Chapitre 15: Au milieux de nul part.
Chapitre 15 :
C'était ce qu'on appelait à une certaine époque, une maison de maitre. Ça construction s'était faite, il y a de cela une bonne centaine d'années. Faite en partie de briques rouges, dont l'exploitation se faisait toujours à quelques kilomètres de là. Elle voyait ici et là des volets délabrés et abimés par les intempéries. Les fenêtres assez nombreuses puisque l'habitation était faite sur deux étages, paraissaient être en bonne état, mais l'épaisseur de la crasse qui y était dessus avait de quoi en faire frissonner plus d'un. Le bois de leurs chassies voyaient leurs peinture de couleur incertaines, s'écailler et partir par petits morceaux.
La porte d'entrée à deux battants, était d'aspect assez ancienne. Sans doute coloré d'un jolie bleue ciel à l'origine, cette même couleur tout comme le reste de la baraque d'ailleurs, avait elle aussi subi les humeurs du temps. Les vitres qui composaient le haut de la porte d'entrée, était brouillé de crasse et compliquait le moindre coup d'oeil à l'intérieur. Du lierre tentait à l'évidence de dévorer la bâtisse qui voyait une partie de sa façade être coloré de divers nuances de vert. Trois petites marches grise et pleine de mousses menaient à cette même entrée. Un second bâtiments assez éloigné de la maison, ressemblait à une sorte de large préau digne d'une ancienne école. Des colonnes de pierre ronde maintenait la parti ouverte, alors que le ventre du bâtiment était jonché d'un brique à braque divers et incertain pour le moment. Des plantes sauvages avaient commencée à y pousser en pagaille et démontrait que son assainissement prendrait un sacré bon bout de temps.
L'herbe autour était haute d'un bon mètre et jaunie par la chaleur de ces derniers jours. Quelques buissons avaient décidés de pousser un peu où ils voulaient, tandis que des arbres fruitier chargés de belles pommes bien rouge, voyaient leurs branches croulaient sous le poids de ces dernières. Si on faisait un peu attention, et si aussi un avait un peu d'imagination, on pouvait comprendre en observant comme il faut qu'un jardin à la française avaient été tracé ici, il y a de cela bien longtemps. Sans doute à une époque ou cette ancienne maison était encore habité.
L'endroit où il venait d'arriver était en quelques mots un domaine qui était tombait dans le silence il y a de cela trop longtemps. Un petit bourgs éloigné d'une dizaine de borne de là, était l'endroit de rassemblement idéal, pour les quelques 200 à 300 âmes qui habitaient les environs. Ce village dont les bâtisses semblaient être figés dans le temps, était situé à plus d'une centaine de kilomètre de la capitale. Ici il n'y avait pas de grosses infrastructures qui bouchaient la vue et l'horizon. Il n'y avait pas le vacarmes des voitures et autres véhicule qui appesantissait l'air d'effluve dégoutante et enfumé.
Il est vrai aussi qu'ici il n'y avait pas de grand magasin. Mais l'essentiel était là, avec une boulangerie, une boucherie et d'autre petits commerce fort utile, qui aidait les plus âgé à se ravitailler sans trop de soucie. Ce petit village avait le privilège depuis quelques années d'avoir été élue le village le plus fleurie du pays. Ce qui donnait ainsi une idée de la beauté des lieux.
Debout, aligné comme si ils étaient passé en revus par un " supérieur ", chacun des membres du groupes de " réfugier " regardaient cet endroit avec bien des questions dans le regard et l'esprit. Ce lieux crade et un peu vétuste de part son état d'abandon, était l'endroit ou ils devraient apprendre à cohabiter ensemble et surtout à vivre, jusqu'à ce qu'à nouveau ils soient libre de vivre leurs vies, sans qu'aucun danger ne pèse au dessus de leurs têtes.
Comment étaient-ils arrivée là ?
" Foutre le camps ? Je veux bien mais pour aller où ? "
Telles avaient été les mots de Livaï lorsque Erwin après avoir entendu leurs dernières péripéties, leurs avaient conseillé à juste titre d'ailleurs, de partir au plus vite de l'appartement. Mais que croyait-il ? Qu'ils avaient un panel de choix immense d'endroit à occuper, et qu'il suffisait juste de choisir la destination en tirant au sort ? Erwin avait-il oublié que tout le monde n'était pas forcément aussi à l'aise financièrement que lui pouvait l'être. Et ce n'était rien de le dire. Aucun d'entre eux n'avaient le loisir et le privilège de pouvoir dépenser sans compter.
Néanmoins il avait raison, ils devaient tous partir d'ici dans les plus brefs délais pour éloigner à nouveau Octavia et ses sbires d'Eren et de ses amis.
- Bon écoute, je te met sur haut parleur, expliqua brièvement Livaï à cause du simple fait que Hansi ne cessait de lui dire :
"Qu'est-ce qu'il dit ? "
En bruit de font chacun put entendre que Erwin farfouillait dans ce qui semblait être plusieurs tiroirs. Parfois on percevait l'un d'entre eux être refermer violemment, avant qu'un autre soit ouvert avec la même délicatesse. Que cherchait-il avec autant de frénésie ? Ça personne ne le sut sur le moment.
- Reprenons notre calme, et réfléchissons, intervient alors le major. L'altercation entre toi, et les hommes d'Octavia s'est déroulé il y a un petit peu plus de douze heure. On a quand même un peu de temps devant nous pour agir, car même eux auront besoin de quelques jours de recherches pour savoir qui tu es, et où tu vis. Ce qui est une bonne chose en un sens...
- Très bien, mais cela ne nous dit toujours pas, où on doit aller. Et puis je te rappelle que balader Eren en plein jour est très risqué. Sa tête est placardé partout...et les infos en parle encore assez régulièrement. Tout le monde en ville sait la tête qu'il a.
Près de Livaï, Eren qui gardait un silence parfait vit Armin et Mikasa s'approcher de lui.
- C'est qui ce Erwin ? Questionna le blondinet en entendant toujours Livaï, Hansi et le Major spéculer sur divers possibilité.
