Chapitre 4

En présentation le père de Rose Monsieur Jules Lavier^^

Dans la voiture ma soeur chante la nouvelle chanson a succès et je ne peut m'empêcher de grimacer, Alice est beaucoup de chose mais elle n'est pas une chanteuse et il nous reste plus de 40 minutes de voiture pour arriver jusqu'à la maison familial. Je suis actuellement la seule à avoir quitter le nid, ma soeur bien que très mature doit rester concentrée sur ses études avant d'envisager de partir. La maison est assez éloignée de l'université et nos parents lui ont déjà proposé de lui payer une chambre d'étudiante pour lui éviter de prendre les transports en commun, mais Alice ne l'a pas souhaitée.

- Allez Rose, chante avec moi!

- Non merci, une casserole doit cette voiture c'est largement suffisant.

Elle réplique en me tirant la langue, quelle maturité!

Nous arrivons finalement à la maison, un coup d'oeil au parking me suffit pour voir que papa n'est pas encore rentré. Alice sort la première pendant que je tente de récupérer les clés de ma voiture qui sont resté coincés, un jour je le sais elle ne voudront plus sortir. En attendant j'aperçoit Abaddon qui traverse le mur extérieur de la cuisine, et finit enfin par récupérer mes clés.

- Maman ont est là!

- Je vois bien que tu es là ma chérie! Mais qu'est ce qui t'a pris autant de temps dans ta voiture?

- Mes clés était encore coincé...je pose ma veste au porte manteau.

- Vivement que tu te débarrasse de ce truc que tu ose appeler une voiture! Sérieusement cette chose est plus vielle que moi!

Je ris suivit d'Alice, notre mère à le sens de la tragédie. Père dit que dans une autre vie elle devait être d'origine grecque. Je rejoins ma mère dans la cuisine, cette pièce est totalement ouverte et donne sur le salon et l'entrée.

Patricia est une femme magnifique, un pur produit irlandais, des cheveux roux et bouclés ramener en queue de cheval basse, elle a travaillée jusqu'à la naissance de Alice dans l'accueil d'une banque. Elle a ensuite décidé d'être femme de foyer, malgré tout elle garde régulièrement les enfants du quartier le temps d'un soir où quand les parents ont un imprévu dans la journée en échange de quelque billets. J'entre dans la cuisine et fait la bise à ma mère qui reste devant la casserole où mijote une....sauce bolognaise miam, rapide comme l'éclair je trempe un bout de mon doigt avant de le porter à ma bouche.

- Rose! Tu sais bien que je déteste quand tu fait ça!

- C'est quoi ce boucan? On vous entends de l'autre côté de la rue!

Papa vient d'arriver et fait la bise à Alice puis à moi avant d'embrasser notre mère.

- Qu'est ce que tu nous prépare ma chérie?

- Ce soir c'est spaghetti bolognaise, si ta fille cesse de tremper son doigt dans la sauce!

- Pourquoi quand elles font une bêtise se sont mes filles? Et puis c'est laquelle qui te fait des misères?

Je rejoints Alice qui est poser sur le canapé du salon, elle a entendu l'échange de nos parents et elle n'est pas dupe. La question de mon père était purement théorique, je suis la seule à avoir cette mauvaise habitude avec la nourriture.

Un peu plus tard nos parents nous rejoignent avec un plateau apéritifs et s'installe sur leur deux fauteuils en face du canapé, une table basse orné du plateau au milieu.

Nous avons discuté de tout et de rien, maman nous as racontée les dernières bêtise de Fernando un gamin d'une dizaine d'années dont elle s'occupe deux à trois fois par semaine. Fernando est un vrai casse cou adepte des sports à risque telle que le skate bord et le roller, il finit automatique couvert de bleu et de plaie ouverte, la dernière fois alors que maman le gardait, Fernando était sorti devant la maison faire du roller. Maman la récupérer avec une vilaine plaie à la tête qui a nécessité des points de suture, malgré tout le gamin était ravi puisqu'il avait réussi une figure compliqué avec une preuve en vidéo.

Papa a raconté les début du nouveau lieutenant, d'après lui c'est un élément jeune mais prometteur, il a d'excellente appréciation de la part de ses formateurs, la crème de la crème, je ne peux pas m'empêcher de grogner. Ma mère se tourne vers moi.

