Chapitre 16 : L'éveil tardif d'un l'alpha.
Chapitre 16:
Bon nombres de jours s'étaient écoulés depuis que cette fameuse vidéo trainant sur le net, avait jeté dans le pied de Madame Octavia une sacrée épine. A la suite de ceci, et parce que quelques soupçons commençaient à trainer sûr le fait que Eren avait été enlevé. La justice du pays avait jugé bon de mener une petite enquête sur elle. Oh bien entendu, il n'y avait pas une foule de policier qui surveillaient ses faits et geste, étudiaient ses finances, ses activités etc etc...mais un flics avaient été jeté sur sa piste. Ce qui pour certains était toujours mieux que rien....
Octavia bien qu'affichant un sourire confiant dans les médiats, qu'ils soient papiers ou visuels, ruminait en elle une sacré colère, quand à ces doutes lancé à son encontre. Craignant de perdre l'empire qu'elle avait réussi à conquérir durant ces dix dernières années grâce à l'héritage d'Eren, qu'elle avait réussi à détourner en partie. Elle se devait de rappeler au plus vite auprès des différents gangs mafieux qu'elle avait réuni sous son " drapeau", qui était le patron. Et que malgré ces quelques menues soucis, ce n'était pas pour demain qu'elle irait en prison, ni qu'elle abandonnerait son trône.
Elle avait donc d'avantage sévis auprès de ceux qui avaient tenté à la suite de tout cela de remettre son autorité au cause. Sa cruauté était montée d'un cran, et avait fait paraitre dans les journaux une étrange vague de meurtre lié à la pègre, mais qui ne remontait jamais jusqu'à elle. Ce qui en soit dite en passant était assez étrange.
Les rubriques spécialisée avait grâce à cela de beau jour devant eux. Sans honte, ils décrivaient dans des détails sordides les meurtres récents, et supposaient ceci et cela sans jamais approcher de la vérité.
Mais ceux qui baignaient dans le même univers qu'elle, savaient lire entre les lignes et comprendre le message qui leurs étaient ainsi envoyés. Quitter son petit empire, s'était mourir. Point à la ligne ! Il n'y avait pas de négociation possible. Ni de liberté. Rien !
C'était un soir, ou elle avait tenue à réunir ceux qu'elle nommait malicieusement " ses capitaines". Tous étaient bien entendu issu du même monde qu'elle. Et chacun avait en charge, un quartier de la capital, un trafic spécifique, et avait ainsi l'occasion de jouer à leur petite échelle " les gros patrons", même si au final tous devaient lui obéir.
La salle où elle reçut tout ce petit monde, était jadis le lieux où Carla et Grisha Jeager organisaient des collectes de fonts pour divers associations caritative. Dans ce lieux il y avait eu de l'argent qui avait souvent circulé, mais pour de bonne cause. A présent l'argent sale était présent, et avaient pour but prochains d'enrichir la lie de la société.
Une table avaient été joliment dressée. Des verres en cristal étaient posés devant chacun des "invitées" , qui affichaient tous une mine mal aimable et parfois même un peu provocatrice. Certain osait même montrer un petit air arrogant et sûr d'eux. Comme quand on se satisfait de la chute de son voisin, et qu'enfin on pourra prendre sa place. Des alcools rares et délicieux avaient été versé selon les préférences de chacun, mais l'ambiance malgré ces bonnes attentions restait un peu tendue.
Sans doute la tension était dû au fait que devant chaque porte, et chaque ouverture ou lieu de fuite possible, se trouvait un milicien de la rouquine qui cachaient dans leurs vestes - entre autre- bon nombres d'armes à feu pouvant les faire passer de vie à trépas. Près d'une chaise haute où était installée Octavia, se trouvait son fidèle Leroy dont les blessures avaient fini par cicatriser.
Toujours aussi droit qu'un i, ses petits yeux meurtrier observaient à tour des rôles tout ces dangereux criminels qui étaient censés être soumis à sa reine. Ses mains étaient jointes dans le dos, et il ne cessait de tout vérifier tel un garde du corps un peu zélé. Sa patronne se tenait avec son arrogance coutumière. Sa chevelure incendiaire avait été domptée en une coiffure assez stricte qui avait pour but, d'accentuer son autorité. Ses yeux clair comme de la glace se posaient sur ses sous fifres et s'arrêtaient parfois devant les plus arrogants. A l'évidence les nombreux soucies judiciaire de ces derniers jours avaient quelque peu donné un excès de confiance à ces derniers.
Pendant plus d'une heures, ils avaient fait tel une réunion de bureau, un compte rendu sur leurs divers activité illicites, ainsi que sur l'argent que cela le rapporté...ou pas.... Une liste des leurs qui s'étaient fait arrêter pour divers raisons et à présent croupissaient en prison, fut dressée et lu. A ce sujet, l'humeur de Madame descendit d'un cran, même si malgré cela son visage continuait d'afficher un sourire confiant.
En plus de tout ceci, il y eut un petit souci avec l'un de ses " capitaines " et dont le visage donnait l'impression que le mot " macro "était écrit un gros sur le front. Long mince, le nez devenu rouge à cause des excès d'alcool. Il craquait souvent ses doigts avec nervosité. Sa mâchoire disproportionner était avancée vers l'avant, et déformait un peu sa prononciation des mots. Ses vêtements étaient tout sauf discret et diffusait un panel de couleurs, qui le faisait ressembler à un perroquet.
- Combien tu dis ? Questionna d'une voix onctueuse Octavia en fixant ses yeux de glace, sur le type qui cherchait sottement à l'entourlouper.
- Quelques unes, répéta l'homme en évitant à l'évidence de donner un chiffre.
D'un coup d'oeil la patronne des patronnes, observa son chien de garde qui comprit cet ordre muet. Ce dernier abandonna son poste près d'elle, et vient en quelques pas à se poser près du maudit trafiquant de chaire humaine.
