L'un sans l'Autre
Molly Weasley se leva, à son habitude, dans les environs de 5 h du matin. Sa fille était encore à Poudlard, et elle ne rentrerai pas avant les vacances d'été. Quand à son idiot de Ronald, il les avaient quittés pour retourner chasser les Horcrux avec son meilleur ami, Harry Potter. Ses jumeaux, eux, avaient abandonnés leurs études pour ouvrir leurs magasin de farces et attrapes, et, en attendant leurs premiers revenus, ils habitaient encore chez leurs parents
Elle s'affairait derrière ses fourneaux, pour préparer un petit déjeuner consistant, et mit des muffins à cuire. Un léger sifflement lui arriva aux oreilles, provenant du four. Intriguée, elle ouvrit la source du bruit, et, sans qu'elle eue le temps de s'éloigner, ses pauvres muffins lui explosèrent au visage, et elle fut recouverte de pâte.
En entendait des rires étouffés dans son dos, la matriarche vit rouge et elle hurla :
« FREDERIC GIDEON WEASLEY ET GEORGE FABIAN WEASLEY !!! RAMENEZ VOS FESSES ICI TOUT DE SUITE !!! »
Les escaliers craquèrent sous les pas rapides des jumeaux, qui regagnaient en vitesse leurs antre. Molly soupira, et, attrapant un balai au passage, elle monta leurs passer un énième savon. Mais bon, après tout, elle avait l'habitude à présent, alors elle s'autorisa un léger sourire.
***
Un cri sortit Molly de son état de choc. Le corps d'un de ses fils était ici, étendu sur le sol, sans vie. Son jumeau hurlait de douleur, de tristesse et de déchirement. Voldemort leurs avaient accordés un instant de répit, mais trop tard : Lupin, Tonks, Brown, et tant d'autres étaient partis au combat. Fred en faisait malheureusement partie, et avec lui, l'âme de George était morte aussi.
***
Molly Weasley se leva, à son habitude, dans les environs de 5 h du matin. Sa fille avait quitté le domicile familiale, pour vivre avec Harry, après leurs mariage. Son idiot de Ronald aussi s'était marié, avec sa chère Hermione. Quand à ses jumeaux, l'un était mort, et l'autre restait chez eux, trop détruit pour réussir à vivre.
Elle s'affairait derrière ses fourneaux, pour préparer un petit déjeuner consistant, et mit des muffins à cuire. Mais maintenant, le four ne sifflait plus, les muffins ne lui explosaient pas au visage, et ne la recouvraient pas de pâte. Elle regrettait cette époque.
George venait de se lever et descendit. Il murmura un simple :
« Salut... »
En guise de de bonjour. Puis il partit s'asseoir au côté de la cheminée, le regard dans le vide, les larmes aux yeux. Molly le contempla tristement, et revit l'espace d'un instant Fred. Puis elle secoua sa tête et lui demanda :
« Tu veux manger, George ?
- Non, merci... »
Et il replongea ailleurs. Molly soupira et, sentant des larmes perler à ses yeux, elle retourna cuisiner.
Jamais elle n'aurait cru dire « tu » à la place de « vous ».
Jamais elle n'aurait cru revoir Fred dans le portrait de George.
Jamais elle n'aurait cru devoir s'habituer à une vie sans les blagues insistantes des jumeaux.
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