Chapitre 14 : La colère de Madame. Que faire ?
Chapitre 14 :
Elle avait passée une partie de la soirée à donner des coups de fil dans le but évident de protéger ses arrières. Assise dans le bureau qui jadis appartenait à Grisha Jeager, elle pianotait de ses doigts aux ongles rouges écarlates le bois du bureau, dans un rythme agacé. Dans son autre main, elle tenait un verre de bourbons qu'elle buvait sans aucune difficulté. Pas la moindre grimace ne déformait brièvement son visage, en indiquant par là que la boisson fort alcoolisée la dérangeait. Elle avait le coffre qu'il faut pour supporter ce genre de breuvage, et l'ivresse ne serait sans doute pas pour maintenant.
Ses yeux clair comme de la glace se posaient parfois dans le vide. Ainsi elle se remémorait tout ce qui s'était passé depuis que sa source financière lui avait échappé. Parfois un sourire cynique venait habiller les traits de son visage mature, en réalisant qu'au final elle n'avait pas réussi à garder un totale ascendant sur ce môme comme elle l'avait toujours crue jusque là. Lui qui malgré sa taille conséquente avait jusqu'ici toujours courbé l'échine devant elle selon son bon vouloir. Lui qui avait toujours été prêt à signer tout ce qu'elle lui imposait de peur de se faire battre. A exécuter ses ordres et à s'aplatir plus bas que terre comme elle le désirait, car la crainte qu'il avait d'elle était puissante, avait finalement fini par lui échapper. Où Eren avait-il trouver le courage de s'éloigner ainsi d'elle sans qu'elle ne voit rien ? Où avait-il trouvé l'audace de lui faire faux bon ? La veille de sa disparition, il en était encore à faire des bons lorsqu'elle parlait un peu fort. Et à craindre le moindre de ses gestes, de peur sans doute qu'une gifle s'abatte sur son visage. Comment avait-il pu partir avec une telle peur de cheviller au corps ?
A nouveau elle bue une gorgée qui acheva son verre dans un aah de contentement. Sa main claqua le godet sur le bord du bureau, puis à nouveau Madame Octavia s'enfonça dans son fauteuil en cuir. Brièvement elle ferma les yeux, avant de pousser un long souffle las. S'endormait elle ?
" Sale petit merdeux."
Elle n'était pas prête à tout perdre à cause d'un gamin qui à pris la fuite. Ici était à présent son domaine, sa maison, tout lui appartenait. Absolument tout. Et ceux peu importe les jérémiades de ce grands échalas craintif. Ici était l'une de ses principale source de financement, et qui avait fait d'elle la grande patronne, d'un gigantesque réseau mafieux qui s'étendait à travers tout le pays. Jamais elle ne rendrait à ce sale mioche tout ce qu'elle lui avait pris . Tout était à elle un point c'est tout.
En dix ans, elle s'était relevée de certains échecs du passé dont personne n'avait ne serait-ce qu'un soupçon. Seul son fidèle Leroy connaissait parfaitement Octavia ainsi que son histoire. Et inversement. Ces dix dernières années elle les avait utilisé à assujettir, les misérables petites bandes de criminels dont la vison de leurs business ne volait pas bien haut. Elle avait sue leurs faire comprendre que sous sa coupe, l'argent coulerait à flot, et que leurs impunités serait totale. Parfois ses arguments verbaux n'avaient pu convaincre cette océan d'abruti qu'elle cherchait à dominer. Alors elle avait su faire exécuter ses opposants, et priver ainsi certaines bandes de leurs petits chefs ridicule. Ainsi le message était clair. Soit les subordonnés de ces derniers se soumettaient à elle..soit ils étaient exécuté. Le choix fut rapide, et simple.
Tous se soumirent à elle.
Son orgueil dès lors avait monté d'un cran, et son influence s'était largement étendu. Elle avait su garder prêt d'elle " ses bons amis " et encore plus "ses potentiel ennemies " qu'elle gardait encore plus proche, afin de les surveiller. Madame Octavia représentait à elle seule l'asticot pourrissant la pomme. Cette pomme à la belle couleur rouge écarlate était Paradisium, qu'elle cherchait à l'évidence de par ses nombreux et immondes trafics à transformer en fruit pourrissant.
Pourquoi agissait-elle ainsi ? Pourquoi était elle aussi avide de richesse et d'influence, quitte à éliminer tout ses opposant s? Qu'est-ce qui avait fait-elle un être aussi cruelle et froid ? Ses questions parmi tout un tas d'autres tout aussi importante, avaient sans doute une réponse, là quelque part et qui attendaient juste d'être découvertes.
Sa respiration était calme et son endormissement parfait. Le silence du bureau fut néanmoins interrompu par le bruit typique de quelqu'un toquant à la porte. Cette dernière s'ouvrit sous ses ordres, et laissa passer sur le pas de l'entrée Gustaf qui restait comme toujours aussi raide qu'un piquet. Sans lui accorder la moindre attention, Octavia regarda l'heure affichait à sa montre en or, puis réalisa que le petit matin était déjà là. Sans doute entre deux pensées s'était-elle endormi dans son fauteuil ? Peut-être, et à vrai dire cela n'était pas la première fois.
D'un geste agacé de la main elle, autorisa Gustaf à parler. Celui ci depuis la disparition d'Eren n'était plus du tout dans ses bonnes grâces. Sans doute, pensait-elle que ce vieil homme dévoué à son " jeune maitre ", comme elle l'avait surpris à l'entendre à de mainte reprise, lui mentait-elle sur bien des choses concernant sa petite poule aux œufs d'or. Bientôt sa clémence envers le vieil homme tomberait, et elle chercherait ainsi à lui faire dire tout ses petits secrets sur la disparition d'Eren, car là dessus elle n'avait aucun doute. Gustaf lui mentait.
- Monsieur Leroy est de retour, Madame. Et il semble être gravement blessé.
- A t-il avec lui mon gibier ? Je veux dire, se reprit-elle en détachant son opulente chevelure rousse, qui retomba sur ses épaules. Cette petite conne et son crétin de copain blond.
- Non Madame. Seul les messieurs que vous lui avaient autorisé à prendre avec lui, sont présent. Eux aussi sont un peu blessés.
Les yeux clair de madame semblèrent sur l'instant prendre la forme de deux longues fentes assassines, tant la nouvelle lui déplut. Son souffle prit un cadence agacé. Avec rapidité elle traversa le bureau , claquant le parquet ciré de ses tallons surélevés. Sans accorder le moindre regard à Gustaf, elle passa devant lui avant de s'arrêter dans son avancée à peine eut-elle parcourue quelques mètres dans le couloir.
