Chapitre 5


Nous sommes dans uns des quartiers les plus malfamés de la ville, au moins tous les jours et nuits nous recevons des appels qui nous conduis dans ce quartier, drogue, vol, prostitution et j'en passe et des meilleurs. Mais ce soir l'ambiance est radicalement différente mes collègues sont complètement concentrés, non pas que d'habitude ils ne font pas leur boulot mais il y en a toujours un ou deux pour faire de plaisanterie pour détendre l'atmosphère. Cela ne présage rien de bon, mais qu'est ce qui c'est passé?

Lucien me conduit vers une petite ruelle qui sépare deux immeubles où s'entasse les poubelles il y a un corps coucher par terre et qui a déjà été recouvert d'un drap, je reconnaît facilement mon père ainsi que le médecin légiste et deux autres de nos collègues. Mon père lève les yeux et se dirige vers nous

- Merci d'avoir amener Rose Lucien allez voir le médecin légiste ainsi que Fabio ils vous donneront les derniers détails Lucien remercie mon père et s'éloigne en me regardant je suis sur le point de le suivre quand mon père me bloque en me prenant l'avant bras Rose pour l'instant je voudrais que tu ne t'approche pas du corps.

- Pourquoi papa? Je suis un peu vexée la vue du sang ne me fait pas peur!

- Crois moi ma fille cela n'est pas une question de sang je fronce les sourcils le corps est vraiment dans....un sale état d'accord? Celui qui as fait ça...

- Tu as déjà conclue que c'était un meurtre?

- Le corps est mutilé ont a arrachés ses dents et coupé le bout de ses doigts pour rendre son identification encore plus difficile.

Je grimace je comprends mieux l'ambiance lourde des collègues même si ils sont l'habitude des meurtres, les mutilations de cadavres sont beaucoup plus rare. Du coin de l'oeil je vois que Abaddon est arrivé et regarde le cadavre, la tête légèrement penchés sur le côté il semble en pleine réflexion.

- D'accord papa je vais retourner à la voiture de Lucien je penche ma tête vers lui et chuchote Addon est entrain d'examiner le corps je vais en discuter avec lui. Je te ferais un rapport plus tard.

- Si Addon trouve quelque chose j'en serais ravi. Je commence à m'éloigner depuis quand appelle tu le lieutenant Fabre par son prénom?

Appuyée sur le capot de la voiture j'attends patiemment les bras croisés qu'Abaddon veuille bien ramener ses fesses pour me faire un rapport de la situation, mais il prends beaucoup de temps trop même je le soupçonne de me faire poirauter exprès.

Au bout de quelque minute je l'aperçoit enfin mais il n'a pas l'air content du tout. Il s'appuie à son tour contre la voiture et croise les bras en soufflant. Sérieusement, il joue au jeu du miroir ou quoi?

- Qu'est ce que tu as?

Il me regarde en me fessant les gros yeux. Houla! Il a pas l'air content du tout, j'ai pas fait de bêtises pourtant!

- Depuis quand tu appelle le Lieutenant Fabre Lucien?!

- Sérieusement toi aussi je ne peut pas m'empêcher de sourire cela te gène?

- Non il ment si mal c'est presque comique.

-Bon, tu as trouvé quelque chose à propos du corps?

-Ton père as eu raison de ne pas te laisser l'approcher il décroise ses bras et tourne doucement sa tête de droite à gauche cela fait longtemps que je n'avais pas vue de cadavre aussi mutilé, la personne qui a fait ça savait ce qu'elle fessait.

-Donc tu pense que c'était un crime réfléchie?

-Le crime en lui même je ne sais pas et je n'ai pas eu le temps de voir ce qu'il l'a tué mais rendre l'identification aussi compliqué voir impossible ça c'était réfléchi.

-Tu as vu son esprit?

-Non il n'est pas prés du corps ni dans les environs, soit il est peut être parti plus loin, je reviendrais élargir la zone quand tu seras au commissariat.

J'hoche la tête en regardant de loin un brancard monté dans l'ambulance avec le cadavre attaché dessus, les collègues ont finit par rejoindre leur voiture de service certains vont rester ici pour continuer à fouiller la zone et d'autres vont rentrer avec mon père, moi et Lucien au commissariat pour commencer l'enquête.