- Tu ne l'apprécie pas ma chéri?

- Non c'est juste que...Abbadon apparaît tu étais où?

- Dans le jardin des oiseaux sont entrain de faire leur nid. Ce sont de véritables petits architecte.

Bon...qui suis je pour juger?

- A qui parle tu ma chéri?

- Addon est arrivé maman.

Ma mère ne peux pas s'empêcher de regarder autour d'elle, elle s'attend sans doute à une manifestation de sa présence mais Abaddon n'aime pas se faire remarquer. Enfin il n'aime pas se faire remarquer chez les autres parce que chez moi ou plutôt chez nous comme le dit si bien, monsieur prends ses aises avec beaucoup de panache veuillez noter mon sarcasme.

- Il était aussi avec nous dans la voiture n'est ce pas Rose?

- Moui Abaddon s'assit par terre à côté de moi, sa tête en appuie sur ma jambe, je ne ressent ni chaleur ni pression je le voit juste fermer les yeux.

- D'ailleurs Rose, les collègues m'ont expliquer ce qui c'était passé au boulot pendant ma absence.

Je ne suis pas particulièrement surprise, je savais bien qu'ils allaient lui en parler. Par contre Alice et Patricia elle ne savent pas de quoi nous parlons.

- Il c'est passé quoi papa?

Mon père c'est mis à raconter l'échange qu'il y a eu entre moi et le sergent dans la matinée. Ma mère est sur le point de se lever pour aller chez lui.

- Mais pour qui il se prends, balancez des horreurs pareille!

- T'inquiète maman je gère.

- Evidemment qu'elle va gérer dit mon père notre fille c'est une guerrière!

Nous sommes ensuite aller dîner avant que mon père me raccompagne à ma voiture, une habitude que nous avons tous les deux.

- Les choses vont être compliqués pour moi et Addon maintenant que nous allons devoir travailler avec le lieutenant Fabre.

- Tu en as déjà parlé à Addon?

- Oui, et il farouchement opposé à l'idée de se faire plus discret!

- Ah ah ah, cela ne m'étonne pas de lui!

Abaddon riait de concert avec lui en étant assis sur le capot de ma voiture.

- S'il te plait papa ne l'encourage pas!

- Ne t'inquiète pas ma chéri allez il me fait la bise sur les deux joues fait attention sur la route d'accord?

- Comme d'habitude papa! Bonne soirée!

Je met côté conducteur tandis qu'Abaddon passe à travers la voiture pour s'asseoir à côté de mon siége. Un silence agréable s'installe entre nous, Abaddon observe la ville à travers la vitre avant de se tourner vers moi.

- Si je me fait discret tout ira bien non?

Je fronce les sourcils, de quoi est il entrain de me parler? Ah! Sans doute de notre nouveau coéquipiers, cela l'inquiète autant?

- Oui Abaddon, tout ira bien!

Nous sommes finalement arrivés à la maison et après avoir pris ma douche nous nous sommes tous les deux installés devant la télé en regardant l'intégral d'une saison de la série Kamelott, une série française mais qui est par chance sous titré en DVD. Abaddon et moi sommes des grands fans de cette série pourtant méconnu au Mexique. Après plus de deux heures de fou rire je décide d'aller me coucher, Abaddon prend la décision d'aller se promener dans la ville endormie comme il le fait régulièrement, malgré la distance nous restons connecter d'une certaine manière. Dans l'éventualité où il m'arrivait quelque chose il le saurait immédiatement.

J'ai l'impression de n'avoir dormi qu'une minute quand j'entend un tambourinement sur ma porte d'entrée, je suis seulement à moitié réveillé et j'ai beaucoup de mal à émerger. Je m'assoit sur le lit en tentant de rassembler mes idées, j'ignore l'heure qu'il est mais dehors il fait encore nuit. Le tambourinement cesse avant de redoubler d'intensité, je finis par me lever et traverse le salon où je trouve Abaddon juste devant la fenêtre de la porte d'entrée. Je met ma main sur la poignée.

- Tu ne veux pas savoir qui c'est?

- Peut importe qui c'est il va mourir!