- Il faudra que nous discutions à nouveau tout les deux Gustaf. Je penses que malgré vos dires, vous me cachez quelques bricoles concernant Eren...et j'en ai assez de cela.
- Je vous assure madame, que je ne vous cache rien, assura le vieil homme avec comme toujours son petit accent germanique.
- J'espère pour vous, car vous savez ce qui se passera si je me mets en colère ? Notre marché ne tiendra plus...
- Je vous ai dis tout ce que je savais à propos de Monsieur Eren, Madame. Absolument tout.
La femme à la toison fauve ne lâcha plus le moindre mot, mais observa encore avec attention le vieil homme qui masquait la moindre expression sur son visage. Agacé, par ce self contrôle, Octavia ordonna au majordome de la suivre. Sans rien ajouter de plus, elle traversa les nombreux couloirs, puis alla directement là, où se trouvait son précieux bras droit ainsi que les hommes qui l'avaient accompagnés.
C'était une pièce située au sous sol et qui servait, lorsqu'un médecin n'était pas présent, d'infirmerie un peu précaire. Assis sur une simple chaise en métal Leroy, retirait de lui même la balle qui avait échoué dans son flan. Un autre se plaignait d'avoir plusieurs dents de cassées, tandis que deux autres encore, avaient de sacrée belles bosses sur leurs crânes au cheveux très court.
Sans rien dire sur le moment, Octavia se positionna face à son plus fidèle chien de garde, puis croisa les bras. D'un air indifférent, elle l'observa se charcuter. Lorsque la balle fut retirée, Leroy avait son front envahi d'une transpiration abondante, néanmoins il paraissait vivre cette épreuve comme si elle était des plus banal. D'un claquement de doigts, elle fit comprendre à Gustaf qu'il devait s'occuper du pansement, le temps de discuter avec Leroy.
- Tu as le visage bien amoché, ça m'étonne de toi ! Constata t-elle de sa voix glacée. Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi je n'ai pas mes petits gibier là, devant moi ?
Leroy, se redressa sur ses jambes afin de laisser plus de facilité pour Gustaf à lui faire un pansement. D'un geste indifférent, il chassa d'un revers de main la transpiration présente sur son front. A nouveau il se tenait droit comme un i, même si ses nombreuses blessures lui faisaient une petite pointe de douleur, qui aurait en temps ordinaire fait s'évanouir plus d'un. Jamais jusqu'ici il n'avait laissé échappé la moindre plainte de douleur, aussi se ne fut toujours pas le cas.
- On était sur le point de nous occuper d'eux. Cette fille se bats comme une lionne tu sais. J'ai dû sévir un peu avec. Mais dans tout les cas, j'avais le dessus comme tu t'en doute, expliqua t-il dans un premier temps avant de voir l'expression d'agacement de sa patronne quand à cette introduction un peu trop longue à son gouts. Et puis un type a déboulé de nul part pour leurs venir en aide...
- Un type ? Comment ça ? S'étonna Madame Octavia en levant l'un de ses fins sourcils. Un voisin tu veux dire ?
- Non, les habitants étaient cloitrées chez eux à se pisser dessus, répondit l'homme à la voix brisée d'un air un peu méprisant. S'étaient des lâches..j'avais pas de souci à me faire de leurs coté. Non, ce type venait de l'extérieur. Un nabot, brun avec une force herculéen pour sa taille si tu veux mon avis. Nos deux cibles n'avaient pas l'air de le connaitre au vu de leurs réactions. Tu sais, ce mec était loin d'être un gars lambdas...je pense même avoir eu à faire à un alpha..il y avait quelque chose qui se dégageait de lui, qui m'a fait soupçonner qu'il n'était pas du tout un bêtas normal.
La rousse garda le silence durant quelques secondes, puis remarqua une sorte de réaction inconsciente agiter les traits du visage de Gustaf, à l'évocation de ce fouteur de trouble qui avait fait capoter la mission de son bras droit.
- Décrit le moi !
- Comme je te l'ai dis , ce type est petit..Dans les 1 mètre 60 environs. Un regard assassin de couleur bleu. Les cheveux noir rasé sur la nuque puis retombant un peu sur son front, le teint pâle. Des gestes rapides vifs, et une certaine connaissance des armes à feu, ainsi que du combats au corps à corps.....il a réussi à me donner quelques difficultés.
- On sait pas du tout, d'où qu'il venait ce gars Madame ! Lâcha l'un des sous fifre qui écoutait la conversation...il est venu de nul part ..
- Bouclez là vous, gronda la patronne. D'ailleurs sortez de là, votre témoignage est inutile.
Se levant comme un seul homme, les trois sbires qui savaient bien qu'il ne fallait jamais laisser leurs cheffe leurs donner deux fois le même ordre, sortirent rapidement de la pièce. Pendant ce temps Gustaf achevait de faire le pansement de Leroy.
- Si madame n'a pas besoin de moi, je vais...
- Tu restes là ! Coupa net la femme en croisant les bras.
- Bien Madame.
- Je résume, reprit Octavia en marchant au hasard dans la pièce mal éclairé, tandis que le regard sombre de son bras droit l'observait faire. On a un alpha haut comme trois pommes, fort comme un ogre et qui déboule de nul part, pour sauver deux merdeux qu'il ne connait pas....C'est étrange quand même !
- Tout à fait, souffla Leroy qui reprit place sur sa chaise.
- Bien évidement, lui à pu entendre parler d'eux aux informations vu le foin qu'a provoqué cette putain de vidéo avec cette merdeuse....mais qu'est-ce qui justifie malgré tout son intervention ? Comment s'est-il douté qu'ils étaient en danger ? Car après tout si il était armé, c'est que ce type avait conscience qu'il y avait un potentiel danger en allant là-bas ! Et quel était son intérêt à les aider ? Et pourquoi ?
- Il avait l'air de savoir ce qu'il faisait. Son intervention n'était pas dû au simple hasard, comme le ferait le témoin d'un crime par exemple. Il est vraiment venu pour eux ! Ses intentions étaient clair. Il venait les aider ou peut-être même les chercher .