- Combien ? Répéta Leroy de sa voix cassée, en décochant une petite claque derrière le crâne du type qui malgré sa rage ne put riposter. Ses collègues autour de lui se mirent à rire.
- Toutes...Articula enfin dans un souffle l'homme eu regard devenu vitreux par son alcoolisme. Tout le réseau a été découvert avant hier même. J'ai pu m'enfuir avec quelques uns de mes gars. Mais je n'ai plus une seules filles à mettre dans le moindre bordel.
Une grimace d'agacement déforma les traits d'Octavia. Sans ouvrir la bouche elle fit un mouvement de tête en direction de Leroy qui plongea la main dans sa veste.
- Madame...s'il vous plait, laissez moi une chance..pleurnicha l'odieux personnage. J'ai vraiment rien vu venir...C'est les flics des insoumis...qui ont tout foutu en l'air...
- Je vois d'qui il cause, lâcha un homme corpulent qui avait pris soin d'éloigner sa chaise du macro, parfois il passait un mouchoir sur son front humide de transpiration. C'est eux qui ont lancé des doutes sur la conclusion de l'enquêtes sur l'enlèvement de v'ote poule..
- Ah eux ? Je vois. Non mon cher, en rien ils ne m'font peur, ria froidement Octavia en se redressant sur ses jambes. Je sais mes chers amis ce que vous êtes entrain de vous dire. Je le sais très bien. Vous vous dire, que votre patronne est dans la merde, et que vous pouvez à présent vous permettre de faire tout ce que vous voulez...Comme notre ami qui vient de nous faire perdre tout un putain de réseau de prostitution !
Là, elle commença à marcher autour de la table en s'arrêtant parfois devant l'un de ses " capitaines " et frappa ici et là, l'épaule de chacun. Ces dernier ne bougeaient aucunement et cherchaient à cacher la moindre expression de leurs visages et qui ainsi trahirait leurs pensées.
- Pour votre bien, le mieux est encore de continuer à m'écouter comme vous l'avez toujours fait jusqu'ici, expliqua t-elle en les fixant un à un. Cette ridicule enquête sur moi et réglé par avance. Croyez moi, se moqua t-elle. Mais n'oubliez jamais une chose. Je suis la maitresse et vous mes subordonnés ! Ceux qui perdent mon argent...là elle fit signe à Leroy qui tira une balle dans le crâne du macro..Risque le même sort que ce salopard. N'espérez pas une seule seconde que je céderais ma place à l'un d'entre vous à cause de quelques broutilles. Alors soit vous continuez de faire ce que je vous dis, et vous vous enrichissez comme vous l'avez fait ces dernières années grâce à moi....soit mes hommes s'occupent de vous. Au choix...
Elle avait fait ce court monologue fière de la peur qui s'étaient peu à peu affichés dans le regard de chacun, quand le crâne de cet imbécile avait explosé sous l'effet du tire. A présent des morceaux d'os mêlés à de la cervelle et du sang s'étalaient petit à petit sur la table dont la nappe était jusqu'ici d'un blanc étincellent. Les voisins de table de la victime avaient beau avoir pris soin de s'éloigner un peu de ce dernier, lorsque la menace avait plané au dessus de sa tête, quelques éclaboussures avaient malgré tout jaillie sur leurs vêtements de luxe.
- Personne ne doute de votre suprématie Octavia ! S'exclama soudainement avec force l'un des capitaines en se levant de son siège comme ci ce dernier était à ressort. Là, il prit son verre remplie d'un bel alcool ambré, puis le leva assez haut devant lui. Gloire à Octavia, gloire à notre patronne.
Ces paroles étaient faites pour lui lécher les pieds, et l'endormir vaguement avec une soumission d'apparence, car dans son monde Octavia savait bien qu'il ne fallait jamais se fier à 100 % à ce type de subordonnée. Pourtant elle accueillit le geste avec un grand sourire factice, tout en croisant les mains devant elle comme une gamine heureuse quand on cède à son caprice. Rapidement, tout les autres suivirent l'initiateur de cela, et tous crièrent " Gloire à Octavia."
Le bal des hypocrites était lancé.
- C'est très bien, mes amis. Très bonne décision et c'est beaucoup mieux ainsi, affirma t-elle toujours dans un large sourire.
Marchant d'un pas lent autour de la longue table, elle continua son speech.
- Bon ne faisons plus attention à celui-ci, dit-elle en désignant d'un geste bref de la main le cadavre encore chaud. A présent que nous avons parlé de nos affaires. De ce qu'il va et ne va pas ! Sur ce dernier point, elle fixa avec agacement deux trois subordonnés puis reprit. Vous savez tous à présent, que notre petite poule dont l'argent nous a été fort utile, n'a pas été enlevé. Mais c'est enfui avec un Alpha. A cause de cette ridicule enquête dont je suis la victime. Leroy n'a pas pu fouiner autant qu'il aurait voulu, au risque de trop attirer l'attention. Tout ce que nous savons, nous vient de ce cher Gustaf.
A nouveau elle fit une pause avant de sourire méchamment.
- Paix à son âme, se moqua t-elle en provoquant ainsi d'horrible rire parmi ses sbires. Ce qu'elle apprécia grandement. Tout ce que nous savons, disais-je et que cet Alpha avec qui cette chienne et partie s'appelle Livaï. Que c'est un nabot...ce qui est assez étrange pour un Alpha d'ailleurs..Mais qu'il est redoutable au corps à corps et au maniement des armes à feu. Sur ces deniers point, Leroy a pu le juger par lui même.
- Il y a devant vous, intervient Leroy qui savait décrire tout les gestes et ordre muet de sa reine, un portrait robot de l'individu qu'on recherche. Prenez le !
Chacun alors souleva le tas de papier qui était devant lui, et observa le portrait incroyablement réussi et qui ressemblait trait pour trait à Livaï. Beaucoup parurent dubitatif et se lancèrent des regards digne de collégiens ignorant les réponses à un contrôle surprise.
