporter de l'argent.
- Avec votre nom dessus ça se vendra.
Dubitatif et vexé dans une certaine mesure, le jeune oméga s'était dis avec fatalité, que le sujet de sa peinture comptait peu, puisqu'à l'évidence le nom de son illustra famille suffisait à vendre. Souhaitant en un sens leurs donner tord, il s'était alors évertuer à peindre des tas et des tas de peintures au sujet divers, mais don son talent créatif certain, les rendaient tous admirable.
L'un d'entre eux se détacha du lot, puisqu'il représentait une mère de famille au long cheveux brun, assis dans un énorme champs de fleur avec un poupin joufflue châtain, et rigolard. Ce jour-là quand il l'avait montré à Livaï après qu'il eut fini sa séance d'écriture, ce dernier avait croisé les bras, froncé des sourcils d'un air pensif, s'était approché éloigné, puis enfin le verdict tomba.
- Elle ressemble à ta mère, non ?
- Ah ? Tu trouves ? S'étonna Eren un sourcils relevé.
- Bah ouais. Envoie une photo à Mikasa et Armin et on va se qu'ils en pensent, puisque eux on directement connue tes parents.
La chose avait été faite sur le champ, et le verdict tomba là aussi rapidement.
" C'est un très jolie toile de ta mère et toi bébé." avait déclaré Mikasa.
" C'est un hommage à ta maman ? Si c'est le cas, c'est vraiment beau et touchant." Ça c'est ce qu'avait déclaré Armin.
Cette peinture depuis lors, restait aux yeux d'Eren une sorte de curiosité en elle même. Jamais il n'avait eu l'impression de chercher à peindre sa défunte mère, et jamais il n'avait eu en lui le moindre souvenir s'apparentant au sujet de le peinture. Sans doute son inconscient avait énormément joué dans ce tableau. Dubitatif, il ne savait trop depuis lors, si il devait l'offrir pour le gala, ou la garder pour lui.
Mais quand il l'observait, il n'était pas rare alors qu'il passe la main sur son ventre rond, qu'elle aurait été la réaction de sa mère, en le voyant adulte et enceinte. Un souffle fataliste un et poil morose venait le saisir dans ces moment là. Aucun réponse ne viendrait répondre à cette question.
Ce matin là, lorsqu'il apporta le petit déjeuner sur la table de jardin, son esprit se focalisa encore une fois là-dessus. Pinçant les lèvres, et voyant de plus en plus le visage de sa mère, sous ses coups de pinceaux, Eren ne pouvait plus se faire à l'idée de donner ce tableau à qui que ce soit. D'autre peinture avaient été faite, si il fallait il les donneraient toutes, mais garderait celle-ci.
- Aah, le plaisir de prendre une bonne douche après avoir couru, souffla Livaï avec un franc sourire sur le visage.
Tout en disant cela, il avait joint ses mains devant lui avant d'étirer ses bras au dessus sa tête, dans une sorte de tremblotement des plus confortable. Son pas été léger et alerte, et une faim compréhensible après tant d'exercice commençait à lui tordre l'estomac. Prenant soin de mettre ses lunettes de soleil sur le bout de son nez, Livaï passa par la baie vitrée resté grande ouverte, puis alla rejoindre son compagnon, qui était d'avance entrain de lui préparer une grosse tranche de brioche - toujours faite maison- avec une couche généreuse de confiture. Un baisé sur la joue d'Eren fut posé, avant qu'un autre souffle de bien être se fasse de nouveau entendre lorsqu'il s'installa sur son siège.
- Cette semaine on a plein de chose à faire, intervient Eren en parsemant son gros bols de céréale de morceau de fruit, et d'une couche toute aussi généreuse de yaourt nature. Apporter les peintures à l'association pour le futur gala....Le rendez-vous pour le suivi de ma grossesse....Aller acheter de la peinture et du papier peint pour la chambre de la petite......faut qu'on voit pour les courts de préparation à l'accouchement.....