J'ouvre la porte brusquement et en toute honnêteté je bloque littéralement. C'est le lieutenant Fabre. Il est devant moi. Je suis en pyjama. Non...Non! Mais NON merde!

- Bonsoir.

- Ak...r.

Oui c'est tout ce que j'ai trouvée à dire et oui je sais c'est pitoyable, par contre Abaddon est pliés en deux derrière moi, bon il y en a au moins un que ça amuse.

Le Lieutenant Fabre me scrute en silence les yeux glissant de haut en bas, c'est vrai que je dois être sexy en pyjama pilou rose bonbon avec un teint digne d'un walking dead le visage ressemblant sans doute à un tableau de Picasso et les cheveux de médusa. Vraiment d'un sexy!

- Intéressant vos cheveux.

Qu'est ce que je vous disais?

- Que faites vous là Lieutenant Fabre?

- Vous pouvez m'appeler Lucien vous savez.

C'est vrai que lui et moi on vient de traverser un nouveau stade dans notre relation. J'inspire un grand coup.

- Vous voulez quoi Lucien?

- En faite je vous ai appeler à plusieurs reprise sous les ordres de votre supérieur, enfin du Capitaine votre père....euh...non je voulais dire que....

- LUCIEN!

Je l'avoue je partage un trait de caractère avec ma soeur, notre manque de patience.

- On a reçu un appel, un corps vient d'être trouvé, votre père est déjà sur place, il m'a demandé d'aller vous chercher.

Après m'être habiller en mode jogging et basket je rejoints le lieut....Lucien dans sa voiture, Abaddon s'est déjà éclipsé non sans adresser un regard mauvais au pauvre Lucien qui ne sais pas qu'il est l'ennemi d'une personne qu'il ne voit pas mais je ne m'inquiéta pas pour mon ami d'enfance je sais que je le retrouverais la bas. Il sait toujours où je me trouve, par contre moi je n'est aucune idée où il va. Dans ces moments là j'ai des drôles d'idées, si cela se trouve il visite gratuit des boites de strip tease? Je pouffe dans la voiture en imaginant Abaddon concentré devant le spectacle d'une danseuse ou mieux encore danser avec une barre de pole dance.

- Tout va bien Rose?

- Oui, comment justifier mon fou rire? Ma soeur m'a montrée une...vidéo de chat.

Pitié achevez moi! Lucien me regarde comme si j'avais des antennes sur la tête.

- En faites j'ai quelque chose pour me faire pardonner.

Aux feux rouge il me tend un gobelet pratiquement XL où se dégage une odeur de...chocolat. Lucien me fait un grand sourire.

- Chocolat chaud avec supplément de chocolat noir et une cuillère de crème fraîche pour l'onctuosité. Il me tend le gobelet que je me dépêche de prendre

- Merci! Je sirote une gorgée, un délice! Bon sang il est excellent où est ce que vous l'avez acheté?

- Votre père m'a donné une adresse.

- Impossible! Je connais toutes les adresses qui font du chocolat chaud et aucun ne ressemble à celui là. Et mon père ne connait rien à cette boisson, alors?

- D'accord il rit en tapant le volant je l'admet votre père ne m'a pas aider. En faites je connais une petite adresse.

- Vraiment je prend une nouvelle gorgée, il se déguste donnez moi l'adresse!

- Il hausse les sourcils en me regardant du coin de l'oeil un s'il te plait peut être?

- S'il te plait il fait non de la tête pourquoi?

- Je préfère avoir un moyen de me faire pardonner plus facilement il me regarde par ce que vous étiez fâcher contre moi n'est ce pas?

- Je sirote une nouvelle gorgée non il profite d'un nouveau feux rouge pour se tourner complètement vers moi en se contentant de me regarder oui j'étais en colère mais je montre le gobelet du doigt vous êtes pardonner.

- Il me sourit avant de reprendre la conduite donc du coup est ce qu'il y a un risque pour que de l'eau de javel se retrouve dans mon café.

Je fis semblant de réfléchir et j'aperçois au loin les gyrophares de nos collègues au bout de la rue.

- ça Monsieur Fabre c'est une autre histoire.    


Et voici la fin du Chapitre 4 ^^ 

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