- Je veux que dès que vous aurez quitté ma maison, que chacun d'entre vous cherche qui est précisément ce connard, qui m'a enlevé ma poule. Sans Eren, nous ne pouvons plus garder la main mise sur les usines pharmaceutique Jeager, car à cause de sa fuite je n'ai pas encore pu le contraindre à me léguer tout ce qu'il a...et vous savez tous combien cette usine nous est utile pour notre business...Pas vrai, mon cher Lorenzo...
Elle s'était arrêtée devant un type au costume digne d'un croquemort. Ayant passé la quarantaine depuis bien longtemps, l'homme affichait un teint de peau blanc presque gris, un visage étroit aux mimique nerveuse, et pourtant malgré cela un sourire pointu qui donnait froid dans le dos. Sur ses épaules il sentaient les deux mains de sa supérieur.
- C'est grâce à elle qu'on a de la bonne marchandise à revendre, dit-il d'un air soucieux. Ça serait malheureux de perdre tout notre beau travail, et surtout de trahir la confiance de nos chers consommateurs.
A nouveau il y eut des rires face à cet humour des plus sombres.
- C'est donc pour cela, que vous allez tout faire pour identifier qui est ce petit Alpha. D'où il vient, si il a de la famille, des amis auquel il tient, où il se trouve...bref je veux tout savoir sur lui absolument tout ,jusqu'à la couleur de ses putains de chaussettes.. Le débusquer, c'est trouver Eren. Retrouver Eren, c'est retrouver notre tranquillité financière. On devra juste ensuite trouver une bonne excuse pour buter notre chère chienne, sans que ça paraissent louche....
La réunion dura, dura dura...plus personne n'osa remettre en cause l'autorité de celle qui était devenue leurs patronnes à tous, il y a de cela dix ans. Et chacun se promit d'être celui qui trouverait les informations nécéssaire sur cet Alpha prénommé Livaï. L'un d'entre eux d'ailleurs se fit une réflexion en observant le portrait robot..
" Ce regard de teigne me rappel quelqu'un..."
****
Pour eux aussi cela faisait à présent quelques semaines qu'ils avaient tous emménagé dans la maison des grands parents du major. Leurs travail avait pour but premier de nettoyer cette grosse demeure ancienne dotées de tout un tas de petites pièces, en guise remerciement pour Erwin de les cacher ainsi. Le second but, et ça le propriétaire des lieux leurs avait affirmé plusieurs fois qu'il était près à financer cela sans soucie, était si possible de faire quelques petites restaurations et réparations ici et là. Erwin était toujours très heureux de voir cette maison qui était dans la famille depuis bien des générations revenir tout doucement à la vie. A chaque tour il s'étonnait de voir l'évolution entre chacune de ses visites, où il apportait souvent matériaux et autres fournitures utiles. Des fois ces derniers lui montraient leurs dernières trouvailles et souvent cela représentait des photos de famille, ou Erwin était dessus avec l'allure typique d'un enfant sage et bien élevé.
Une fois l'équipe de " réfugier" avait jugé utile de faire un tour sous les combles du toit. Pour y accéder ils avaient dû emprunter un escalier habilement caché dans un mur de l'étages lui même dissimulé derrière une armoire vide situé dans le couloir. Là-bas en plus d'une poussière épaisse qui les avaient contraint à porter un masque devant leurs bouches et leurs nez, se trouvait un véritable capharnaüm. Comme toujours Livaï s'était empressée d'ouvrir les fenêtres closes depuis des décennies afin d'alléger un peu l'air, mais d'apporter aussi un surcroit de lumière. Parfois sa main balayait l'air devant lui, dans une gestuelle un peu mécanique.
Il y avait à cet étage un peu caché, bon nombre d'objets anciens. Tel que un cheval de bois avec lequel bon nombre de petits enfants avaient dû s'amuser. Un vieux coffre à jouet remplie de peluches usées, de jouets mécaniques rouillés ou en bois, et qui dataient depuis bel lurette. Le plus " impressionnant " si on peut dire, était le tas de vieille poupée de porcelaines qui y était aussi. Là dessus l'avis fut unanime.
- Elles me donnent la chair de poule, avoua Eren en les pointant du doigts avec une certaine grimace de présente sur le visage....On dirait ...des poupées maudites..brr.
- Je ne pourrais pas fermer l'oeil de la nuit, si j'avais des choses pareil dans ma chambre, ajouta à la suite de cela Mikasa dont les grimaces présente sur le visage étaient à peu de chose près identique à celle du jeune oméga. Elles sont horrible !
- Comment faisaient les enfants de l'époque pour jouer avec ....de telles trucs ? Le visage est...ouais flippant...Ajouta Armin, comme ci aucun autre mot ne pouvait décrire l'émotion que provoquait ces objets. J'imagine qu'ils avaient pas le choix ...Mais quand même...brrr....
- Ces choses restent où elles sont ! Coupa net Livaï qui malgré son expression pleine d'indifférence sentait un frisson d'horreur courir le long de son dos. Elles sont dégueux !
Personne n'eut le coeur, ni l'envie de toute façon de le contre dire à ce sujet. En plus de ceci, ils trouvèrent un vieux gramophone avec une boite de vieux disques correspondant, ainsi qu'une maison de poupée totalement vide. Un vieux fauteuil rongé aux mites bon à être jeté. Des cartons remplies de vieux journaux anciens relatant dans divers articles, des comptes rendus sur une guerre du passée. Il y avait aussi un psyché ( miroir) cassé, une cage à oiseau doré, des chaises sans la moindre assises, une vieille machine à coudre en sacrée bonne état et qui ne demandait qu'à être restauré, et enfin une chaise à bascule.