A nouveau il y eut un silence, durant lequel seul le bruit des talons d'Octavia martelant le sol en bétons cirée se fit entendre. Gustaf en entendant la description faite par Leroy ,reconnu l'alpha à qui son jeune maitre avait parlé, et auprès de qui il s'était, d'après ce que ce dernier lui avait laissé entendre, vite attaché. De son mieux, il tenta de masquer ses inquiétudes, car pour le vieil homme s'était évident qu'Eren avait disparu pour rejoindre cet alpha au regard teigneux. Ce fameux jour lorsqu'il avait constaté qu'Eren n'était plus là. Il avait compris qu'enfin le jeune homme s'affranchissait du joug de Madame Octavia, pour oser vivre la vie qu'il voulait. Lui avait réussi peu après le constat de l'absence du jeune homme, à embrouiller les sbires de sa patronne pour qu'ils ne sachent où chercher réellement.
- Le lien entre les deux gamins et moi, c'est bien évidement Eren. Reprit enfin la patronne en s'arrêtant. Et ce type qui ne fait pas parti de cette équation apparait soudainement comme ça, claqua t'elle des doigts, comme par magie, sans les connaitre ni d'Eve ni d'Adam. Et pourtant, il savait par avance qu'une menace planait sur eux..et qu'il devait les aider.
- Comment a t-il pu savoir une telle chose, à ton avis ? Questionna l'homme à la voix brisée.
- Gustaf ! Gronda soudainement la voix de la patronne tel un tonnerre claquant dans le ciel.
- Ou...oui Madame ? Se raidit le vieil homme prit par surprise.
- Qui est cet homme d'après vous ? Questionna t-elle en le toisant du regard, alors que Leroy surprit n'arrivait pas à la suivre dans son raisonnement.
- Qui est-il ? Mais je ne puis le savoir madame ! Assura le majordome en mimant une parfaite surprise.
- Qui est cet homme ? Répéta t-elle pour la seconde fois sans détourner le regard, tout en augmentant le ton.
- Mais je ne sais pas madame, je vous assure comment voulez vous...
- Arrêtez votre cinéma immédiatement. Vous savez qui il est ! Gronda Octavia dans un sourire mauvais et inquiétant à la foi. Près d'elle Leroy se relevait pour s'approcher du Majordome que sa patronne soupçonnait. Avez vous déjà vu Eren parler avec un Alpha lorsque vous alliez le chercher après ses cours de musique ? C'est le seul moment qu'il avait de libre.
- Non.
Une claque du bras droit de la patronne, vient sur la joue du vieil homme qui se teinta immédiatement d'un rouge intense. A nouveau Leroy comprenait la manœuvre de sa reine. Son regards sombre se planta dans les yeux usés par les ans de celui qui avait suivi Eren, comme son ombre depuis dix ans.
- Vous pouvez me battre autant que vous le voulez, je vous dis la vérité. Je n'ai jamais vu Monsieur Eren parler avec un alpha, il en avait peur.....Généralement, il se contentait de jouer du violon devant la fontaine, comme il aimait toujours le faire.
- Gustaf, intervient alors l'homme de combat. Vous puez le mensonge à plein nez..Dépêchez vous à dire la vérité , sinon la suite des événements ne vas pas vous plaire du tout...je vous le garantie.
- Je suis sûr que tu connais ce petit alpha. Je t'ai vu réagir quand Leroy à fait sa description. Alors répond moi. Eren a t-il osé parler à cet alpha sans mon accord, après ses cours de musique.
Le vieux Majordome arriva à tenir son mensonge durant un certain temps. Mais les coups violents et puissant de Leroy sur un être de son âge n'était pas sans faire de gros dégâts. Bientôt, le vieil homme tomba au sol, les mains crispées sur son estomac douloureux. Son visage était en sang, et un oeil était même si gonflé qu'il ne pouvait plus l'ouvrir. Tenir pour ce jeune homme qu'il n'avait pu protéger durant toutes ces années, et qu'il avait vu souffrir mainte et mainte fois était important pour lui. C'était en somme comme pour lui demander pardon de n'avoir jamais rien pu faire pour l'aider, mise à part soigner ses blessures et lui préparer quelques bon plat en cachette. Ce qui était dérisoire. Mais les violences qu'il subissait et les risque personnelle qui étaient les siens agissaient sur lui avec une certaine et triste efficacité. Après une demi-heure à se faire battre et à entendre encore, et encore la même question, il céda.
- Oui...oui il lui a parlé, toussa t-il en crachant du sang qui alla s'écraser au sol dans une horrible tâche. Je sais juste qu'il s'appelle Livaï...et que Monsieur Eren s'est senti attiré par lui à peine l'eut-il croisé. Il lui avait même laissé une écharpe en soie en guise de cadeau......il m'a dit...que.... ça criait en lui de rester près de....de cet homme... A travers ce présent, il a cherché à ce que cet alpha le reconnaisse.
Ce fut à nouveau le silence, ou durant un temps on entendit les quintes de toux douloureuse, du vieil homme. Leroy se son coté, démontrait que malgré ses blessures, la douleurs qu'il en ressentait n'était pas du tout un frein dans ses actions punitives. Seule l'idée de plaire à sa patronne semblait régir sa vie. Madame elle pendant ce temps, était entrain de relier les points entre eux, et réalisa que d'idiot Eren ne l'était pas. Et que malgré sa surveillance constante, et son ascendant sur lui, ce petit " con " avait su trouver dans son dos un Alpha ainsi qu'un protecteur.
- Cette petite chienne en chaleur à osée me faire ça ! Hurla t'elle soudainement le visage ravagé par la rage. Cette petite trainée à trouvé un Alpha, dans mon dos....à l'heure qu'il est il doit être marqué....sale petit con !!!
Furieuse, elle balança à travers la pièce une chaise en bois qui alla se fracasser contre un mur. A cet instant Octavia réalisa que beaucoup de ses projets tombaient à l'eau, et qu'à présent qu'Eren était potentiellement marqué par un alpha, ses idée de mariage, ainsi que le don qu'elle avait organisé dans le but de toucher la totalité de la fortune familiale des Jeager tombaient totalement à l'eau.
- Leroy, tu vas me faire faire un portrait robot de ce salopard d'Alpha qui baise ma poule aux œuf d'or. J'espère que ta mémoire est assez bonne pour qu'on puisse le trouver dans les plus bref délais. Quand se sera fait, tu diffuseras ce portrait robot auprès de tout nos amis ainsi qu'à nos tueurs à gages. Je m'en fiche du prix qu'ils veulent, je veux la tête de ce petit macaque sur un putain de plateau en argent...Eren me donnera sa fortune quoi qu'il en dise...j'en ai besoin si je veux garder ma position et assouvir tout mes projets.