- Pour quelqu'un qui ne veut pas trop sortir dernièrement, ça va te faire un peu beaucoup là, non ? Supposa Livaï en buvant une longue gorgée de jus d'orange bien fraie. Hum, ça fait trop du bien.
- Un peu, mais je ne peux pas m'isoler autant du monde extérieur. Oui, il y a mes hormones et mon instinct qui me disent de rester ici là, chez nous, dans notre cocons. Mais...déjà que j'ai du mal à lier conversation avec des gens que je ne connais pas, si en plus je m'isole d'avantage ça ne m'aidera pas..mais pas du tout. Oh...j'ai aussi mon rendez-vous avec le Madame Swan aussi.
- Je comprends ce que tu veux dire, assura simplement Livaï en l'observant avec une sorte de petit sourire tendre et amoureux. C'est fou tout les progrès que tu as fait en un ans. Je suis tellement fière de toi.
- Oh c'est vrai ? T'es adorable, répondit Eren d'une voix presque émue, car sa sensibilité dernièrement paraissait s'être accrus.
Se relevant légèrement de son siège, Eren s'était penché en direction de Livaï afin de le remercier d'un simple petit bisous. Étrangement le brun eut beau tendre les lèvres, rien ne vient. Surpris, il leva l'un des sourcils fins tout en observant son compagnon qui semblait rougir d'une sorte de contentement qu'il ne comprenait pas.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Oh là là, s'exclama Eren en se réinstallant dans le font de son siège, passant au passage son envie de bisous par dessus la tête...Oh là là...répéta t-il les yeux humides....là, désigna t-il en passant la main sur le bas de l'arrondi de son ventre...elle bouge....
- Que..vraiment..bredouilla Livaï en laissant ses yeux voyager entre le visage ému d'Eren, et la main sur le ventre....ça...ça te fait quoi ? Questionna t-il en baissant étrangement la voix, comme si il craignait en un sens que parler trop fort, empêcherait le renouvellement de l'exploit.
- C'est comme....euh...des bulles qui éclatent..enfin c'est difficile à dire....mais c'est bien elle qui bouge...donne moi ta main, s'il te plaît.
Tendant sa main, le jeune oméga vit son compagnon comme hésiter, avant de céder tout à fait à sa curiosité. Là, sa main capable de briser des mâchoire sans soucie, fut poser sur le petit ventre porteur de vie. Silencieux l'un comme l'autre, ils attendaient dans un chant d'oiseau lointain, tout en se fixant mutuellement, une nouvelle manifestation de la présence de leurs bébé. Ne les laissant pas mariner trop longtemps, l'exploit se renouvela une fois de plus. C'était discret, mais pourtant s'était bien réel. Leurs adorable petite fille semblait leurs faire comprendre, combien elle grandissait bien.
- C'est dingue, murmura Livaï comme dans un secret, le regard fixé sur leurs mains jointes. La vache...C'est..dingue.
- Elle nous fait un petit coucou, ria l'oméga en caressant la joue de son homme, car le voir si ému, l'attendrissait à chaque fois. Ou alors, elle trouve que je mets trop de temps à la nourrir ?
Très vite l'heureuse nouvelle sur l'agitation du bébé fit le tour des amis du couple. Chacun étant rentrée de leurs vacances bien mérité, on se promit comme souvent après ça, de se revoir pour dîner ensemble, ou faire un barbecue. L'idée plu beaucoup, et rapidement un dimanche fut retenu. Erwin qui était plongé dans son enquête, et était toujours en guerre contre ses supérieurs à l'armée qui cherchaient à le pousser vers la sortie, assura qu'une journée paisible lui ferait le plus grand bien.
Toujours prompte à s'inquiéter pour leurs amis, Eren lui proposa si il voulait de passer deux ou trois jours chez eux, si il voulait un peu de détente.
" On a une chambre d'ami, ça te fera du bien de faire une pause, dans cette enquête."
" J'y réfléchirai, merci, c'est gentil à toi."