- C'est un supérieur de Livaï dans l'armée. Comme vous avez dû l'entendre il est major. Mais Hansi m'a dis que sa passion était de mettre le nez dans certaines affaires " sale " et complexe, de les décortiquer, pour ensuite les résoudre...Il a accepté de m'aider..alors qu'il n'était pas obligé..c'est quelqu'un de bien, vous savez ! Livaï a beaucoup de respect pour lui.
- C'est détective privé qu'il aurait dû faire comme métier, déduit Mikasa avec une certaine logique.
- J'imagine qu'il doit avoir ses raisons pour être militaire, supposa Armin pensif.
- Bon sang Erwin. Qu'est-ce que tu fiches ? On t'entends faire un bordel de tout les diables ? Questionna le militaire, un peu agacé par ces bruits parasites qui compliquaient un peu la discussion.
- Je cherches une clé...et ..Ah enfin la voilà ! S'exclama la voix grave du gradé. Je l'ai. Bon écoutez tous. Je sais où vous pourriez aller. Par contre c'est en raz campagne et..
- Ah bah merde non, ironisa avec un certain sarcasme Livaï. Adieu mes espoirs de loger dans un hôtel cinq étoiles....tss je suis déçus.
Le major bien loin de s'offusquer éclata de rire, tout comme Hansi d'ailleurs. Les trios d'amis furent aussi amusé, mais restaient aussi un peu perdu avec tout ce qui s'était passé depuis ces dernières 24 heures.
- Mon père est mort d'un cancer il y a deux ans de cela, expliqua Erwin d'une voix ou il parvient à cacher la peine qu'il ressentait encore face à cette perte. Mes grands parents étaient assez riche.., A leurs disparitions, il avait lui même hérité de la maison de son enfance. Cependant avec sa maladie ..il a à peine put en profiter....et j'avoue que depuis sa mort je n'ai jamais remis les pieds là-bas.
- Mais, coupa Hansi l'esprit un peu trop pragmatique. Tu t'en occupes pas ? Alors que tu dois quand même payer tout un tas de choses pour cette baraque non ?
- Hum.. Ah oui c'est vrai, fit le militaire pensif comme ci s'était là un simple détail. J'ai jamais fait attention à ce détail...
- Détail, répéta la doctoresse dans un rire choqué...c'est cool d'être riche, si c'est pour parler ainsi.
- Bah mon vieux, commenta a son tour Livaï un peu sidéré par cela, car lui n'avait jamais vécu dans l'opulence à l'inverse d'Erwin. Qu'est-ce que ça doit être cool, de parler de pognon comme si ça sortait tout les dix secondes du cul d'un poney !
A nouveau les trois amis se retinrent de rire.
- Je n'ai pas à me plaindre de la vie facile que j'ai eu c'est vrai, admit le major qui avait lui aussi un peu rit face au propos un peu coloré de son ami. Mais peut importe tout ça. Je vous propose d'aller là-bas le temps qu'on mette en place une autre stratégie pour faire tomber Octavia..ça aidera beaucoup Eren mais aussi le pays, qu'une telle mafieuse soit hors d'état de nuire.
- La campagne, murmura Eren regard pensif en réalisant que sans doute dans un tel endroit, il aurait enfin le droit de mettre le nez dehors autant de fois qu'il le voudrait, sans qu'un risque ne lui tombe sur le coin du nez. Il pourrait respirer le grand air..et sentir sans aucune limitation de temps et de contrainte le chaleur du soleil sur sa peau, et le vent sur son visage.
Serait-ce en quelque sorte un début de liberté pour lui ? Oui, et non !
Un sourire dont il eut un peu honte sur le moment, car l'heure était trop sérieuse pour se permettre d'agir avec autant de légèreté, habilla malgré tout ses lèvres. Toujours dans sa retenu habituel, il donnait l'impression de ne pas oser parler lorsque Livaï et les autres mettaient en place leurs champs d'actions. Parfois il entendait ses deux amis oser proposer tel ou telle idée. Mais lui indéniablement n'arrivait pas à participer. Il avait beau lutter et se raisonner, pour ne pas encore une fois s'aplatir en se sentant inférieur à tout le monde, il n'y arrivait pas et garder bien malgré lui un silence terrible.
" Les omégas sont les êtres les plus inférieurs de toute notre société. Tu devras donc toujours te taire, quand les êtres supérieur parlent. Tu l'ouvres que si on te l'autorise. Sinon..."
" Allez répète Eren. Je suis un oméga inférieur à tous ! Répète ! "
Maudit souvenir !
- Si vous pouvez vider ton appart en quelques heures à peine , je dis pourquoi pas ...Car je ne suis pas sûr qu'il y ait quoi que ce soit dans la maison de mes grands parents. Mais il faut vraiment que ça soit fait le plus vite possible. Voyons, il faudrait que ce soit fini à quatorze heure...je sais c'est très court, coupa Erwin en entendant le souffle choqué du propriétaire de l'appartement..mais plus, c'est risqué..même si faire cela sûr l'heure du midi, diminue la vue des curieux qui à cette heure-ci seront entrain de déjeuner.
- Ah ah ah, sacré Erwin tu penses vraiment à tout hein !!! Ria Hansi qui sortie son portable..Bon je vais voir pour louer un camion, je vais demander à Moblit d'apporter des cartons...Il y en a des tas à l'hosto avec toutes les livraisons de produit qu'on reçoit à longueurs de journées.
Les heures qui suivirent ne furent qu'un gigantesque chambardement. Ceux qui connaissaient le secret de la présence d'Eren chez le caporal, aidèrent pour accélérer au plus vite le déménagement. Et pour Petra qui n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer l'oméga du brun, cette dernière fut parfaitement enchantée de faire sa connaissance. Le trouvant même adorable.
L'avantage d'avoir une telle équipe et surtout un appartement certes jolie mais pas immense non plus, fut qu'en un rien de temps, il fut vider d'une partie de sa substance. Afin d'agir au plus vite, ils firent le choix de laisser certaines choses sur place, et de prendre ce qui serait essentiel dans cette maison qu'Erwin assurait être quasiment vide. Avec efficacité, les cartons furent fait par une équipe dont faisait partie Livaï car avec ses cotes cassées, il ne pouvait se permettre de porter des objets trop lourds, même si il faillit sans doute par fierté tenter le coup.