Au milieux de tout cela se trouvait, une veille malle de voyage très large, et dont les verrous en argent étaient un peu bloqué. Après avoir un peu joué de sa force, Livaï parvient facilement à les faire céder. A présent que ses cotes étaient quasiment remises, il pouvait se permettre ce petit écart. Dedans ils trouvèrent tout un tas de vieilles robes anciennes. L'une d'entre elle était d'un rose très pâle avec une ceinture en tissu vert amande. De la dentelle jaunie par les années, et la poussière se trouvait au niveau du col, et des manches. Un chapeau large dans les mêmes ton se trouvait au font et était malheureusement écrasé. D'autre tenues du même style et qui à l'époque devait être d'une incroyable beauté étaient aussi présente. Les hommes présent observèrent vaguement la chose, avant d'aller fouiner ailleurs.
- De telles beautés, et morceau d'histoire enfermé dans une simple malles...murmura à elle même Mikasa d'une moue un peu pensive. C'est franchement malheureux.
Curieuse, elle fouilla encore un peu dedans, en imaginant ce que ses collègues de travail au magasin de vêtements où elle bossait auraient pu dire en voyant de telles bijoux anciens.
La maison était redevenue propre. Chaque pièce avait été récurer, et bon nombres de produits de nettoyages, de chiffons et autres moururent dans ce combat fait contre la crasse. L'huile de coude avait eu de quoi crever tout ce petit monde, qui parfois le soir venu allait s'effondrer dans leurs lit, le corps usée mais l'âme soulagé de voguer vers le repos.
Eren avait appris à vivre avec ce poids qu'il s'était ajouté sur la conscience. A savoir la mort de Gustaf. Une partie de lui continuait de croire que tout était de sa faute, car malheureusement c'est ainsi qu'il avait été éduqué ces dix dernières années. Chaque pépin, chaque difficulté qui était survenu avait été toujours mise sur son dos, et avait été de surcroit une bonne excuse pour lui donner une bonne trempe. La voix fantomatique de sa tortionnaire continuait d'avoir une certaine prise sur lui, et savait le mortifier sur des faits qu'il n'avait pas commit. Son assurance en lui avait quelques peu régressé et allait parfois de nouveau vers le zéro.
Durant leurs séjour et afin de faciliter leurs ravitaillements quand cela était nécéssaire, Erwin leurs confia la vieille voiture de son père, et qui prenait depuis des années la poussière dans son garage. La raison était fort simple. La première fois qu'ils durent allait faire des courses, il y allèrent à deux ..Livaï et Armin, et mirent près de deux heures pour l'allée ( 10 km) et de même pour le retour...en plus d'être chargé comme des mules. Ayant fait une petite révision pour s'assurer que tout allait bien, le véhicule séjournait depuis lors dans l'allée fait de gravillons menant à la demeure. A présent en quelques minutes, ils pouvaient aller dans le bourg du village se ravitailler en pain fraie, en viandes et légumes et autres courses dont ils avaient besoin.
Pour des raisons évidentes, Eren ne pouvait toujours pas aller faire de simple course, de peur d'être reconnu. Livaï s'y collait à chaque fois, Armin venait avec lui ou alors s'était Mikasa. Les produits étaient fraies naturelle, et presque directement du producteur aux consommateurs. Afin de s'assurer une petite tranquillité, chacun donna un prénom factice quand la question leurs était posée.
Eren même si il ne pouvait aller dans le bourg, profitait souvent de la cour la maison de maitre. Il allait souvent cueillir des pommes pour préparer bon nombres de desserts gourmands. Parfois il venait juste à l'ombre des arbres jouet de son violon. Souvent dans ces cas là, il entamait une mélodie que Gustaf aimait entendre quand il n'était encore qu'un môme. Dans ces moments là, il se laissait de nouveau envahir par son art. Il fermait les yeux comme pour se laisser un peu plus immerger, et ondulait au rythme de ses notes qui enjolivait l'air, et séduisait ceux qui l'écoutaient.
Il avait un don, c'était un fait indéniable..
D'autre fois, il mettait la musique de coté et si aucune corvée n'était au programme. Il prenait un gros livre, car il y en avait quantité dans la maison, et allait s'assoir sous un arbre et lisait ainsi durant des heures. Parfois Livaï venait le rejoindre. Oh bien sûr l'envie de lire ne le saisissait pas à chaque fois, mais souvent c'était juste un besoin d'être tout les deux qui le poussait à agir ainsi. Généralement, il posait sa tête à cheveux noir sur les cuisses de son oméga, fermait les yeux un instant avant de s'endormir totalement, en sentant la main de son amant se poser sur son buste.
Comme toujours Mikasa les regardait faire et sentait toujours le même conflit interne. Sa version petite fille qui boudait de jalousie, tandis que sa version adulte réalisait avec fatalité qu'ils étaient vraiment fait l'un pour l'autre. La preuve en était ce sourire paisible qui s'affichait enfin sur le visage de son copain d'enfance, dans ces instants là. Le plus important au final était que Eren ait enfin ce bonheur dont on l'avait privé pendant si longtemps. Quand elle en venait là dans ses réflexions, un sourire soulagé revenait sur ses lèvres rosées.
Si Erwin venait à l'occasion, pour passer un moment tranquille en ces lieux hors de la capital, ainsi que pour fournir en plus quelques matériaux utile pour rénover telle ou telle chose. Il en profitait aussi pour leurs rapporter ces dernières découvertes sur le sujet Octavia. A l'évidence le major était une fouine avec des mouchards et des indiques un peu partout. Il savait par exemple que des rumeurs couraient comme quoi, les " capitaines " à la solde d'Octavia se demandaient si il ne fallait pas se rebeller contre elle afin de prendre sa place. Mais remplacer une mauvaise personne par une autre, n'était pas du tout un bénéfice en soit pour la nation...Pour tout ce qui concernait le passé et la " jeunesse " d'Octavia tout restait mystérieux et caché...
- Elle ne doit plus être aussi détendue qu'avant, supposa t-il dans un grand sourire confiant tandis qu'ils étaient tous réuni autour de la longue table de la cuisine après un copieux repas.