Mais bientôt, les papotages durent prendre fin pour laisser place au quotidien. Tout d'abords, le couple alla rendre visite à l'association qui organisait le fameux gala de charité en faveur des orphelins de Paradisium. Ayant prit le soins de prendre plusieurs toiles avec eux, hors mis celle qui représentait Carla. Eren toujours aussi anxieux, présenta ses tableaux à la directrice de l'association. C'était une femme de taille moyenne dans la quarantaine, les cheveux châtain coupée au carré, le regard décidé.
Gêné, car il avait toujours un mal de chien à se "mettre en avant." Il avait déposé contre les murs les différentes toiles qu'ils avaient pris avec eux, afin de mieux les observer. Rouge comme une écrevisses, il avait l'horrible sensation de cuire dans sa salopette en tissu léger.
- Et bien dite moi, lâcha la directrice en observant avec attention les tableaux. Comme vous vous y mettez vous ne plaisantez pas. Ces toiles sont magnifique. Hm ça me plaît beaucoup tout ça...Si j'osais je vous en volerez une, plaisanta t-elle.
- Vous êtes sûr que vous allez, récolter un peu d'argent grâce à ça, eut du mal à croire Eren. Je suis qu'un amateur après tout..Et mon nom de famille ne fait pas tout, vous savez.
Là-dessus, Livaï qui restait silencieux mais proche de son compagnon tel un garde du corps, observa la femme qui leurs faisait face, et qui semble t-il ne pouvait cesser d'observer les deux tableaux. Parfois il voyait cette dernière tordre la bouche, comme pour traduire une pensée interne, et puis d'autre fois elle souriait en hochant la tête.
- C'est certain que ça va plaire, vous verrez bien, déclara t-elle avant de lever les yeux sur le jeune homme. On vous à dit que vous étiez invité, n'est-ce pas ?
- Euh...non , nia du chef Eren en baissant son regard sur Livaï.
- Rah la la, ils ont fait les choses à moitié, gronda la petite bonne femme en disparaissant, dans son bureau avant de revenir d'un pas énergique. Dans sa main, elle tenait se qui ressemblait à une enveloppe, tandis que de l'autre, elle pointait du doigts les œuvres d'Eren. Vous nous les donner toutes, ou je dois faire un choix ?
- Oh vous pouvez toutes les prendre, répondit Eren en prenant l'enveloppe à deux mains. Merci , fit-il en se penchant un peu vers l'avant.
A nouveau il baissa son regard en direction de Livaï, comme si il ne comprenait pas pourquoi, il le laissait parler seul. Comprenant cette question muette, le brun prit la parole dans un murmure discret.
- C'est avec toi qu'ils veulent avoir à faire. C'est un projet que tu as accepter. Et je pense que aller jusqu'au bout tout seul en prenant les décisions toi même, te fera le plus grand bien par la suite. Moi je suis là entant que soutient. D'accord ?
- Je vois ce que tu veux dire..je crois que Madame Swan serait d'accord avec ça. Il faudra que je lui en parle d'ailleurs, murmura Eren d'une voix discrète, tout en ouvrant l'enveloppe. Ah ouf ! C'est un samedi dans deux semaines...un après-midi...ah bah temps mieux je ne tiens pas le soir....On ira ?
- Tu veux y aller ? Le laissa décider Livaï les mains enfoncées dans son pantalon en toile.
- Oui, j'aimerai voir combien l'association va pouvoir récolter avec mes " œuvres", ironisa t-il en levant les yeux au ciel. J'espère qu'ils pourront se faire un petit peu d'argent grâce à ça, quand même.
Tandis que la directrice, se satisfaisait de cette futur venue, les membres de l'association quand eux, venaient observer les peintures du jeune homme.
" Très jolie..." " de l'impressionnisme j'adore." " Ils vont faire un tabac.."