- Tu veux que je me foute en rogne ? Lui gronda dessus Hansi le regard planté dans ses iris bleue. Tu veux vraiment faire des complications ? Tu trouves que c'est le moment idéal pour empirer tes blessures ? Fout ta fierté dans ta poche et laisses faire les grandes personnes !
- Tu crois drôle à dire ça ? Bougonna le brun.
- Ouais !
A quatorze heure pile, tout était fini. Un camion de taille modeste et qui de par son apparence donnait plus l'impression d'être un camion de livraison que de déménagement, éloignait les curieux potentiel qui auraient pu se poser des questions en le voyant là. Personne n'eut l'occasion dans l'immeuble de se demander " qui déménage ? " car l'heure du déjeuner idéal comme l'avait prédit Erwin avait rendu les couloirs ainsi que le hall d'entrée désert. Les rues n'étaient pas plus peuplé que cela, puisque la chaleur de l'été battant son plein, donnait l'impression de cuire lorsqu'on restaient un peu trop longtemps au soleil.
Lorsqu'ils furent prêt au départ, Eren sentit une étrange petite angoisse venir lui dire bonjour. Lui qui n'avait pas mis les pieds hors de l'appartement depuis pas mal de semaines, s'inquiétait en un sens de le quitter. C'était comme si, on l'avait contraint à quitter un cocons rassurant. Pour dissimuler son aspect, il avait mit une grosse paire lunettes de soleil noir qui lui mangeait une partie du visage. Sa longue chevelure fut cachée sous une casquette, et un masque chirurgicale posé sur sa bouche. Son pas dans le couloir avait été pressés et rapide. Tout le long son coeur avait battu comme un dingue, comme si la peur soudaine de retomber dans les mains d'Octavia était là, posté à chaque coins de couloir et de rues. Rapidement il était entré dans la voiture d'Erwin qui était venu apporter la clé, et montrer le chemin pour aller dans la maison de ses grands parents.
Là, il était resté allongé sur la place arrière afin que personne ne puisse le voir. Ses mains tremblaient tout comme le reste de son corps d'ailleurs. Son souffle était aussi court que si il avait couru un marathon. Mentalement il ne cessait de s'encourager à garder son calme, plutôt que de se laisser une fois de plus porter par ses horribles et étouffante angoisse.
- Ça va aller, ça va aller...reste calme, murmurait-il mentalement..ils ne vont pas être blessé par ta faute...
Sur la place avant près du conducteur, Livaï s'était installé non sans faire des grimaces de douleurs à cause de ses blessures.
- Désolé Eren c'est pas confortable pour toi, Déclara t-il en tentant de se retourner pour le voir. Mais une douleur le calma aussitôt dans son geste. Alors il tendit la main vers l'arrière de la voiture et sentit son oméga la saisir comme si elle était à elle seule sa chance de salut. Mais c'est juste le temps de traverser la capital, quand on sera à l'extérieur tu pourras t'assoir normalement.
- Ce n'est rien, souffla le violoniste. Dit moi, tu ne souffres pas trop ?
- Non, ça va , mentit encore une fois Livaï pour ne pas l'inquiéter d'avantage.
Mikasa et Armin étaient monté dans la voiture d'Hansi, tandis que Moblit conduisait le petit camion à l'aspect si banale. Du matin jusqu'en ce milieux d'après-midi, ils n'avaient pas eu une minute à eux, et avaient parfois eut l'impression qu'un ouragan les avaient emporté dans un tourbillon de folie. La route s'était faite simplement, et dans son coeur le caporal ne cessait de remercier tout ses amis venue lui prêter mains forte.
A présent, ils étaient tous là le regard fixé sur cette vielle bâtisses endormit depuis des décennies, et qui semblait crouler sous la crasse. Les quelques meubles qu'ils avaient pris, ainsi que les nombreux cartons, avaient été posé au sol, le temps qu'ils aillent jeter un oeil à l'intérieur.
- Si tu veux mon avis, murmura discrètement Hansi en direction de Moblit, Livaï ne va pas dormir tant que ça sera aussi cradingue autour de lui...
- Il y a de grande chance en effet, reconnu ce dernier d'un air désolé et compatissant à la fois. En même temps, je ne suis pas sûr d'être plus à l'aise que lui, si j'étais à sa place.
- Roh ça va c'est juste un peu de poussière, banalisa la doctoresse.
Les yeux écarquillés les iris bleue nuit du militaire donnaient l'impression d'avoir un mal de chien à supporter cette vision. En quelques pas Erwin qui n'avait pas mit les pieds ici depuis une éternité, s'approcha de la porte d'entrée et glissa à l'intérieur une grosse clés qui claqua dans la serrure. Là, il vit dans un couloir long aux dalles blanche et noir des volutes de poussières qui voulurent s'enfuir vers l'extérieur. Ce dernier débouché sur plusieurs pièces ainsi qu'un escalier ancien situé tout au font. Activant l'interrupteur, il réalisa dans un grands sourire satisfait que l'électricité était toujours présente, et que sans doute son père l'avait fait remettre aux normes, quand il avait voulu faire quelques travaux à l'époque.
- Je savais pas que je payais pour ça aussi, lâcha Erwin en démontrant par là, à quel points ses finances étaient énorme pour qu'une telle dépense reste inaperçu à ses yeux. L'électricité et aux norme, c'est une bonne chose.
- T'es vraiment un gamin de riche, Marmonna Livaï qui était derrière lui...C'est ci sale, n'arriva t-il pas à se retenir de commenter.
- La maison n'a pas vu grand monde depuis longtemps, souffla le major comme si il s'en voulait un peu de cet abandon, car après tout il avait des tas de bon souvenir dans ces lieux, quand il y venait durant les vacances scolaire.