- Bien se sera fait, fit Leroy assez heureux de pouvoir mettre la main prochainement sur ce type qui lui avait donné pas mal de difficulté tout de même. Une première depuis une éternité.
Sans attendre et faisant fit de ses blessures, le bras droit de Madame Octavia sortit de la pièce afin d'aller exécuter sur le champs, les ordres qui venait de lui être donner. La rousse elle restait debout le souffle rapide. Un air colérique semblait être fixé à tout jamais sur son visage. Ce vieux salopard qu'elle avait engagé à l'époque parce qu'il était le meilleur dans son domaine, c'était bien fichu d'elle. Bien sûr elle avait remarquée à l'époque, que Eren au bout d'un certain moment c'était attaché à lui, sans doute parce que d'une manière ou d'une autre, il était devenu une source de réconfort rassurant. Aussi était-ce pour cela qu'elle avait sévi auprès du vieux. Pour qu'aucune source de chaleur humaine ne donne à son " gagne pain", la moindre force de se rebeller. Pour soumettre Eren, elle devait l'avilir le rabaisser, le briser physiquement et mentalement pour qu'il écoute ses ordres au pied de la lettre.
Gustaf était au sol et souffrait le martyr. Son corps usé par l'âge n'arrivait plus à ce moment là, à traduire sa posture rigide qui était naturellement la sienne. Le seul oeil encore intacte et capable de s'ouvrir, se posa sur le visage penché au dessus du siens, et qui était encadré d'une belle chevelure rousse. Un sourire effrayant se glissa sournoisement sur les lèvres de la patronne des patronne dans le monde de la criminalité.
- Notre marché ne tient plus du tout, dit-elle simplement d'une voix chantante.
Un regard effrayé répondit à cette affirmation, des larmes coulèrent sur le visage ridé. Tout était perdu, et bientôt un message terrible viendrait ajouté un surcroit de peur, à celui que Eren avait vu comme un surveillant plutôt que comme un allié.
****
La nuit avait été courte dans le petit appartement surchargé d'invité surprise. Les blessées avaient été soigné, et après avoir parlé encore et encore de ce qui s'était passé, les yeux de chacun commencèrent à montrer un début de fatigue. Jugeant qu'un temps de repos était nécessaire avant de prévoir quoi que ce soit, Eren sous la demande de Livaï qui à cause de ses blessures devait éviter quelques effort, déplia le lit présent dans le canapé. Quelques oreiller furent sortit ainsi qu'une couverture. Là Mikasa et Armin partagèrent en tout bien tout honneur ce lit , ou ils sentaient la nécessité de s'endormir.
Hansi elle n'avait pas perdue de temps, et s'était affalé dans un fauteuil ou son visage apaisé, traduisait un sommeil quasi parfait. Si l'instant n'avait pas été à l'inquiétude, sans doute Livaï aurait rit en voyant son visage de bien heureuse. Mais elle aussi avait besoin de dormir. Alors il la laissa en paix, et garda le silence.
Ses côtes lui faisaient mal, tout comme son visage qui avait subit divers traumatismes. Tel que une lèvre coupée, un oeil au beurre noir un peu gonflé, et sa cloison nasale plus que douloureuse. Mais ce qui lui faisait le plus mal à ce moment là, n'était pas à proprement parlé, ses blessures physique, mais plutôt la peine et l'inquiétude qui était présent dans le regard vert d'Eren. Il savait bien à cet instant qu'à nouveau, son oméga était prit dans ses habituels tourment . Il se sentait fautif de tout ce qui s'était passé, et ne devait certainement pas avoir une haute opinion de lui même comme à chaque fois dans ces cas là. Malheureusement, cela était dù à ses années traumatiques ou il avait été réduit à l'état de toutou obéissant...
Il s'allongea dans son lit et resta à demi assis, car être à plat sur le dos lui octroyait des souffrances, dont il se serait bien passé. Son corps fatigué demanda une grâce qui lui fut accordé, et bientôt ses paupières dont une était plus douloureuse que l'autre, se fermèrent pour l'emmener dans un sommeil sans rêve. A ses côté son oméga ne dormait pas, car cela lui semblait impossible. A l'évidence son corps ne voulait pas céder face à un peu de repos, et seul le besoin de veiller sur le sommeil de son homme l'animait. Parfois des larmes glissaient sur ses joues, quand il observait une fois de plus les blessures de son alpha. Livaï était vraiment près à tout pour lui. Et son coeur aimant et blessé depuis des lustres, se contracta de douleur à l'idée que ce soir là, il aurait pu le perdre.
- Je ne suis qu'un nul qu'on traine derrière soit...souffla t-il assis en tailleur sur le matelas, en agrippant son crâne à deux mains. Un nul..un nul..
" Bon à rien ! Que ferais tu sans moi ? C'est simple, rien ! "
" Tu es stupide ma parole ! Espèce d'emmanché....heureusement que je suis là pour te trouver un mari. Sans ça, qui voudrait de toi ? Ton pognons aurait de l'intéret, mais toi en tant que personne...aucune. Tu es inutile Eren...personne ne peu se satisfaire à l'idée de te connaitre..Personne."
- Chuuut....souffla le jeune homme les mains toujours crispées sur son crâne. Comme toujours quand il faisait ce genre de crise, il se balançait d'avant en arrière. Je ne veux plus t'entendre.
" Ah ah ah..minable petite chienne en chaleur. Tu es immonde....non mais regarde toi ! "
- Chuut..tait toi. Je suis autre chose qu'un oméga....je suis moi....tait-toi...
Il se balança un peu plus, finissant par se mettre en boule sur le matelas. Ses pleures d'angoisse, de honte et d'inquiétude qui se mélangeaient entre elles, étaient étouffé par le sommier contre lequel, il écrasa sa bouche, afin de la rendre la plus silencieuse possible. Il essaya de s'accrocher au branche d'espoir dont il avait parlé avec Hansi.
" Bat toi pour ton avenir et tes rêves."
Il essaya de s'accrocher, et de ne plus être cette chose pathétique et pleurnicheuse qui apporte le mal sur tout ceux qui le côtoie. La pénombre de son coeur paraissait envahir la pièce, et le plongeait à nouveau dans la dépression qui ne le quittait jamais vraiment. Il n'avait pu conscience du temps qui s'écoulait, et s'évertuait juste à subir sa déprime en silence pour au moins préserver le repos de son alpha et de ses amis.