Pendant que le couple s'occupait de sa longue liste de chose à faire, Erwin de son côté, continuait son enquête au sujet de la mort du couple Jeager. Et le peu qu'il avait appris dernièrement, n'avait pas été la moindres des infos, et accentua même chez lui une certaine curiosité. Tout d'abord d'ancien membre de la chaîne de télévision national, et qui depuis lors avaient changés de métier, lui avouèrent que le jour de la mort du couple, leur patron était venu auprès de la journaliste et du cameraman prévu à la base pour le reportage, afin de leurs dire qu'une autre équipe qu'eux avait été envoyé sur place. Surprise la journaliste de l'époque avaient trouvé ça totalement absurde, puisque c'était elle qui avait été mis sur ce sujet depuis des semaines.
- Franchement ça n'a aucun sens, lui avait avoué alors son cameraman et collègue.
Elle avait à cette époque là, eut bon nombre d'entrevu filmé avec le couple dans leurs bureau ainsi que dans leurs centre de recherche, dirigé par Marthe Cosner. En un mot c'était son projet. Et pourtant au tout dernier moment, comme fait dans une précipitation inexplicable, on avait filer " le bébé " à d'autres, qui n'avaient aucunes de leurs notes, rush filmé, ou même liste de questions et d'informations.
Agacé car comme toute le monde, elle n'avait pas vraiment aimé qu'on lui vole ainsi son travail. Elle avait crachée en toute franchise, son amertume auprès de son patron qui n'avait que peu apprécier cela. Son cameraman ne resta pas silencieux pour sa part, et bientôt une mise à pied à cause de leurs " mauvais comportement", leurs avaient été offert en guise de dédommagement.
Lorsque plus tard ce jour là, l'accident arriva, la journaliste tout comme son collègue, furent plus que surprit de l'apprendre, et même attristé.
Néanmoins ce qui les intrigua tout d'abord, fut que leurs remplaçant avait été porté disparut dans un premier temps, puis ensuite considéré comme mort. Étrangement leurs identité avait été maintenu secrète pour le bien de leurs " familles", et ne fut connue de personne. Encore une fois, leurs patron de l'époque avait lâché une explication confuse affirmant qu'il valait mieux taire cette horrible accident pour ne pas, attrister d'avantage la population.
L'excuse était vraiment tout ce qu'il y a de plus bizarre, et d'illogique.
Un détail étrange cependant, leurs fit douter de l'existence de ces mystérieux camarades. Les identités qu'arrivèrent à dégoter la journaliste, et le cameraman chacun de leurs côté n'étaient pas les mêmes. Absolument rien ne correspondait.
Apprenant qu'ils fouinaient un peu trop sur ce triste " accident", ils furent peu après cela licencier pour des fautes imaginaires. Leurs calvaires malheureusement ne s'arrêta pourtant pas là, puisque l'envie de dévoiler ces étranges fait avaient chatouiller leurs langues journalistique, et était venu aux oreilles de personnes peut recommandable.
- A la suite de cela, déclara auprès d'Erwin une journaliste nommée Nellie Cochrane, elle était blonde proche de la quarantaine et fumait comme un pompier, dans des gestes nerveux. On a reçu quelques mises en gardes, nous conseillant de garder le silence si on voulait rester en vie.
- Quel type de menaces précisément ? Demanda le major qui observait la femme écraser sa cigarette en soufflant profondément, pour s'en rallumer une autre aussitôt. Vaguement il observa l'appartement impeccablement rangé.
- Et bien ça à commencé par des lettres anonymes, lâcha t-elle dans une fumée acre qui s'échappa de sa bouche, puis arriva jusqu'à Erwin qui la chassa d'un mouvement de main. Et petit à petit ça à empiré. Il y a eu des coups de téléphone menaçant, continua t-elle d'expliquer en refoulant une émotion vive. Sa main qui tenait tube de nicotine se mit à trembler légèrement....ils ont été jusqu'à fracturer l'appartement que j'occupais à l'époque. Et ils ont ...tué mon chat pour me mettre en garde....c'était affreux et ignoble à voir. J'en fait encore de cauchemar..Le flic qui avait été envoyé, était ce pourri de Richardson Clay...