A l'évidence lorsque le père d'Erwin était encore en pleine forme, ce dernier avait commencé ici et là à faire quelques travaux, qui malheureusement ne furent jamais fini. Une vaste pièce qui faisait penser à un énorme salon voyait certain de ses murs ornées d'un affreux et vieux papier peint marron doté de fleurs blanches jaunie par le temps et peut-être même le tabac...d'autres murs faisaient comprendre qu'on avait tenté d'arraché le papier. Il avait ici et là quelques rares vieux meubles imposant et solide recouvert de poussière. Deux fauteuils au haut dossiers, étaient tapissés de velours peut-être vert, et semblaient attendre que quelqu'un vienne profiter de leurs assises. Une bibliothèque s'était vidé de ses livres qui peuplaient à présent le sol, avec des tas de babioles pété tout autour.
La cuisine assez grande n'avait pas de frigidaire, ce qui satisfaisait Eren dans le choix qu'ils avaient eu de prendre celui de l'appart, ainsi que la gazinière. Un vieux poêle noir à l'ancienne donnait l'impression d'être là que pour la décoration. Près de celui-ci trouvaient de vieilles bûches de bois trouée par l'humidité et pourrie par les années. Les meubles de cuisines aux bois épais et solide donnaient l'impression étrange qu'ils ne comptaient pas céder face au temps. De vieilles gamelles en cuivre, emblème d'un temps passé ...étaient de tailles divers et accumulés en pile sur un sol fait de tomette rouge..
- Ma grand-mère faisait des confitures dedans, se souvient Erwin avec un sourire nostalgique.
De vieux pots en porcelaines ou en verres parfaitement aligné sur une étagère, voyaient une garniture -pour certains- d'une couleur inconnue mais qui donnait froid dans le dos..
Il y avait un toilette en bas, et deux vieilles salles de bain à l'étage. L'état était assez bon, et seule la crasse donnait des envies de tout récurer. L'eau coulait parfaitement ce qui en soit était rassurant, et étonna à nouveau Erwin. Les chambres au nombres de cinq voyaient deux d'entre elles être dotées de lit en bois en assez bon états , et de matelas encore emballé dans son plastique poussiéreux.
- Je crois que mon père voulait rénover les chambres en premier. Sans doute pour que lui tout comme moi puissions venir se reposer ici à l'occasion, murmura Erwin pensif..Les matelas ont été involontairement protégé, c'est une bonne chose.
Le bois des lits étaient fait aussi solidement que certain meubles de la maison, et ne demandait sans doute qu'à être nettoyé et vernie. Des chaises âgé étaient là grise de fatigue devant des vieux bureau recouvert de pages divers et de feuilles jaunies. Quelques photos ancienne étaient accrochées aux murs, et des bouquins trainaient un peu partout. Des vieux tableaux représentant des soldats à l'allure fière étaient aussi accrochés au mur, et montrait une certaine ressemblance avec Erwin. Sans doute s'agissait-il d'ancêtres de ce dernier.
Il fut vite convenu que Mikasa et Armin prendraient les chambres dotés de matelas neufs. Celle qui avait le bois du lit, mais aucun matelas dessus accueillerait celui qui était dans la chambre de Livaï. Lorsque les cartons et les meubles furent ainsi mis à l'abri, Hansi Moblit et Erwin s'apprêtèrent à repartir.
- T'es sûr que vous ne voulez pas d'aide pour nettoyer ? Questionna la doctoresse, encore hésitante à mettre les voiles.
- Ouais, ouais. Récurer cette baraque nous occupera pendant notre "exile", fit le caporal en faisant des guillemets avec ses doigts. Tu en as déjà assez fait pour nous quatre z'yeux, penses un peu à toi. Merci à toi aussi Moblit, pour ton aide.
- C'était un plaisir, assura ce dernier.
- Vous en faites pas, on reste en contact, fit le major Erwin. Ici on capte pas aussi bien qu'en ville c'est sûr, mais on peut toujours se téléphoner. Et en ce qui concerne vos dépenses vous pouvez utiliser vos cartes bancaires...La loi oblige toutes personnes faisaient une recherche sur les finances d'un individu, à être déclaré et identifier...De ce fait Octavia ne fouinera pas par là, car ça laisserait des traces de son passage....et qu'elle a assez attirée l'attention sur elle dernièrement...
- T'en fait pas, ça va aller Erwin ! On va savoir se débrouiller, le rassura Livaï qui avait toujours une main posée sur ses cotes. Je ne sais vraiment pas comment je pourrais te remercier pour tout ce que tu fais pour nous..
- Remettre en état la maison de mes grands parent, est un bon début. Vois ça comme un échange de bon procédé, plaisanta le Major en faisant une tape sur l'épaule du brun qui de son coté apprécia de voir les choses ainsi. D'ailleurs si vous avez besoin de matériaux, dites le moi..car après tout c'est la moindre des choses de financer ça ! Je suis l'investisseur et vous les employés, plaisanta t-il, en voyant tout le monde rire.
- J'ai l'impression quand aidant à mettre cette maison à neuve, de payer un peu la dette qu'on vous doit, reconnu Armin.
- Moi aussi, admit Mikasa. Et je préfère ça.
- Je vous remercie moi aussi, de tout ce que vous faites pour nous, intervient alors Eren dans son habituel attitude raide.
Comme toujours il se courba et baissa la tête en signe de reconnaissance. Cette attitude de soumission devenu presque inné chez lui, choqua à nouveau ses amis qui bien évidement n'étaient pas habitué à le voir agir ainsi.
- Allez, fit dans un sourire encourageant le Major en l'invitant à se redresser. Je préfère que tu me regardes en face pour dire merci, plutôt que mes chaussures toutes sales.
- N'oublie pas qu'entre nous, Eren tu n'as pas à faire ça. Ajouta Livaï en lui prenant la main. D'accord ? Tu n'as pas à baisser la tête.
- Oh euh..oui désolé, je vais travailler là dessus.
Après encore quelques discussions et mise en garde, tout ce petit monde qui les avaient tant aidé repartie pour la capitale. L'après-midi était bien entamée, et pourtant le soleil toujours haut dans le ciel chauffait la terre en contre bas, comme si il cherchait ainsi à griller chaque brin d'herbe.
A l'intérieur de ce qui serait pour le moment leurs " chez eux", les travaux de nettoyage commencèrent un peu. Le frigos - qui fut vite remplie par ce qu'ils avaient pris soins d'emporter-, la gazinière, la machine à lavé ainsi que d'autres appareillages fort utile dans la vie de tout les jours, furent installé et branché.