Mais une main bientôt vient se poser dans ses cheveux lâché. Les doigts de cette dernière, les repoussa en arrière tandis qu'un jurons était lâché par le propriétaire de cette menotte. Un mouvement maladroit, avait provoqué une douleur sur le caporal qui s'était réveillé en sentant la tristesse profonde émané de son oméga. Avec prudence, il s'était installé en tailleur avant de reprendre une caresse tendre dans les cheveux du jeune homme, qui osa relever son visage ravagé de tristesse.
- Ne pleure pas Eren...murmura la voix grave du militaire, ne te fait pas de mal comme ça..
- Je ne voulais pas te réveiller...articula difficilement le jeune homme en se relevant à demi. A nouveau il sentit la main de son amant caresser ses cheveux. C'était doux et paisible..c'était agréable. J'ai peur d'être une source de catastrophe pour vous tous.
- Tu n'es pas une source de problème. Ce n'est pas toi qui à mis tes amis dans l'embarra..mais la fureur de cette folle furieuse, qui cherche à tout prix à contrôler tout ce qui te touche de près ou de loin. T'es amis ont parlé et agis en leurs âme et conscience, parce que eux même on décidaient de s'opposer à elle.. Je ne les connais pas , mais je suis sûr qu'ils ont agis ainsi par conviction.
- Je ...je....
Les larmes mangeaient ses mots, la peur rongeait sa voix, la crainte figée ses pensées. Ne pouvant plus rien dire, ni réfléchir. Le jeune oméga alla poser sa joue sur la cuisse de son amant, qui continuait de lui caresser les cheveux. Il cherchait un refuge, un endroit où tout ce qui le noyait le laisserait un peu respirer. Livaï était son asile. Chaque larme versait été un argument de plus auprès de militaire pour lutter contre cette folle furieuse qui avait tant fait de mal à son coeur.
- Ça va aller...Je serais toujours là pour toi, murmura Livaï de sa voix rassurante.
La porte de la chambre n'était pas fermée. D'ailleurs à quoi bon, lorsqu'il y avait autant de monde dans l'appartement. Doucement le brun releva son visage et ses yeux aux couleurs de la nuit, croisèrent par l'interstice de la porte, ceux de la jeune femme qu'il avait sauvé, et qui avait été intriguée par les pleurs de l'un de ses meilleurs amis. Cette dernière honteuse d'avoir ainsi écoutée et un peu épié même, s'excusa à voix basse tandis qu'Eren ne l'entendait même pas tant son malêtre l'étouffait.
- Elle l'a brisée en mille morceaux, réalisa à cet instant Mikasa. J'espère quand même que ce type est sincère avec Eren.
Se méfiait-elle de lui, et de ses liens avec Eren ? Se demanda mentalement le caporal. Était-ce justifié ? Absolument pas ! Du moins du point de vu de Livaï, mais ce dernier n'avait pas l'envi, ni la force de s'insurger contre ça à cette heure tardive. Il resta un moment ainsi sans bouger à caresser les cheveux de son oméga qui petit à petit arriva à s'apaiser. La réaction et la gestuel de ce dernier lui donnait l'impression d'avoir près de lui, un petit animal blessé et apeuré. Combien de temps cette chienne d'Octavia aurait-elle encore un ascendant psychologique sur Eren ? Le mystère à ce sujet restait malheureusement entier.
De ce qu'il restait de la nuit, Livaï avait fini par s'endormir à nouveau, en calant dans son dos son oreiller ainsi que celui d'Eren qui s'était endormi d'épuisement la tête posé sur sa cuisse. Il avait l'air si bien qu'il n'eut pas le coeur de le déranger. A demi assis, il fut à nouveau emporté dans un sommeil sans rêve.
Le jour pointa difficilement à travers les volets mécaniques de l'appartement. Le temps au matin était déjà chaud, pour par dire lourd. Et voyait en son ciel quelques nuages gris se disputer la place à ceux teintés d'une couleur un peu plus pâle. Eren se réveilla dans cette étrange position. Sa joue à être écrasée ainsi contre la cuisse solide de son alpha, lui donna une légère douleur dans la mâchoire. Sa nuque était un peu raide, mais très vite ceci passa lorsqu'il prit la peine de se lever et de s'étirer.
A nouveau un calme qui n'avait néanmoins pas le plus grand pourcentage de son esprit, s'installa en lui. Silencieux, il observa durant un temps Livaï qui dormait paisiblement, malgré ses blessures. Son souffle était calme et l'expression de son visage parfaitement détendu, signe qu'il ne souffrait pas trop. Il arriva alors à se faufiler sans faire de bruit, dans la pièce principal où Hansi dormait de façon peu élégante dans le fauteuil, mais donnait étrangement l'impression de passer la meilleur nuit de toute sa vie.
Sans doute la doctoresse était-elle capable de s'adapter à n'importe qu'elle situation dans la vie ? Dans le canapé converti en lit, ses deux amis dormaient en se tournant le dos, comme si une frontière imaginaire avaient été dressé entre eux. Néanmoins le fait qu'ils se reposent un peu était un bon signe en soit. Malgré ce qu'ils avaient tous vécu, les nerfs avaient fini par lâcher prise pour les laisser se détendre un peu.
Toujours dans le silence Eren se faufila en direction de la partie cuisine de l'appartement, et fit ce qu'il aimait faire lorsque le stresse le rongeait trop. Cuisiner. Lui qui avait toujours subit ses cours de cuisine comme une punissions, réalisait à présent que connaitre ce domaine n'était pas une mauvaise chose en soit. Il s'activa donc, tout en essayant de son mieux de préserver un certain silence, ou du moins limiter les bruits excessifs.
Pain perdu brioché à la cannelle. Il avait déjà fait ça une fois, à Livaï qui s'était régalé comme un môme.
Parmi les endormis du salon, une douce odeur sucrée vient à chatouiller délicieusement les narines d'une jeune femme aux cheveux noir. Cette dernière consciente que ni elle, ni Armin n'était doué en cuisine, eut durant quelques secondes du mal à comprendre pourquoi, une si délicieuse odeur venait la saluer de si bon matin. Peu après, la douleur de son visage et dans son ventre malmené durant la nuit par les nombreux coups qu'elle avait reçu, lui rappela ce qui s'était passé. Lentement Mikasa se releva du lit où elle avait dormi quelques heures. Ses cheveux lisses et d'un beau noir intense voyait une grande partie d'entre eux, se dresser sur sa tête. Ses long yeux nuit, paraissaient être encore embrouillé par le sommeil encore présent. Près d'elle la même agitation réveilla Armin qui bailla fort peu discrètement. Lui aussi fut très vite après cela rappelait à l'ordre par les blessures et traumatismes qu'il avait subi.