- Ils ont fait la même chose pour votre collègue, j'imagine ?
- Oui et il avait des enfants en bas âge à l'époque. Il a eu très peur pour sa famille, car rien ne semblait freiner ces gens là. Il a abandonné son métier de cameraman, il a quitté le pays, et s'est installé ailleurs dans les montagnes....il est éleveur de moutons maintenant...
A nouveau la journaliste relâcha entre ses lèvres teintée de rouge et à peine ouverte, une volute de fumée qui s'éleva un instant dans les airs, avant de s'échapper cette fois-ci par la fenêtre. L'un de ses pieds chaussés de talons haut, commença à marquer une certaine nervosité en tapotant le sol dans un " tac tac" régulier.
- Moi j'ai juste déménagé...à quelques rues de là. Je suis toujours journalistes, mais pour des revus féminine des trucs banale comme ça.....je déteste pas ça hein, se justifia t-elle en faisait une grimace un peu las....mais même si c'est pas extrêmement passionnant, j'ai toujours ma tête sur les épaules, et un salaire en fin de mois.
Son regard déjà marqué de quelques rides de soucis et de sommeil léger, se porta sur le regard clair d'Erwin. Un sourire ironique ou fataliste on ne savait trop, se porta sur les lèvres de la jeune femme....
- Faite attention Monsieur Smith. Ils ne vont pas aimer, qu'on déterre leurs petits secrets....Disant cela, tout en gardant sa clope entre ses doigts long et effilé, elle servit au militaire un second café. Politiciens véreux, mafia, ils sont tous là dedans jusqu'au cou.
- Merci, inclina légèrement de la tête Erwin. Ne vous inquiétez pas pour moi je sais rester prudent. Vous pensez qu'ils ont tous à voir avec la mort du couple Jeager ?
- Ouais,...Les Jeager ont été assassiné. Rien ne me fera changer d'avis. Écoutez ça, dit-elle brusquement en faisait un geste de la main, afin qu'il se rapproche un peu plus pour l'écouter.
Là, le ton de voix de Nellie se fit plus discret, comme dans un murmure chargé de secret.
- Mon patron de l'époque allait à la nuit venu..faire des orgies dégueulasse dans des bordels à oméga avec...Certains mafieux, et même des politiciens. Vous vous souvenez de se mouvement politique pourri, et qui refusait la loi indiquant que les oméga avaient autant de droit que nous tous.
- Très bien oui, répondit le Major dans un grimace pleine de mépris.
- Ces fameux bordels étaient à la bordure de nos frontières.....Là, les oméga étaient exploité durant leurs chaleurs à cause de la frénésie sexuel qu'ils subissaient sans pouvoir la calmer par la moindre médicamentation..Ce groupe de gros obsédé sexuel pouvait alors ...enfin vous voyez,...Autant qu'ils en avaient envie, pour vue qu'ils payent.
Un rire méprisant se fit entendre avant qu'elle reprenne.
- Pff...pourquoi je prend des précautions dans mes mots, se moqua Nellie envers elle même. C'était juste des gros pervers immondes, réunie entre eux pour abuser de jeunes oméga filles ou garçons, dans l'incapacité de se contrôler. Le paradis pour tout débaucher pas vrai ?
- C'est répugnant, grimaça le major. J'imagine que les travaux pharmaceutique des Jeager étaient pour eux une grosse source de soucie. Ainsi ils risquaient de perdre leurs " paradis", si une médicamentation efficace en faveur des omégas arrivait sur le marché, renchérie Erwin en voyant la femme qui lui faisait face sourire et hocher de la tête de façon positive. En plus de leurs médicamentations efficace sur le contrôle des chaleurs des oméga, leurs militantismes contre leurs exploitations sexuel, - et même celle des bêta d'ailleurs- les rendaient encore plus gênant.