Tout en prenant garde à ses gestes , Livaï nettoya les étagères ainsi que tout les bocaux dégoutant qui s'y trouvaient. Les placards subirent le même sort tout comme la vaisselles ancienne qui s'y trouvait ainsi que l'évier et tout les meubles environnant. Un gros sac poubelle qui était au sol, se remplissait petit à petit de tout un tas de déchets. La table de la cuisine, imposante et lourde fut débarrassée du tas d'immondice et de poussière qui trainait dessus. Le sol fut balayé..pour chassé le plus gros. Aspiré pour nettoyer les plus fines particule, et enfin lavé à coup de serpillères.
Armin et Mikasa tentaient de leurs coté de mettre un peu d'ordre, et de propre dans chacune de ce qui serait leurs chambres. Les matelas furent enlevé de leurs protection de plastique et revêtue de draps propres. Eren s'occupa de la chambre qu'ils occuperaient avec Livaï. Il fit le lit, nettoya les meubles poussiéreux ainsi que le sol crasseux. Les vitres ect se seraient pour les jours à venir..une salle de bain, fut récurée par les trois amis qui papotèrent sans prendre le temps de s'arrêter une seconde. Ce qui quelques part était bon signe, car malgré leurs passé difficile leurs amitié revenaient avec une certaines force.
Le soir arriva enfin et calma tout ce petit monde dans leurs frénésie de nettoyage. La chaleur diminua un peu, et la maison quoi qu'encore assez sale par certain endroit, voyait une touche de propreté ici et là. Le diner fut préparé par Eren qui comme toujours se plaisait à confectionner de bon petit plat. Tout le long il s'était amusé du regard curieux et presque enfantin de Armin et Mikasa qui l'avaient observé faire, comme si ils cherchaient ainsi à apprendre quelques choses. Parfois un petit conseil de sa part était venu ici et là, lui donnant ainsi d'étrange allure de professeur, tandis que sur l'une des chaises de la lourde table de la cuisine, Livaï piquait du nez tout en croisant les bras.
- Il est épuisé le pauvre, compati aussitôt le violoniste d'un air désolé. Devant la gazinière qui marchait à la perfection dans son nouvelle environnement, il surveillait du coin de l'oeil les pâtes fraiches qu'il avait fait lui même, ainsi que le sauce elle aussi fait maison, et qui cuisait paisiblement.
Près de lui Armin se perchait sur la pointe de pieds pour saisir quelques assiettes afin de mettre la table, Mikasa installait les couverts et observait parfois cet homme qui était absolument tout pour son ami oméga. Une étrange moue déforma un peu ses lèvres rosés. Elle avait envie de mal le juger et de le prendre en grippe, parce que la fillette qui était en elle, et qui à l'époque était amoureuse de jeune Eren ressentait une grosses pointes de jalousie à son encontre. Mais la femme qu'elle était à présent, savait faire la part des choses. Elle réalisa facilement que son comportement et même ses sous entendu avaient été injuste. Et que la fillette au font d'elle devait arrêter de geindre par caprice sur une histoire qui ne verrait jamais le jour.
Elle souffla un peu, et sentit à nouveau les courbatures de la journées et des coups reçu la veille lui faire mal. Heureusement dans leurs départ Hansi, qui était à deux doigts de ressembler à une trafiquante de médicament, leurs avaient fournie des tas d'anti-douleur, de pommades de bandages, et autres soins divers.
- Je me disais, la coupa l'oméga dans ses réflexions multiple, qu'avec toutes les pommes qu'il y a autour de la maison, je pourrais peut-être faire de la compote, ou des tartes..Confiture peut-être ? Hésita t-il songeur avec une pointe de gourmandise un peu enfantine, car il avait souvent été privé de ça.
- Je vote pour la tarte, marmonna le caporal en se réveillant dans une grimace de douleur, avant de se frotter le visage ainsi que sa nuque devenu raide par cette position peu confortable pour dormir.
- Il y en a tellement que je crois que tu pourras faire ce que tu veux avec, commenta Armin. Mais je vote aussi pour la tarte.
- Moi aussi, répondit simplement Mikasa dans un sourire discret.
Ce soir, ils mangèrent en oubliant un peu toutes les menaces qui courraient après eux. Mais aussi pour tout simplement passer un bon moment ensemble, ou certains apprirent à se connaitre un peu. La douleurs des courbatures, la fatigue du jours, le stresse épuisant de ces dernières 24 h, parut rapidement mettre leurs batteries à plat. Chacun après avoir pris quelques soins car tous, hors mis Eren, étaient blessé, allèrent dans leurs chambres prendre un repos bien mérité. La nuit était douce le silence parfait...les conditions étaient idéal pour une nuit de sommeil réparateur.
Et même si le militaire avait une haine viscérale de la saleté, les derniers événements avaient su le contraindre à mettre cela de coté, pour dormir du sommeil du juste. Ne souhaitant pas bouger au risque de se faire mal, il s'était étendu sur le dos, satisfait de sentir l'odeur de propre sortir de ses draps. Près de lui, Eren s'était endormi sans que cette fois le souvenir traumatique de cette vilaine morue rousse ne vienne le hanter. Son visage jolie comme tout à ses yeux nuit, s'était marqué d'une détente parfaite. Seul un petit gratouillage du bout de son nez l'avait fait bougé, mais hors mis cela le jeune homme dormait enfin paisiblement.
La nuit passa, chacun se reposa et ignora même la chaleur un peu présente dans cette maison qui revivait à nouveau. Les bruits de grincement du bois qui travaille ne sut les réveiller un seul instant. Et lorsque le premier d'entre eux émergea, un air un peu perdu vient à s'installer sur son visage. Sans doute lui fallut-il quelques minutes pour se rappeler qu'il n'était dans son appartement, et surtout pourquoi ? Dans une grimace compréhensible, il s'était redressé en position assise, puis après cela avait jeté un coup d'oeil en direction de son oméga qui dormait paisiblement à plat ventre. Ses draps avaient rejeté au bout du lit car la chaleur l'avait quelques peu agacé. Ainsi il exposait au yeux nuit sa jolie silhouette bien dessiné. Une moue un peu fataliste vient sur les lèvres du caporal..pas de galipette à cause de ses cotes mal en point.