- Eren sait cuisiner ? S'étonna dans un chuchotement bas Armin en regardant Mikasa hocher de la tête d'un air tout aussi surprit que lui. Oh là là, ça sent si bon.
Le jeune homme mit en cause n'eut pas conscience de l'éveil de ses deux amis d'enfances. Prit dans sa confection du petit déjeuner, ses yeux vert restaient obstinément braqué sur la poêle ainsi que les ingrédients qui le composaient. Des assiettes avaient été mise en place, tout comme des couverts et des tasses. Du thé et du café avaient été préparé en conséquence du nombre de personne présente.
- Wouah ça sent vraiment bon, affirma discrètement Armin en sentant son estomac se tordre d'envie. Tu as l'air doué en cuisine. Oh salut au faite.
Faisant un bon sur lui même, Eren vit le jeune homme s'approcher de lui dans un long sourire gourmand. Près de lui Mikasa toujours aussi calme mais un peu pensive aussi, observait toute les préparations qui avaient été faite.
- Salut, répondit Eren en s'efforçant de sourire. A nouveau il avait cette attitude raide et inconsciente qu'il prenait quand il y avait du monde. Comme le lui avait appris Madame Octavia, pour qu'il se croit inférieur à tout le monde entant qu'oméga. J'ai pris des cours de cuisine.." là-bas." Pour être un bon oméga , lâcha t-il par réflexe..Livaï aime beaucoup ma cuisine...et moi ça me détend.
- Il a de la chance, d'avoir une telle perle rare pour lui faire à manger, murmura la jeune femme aux cheveux noir. Armin et moi..on est loin d'être aussi douée que toi, enfin ça reste quand même mangeable ce qu'on fait.
- Mangeable c'est le mot, confirma Armin en mouvent lentement la tête de haute en bas.
- C'est pas Livaï qui a de la chance mais moi, reprit malgré tout Eren qui ne vit pas une étrange moue se peindre sur le visage de sa meilleurs amie. Il est si adorable avec moi..que je veux le gâter tout le temps.
- Mais t'es pas sa bonne, coupa Mikasa qui encore une fois sur interprété les paroles du violoniste.
- Je crois pas que c'est ce qu'il a voulu dire, intervient Armin qui semblait voir cette relation avec beaucoup plus de justesse.
- Je le sais bien, que je ne suis pas sa bonne. Lui même n'arrête pas de me le dire, sourit Eren en la regardant droit dans les yeux, avant d'hésiter quand à quoi dire. Vous savez...vous...et bien vous ne me connaissez pas en tant qu'oméga, reprit-il d'un air désolé, peu sûr que ses paroles soient assez clair. J'ai...j'ai changé par rapport à avant....je ne suis plus pareil à celui que avez connu par le passé...
- Tout ça c'est à cause de cette sorcière, gronda avec amertume la brune, qui voyait le blondinet confirmer d'un signe de tête. Mais tout de même te rabaisses pas devant lui..
- Mikasa ! S'indigna à nouveau Armin à voix basse. Arrêtes ça un peu..
- Mikasa mon instinct est plus fort que tout, et me porte parfois à chercher à prendre soin de mon homme. C'est plus fort que moi, c'est pas lui qui me contraint à agir ainsi. Et crois moi si tu en as envie, mais cela me rend heureux de le dorloter. Sourit-il joliment. Même si Livaï me dit toujours de penser un peu plus à moi... mais j'aime m'occuper de lui.. être un bon oméga, c'est montrer qu'il est un bon Alpha avec moi...
Les deux amis l'écoutèrent expliquer ces choses dont certaines leur paraissaient étranges pour pas dire totalement incompréhensible. Eren parlait de lui même, comme on parle d'une servante, bonne à servir son maitre. L'un comme l'autre savaient bien que cette manière d'agir ne venait pas du caporal en lui même, et qui entant qu'Alpha aurait très bien pu lui imposer cela. Encore une fois c'était la faute de cette folle furieuse qui avait dû lui inculquer avec sa violence coutumière ce type de penser.
- Désolé, Lança Eren en passant la main sur sa nuque, car rapidement il avait vu l'étonnement plus que compréhensible de ses deux amis face à ses propos. Je doit avoir l'air étrange à présent pour vous..mais ces dernières années j'ai été éduqué dans ce sens pour...reprit-il le visage pensif...pour devenir l'oméga idéal à marier. Bref, abrégea t-il dans un sourire crispé ...Mais j'apprends petit à petit à redevenir moi même.. mais c'est encore difficile...Acheva t-il en tapotant sa tempe.
- Éduqué ou contraint ? Reprit Mikasa d'un air plein de doute, avant de le voir reprendre sa préparation du petit déjeuner.
- Les deux, tu te doutes bien. Je ...hum...reprit le violoniste en fixant à nouveau sur son visage, un sourire de façade. Son attitude corporelle démontrait encore cette habitude à se courber face aux autres. Je ne veux pas passer mon temps à me plaindre auprès de vous sur ce que j'ai vécu...alors, euh que diriez vous de faire une pause dans les confidences ? Au moins le temps du petit déjeuner ? Si..s'il vous plait ?
Son visage crispé dans une expression qu'il tentait de rendre naturel, choqua les deux amis qui malgré cela, acceptèrent la demande et tentèrent de proposer leurs aides pour le repas. Chacun sentit dans leurs coeur une tristesse profonde de voir leurs copain d'enfance agir ainsi. Ou était passé, le Eren de leurs enfances ? Le garçon fonceur, bagarreur et un peu farceur parfois. Ou était ce gamin têtue, qui détestait qu'on lui montre qu'il avait tord, et arrivait à bouder durant des heures sans se lasser ?
Des rires difficilement discret sortirent Hansi de son sommeil. Un bâillement énorme fût très vite suivi de tout un tas d'étirements, qui achevèrent rapidement de la mettre sur pied. Dans l'entrebâillement de la porte de chambre, Livaï apparaissait à demi courbée par la douleur de ses nombreuses côtes abimés et autre blessure. Sans rien dire, sans ouvrir la bouche car lui n'était pas aussi fraie que Hansi au réveil, il alluma son portable dans l'espoir de pouvoir joindre rapidement Erwin, afin de l'informer de tout ce qui s'était passé. Un génie de son espèces les aideraient certainement, à s'organiser pour la suite des choses.