Hansi était venue aussi ce jour là, avec Moblit qui d'ailleurs ajouta.
- Le vent fini toujours par tourner à un moment ou à un autre. Sur internet les gens se déchainent et traitent la police de corrompu, car l'enquête à prétendu que rien ne permettait de dire ou d'affirmer que Eren avait pris la fuite. Ni que Madame Octavia était responsable de cela...D'ailleurs ils sont osé affirmer, qu'ils avaient les preuves qu'elle s'était toujours très bien occupé de lui.
- C'est ça...marmonna avec amertume le musicien en entendant cela. Qu'ils vivent ce que j'ai vécu, et on verra si ils continueront de dire que c'est quelqu'un de bien...d'attentionné et tout et tout.....s'agaça t-il en mouvant un peu la main devant son visage...qu'ils se fassent pété les cotes à coup de pieds..ils verront si c'est là des bonnes façon d'agir ...
- Je sais que c'est désagréable à entendre. Mais plus ça fait de foin et mieux c'est, assura Hansi, car l'attention, les doutes, ainsi que la pression de la populace sont toujours tournée vers elle. Elle peut corrompre quelques personnes, mais toute une population c'est impossible. Il y aura toujours quelqu'un pour la pointer du doigts. Et ça c'est une bonne chose en soit.
- Des élèves qui étaient dans ton institue de musique ont témoigné à travers divers vidéos, qu'ils ont mis sur internet. Reprit le major en jetant un coup d'oeil en direction de l'oméga. Pour plus de sécurité, ils ont flouté leurs visages et ont commencé à dire ce qu'ils avaient vu et constater quand tu prenais des cours avec eux....à leurs manières ils cherchent à la faire tomber...
Là-dessus le major sortit son téléphone portable et commença à faire quelques recherches vidéo.
- On capte internet ? S'étonna mentalement Armin.
" Tout comme Eren je fais moi même du violon. Mais je suis très loin d'avoir son niveau. Lui c'est un génie de la musique c'est sûr." expliqua un jeune homme au visage masqué." Eren est quelqu'un de très discret. Il ne parle pratiquement à personne. Au début, j'ai cru que c'était qu'un gamin de riche prétentieux qui voulait pas se mêler à nous. C'était con de penser ça..." ria t-il un peu honteux." Mais en l'observant j'ai compris qu'il avait peur de se lier aux autres..je veux dire vraiment peur...plus tard avec d'autres potes on a commencé à voir ...des petites marques ici et là, vous voyez ? Je me rappelle d'un truc qui m'avait vachement marqué. Il s'est servie de ses long cheveux qu'il avait mi devant son oeil euh droit je crois... pour cacher un énorme coquard.....mais c'était pas possible car..bah quand il jouait on voyait tout..."
Eren ne disait rien, mais se rappelait parfaitement de l'anecdote. Il observait ses doigts croisés sur la table épaisse de la cuisine en serrant les dents, rapidement celle de son Alpha se posa sur elles deux. Comme pour lui apporter un certain soutient. Un autre témoignage arriva.. celui d'une jeune fille..
" Je suis arrivée à l'institue peu de temps, avant qu'il ne disparaisse. Mais je l'ai vu une fois avec la lèvre enflées ...celle du bas elle avait une grosse coupure. Rien qu'à la voir j'avais mal pour lui...je lui ai posée la question, afin de discuter un peu avec..il a regardait par dessus son épaule, et m'a dis qu'il s'était pris une porte dans la figure chez lui....Je me suis dis. Tiens ? C'est la fameuse porte dont toutes les personnes battue parlent ? Il avait l'air d'avoir peur de parler de ça....d'oser dire.... Il était angoissé et tortillait ses doigts entre eux....je lui ai dit " flippe pas, je vais pas te manger, t'es beaucoup trop grand." ..il a sourit et puis s'est éloigné ....il a mit son écharpe en tissu autour de son cou ,et à caché le bas de son visage avec tout le long du cour..."
" Il avait parfois des bleues aux tempes....dans le cou...comme si on l'avait tenu par la gorge....et parfois il se tenait pas droit..comme quand on se prend un coup dans le ventre..."
En dessous on pouvait voir les commentaires de ceux qui avaient vu la vidéo.
" Après ça la police veut encore nous faire croire que l'autre là, c'est quelqu'un de bien ? Mais lol quoi !! Ce monde est fou..Il a fui ..ouvrez les yeux putain !"
" Il a été battu c'est évident à présent. Pendant combien d'années ça à durée ? Hein ? Pourquoi elle a pu agir comme elle a voulu sans que les services sociaux n'interviennent ? Hein ? Pourquoi la justice, ou même les adultes ayant eu à faire à lui n'ont rien fait pour lui venir en aide ? Et où son ses amis...celle qui à accusée Octavia ? C'est grâce à elle ...si le jour commence à se faire sur cette histoire. Je suis sûr que eux aussi ont dû fuir. Cette femme est une criminelle !!! "
" Alors ils sont où ceux qui disaient que ce n'était là qu'une théorie du complot, et que la cette femme n'avait rien à se reprocher ? Ils la ramènent plus là hein ? Vous avez à dire quoi face à ces témoignage ? Hein ? Eren où que tu sois mec,..t'as eu raison de la fuir. Protège toi mon pote. Je suis de tout coeur avec toi ! Un jour elle finira en taule ...ou mieux qu'elle crève. "
Ses yeux se fermèrent lentement sous le poids de ces mots qui lui rappelaient ces moments qu'il avait vécu durant ses cours de musique. Tout ces jeunes de son âge qui le regardaient avec curiosité à l'époque, il aurait voulu leurs parler et pourquoi pas devenir ami avec eux. Mais les murs de sa prison avait réussi à s'étendre bien au delà du manoir Jeager. Certain avait donné l'impression de chercher le nouveau bleue, qu'ils n'avaient pas forcément vu lors du dernier cour. Cela d'ailleurs l'avait toujours mis mal à l'aise.