- Tant pis, marmonna t-il sans trop croire à ses mots.
Sans rien ajouter d'autre, il se leva heureux d'enfiler une pair de pantoufle noir, qui l'empêchaient ainsi de poser le pieds directement sur se sol ayant encore besoin d'un peu.. beaucoup de nettoyage.
Courbaturé, il marcha avec le dos légèrement vouté. Si il avait voulu avoir l'air d'un vieillard, l'instant aurait été parfait. Claquant sa langue, il laissa tomber ses pensées auto-dénigrante et avança sur le palier de l'étage. Avec prudence, il referma la porte geignarde derrière lui, descendit l'escalier puis arriva dans la cuisine, où se trouvait Mikasa qui jurait contre la cafetière dont elle ne trouva pas le bouton à activé.
- Il est juste ici, commenta Livaï en pointant du doigts un trop discret bouton rouge. Avant d'appuyer sur ce dernier, il jeta un coup d'oeil sur la dose mise dans le filtre...Il y en a un peu trop là, tu vas avoir des palpitations cardiaque si tu bois ça.
- Je suis pas contre si ça peu me filer un bon coup de fouet, ironisa t-elle en voyant le militaire retirer une bonne dose, qu'il remit dans la boite à café, puis appuyer sur le bouton.
Aucun des deux sur l'instant ne parla. Seul le bruit du café coulant en un goutte à goutte rapide, était la star du moment. Ouvrant puis fermant les placards, la jeune femme partie à la recherche de tasses, qu'elle trouva après indication de l'alpha. Elles étaient hautes et épaisses et faite en porcelaine blanche. Leurs propreté étaient telle, qu'elles paraissaient neuves. Elle en posa deux pour eux, et garda deux autres retournées pour les lèves tard.
Pendant ce temps, le soleil tentait avec un certain courage de passer à travers les couches épaisses de la saleté présente sur les vitres.
- Je m'inquiète pour mes parents, murmura enfin la jeune femme brune en éteignant la cafetière quand elle eut fini son job. Cette folle furieuse les a menacée dans le passé....au point d'effrayer mon propre père...j'avais si honte qu'il abandonne lui aussi Eren...
- Erwin saura les mettre au courant, et leurs donner de bon conseils pour se protéger. Ais confiance en lui. A défaut de me faire confiance à moi.
Sur la dernière réplique la jeune femme n'eut aucune réaction, deux visons continuaient de s'opposer en elle. La gamine jalouse qui l'agaçait un peu. Et la femme juste, ayant fait un trait depuis longtemps sur cette histoire jamais née et jamais vécue. Silencieuse, elle versa le café dans les tasses dotées d'un blanc étincelant. Les sucres qui étaient au font fondirent aussitôt, tandis qu'une cuillère venaient les mélanger au précieux liquide sombre. Une goutte de lait allégea le tout...
- Je m'excuse des propos vexant que j'ai pu avoir envers toi, murmura Mikasa son regard sombre se relevant lentement de sa tasse. C'était injuste j'en ai parfaitement conscience, mais je sais que tu es un bon Alpha pour mon meilleur ami. Je l'ai vu..cette nuit là quand on est arrivé chez toi......cette détresse dans sa gestuelle, dans sa voix , dans son regard....ça m'a totalement brisée le coeur.
- Merci d'essayer de me faire confiance. Je ne lui ferais jamais aucun mal, répondit Livaï en buvant une gorgée de café avant de reprendre. Écoute. Tu dois savoir que, Eren va essayer de minimiser auprès de vous l'impact que ces dix années d'enfers ont eu sur lui. Il croit que se plaindre et oser dire " j'ai souffert" est une interdiction totale pour lui, vu qu'il n'a jamais eu le droit de le faire, sans être " corrigé ". Je lui ai dis je ne sais combien de fois qu'il avait le droit de dire ce qu'il ressent, et ce qu'il pense...Mais ça reste encore très difficile pour lui...ça lui viendra petit à petit...
- C'est tellement injuste..
- Tu sais. Cette sale bonne femme a toujours un ascendant psychologique sur lui....cette nuit-là..quand tu l'as vu au plus mal, c'est ce que Hansi et moi appelons " une crise." Un moment ou cette foutu connasse vient dans ses souvenirs tel un fantôme, pour le dénigrer comme elle l'a fait durant dix années...Eren à cause d'elle se croit inférieur à tout le monde...Moi, toi, Armin, tout le monde....il agit parfois avec moi comme si il était mon serviteur,...ce que je n'aime pas du tout ...je dois souvent lui rappeler qu'il est mon amant, pas un larbin.....Des fois, il s'excusera à l'excès pour des bricoles parfois insignifiante...surtout ne t'agace pas de cela.
- Il l'a fait hier ! Quand on décrassait la salle de bain, se souvient facilement Mikasa qui prenait le temps de déguster une tranche de brioche. Il a marché sur le pied d'Armin sans le faire exprès, car à trois là dedans on étaient un peu à l'étroit.
- Oui, c'est assez logique.
- Il s'est confondu en excuse..comme ci ..comme ci ....il avait menacé sa vie en faisant ça. Je suis restée totalement interdite...." Pardon, pardon je suis désolé." il disait ça en boucle comme ci s'était un crime. Armin a cru qu'il plaisantait sur le coup.. mais très vite il lui à dit que ce n'était rien...Son regard..Murmura Mikasa en fronçant les sourcils, était plein de peur....Ce n'était pas nous qui voyait en s'excusant...
- Non, c'était elle....Et tout les salauds qui l'ont battu....
- J'espère que cet endroit, qui dans un sens ne représente rien d'autre que de la " nouveauté" dans sa vie, va l'aider à avancer, espéra Mikasa.
- On va l'aider à avancer.