-Bon je veux le silence. Il est mon père regarde sa montre 7h18 et l'enquête concernant l'inconnu de ce matin et désormais sous la matricule AD718 est officiellement ouverte ce que je peux vous dire c'est que AD718 n'est pas identifiable on sait juste qu'il s'agit d'une jeune homme de moins de trente ans et qu'il est mort suite à deux coup de feu dans la poitrine. Notre priorité est de lui donner une identité, de poser un nom et de ce fait à son mode de vie. Donc Lieutenant Fabre et Rose vous allez éplucher les dossiers des personnes portées disparue ils nous tendis un dossier où le mot AD718 était marqué au marqueur en haut à droite à l'intérieur vous trouverez des photos de son visage cela vous aideras. Les autres séparer vous en deux groupes, l'un des groupes examinera les dossiers d'affaires semblable, l'autre groupe vous allez regrouper les témoignages du voisinages et faire une comparaison pour démêler le faux du vrai. Allez tout le monde au boulot!

Je m'installe à mon bureau à côté de Lucien, une âme charitable avait déjà posé une montagne de dossiers chacun concerne une personne portée disparue. Je ne peux pas m'empêcher de désespérer cela va être très long je le sens. Je regarde Lucien qui me fait un petit sourire contrit mais encourageant.

-On coupe la poire en deux?

Je l'apprécie de plus en plus.

-Stop! je pose ma tête sur mon bureau je n'en peut plus!

-Je te suis sur ce point on est même pas à la moitié de cette montagne de dossiers et on a encore rien trouvés. C'est désespérant!

Je regarde de nouveau la photo du cadavre, il ne doit pas avoir plus de trente ans il a le teint légèrement, une mâchoire carré et les cheveux court. C'est vraiment un beau garçon.

Mon estomac grogne, encore je regarde l'horloge murale et me rend compte qu'il est midi passée et toujours aucun signe d'Abbadon, je me tourne vers Lucien.

-Cela vous tente d'aller déjeuner?

-Oui je meurt de faim!

Je prends mon sac suivit de Lucien, je le conduit à pied à l'autre bout de la rue où il y a un petit restaurant connu des policiers pour servir des sandwichs chaud aux différentes saveurs. Par habitude je prends un garnis de sauce curry légèrement pimentés avec de petits morceaux de poulets et du fromage en suppléments, Lucien après hésitation prend l'incontournable sandwich garnie au jambon avec sauce pesto et tomate. On s'installe sur une table à l'extérieur et je commence à dévorer mon repas qui est encore fumant sous le regard amusé de Lucien j'ai toujours été une bonne mangeuse mon petit ventre en ait la preuve.

Mais cela ne m'a jamais dérangé je n'ai jamais eu envie de ressembler à ces filles aussi minces que de fil de fer qui semble s'envoler au moindre coup de vent.

On apprécie en silence notre repas quand j'aperçois le regard de Lucien qui me fixe.

-Quoi? j'articule la bouche à moitié pleine, c'est la grande classe!

-En faites j'avais une question par rapport à ce qu'il c'est passé hier...la conversation avec le sergent.

-Parce que tu appelle ça une conversation je réplique en souriant je me suis fait proprement engueulée comme une collégiennes qui a sécher les cours!

-C'est vrai qu'il n'y est pas aller de main morte! Il ne peut pas s'empêcher de sourire à son tour et il a vraiment un beau sourire donc le Capitaine est ton père adoptif?

-Je soupire un grand coup, je me doutais bien qu'il allait aborder ce sujet C'est une histoire assez compliquée... Jules est effectivement mon père adoptif.

Il y a un peu plus de 20 ans il y a eu une affaire de secte qui a touché une grande partie de la région. Je commence à faire tourner en rond la paille dans mon verre Au début cette secte ne posait pas de problème alors les autorités ont laissées coulés puis un jour une personne qui était une ancienne fidèle est aller voir la police et leur a fait savoir qu'il y allait avoir des sacrifices humains...des enfants. je voit le corps de Lucien se tendre sur sa chaise Le temps que la police s'organise et fasse leur enquête...les sacrifices avaient été pour la plupart des QG déjà accompli...

-Combien d'enfants?

-D'après les rapport plus d'une dizaine et ça c'est seulement pour les lieux de rassemblement que la police connaissait. Il y en avait sans doute d'autres.

-Et toi dans cette histoire?

-J'ai été l'un des enfants qui devait être sacrifié... Jules et son équipe sont arrivés avant. Après ça j'ai passé environ 6 mois à l'hôpital et la famille Lavier m'ont adoptée et....me voilà!

-C'est terrible! Et tes parents? Ils ne sont jamais venu te chercher?

-Ma mère fessait partie de la secte, elle disait que mon père était le démon où une autre bêtise dans ce genre.

Je voit le corps de Lucien se détendre et retomber sur le dossier de sa chaise il semble sous le choc de ses révélations, quand à moi je lui laisse un moment pour digérer tout ça.