- Les Jeager avaient du poids dans notre société, de l'importance et la reconnaissance de tout le monde....ils devenaient donc extrêmement gênant, pour les trafiquants de chaire humaine, ainsi que pour ces gros dégueulasses baiseurs compulsif, grogna dans une grimace colérique la jeune femme....Ils les ont éliminé, dans l'espoir que leurs " dégât", ne mettraient pas trop à mal, leurs " loisir" et leurs trafiques....heureusement ça n'a pas été le cas..Mais malheureusement les Jeager sont mort....
Il y eut un court silence durant lequel les bruits extérieurs de la vie quotidienne se faisaient entendre, par la fenêtre grande ouverte. Des enfants criaient en jouant dans un parc voisin. Et des voitures klaxonnaient en direction d'un camion de livraison qui bouchait la rue.
- Mais tout ça, c'est que des mots, sans preuves formels, ni de témoignage pour confirmer tout ça. Et puis vous comme moi, ne somme pas habilité à enquêter sur un tel sujet.
- J'ai quelques connaissances dans la police, répondit évasivement Erwin, qui eux ont plus de droit que nous. Je sais où avoir de l'aide...quitte à lui filer mon enquête pour que la vérité au sujet de mort des Jeager soit révélé.
- Vous êtes très altruiste, Monsieur Smith. C'est admirable. J'imagine que vous enquêtez pour Eren Jeager ? N'est-ce pas ? Il parait que vous le connaissez.
- C'est un jeune ami à moi, en effet. Il mérite de savoir la vérité sur ce qui est arrivée à ses parents.
- De ce que j'ai lu, c'est un jeune homme fragilisé, par ce qu'il a vécu. Vous n'avez pas peur de le traumatiser d'avantage, si il apprend qu'effectivement ses parents ont été tué, pour des raisons obscène et vile ? Sans parler de son état grossesse, renchéri la journaliste en sortant d'une pile de journaux un peu en bazar sur sa table basse, l'exemplaire d'un tirage qui montrait Livaï et Eren enceinte marchant main dans la main, dans une rue de la capitale.....
Elle reprit...
- Un choque émotionnel peut-être dangereux dans son état. Je vous conseil, de lui parler de cette affaire que si vous êtes sûr de toucher le bout, et de faire enfermer les enfoirés responsable de la mort de ses parents.
- Je dois dire, murmura Erwin en jetant un œil vague à la couverture du magazine. Que je n'ai pas penser à cela. Son compagnon est l'un de mes plus proches amis...je n'ai en aucun cas envie d'avoir à faire à lui, si part mégarde je provoque le moindre soucie chez son oméga.
- Vous m'étonnez de plus en plus. Monsieur Smith pourquoi n'êtes vous pas détective privée, plutôt que militaire .
- On me l'à souvent proposé, sourit Erwin avant de reprendre. Dite moi, voudriez-vous m'aider à mettre cette affaire de meurtre au clair, et à faire tomber tout ces pourries ? Il faudrait retrouvé les tenancier des bordels etc...pour voir si ils n'ont pas quelques nom ou même preuves avec eux. Ce genre de pourrit garde toujours avec eux, de quoi faire chanter les plus riches et les plus dangereux afin d'assurer leurs sécurités.
A son tour la journaliste se mit à sourire, tout en écrasant sa cigarette dans le cendrier. A l'évidence elle hésitait entre oui et non. Et au vue de ce qu'elle avait vécue par le passé, c'était parfaitement compréhensible.
Quelques jours plus tard, dans une salle d'attente de l'hôpital, Eren et Livaï attendaient tranquillement, pour le suivie de grossesse d'Eren. La chaleur implacable de l'extérieur, avait poussé le jeune homme à s'acheter une sorte d'éventail qu'il agitait continuellement devant son visage en sueur. Depuis les premiers mouvements du bébé, celui-ci constatant - ou pas - l'émotion parental, jugea plutôt utile de renouveler l'exploit à l'occasion. A présent, il n'était pas rare d'entendre en court de journée, le jeune oméga poussait d'étrange souffle surprit sous l'agitation du fœtus.