Ce que Eren entendait là, à travers les divers témoignages était la vision qu'ils avaient d'un type apeuré, craintif et silencieux. C'était lui ! Une chose étrange aux yeux de tout le monde. Les témoignages continuaient ainsi sur le même ton, tandis que les commentaires de son alpha ainsi que de tout ceux autour de la table s'élevaient ici et là. Son corps se mit à trembler. D'agacement ? De dégout pour lui même ? D'un peu de tout ? Oui, de tout ça à la fois. Néanmoins contrairement aux autres fois, il refusa de laisser parler son envie de fuir.
Même si son cerveau, paraissait lui dire. " C'est intolérable à entendre. Fuyons dans un coin." Mais lui refusait de céder face à cela. Il ne voulait plus fermer les yeux, pour fuir et attendre que le temps passe et que les choses se tasses. Il devait se confronter à la réalité aussi dur soit-elle, et ne plus la fuir. Et ces témoignages qui au final avaient pour but de maintenir une certaine pression autour d'Octavia, mais aussi de lui venir en aide étaient tous importants. Certes, il entendait là la pitié qu'ils avaient eu de lui, ainsi que la vison affligeante de la chose isolée, craintive et peu bavarde qu'il était. Mais pour lui, ce " lui" ..faisait déjà partie du passé. Si il voulait avancer enfin, il ne pouvait plus s'arrêter sur chaque chose et déprimer dessus. Il voulait devenir fort physiquement c'est vrai, mais aussi et surtout mentalement. Ne plus fléchir face à ses fantômes, ni à cette sorcière dont la voix revenait par vague, le culpabiliser sur tout et n'importe quoi.
Non, il n'était pas fautif du moindre malheur tombant sur terre. Il n'était pas un aimant à ennuie comme on le lui avait toujours dit. Il était la victime d'une grosse machination ayant, pour but son important héritage. C'était là, le seul et unique objectif de cette mafieuse, qui s'en était servi pour étendre son pouvoir dans le milieu de la pègre. A présent, il voulait la faire tomber, comme une guillotine fait tomber une tête dans un panier.
Ses doigts long et apte à produire de ci jolie sons, tapotaient le bois épais de la table. Cela raisonnait en cadence et à un rythme différent à chaque fois. Il s'accrocha à son rêve d'avenir. Celui d'une vie simple avec son alpha. Il n'avait pas besoin d'être richissime. Il voulait juste être avec lui, dans une jolie maison entouré d'une famille et de ses amis. Rien de plus, rien de moins...
- J'espère qu'elle se chie dessus de trouille. Avant de reprendre la route en direction de la capitale, Hansi avait lâchait ces quelques mots, qui avaient fait rire tout le monde de par le terme un peu coloré. Lui aussi avait ri et ça lui avait fait du bien.
L'été battait son plein, la chaleur étaient importante et le soir n'apportait qu'un air discrètement frai et fort peu satisfaisant. Dans cette vieille maison aux murs épais, la chaleur la nuit rendait le sommeil un peu difficile. Et il n'était pas rare dans ces cas là, que Livaï ne dorme que peu. Fidèle à ses insomnies, il se réveillait quand tout le monde dormait encore profondément. Dans ces cas là, il allait lire un peu à l'étage du bas, ou écrire un moment car son ordinateur avait été emmené et installé dans un coin du salon. Il restait là quelques heures, puis remontait faire ce que certain auraient nommée " une courte sieste."
Tout les jours, le paysage campagnard leurs jetaient à la face, la vision simple d'une vaste prairie encore assez verte. D'un tas de petit bosquet de bois ou parfois vaches, chevaux et montons allaient prendre un peu le frai. Des fleures jaunes ressemblaient à des petits bout de soleil venu s'échouer sur terre. Et un glouglou lointain indiquait qu'une rivière n'était pas très loin de là...et n'était pas encore asséchée.
Parfois et ça parce que l'endroit était si peu habitait qu'il s'en donnait le droit, Eren allait y faire un tour, et prenait à plein poumon cet air pur avant d'écarter largement les bras. C'était vaste, s'était immense, et il était seul ou presque dans ce large espace ou il n'était qu'un homme oméga tout ce qu'il y a de plus normal. Cela avait toujours eu le don de lui remonter le moral qui oscillait souvent entre haut et bas.
Quand il revenait après ça, une expression de bonheur simple se dégageait de lui. Son sourire discret paraissait plus long, et ses certitudes sur des envies de vie simple lui revenait alors à l'esprit. Dans ces cas il allait voir Livaï qui à présent que la baraque était propre, reprenait l'entrainement ou parfois Mikasa venait le rejoindre car ne l'oublions pas, c'était elle aussi un accro au sport. Pompe Abdo...Armin fuyait ça comme la peste et allait bidouiller dans son coin, des vieux objets qu'il remettait à neuf. Ce jours-là le caporal était seul, et maintenait une cadence épuisante rien qu'à regarder. Eren entra dans la pièce car, il faisait ça ce jour là dans leurs chambres, puis l'observa un instant. D'un geste tendre, il indiqua son arrivée en effleurant du bout des doigts les cheveux noir du concerné.
- De retour de ta balade ? Tu n'as vu personne ? Questionna le militaire en se redressant sur ses jambes puis en allant prendre une serviette de toilette avec lequel il épongea son front trempés.
- Non, je n'ai vu personne....en tout cas je suis sûr d'une chose. Je ne suis pas sur de pouvoir vivre à nouveau en ville quand tout sera terminé.
- C'est amusant, tu dis ça à chaque fois que tu reviens de ta promenade ! Le grand air donne des impressions de liberté pas vrai ? Questionna t-il vaguement en voyant le jeune homme hocher la tête de façon positive. Enfin n'oublie pas une chose quand même.... Ici on est chez Erwin. Pas chez nous...