A peine deux minutes s'écoulèrent que peu après cela Armin se leva. Les yeux bouffies de sommeil, il donnait l'impression qu'une nuit d'un siècle de plus, n'aurait pas été de trop pour lui. Saluant tout le monde, il se servi à son tour du café et dégusta avec une pointe de tranquillité son petit déjeuner.
- J'ai rêvé du ménage toute la nuit, marmonna t-il et grattant sa tête blonde. Ça ne s'arrêtait jamais..
- Cette crasse me rend dingue ! J'ai horreur de la saleté..c'est..insupportable, bougonna Livaï.
Il y eut dans les escaliers un bruit de cavalcade. Le pas pressées faisait grincer sous son empressement, les marches qui n'avaient plus l'habitude d'être ainsi malmenée. Les yeux verts écarquillés la bouche à demi ouverte, Eren observait ses deux amis, puis Livaï depuis l'encadrement de la porte menant à la cuisine.
- Je suis désolé, je voulais vous préparer le petit déjeuner, murmura t-il d'une moue déçu en entrant dans la pièce. Je voulais vous surprendre, mais j'ai trop dormi..
Sans rien dire de plus, il prit un tasse sur la table puis versa à son tour le café.
- T'en fait pas, le rassura Livaï. Avec Mikasa on a réussi à éviter de mourir de faim.
- C'était tout juste quand même, essaya de jouer le jeu la jeune femme. On est passé à ça du drame, affirma t-elle en faisant un faible espace entre ses doigts.
- Oh euh, je vois. Je m'inquiète de trop, ria nerveusement Eren qui vit Armin boulotter sa part de brioche telle un hamster cherchant à se gaver. T'as l'air d'un petit garçon. C'est mignon, murmura t-il en laissant face à cette vision, son instinct d'oméga parler à sa place. Comme si il ne voyait que là, que la version enfant de son meilleur ami.
S'installant à son tour autour de la table, il ébouriffa les cheveux blond, dans une sorte de regard attendrit. Surpris Armin l'observa en avalant sa bouchée, tandis que Mikasa s'amusait un peu de cela.
- Et bah voyons, songea Livaï en levant les yeux au ciel, v'la qu'il va "materner " son meilleur pote. C'est l'instinct maternel des omégas j'imagine, mais chez lui c'est...sacrément fort quand même.
Après le petit déjeuner, chacun alla à tour de rôle dans la seule salle de bain propre et praticable. Les deux meilleurs amis, d'Eren en profitèrent pour jeter un coup d'oeil un peu curieux, sur les vêtements que les amis de Livaï leurs avaient apporter pour dépanner. Livaï fidèle à son tempérament de militaire passa les nombreuses pièces en revus, et commença à faire une liste de ce qu'il y avait à faire. Après cela, il alla à l'extérieur jeter un coup d'oeil sous le préau et jugea, bon pourplus tard d'y faire un trie. Il fut prévu en plus de tout ceci, que toutes les affaires allié à la famille d'Erwin seraient mise dans des cartons, afin que ce dernier en ait le totale usage dès qu'il le désirerait.
Eren se chargea de nettoyer les fenêtres de l'étage. La raison à cela était fort simple puisqu'il était le plus grand et le plus apte à pouvoir atteindre le sommet des fenêtres.
- Pff la bonne excuse, osa t-il plaisanter.
Les rideaux furent tous décrochés, et passée à la machine à lavé. A l'extérieur un fil à linge fut tendu entre deux gros arbres, et assuraient ainsi un séchage tout ce qu'il y a de plus naturel, avec cette chaleur estival. Armin assez doué en mécanique, essaya de réparer et de remettre en marche une tondeuse qu'il arriva à extirper du fatras du préau. Pendant plus de deux heures, on l'entendit marmonner, gronder voir même jurer..mais au final il arriva à avoir gains de cause.
Fière comme un petit paon, il avait à la suite de cela décidé de s'occuper de ces hautes herbes, qui ne demandaient qu'à être fauchées. Livaï s'occupa du salon, qu'il récura comme si sa vie en dépendait. Et Mikasa du palier de l'étage ainsi que de la seconde salle de bain. Le soir, c'est harassé de fatigue qu'ils dinèrent ensemble, et profitèrent de cette toute première tartes aux pomme que Eren avait tenu à faire. Sans doute parce qu'une grosse envie gourmande n'avait cessé de lui tourner à l'esprit durant la journée.
Afin de ne pas rester trop en dehors des actualités, ils allèrent voir les informations grâce à la télévision qu'ils avaient jugé bon d'emmener. Là, le présentateur toujours aussi sinistre avec sa mine de dépressif, énuméra un nombre d'informations qui quoi que importante ne les intéressaient nullement. On apprit cependant dans un petit reportage qu'une enquête allait être ouverte, sur la disparition d'Eren Jeager et surtout sur Madame Octavia et les possibles responsabilité qu'elle avait peut-être à voir dans toute cette histoire. Cela étant venu à cause des propos tenues par Mikasa dans la fameuse vidéo, et qui empêchait la police de fermer les yeux. Restait à savoir si l'enquête serait faite avec sérieux...
" Je ne me fait aucun soucie, je n'ai rien à me reprocher dans la disparition de mon cher petit." disait la rousse à l'un des nombreux journalistes venu l'interviewer. Elle affichait un grand sourire confiant. Près d'elle Leroy était présent avec quelques bleues sur le visage. " Vous savez, sa trop longue disparition fait de la peine à tout le monde dans le manoir. On est tous affligé . Que ce soit moi ou même les employés."
" C'est à dire ?" questionnèrent les journalistes.
En entendant la question, elle fit une pause puis se mit à fixer la caméra avec une intensité effrayante pour le jeune homme, qui inconsciemment se mit à trembler des pieds à la tête. Ainsi il revoyait le pire de ses cauchemars qui ne l'avait jamais vraiment abandonné depuis qu'il avait fui avec Livaï.
" Ce pauvre Gustaf,... c'était son majordome personnel. Il s'est donné la mort." Expliqua d'un ton si glacé que ses mimiques censées représenter la peine, ne furent aucunement crédible. " Il s'est tiré une balle dans la tête. Ah là là, " ajouta t-elle sans détourner le regard de la caméra. Toujours aussi mauvaise comédienne. " Mon pauvre Eren si tu savais comme il a souffert de ta disparition...c'était affreux à voir. Si seulement, ce n'était pas arrivé, et si tu étais toujours là, Gustaf serait encore parmi nous. Tout cela est de la faute de ces monstre qui ton enlevé."