- Ce matin, j'avais hâte de la voir à l'échographie, mais cette chaleur me fait presque regretter d'avoir mis le nez dehors. C'est insupportable !
Tout en disant cela, sa main droite agita avec un peu plus de force son éventail devant son visage. De son côté, Livaï fidèle à lui même restait impassible devant cette épreuve estival. Son long regard bleue observait sans réellement faire attention, les allées et venu des patients et employées de l'hôpital. Vêtu d'un bermuda d'été qui arrivait au niveau de ses genoux, il n'était pas rare de le voir taper le bout de ses doigts sur sa cuisse, comme si il cherchait ainsi à battre la mesure d'une musique imaginaire.
- Monsieur Jeager ? A nous !
Enfin la voix de la professionnelle en médecine se fit entendre. Tirant sur son t-shirt pourtant large, et qui sous cette chaleur lui donnait l'impression de coller à sa peau, Eren se releva sans cesser pour autant d'agiter l'éventail devant son visage. Dans un premier temps, la doctoresse lui posa les questions habituelles sur sa santé, et sur son ressentit par rapport au bébé. Cela déjà sembla prendre un temps infini. Et mentalement Eren eut l'impression d'être une sorte d'automobile en pleine révision. Gardant pour lui cette étrange et surprenante comparaison, il fut bien heureux lorsqu'ils passèrent à l'échographie.
Dans son cœur, et certainement dans celui de Livaï, même si celui-ci ne montrait rien, l'impatience de voir à nouveau leurs bébé, était bien présent. Rapidement un sourire commun s'étira sur leurs visages, car dans cet écran noir, apparut les contours de leurs futur petite filles. Là, ils virent avec bonheur et sourire mêlé, le petit profile où le petit bout de nez, fut jugeait par le jeune homme comme étant adorable. Mais aussi les petites mains que le fœtus s'était plu à mettre au dessus de sa tête, comme si elle cherchait à faire des oreilles de lapin. Il y avait aussi fort heureusement ses petits pieds. Et sa colonne vertébrale jugeait dans son développement comme étant parfaitement normal, par la doctoresse.
- Vraiment tout est parfait ? Ne put s'empêcher de demander plusieurs fois Eren.
- Tout est parfait, lui répondit-on avec un franc sourire paisible. Ce qui était très rassurant en soit.
L'émotion déjà présent, fit naître comme à chaque fois des petites larmes de bonheurs aux coin des yeux vert du jeune homme, la voire le bouleversait plus que tout. Parfois il tournait la tête, afin de voir la réaction de son homme face aux images du fruit de leurs amour. Il souriait paisiblement tranquillement. Et semblait même comme incapable de détacher son regard de l'écran. Mais si le trouble était déjà bien présent chez le couple, celui-ci s'accentua d'avantage lorsque la possibilité d'entendre les battements de cœur du bébé, leurs fut offerte.
" Baboum baboum baboum."
Les petites pulsions de vie étaient là dans une agitation logique qui gonfla leurs propres cœurs d'un amour infini. C'était pour eux la plus douce des musiques et le plus rassurant des sons. Leur enfant allait bien, et se développaient à merveille. Lorsque le couple retourna dans le bureau, afin de prendre le prochain rendez-vous, ainsi que les derniers conseilles de leurs docteurs, Eren et Livaï eurent l'étrange impression d'être dans un monde fait de coton. Comme si tout était devenu rose bonbon, et que seul le bonheur était le sentiment prédominant en eux.
Aah comme la vie était belle. Comme les soucies et épreuves du passer leurs semblait lointain.
- Livaï, appela peu après cela Eren en direction de son homme, comme il aimait à le nommer. Je crois que là, tout de suite je suis la personne la plus heureuse dans ce monde, assura t-il dans un sourire épanouis.
Tendrement Livaï l'embrassa, lui aussi ne s'était jamais senti aussi heureux qu'en ce moment même.
*****
Et voilà pour le chapitre 39 qui j'espère vous aura plu.
Merci pour votre lectures.
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