- Comment te sens tu ce matin ? Questionna immédiatement la doctoresse en s'approchant de lui.
- J'ai mal à chaque fois que je respire, admit le brun avant de vite monter un doigts devant sa bouche. Mais chut, n'en fait pas tout un plat s'il te plait, ajouta t-il avant préciser très vite. Pour Eren. Il a encore eu une crise cette nuit...cette sorcière même quand elle n'est plus là, à toujours une emprise psychologique sur lui, n'ajoute pas plus d'inquiétude avec mes blessures.
- Seulement si tu me promets de prendre tes calmants comme il faut ! Comprit immédiatement Hansi en lui faisant un clin d'oeil complice. Vu ta nature solide, je pense que tu devrais mettre moins de temps que la norme de la population à guérir de ça. En général c'est quatre semaines ..mais avec toi, je ne serais pas surprise que ce soit moins.
- Es-tu entrain de me dire de façon indirect que je ne suis pas normal ? Fit semblant de prendre la mouche le militaire en la regardant en coin.
- C'est tout à fait ça, ne prit même pas la peine de mentir Hansi avant de filer en direction de la cuisine, ou décidément l'odeur qui s'en dégageait donnait de l'appétit à tout le monde.
Sans rien dire de plus, il la vit partir en avant avec une énergie assez surprenante au saut du lit. Il avança en contraignant son visage à cacher la moindre expression de douleur. Seule la lenteur de certain geste trahissaient son ressentit réel. Comme toujours depuis que Eren vivait avec lui, il vit sur la table de la cuisine un délicieux petit déjeuner qui semblait ne demander qu'à être dévorer.
- Comment te sens tu ? Questionna l'oméga le regard inquiet en s'approchant de lui. Ses mains étaient jointes devant lui, et comme Livaï le craignait en un sens un air de profonde inquiétude se voyait sur son visage. .
- Ça va bien, souffla Livaï en lui quémandent un simple petit baisé, que le jeune homme lui accorda avec le rouge aux joues.Sans doute parce que ses deux amis étaient là. A présent, ça va encore mieux. Si je ne fait pas n'importe quoi je guérirai vite, ne t'en fait pas.
Un sourire discret accueilli cette information, croyait-il vraiment aux affirmations de son alpha. Non, absolument pas. Eren sentait bien que Livaï se contraignait à jouer les braves qui ne ressent même pas la douleur, pour le préserver de toute inquiétude. Touché, il fit mine de croire à ses affirmations, puis avec le reste de leurs invitées entama le petit déjeuner.
A présent qu'ils étaient tous réveillé, et un peu plus reposé que la veille, ils purent à nouveau discuter de ce qui s'était passé, et des conséquence qui allaient en découler. Sans soute Octavia en réalisant que son plan d'exécution avaient échouée, entrerait-elle dans une furieuse colère.
- Elle n'abandonne jamais, quand elle a une idée en tête, murmura Eren qui avait encore et toujours cette fichu habitude, de rester en retrait quand tout le monde parlaient.
Encore une fois son éducation particulière, le forçait à se rabaisser devant le monde, pour laisser les gens de qualité bien supérieur à la sienne à discuter entre eux. Toute fois, il parvenait malgré se réflexe quasi conditionner à passer parfois au dessus de cela, pour donner tout simplement son avis lorsqu'il le jugeait nécéssaire. A nouveau ses deux amis furent surpris de le voir à l'occasion silencieux comme une tombe, la tête parfois baissé à fixer ses genoux. Lorsqu'il était trop dans ce genre d'habitude, chacun voyait à la suite de cela, Livaï intervenir pour poser la main sous le menton du jeune homme pour l'inciter ainsi à garder un regard et une attitude autre que la soumission. Quand il faisait ça, Armin jetait toujours un coup d'oeil en direction de Mikasa. Sans doute ainsi cherchait-il à lui faire comprendre..
" Regarde, il est attentionné avec Eren."
Cette dernière bien obligée de le reconnaitre, ne disait rien et opinait juste légèrement du chef.
- Que peux tu nous dire sur ce Leroy contre lequel Livaï s'est battu ? Demanda Hansi en direction de L'oméga qui ne put contenir une sorte de frémissement d'horreur de courir le long de son dos.
- C'est un type effroyable. Il semble ne ressentir que très peu la douleur. Il parait que c'est comme ça à cause d'un accident qu'il a eu il y a longtemps. Il connait plein de technique de combats..je...l'ai déjà vu corriger l'un de ses subordonnés, expliqua Eren en plongeant dans ses souvenirs. Très vite un frisson courut le long de son échine. Je ne sais pas du tout ce que ce type avait fait ...mais il lui a explosé le crâne à main nue, et c'est pas une expression.....Ses poings étaient en sang... Quand Madame Octavia lui donne une mission ou un objectif à atteindre, il n'abandonne jamais..jamais..jamais ! Il l'écoute fidèlement...C'est son chien de garde le plus féroce et le plus dangereux..
- Il risque donc de vouloir à nouveau nous mettre la main dessus, comprit alors Mikasa en achevant de boire son thé. Il n'a pas pu nous ramener ou nous tuer comme l'avait ordonné cette sale bonne femme....il va revenir à la charge...jusqu'à achever sa mission.
- Plus rien ne sera comme avant, compris Armin en passant la main sur son front, un souffle las se fit entendre de sa part.
Ses yeux verts voyaient le visage de ses deux amis d'enfance prendre une expression inquiet et fataliste à la fois. Désolé, de constater ça, car dans un sens tout cela était de sa faute, puisque c'est en voulant le retrouver qu'Octavia s'était opposée à Mikasa. Eren garda le silence et laissa la culpabilité le noyer. Ses iris aussi brillantes que des émeraudes, observèrent ses mains jointes et dont les doigts croisées étaient écarlates à force de se serrer entre eux. Sans s'en rendre compte il s'échappa du monde présent et ne fit plus attention aux discussions importantes de ceux qui l'entouraient. Il s'efforçait de garder la tête hors de l'eau, et luttait ainsi contre lui même. S'excuser d'être la cause de tout leurs problèmes ne servirait à rien. Tout d'abord, parce que leurs amitié les pousseraient à dire qu'il n'était pas responsable, mais aussi parce que cela ne ferait pas du tout avancer leurs affaires.