-Et toi, c'est quoi ton histoire?

-Comment ça?

-Je ne suis pas dupe je lui dit en souriant d'après mon père tu as eu les meilleures notes de ton école, tes formateurs ne disent que du bien de toi. Alors pourquoi avoir décidé de venir au Mexique loin de tous ce que tu connaît?

-Je ne vais pas y échapper n'est ce pas?

Je suis un peu vexé qu'il hésite autant de temps à me répondre, franchement je lui ait révéler mon passé ne peut il pas en faire autant?

-Je t'ai bien parler de mon passé...

-Je ne te l'ai pas demandé.

Je sursaute vraiment choquée par ces paroles, je ne m'attendais pas du tout ça.

-Je t'ai simplement demandé si le Capitaine était vraiment ton père je ne t'ai pas demandé des détails sur ton passé tu l'as fait de toi même!

-Bon! je suis sur point de pleurer, mais quel salaud! On devrait retourner travailler.

Je me lève d'un coup les jambes tremblantes, son ton était froid et limite colérique. Il semble se reprendre rapidement et cherche à m'attraper la main mais je le repousse.

-Rose attend!

Après avoir réglé je poursuis mon chemin jusqu'au commissariat j'entends Lucien qui marche juste derrière moi, je sens son regard me brûler la nuque mais je me retiens de me retourner. Je me réinstalle à mon bureau et continu d'éplucher les dossiers de personnes disparue mais je n'arrive pas à me concentrer. Je ne comprend pas son comportement et je ne vois que deux explications soit c'est malheureusement un connard de première comme il y en a beaucoup dans le monde et si cela est le cas j'ai été stupide de lui avoir fait confiance, soit, il cache quelque chose, quelque chose de sale. Je me demande c'est quoi le pire. Connard? Ou cachottier?

Je me dirige vers la cafetière spécial chocolat que les collègues m'ont offert à mon premier jour ici, avec Lucien bien décidée à me suivre.

-Ecoute je suis désolé pour tout à l'heure.

Je l'ignore superbement et continu de préparer ma boisson, un silence s'installe jusqu'à ce que je sente un frôlement sur ma nuque qui me fit glousser. Je suis très chatouilleuse, je tente pitoyablement de reprendre mon sérieux je sais bien que c'est Lucien qui promène son doigt sur la base de ma nuque, cette fois je ne peut pas m'empêcher de me tordre en riant. Je me retourne pour constater qu'il ait très fière de sa petite plaisanterie.

-Alors je suis pardonné?

Merde comment lui résister?

-Oui tu es pardonné mais je pointe mon index sur son torse je ne lâche pas l'affaire pour autant, un jour, je connaîtrais tes secrets.

-Il se penche vers moi, nos visages a quelque centimètres de distance j'ai hâte Mademoiselle Lavier

C'est bizarre mais le fait qu'il m'appelle Mademoiselle Lavier me réchauffe le corps.

-On devrait retourner travailler....

Il se décale d'un pas sur le côté et mi fis signe d'avancer d'un geste élégant du bras. Moi je prie silencieusement pour ne pas avoir le visage rougis et retourne à mon bureau avec ma boisson. Je fait semblait de me concentrer sur mes dossiers tout en observant du coin de l'oeil mon collègue qui affiche un sourire ravi.

-Alors vous trouvez quelque chose?

-Non capitaine.

-Bien, Rose je peux te voir une minute?

Je me lève et accompagne mon père a l'extérieur, loin des regards indiscrets, je sais d'avance ce qu'il va me demander.

-Addon n'a rien trouver?

-Pour l'instant c'est le silence radio la dernière fois que l'on a discuté c'était à la découverte du corps, il a décidé d'élargir sa zone de recherche pour tenter de retrouver l'esprit du défunt.

-J'imagine que ce n'est pas aussi simple il se passe la main dans ses cheveux .

-Et la biopsie du corps?

-Le médecin légiste ne peut pas faire une identification du corps il a seulement pu dire que le meurtre date d'environ 2 semaines peut être moins.

-Alors la théorie c'est...c'est qu'il a été tué quelque part et que plus tard il a été déposé dans cette ruelle.

-C'est l'idée oui, mais continuons cette discussion à l'intérieur avec le Lieutenant Lucien.

Nous avons au final échangé tous les trois mais sans aucune idée de l'identité de ce défunt nos théories ne sont que pur spéculations, nous avons continués à chercher dans les dossiers de personne disparue sans aucun succès.


Voici la fin du chapitre 5 n'hésitez pas à commenter et/ou à voter 

bonne soirée^^

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