- Oh euh...je sais bien. Mais si Madame..hm...non, se reprit-il en fronçant des sourcils, un rictus amer sur le visage..Madame est trop respectueux pour elle. Si " elle " ne m'a pas totalement ruiner...ce que je doute....on pourrait peut-être après tout ça se trouver une petite maison et y vivre ? Il faudrait quand même qu'elle ne soit pas trop loin de la capital. Comme ça on pourrait recevoir nos amis, et aller y faire un tour de temps en temps ?
- L'idée ne me déplait pas du tout, admit Livaï en prenant le visage du jeune homme qu'il embrassa tendrement. Doucement son regard se posa dans les prunelles vertes du musicien, et un constat le frappa alors. Tu..aurais pas un peu de température..tu es bouillant ..Mais ce...
- Bah tu sais, le coupa t-il avant de s'excuser...Hansi a bien dit que ...mes....là, Eren observa rapidement à travers la porte ouverte de la chambre pour être sur et certain que ses deux meilleurs amis, ne l'entendent pas parler de ça. ....mes chaleurs..reprit-il rapidement, risquait d'être perturbé avec ta présence près de moi...Que c'est souvent ça quand un couple se forme....et que ça durerait un temps avant d'être à nouveau stable..
- Oui, je m'en rappel ...mais la dernière fois date de deux semaines et demi ! S'étonna malgré tout Livaï en massant son menton. Peut-être devrions nous quand même, en parler à Hansi pour savoir si c'est normal ? Non ?
- Oh..Si tu veux, murmura le musicien en haussant les épaules.
La dernière fois, ils étaient alors en plein travaux et tentaient d'arracher le reste de papier peint du salon, afin de pouvoir plus tard en posé un tout neuf. Il avait senti alors une violente bouffée l'envahir. Durant quelques instant le musicien avait tenté de mettre ça sur le dos de l'été. Mais très vite, le jeune homme avait senti les habituelles changement opérer en lui dans ces instants là. Douleurs dans le ventre, respiration rapide et d'autre chose plus inconfortable. Il avait jeté un regard autour de lui, ses amis bien évidement n'avaient pas réagit puisque qu'ils étaient bêtas, mais Livaï s'était presque immédiatement retourné dans sa direction en le fixant intensément de ses yeux bleue nuit.
- Oh...Désolé...
Le mot avait été lâché rapidement, comme si c'était sa faute et non la nature en elle même qui se contentait de s'activer. Le jeune homme après cela avait foncé à toutes jambes en direction de l'étage sous la surprise de ses deux amis qui n'avaient rien compris à ce qu'il s'était passé. Dans la salle de bain, l'oméga s'était injecté une dose de suppresseur, qui à l'inverse de la première fois avait su grandement calmer son tempérament ainsi que ses ardeurs, même si un certain inconfort persistait. Après cela et ceux malgré la chaleur de l'été, il était resté enfoui dans la couette qui à cet instant aurait pu ressembler à un cachette pour enfant joueur.
En quelques mots Livaï avait su expliquer brièvement le " problème " à Armin et Mikasa qui parurent à cet instant se rappeler que leurs copain d'enfance était un oméga. Durant les trois jours qui suivirent, les deux amants avaient su agir, sans mettre le reste du groupe mal à l'aise. D'ailleurs les deux autres durant ce laps temps avaient jugé plus utiles d'occuper leurs journées à l'extérieur, en pêchant..où en se baladant dans une forêt à quelques mètres de là. Ce qui était assez cool d'ailleurs car cela donnait des airs de vacances.
A nouveau le " soucie " était déjà de retour. Il y avait cependant dans ces période là, des instants ou l'instinct oméga paraissait libérer totalement la parole du jeune homme. Néanmoins ce dernier, bien loin de parler de " liberté " et de projet d'avenir se concentrait sur le présent et n'avait en tête que des idées bien peu chaste. Parfois sa bouche lâchait encore cette phrase qu'il cherchait à ravaler ensuite quand son sang froid reprenait les commandes de son cerveau..
" Je veux que tu me fasses un beau bébé."
" Je...j'étais pas sérieux..."
La réaction de Livaï restait invariablement la même. Une sorte de frisson étrange courrait le long de son dos, et un non passait vite ses lèvres, car en dehors du danger " Octavia " etc...lui ne savait nullement si il serait apte un jour à jouer le rôle de père. Parfois lors de ses insomnies, il était resté allongé dans son lit en tentant d'ignorer la chaleur du temps, pour plonger au fond de ses pensées. Lui, dont personne n'avait voulu gamin à cause de son terrible tempérament, saurait-il être un vrai père de famille ? Saurait-il aimer un enfant ? Peut-être...après tout il n'était pas rare d'entendre parfois des personnes dire :
" Je ne supportais pas les enfants. Et pourtant j'adore les miens je suis heureux de les avoir." Ferait-il parti de ce groupe de personne tenant de telles propos ? Peut-être car cela aussi était possible.
Eren avait un fort tempérament maternel. Il aimait s'occuper de toute le monde, et débordait de gentillesse quand quelqu'un affirmait ne pas se sentir bien, même si ce n'était qu'un mal de tête par exemple. Il avait un besoin viscéral de prendre soins des autres. Peut-être était-ce pour cela qu'il voulait une famille, sans doute pour combler aussi le vide de ces dix dernières années ou il en avait été privée ?
Ce soir là un orage d'été claqua soudainement dans la vaste campagne et donna à la nature un peu assoiffé une grande rasade d'eau. Les températures baissèrent et donnèrent un peu de fraie à la maison dont quelques fenêtres avaient été ouverte. Le diner s'était fait simplement, mais à peine fut-il fini que Eren était monté à l'étage où comme beaucoup de ses congénère dans ces moment là, il était resté tout le reste de la soirée sous sa couette heureux et soulagé d'être en quelques sortes caché dans ce petit " nid". Livaï lorsqu'il alla se coucher, le vit dormit ainsi.
- C'est étrangement mignon cette manière de faire.