" Vous n'avez toujours pas de piste, quand à savoir qui à enlever Eren ? "
" Malheureusement non, mais je n'abandonne pas l'espoir dans avoir une."
Le reste de l'interview se fit sur des banalités qui n'intéressèrent plus personne. Assis dans le divan qu'ils avaient ramené, Eren était là le regard fixe, la mâchoire serré les bras pendant comme si ils n'avaient plus de force. Son souffle parut durant un instant se bloquer dans sa cage thoracique, ses jambes tremblèrent encore plus. Le tintamarre de la télévision fut réduit au silence lorsque Livaï prit le parti de l'éteindre.
- Eren ? Murmura t-il en posant la main sur sa joue...
- Elle l'a tuée.....souffla t-il d'une voix fataliste et choqué à la fois...elle l'a tuée.....c'est pour ça que Leroy était près d'elle devant les caméras....ce qu'elle a dit..avec lui à ses cotés....C'est pour me dire, " on l'a tué et c'est de ta faute !"
- Quelle manipulatrice, s'emporta Mikasa en se redressant sur ses jambes. Quelle saloperie de bonne femme !
- Mais Eren...ce n'est pas ta faute...essaya de le calmer Armin en voyant l'abysse s'ouvrir dans les prunelles vertes de son copain d'enfance. Je t'en prie ne croit pas ça....
- Si....C'est ma faute....bredouilla malheureusement ce dernier en se relevant. Sa tête donnait l'impression de se baisser sous un poids insupportable. C'est ma faute....je l'ai abandonné...Et il est mort....je suis...qu'un rien du tout...
- Non, non, ne dit pas ça, intervient Livaï en posant ses mains sur les joues de son oméga pour le forcer à le regarder droit dans les yeux. Aller, regarde-moi Eren ne part pas en toi, et écoute moi...
- J'suis qu'un rien du tout Livaï...éclata en sanglot le jeune homme....j'ai encore apporté le malheur...Gustaf est mort.....Gustaf est mort.... je lui en ai souvent voulu, sur certaines de ses décisions...Mais il était le seul à m'apporter un peu de gentillesse.....j'aurai pas pu tenir sans lui....
- Je sais bien Eren. Je le sais tu me l'as expliqué..je te l'ai dis, répéta le caporal. Je crois qu'il tenait à toi. C'est pour ça qu'il t'a dis que si tu avais une chance d'être libre, tu devais saisir l'occasion...Il voulait que tu partes Eren, il voulait que tu quittes enfin l'enfer où tu vivais...
- Oui c'est vrai.il..il a dit ça.... bredouilla le violoniste.. Il m'a soigné et à veillé parfois jour et nuit sur moi, quand mes punissions m'abimaient de trop...Mon dieu ......Gustaf est mort Livaï..Parce que je suis un moins que rien qui apporte que le malheur ...elle l'a dit ...Elle l'a dit...si j'étais resté il serait encore en vie....c'est ma faute...
- Non ce n'est pas ta faute Eren, renifla avec émotion Mikasa. Cette conne se prend pour dieu, merde ! Elle croit qu'elle a le droit de vie et de mort sur qui elle veut. C'est une meurtrière, une tortionnaire sans coeur, sans âme.....vide de tout....tu ne peux pas te laisser aller...Sinon tu ne voudras plus te battre contre elle. Je t'en prie....reprend toi....et ne croit pas en elle...
Ses cries et ses pleurent de désespoirs profond, étaient des lames venant trancher leurs âmes. Le poids de toutes ces années traumatisantes, le poids de tout ce qu'elle lui avait martelée dans la tête durant dix ans, lui avait fait croire qu'il n'avait pas plus de valeur qu'un ver de terre. Ses paroles empoisonnées, venaient s'imprimer dans sa chaire.
Le couple tomba à genoux sur le sol à présent propre du salon. Livaï tenait son oméga contre lui, et s'aidait de ses pheromones pour apporter un peu de calme dans les veines de ce dernier. Il le rassurait, le berçait comme un enfant, et lui promit avec l'aide des deux meilleurs amis qu'en rien, il était responsable de ce terrible malheur. Le silence dans la pièce était lourds et seul les sanglot de l'âme martyrisé, venait brouiller ce dernier. Tel un cocons protecteur, ses amis d'enfances s'étaient joint à cette étrange accolade, qui apportait un soutient inédit pour Eren...
- Je retrouverai Octavia, gronda à voix basse Livaï le regard brillant d'une colère folle mêlé à une profonde certitude. Je l'a tuerai de mes propres mains...j'effacerais toute trace de sa vie, pour qu'enfin tu sois libre Eren..libre de vivre ta vie...notre vie, avec nos rêves d'avenirs. Je ferai tout, absolument tout pour que tu sois enfin heureux..
Sa détermination à l'éliminer était déjà présente en lui, mais cette fois-ci elle avait atteint un point de non retour. Cette fois-ci Octavia venait de se donner la plus redoutable et la plus terrible des ennemis. Un jour, Livaï lui ferait payer tout le mal qu'elle avait fait à son oméga.
*****
Voila pour le chapitre 15 , Ou notre groupe de menacé se retrouve au beau milieux de la campagne. A vivre dans une maison de maitre ( en gros ce le genre ci dessous )
Elle appartenait la famille d'Erwin depuis longtemps. Quelques travaux de ménage et de remise en ordre les attendent de pieds fermes. Sinon Madame à travers les infos arrivent encore à menacer et à avoir un certain ascendant sur Eren. Cependant la police va commencer à fouiner dans ses affaire, reste à sa voir si ils seront juste ou non !
Livaï jure de faire la peau à Madame..est-ce étonnant ?
Alors je vois que les trois quart du temps les notifs d'un nouveau chapitre ( pour n'importe quel histoire) ne passent pas. Si vous désirez vraiment être mit au courant de chaque publication celle-ci ou mon jeune amant..dites le moi ici :)
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