Le bruit strident de la sonnerie de téléphone de Livaï parvient à le sortir de la noirceur de ses songes. Rapidement, il sentit sur son épaule la main de Mikasa qui le regardait d'un air désolée. Lui faisait-elle pitié ? Une moue désolé habilla ses traits tandis, que rapidement Livaï répondait à l'appel.
- Erwin, j'ai essayé de te joindre hier. Tu étais où ? Questionna d'un ton involontairement abrupte le caporal, qui peu après s'excusa de cela.
- Je sais que je n'ai pas donné de nouvelle depuis pas mal de jour. Mais crois moi je n'ai pas faignanté, ajouta Erwin qui au ton dégagé qu'il prenait, donnait l'impression qu'il devait être chez lui, plutôt qu'à son bureau. Écoute ça...
- Attends avant je..
- J'ai réussi à prendre contact avec un indique qui avait trempé dans une affaire, qui concernait tout les services de sécurité du pays, commença à expliquer le major qui à l'évidence n'avait pas entendu Livaï tenter de lui dire quelque chose. Armée, police, service secret ...L'affaire bien évidement avait été étouffé par le pouvoir en place. Un entrepôt où était présent une grande quantité d'arme divers avaient été braqué et en parti pillé....je comprend que le gouvernement n'ait pas eu envie qu'une telle chose se sache, on serait tous passé pour des incompétents.
- Erwin écoute..
- Cependant ce que m'a dit l'indique, n'était pas la moindre des infos. Celle qui avait mis sur place cette affaire, été Madame Octavia Bohërr qui à l'époque avait une identité totalement différente. C'était il y a une dizaine d'années...elle était le bras droit d'un parrain de la pègres de pays....Peu après, elle a fait tuer son " boss " et a pris sa place, expliqua d'une voix vive le major. Tu comprends ce que ça veut dire ? Elle est la cheffe du plus grand réseau criminel du pays.....
- Quel saloperie ! Elle a du se servir de son rôle de tutrice comme couverture, et limiter ainsi le moindre soupçon sur elle, comprit alors le militaire qui marchait au hasard dans son appartement. Parfois il sentait le regard curieux de tout ce petit monde qui était chez lui, se poser sur sa nuque.
- La fortune des Jeager, repris le Major a dû être utilisé sans doute, pour accroitre son influence et maintenir sa place entant que chef suprême. Depuis dix ans qu'elle a cette fortune en main.. elle a trafiqué avec, et a fait signé comme tu le sais des tas de papiers à Eren...Elle a utilisé son argent comme si c'était le sien. Tu comprends ce que ça veut dire ? Eren est sans doute ruiné...c'est pour ça qu'elle voulait lui faire au plus vite épouser un Alpha, et que lui en échange de sa " liberté " lui lègue de lui même absolument tout son héritage....c'est pour éviter qu'un mari un peu vénale ne réclame le dût de son oméga, et réalise de se fait qu'elle l'avait ruinée et volé.
- Ça aurait attiré beaucoup trop l'attention sur ses magouilles. Elle n'aurait pas pu s'en sortir en graissant quelques pattes ici et là....même elle se retrouverait avec la loi au cul.. comprit Livaï en secouant la tête de droite à gauche...elle lui a vraiment tout pris...
- Elle est de se fait deux fois plus dangereuse. Les intérêts pour elle de retrouver Eren son absolument énorme. Il faut absolument que vous restiez discret, le temps qu'on ait de quoi, la faire arrêter sans qu'elle n'ait la moindre possibilité de s'en tirer.
Un silence de la part du caporal suivi les dernières recommandations d'Erwin. Surpris ce dernier, même si il avait conscience que Livaï n'était pas le plus grand des bavards, réalisa que quelques chose clochait. Très vite, il demanda ce qui n'allait pas. Alors et d'une voix étrangement paisible pour ce qu'il avait à raconter, Livaï expliqua tout ce qui ce qui s'était passé durant la soirée. Autour du militaire se trouvait bien évidement, Eren mais aussi Hansi qui écoutaient avidement. Les deux amis qui ne connaissaient pas encore Erwin se demandaient pourquoi le militaire lâchait à ce dernier toutes ces informations qui les concernaient.
- Je vois, fit Erwin en poussant une profonde respiration. Tu n'avais pas le choix, en sachant les risques qu'ils encouraient. Mais, le problème à présent et qu'il t'on sans doute dans le viseurs, et que de se fait ils ne vont sans doute pas tarder à supposer tes liens avec Eren. Si ce n'est pas déjà fait.
- Je vois.....Il faut qu'on se barre de là au plus vite, comprit Livaï en voyant son amant faire de gros yeux inquiet. Immédiatement, il posa la main sur la joue du jeune homme, afin sans doute de le rassurer.
- Oui, le plus rapidement. Prenez quelques affaires, et faite en sorte que si ton appartement est " visiter", ils ne puissent avoir aucune information sur toi, ou même les gens qui sont lié à toi....Hansi va devoir falsifier ton dossier médical et te déclarer comme étant toujours gravement malade..ainsi ton départ de la capital pourra être justifier, pour des raisons de santé, expliqua rapidement Erwin. Il faut que les deux amis d'Eren partent avec vous. Je suis désolé pour eux, mais pour le moment, ils ne peuvent pas rester dans la capital c'est trop dangereux pour eux aussi. Il ne faut pas retourner dans leurs appartements...Ce serait risqué et stupide...quand à..
- Attends, attends Erwin. Tu dis ça comme si c'était facile. Je veux dire, foutre le camps je veux bien, s'exclama Livaï de sa voix sombre. Mais pour aller où ?
Oui, pour aller où ? Où devaient-ils prendre le temps de se cacher, pour éloigner la menace d'Octavia sur eux durant au moins un temps? Où aller pour trouver une cachette parfaite, pour organiser la contre attaque contre cette sorcière rouge ? La question était posée, et la réponse pour le moment difficile à venir. Mais les fait été là, le temps était ) nouveau comptait pour eux.
****
Et voila pour ce chapitre dont j'ai pu écrire en une fois les 90 %, et où le reste a été sacrément compliqué. Car j'essaie de mettre en place des propos et des réactions logique et " juste"...donc parfois sa collait, et d'autre fois non.
Dans tout les cas j'espère que ce chapitre vous à plu. S'il vous plait n'hésitez pas à me laisser un commentaire ça m'encourage à continuer sincèrement.
Sinon, je vous remercie pour votre lectures, et votre soutient.
Avez vous des questions sur cette histoire ( par avance, non je sais pas combien il y aura de chapitre XD) Dans tout les cas, je suis prêtes à y répondre.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top