Surpris il entendit une sorte de bâillement provenir de son lié, qui jeta un oeil à l'extérieur de sa cachette. Son regard vert encore emprunt de fatigue croisa le siens. Mais le jeune homme remarqua rapidement cette manière dont les narines paraissaient vouloir respirer avec avidité l'air ambiant. Sans doute était-ce ses phéromones puisque ses chaleurs débutait, mais il y avait en plus de cela autre chose.
Le parfum d'Eren paraissait à présent avoir envahi la totalité de la pièce. D'un geste bref celui ci avait repoussé la couette sous lequel il s'était senti bien et à l'abri jusqu'ici. Ensuite il s'était assis à genoux sur le matelas avant de tendre les bras. Son regard vert observait son alpha et un sourire venait orner ses lèvres provocatrices. Néanmoins cet état second dans lequel le jeune homme se trouvait alors, ne l'empêchait pas de penser malgré tout. Il fronça un peu ses sourcils et sentit rapidement les phéromones de son alpha répondre à son appel avec une certaines vigueur. Jamais celui-ci n'avait été aussi fort. Et le regard nuit de Livaï qui durant quelques secondes s'était caché derrières ses mains, parût briller d'une étrange lueur...
Eren se rappelait de ses paroles passé :" Je suis un nul en tant qu'alpha.. je n'ai jamais fait gaffe à quoi que ce soit à sujet, et j'ai toujours vécu comme un bêta."
- Oh là là, murmura le violoniste d'une voix pleine de trouble...Li..Livaï.....tu...avant d'être avec moi....tu....fit-il la respiration haletante ...tu vivais presque comme un bêtas pas vrai..tu...ton instinct s'est réveillé avec moi..
- Ouais et alors ? Répliqua le brun dont la voix paraissait plus roque que l'accoutumé...Allonge toi Eren. Fait moi ce plaisir, souffla t-il de sa voix d'alpha.
- Ah...oui tout de suite, sourit celui-ci en s'exécutant car il ne pouvait déroger à cet ordre. Toute fois, il arriva à secouer la tête et à garder un peu les pieds sur terre..Dit..Moi juste...t'as déjà eu....tes rute ?...
- Quoi ? S'agaça un peu le militaire en jetant ses affaires au sol, car là il n'avait pas vraiment envie de discuter. Rapidement il posa un genoux sur le matelas. Sa langue telle celle d'un félin glissa sur ses lèvres.....Quand je suis excité, quand t'es en chaleur c'est ça ? Bien évidement qu'est ce que tu crois ? Murmura t-il en retirant à présent les vêtements de son oméga..
- T'es.....t'es vraiment si ignorant alors ? Lâcha Eren avant de fermer les yeux comme si il s'attendait à recevoir une gifle pour avoir osé parlé ainsi...attendant bien inutilement, il l'ait ouvrit à nouveau, et fixa le visage surpris de Livaï qui prenait sa tête dans ses mains....Le rute est en quelque sorte l'équivalent des chaleurs pour les Alpha, expliqua t-il le souffle de plus en plus court le corps bouillant.......c'est fou que tes premières rutes arrivent à ton âge...T'es bizarrement fichu...Oh désolé....je suis mal polie avec mon alpha.
" T'es l'alpha le plus étrange qu'il m'est été donnée d'étudier Livaï. Tu as peut-être raison de penser que tu es une sorte d'alpha de surface...tu n'as ni rute, ni envie de trouver d'oméga ni de partenaire d'ailleurs...Tu..."
Les paroles passées d'Hansi lui revient en mémoire. A l'époque sa santé était si bonne qu'il ne faisait que peu attention aux conseilles de la doctoresse.
" Rute ? C'est quoi ça encore, tu me fatigues avec toutes tes leçons."
" Gros nul !!! C'est en quelques sortes les chaleurs des Alpha...dans ces périodes là, ils cherchent à se reproduire avec leurs oméga...il y a des médicament pour éviter ça...mais en gros tu entres en quelques sortes dans une frénésie sexuel et ..."
" Ooh je vois. Et alors on s'en fou de ça ? Non ? Je suis un peu comme un faux alpha...je ne connais pas ça, et je ne le connaitrais pas à présent que j'ai passé la trentaine.... Alors use pas ta salive quatre z'yeux et allons boire une bière plutôt ok ? "
" Livaï t'es le pire Alpha que je connaisses. Lis les livres que je t'ai donné bon sang !"
" Ouais ouais ouais."
- Non tu n'es pas mal poli Eren..tu es juste adorable...si adorable.....sourit il en venant mordiller la clavicule du jeune homme.
- Oh Livaïii , gémit le jeune homme qui cru fondre sous les mains de son homme. Je suis tout à toi, lâcha t'il à perdent le peu de raison qu'il avait su maintenir jusque là.
Un baisé tendre qui vira en quelques choses de beaucoup plus bouillant fut échangé entre les deux partenaires. Leurs deux corps étaient si collé l'un à l'autre qu'ils donnaient l'impression de vouloir fusionner.
- Eren...murmura la voix grave et séductrice de Livaï près de l'oreille de ce dernier. Et si on emmerdait le monde entier ce soir ?
Et voila pour le chapitre 16, ou sur les dernières lignes je vous propose de me dire, si vous voulez qu'il y ait des conséquences ! Ou absolument rien du tout. Dans tout les cas je saurai m'adapter car j'ai déjà imaginé deux possibilité.... Pour une fois je vous donne le choix sur la suite, j'espère que vous jouerez le jeu.
Je réalise mine de rien que dans tout mes omégaverse..je zappe littéralement les chaleur d'alpha..les rutes quoi..pour une fois j'ai voulu, écrire la dessus.
Sinon Octavia se fait montrer du doigts, même si c'est pas beau de pointer du doigts, c'est bien fait pour sa pomme !De plus il semble qu'elle ait un peu de mal à maintenir son rôle de patronne de la pègre.
Voila, voila j'espère que ce chapitre vous a plu. Merci pour votre lecture !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top