Chapitre 30
- Qu'est ce que vous avez fait...?
Je suis complètement sous le choc. Comment peut elle être de son côté?! A mes côtés Abbadon commence à s'agiter suite aux dernières paroles de Madame Sanchez.
- Rose il faut que je te sorte de là dit il en attrapant le lien en plastique qui m'enserre les poignets et tout de suite!
Une simple pression de sa part à suffit pour libérer mes poignets en feu, Abaddon se relève avant moi et avance devant l'entrée de la pièce pour observer Madame Sanchez.
- Elle n'a pas fermé la porte d'entrée à clé c'est une véritable chance pour toi. Quand je te ferrais signe cours jusqu'à la porte d'entrée et retourne à la voiture si jamais elle tente de t'en empêcher je m'en occuperais personnellement. Tu as compris? Face à mon mutisme il se retourne. Mon rayon de soleil?
- Pourquoi elle a fait ça? Je murmure. J'étais prête à l'aider, alors pourquoi?
Abaddon se replace devant moi à genoux, ses deux grandes mains poser sur mes genoux, ses doigts sont tellement longs qu'ils touchent presque mes cuisses. J'ai beau avoir l'habitude cela m'impressionne à chaque fois.
- Certaines personnes ne peuvent pas être sauver il me soulève le menton du bout de son index pour que nos regards soient face à face ou ne veulent pas être sauvés. Tu lui as donner une chance, c'est plus que ce que n'importe qui aurait pu faire. Maintenant je t'en conjure lève toi et court!
- Elle ne sait pas que Jarrod a été torturé, cette partie de l'affaire lui échappe complètement. Si je lui explique je suis sur qu'elle nous viendras en aide.
- Nous? Tu semble oublié quelque chose ma petite hirondelle c'est que moi elle ne me voit pas! Je ne peux mourir de sa main! Crois tu avoir également cette protection?! Si tel est le cas je suis navré de te décevoir mais cela n'est pas le cas.
- Cela ne change rien Abbadon, elle doit savoir.
- Bon sang! Dit il en claquant la paume de sa main sur ma cuisse me faisant grimacer de douleur. De qui donc te vient cette entêtement?
- Qui sait... De toi peut être? Je dis un sourire aux lèvres.
- Sale gosse.
Malgré l'insulte, le ton d'Abbadon est beaucoup plus doux, il sait que mon choix est fait et qu'il ne peut rien y changer. Je dois au moins dire la vérité à Madame Sanchez et si malgré cela elle reste campé sur sa décision et bien... Au moins j'aurais fait le maximum pour elle.
- Madame Sanchez? Madame Sanchez!
Elle finit par réapparaître avec une étrange lueur dans le regard, quelque chose de sombre, une froide résignation et je ne peux que frissonner en sachant que je suis la raison de cette terrible détermination.
- Avant que cette homme ne revienne il faut que je vous dise quelque chose.
- Vous allez encore tenté de nous monter l'un contre l'autre? Oubliez cette idée vous n'y arriverez pas.
- Il ne vous as pas tout dit sur les événements de ce soir là, la vérité c'est qu'il a torturé Jarrod pour connaître l'emplacement de la drogue et de l'argent. Sinon il n'avait aucune chance de les trouver.
- Votre tentative de discorde est pitoyable! Me crache t elle à la figure.
- Nous avons fait une autopsie de son corps! Il avait des traces de flagellations qui ne laisse aucun doute sur sa provenance. Quand allez vous comprendre que cette homme est dangereux? Je connais ce genre de personne, j'en ai déjà croisé à mon travail. L'attrait de l'argent c'est tout ce qui trouve grâce à leur yeux! Un jour ou l'autre vous allez représentez un obstacle ou une gène pour lui et à ce moment là il se débarrassera de vous comme il s'est débarrasser de Jarrod. Vous avez une chance de lui échapper aujourd'hui, saisissez là avant qu'il ne soit trop tard.
- Mais.... Je ne....
Avant qu'elle ne puisse formuler ses nouvelles intentions la porte d'entrée claque violemment contre le mur.
- Flora!
Oh non le revoilà! Mais comment as t'il fait pour revenir aussi vite?! La seule chose qui me rassure c'est que je n'ai plus les mains liées entre elles je peux donc m'échapper à n'importe qu'elle moment, cela me redonne un peu de courage. Et dieu sait à quelle point j'en moque cruellement à cet instant. Alberto nous rejoint rapidement dans la pièce et son regard se porte à la fois sur Madame Sanchez et moi.
- C'est quoi cette histoire de flics Putain?!
Madame Sanchez n'a même pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il fonce vers moi, d'un mouvement il tire ma nuque en arrière tandis que je sens un pression froide contre ma gorge. Le peu de courage que j'avais récupérer vient de disparaître car la pression n'est autre que celle d'un poignard.
- Toi la puta "la pute" t'as intérêt à parler en vitesse sinon je te saigne comme un porc! T'as compris!
- C'est vrai ce qu'elle m'a dit Alberto?
- Quoi? Sous l'effet de la surprise il relâche ma nuque et éloigne le poignard de mon cou. De quoi tu parles putain?
- Tu as vraiment torturer Jarrod?
- C'est quoi ce bordel! Il se retourne vers moi et me gifle du revers de la main, par chance celle qui n'est pas armée du poignard. Quelle merde tu lui as raconté, hein?!
- C'est loin d'être de la merde! Je rétorque. On as trouvé le corps, on a vus les traces de torture que vous lui avez infligés! Je fais silence pendant quelques secondes en voyant avec plaisir son visage se décomposer. Oui on a retrouvé son corps, et on a réussi à l'identifier malgré tout vos effort pour le rendre méconnaissable. Vous allez me dire que cela n'était pas prémédité ça aussi!
- Ferme ta gueule!
- Alors elle dit vrai...Tu l'as vraiment torturé. Dit Madame Sanchez en sanglotant.
- Evidemment que je l'ai fait! Tu crois vraiment que j'ai trouvé le fric et la drogue par hasard pauvre conne!
- Mais tu m'avais dit que c'était un accident!
- Epargne moi ta petite crise de gonzesse hystérique! Ce gamin c'est complètement foutu de ma gueule, il a bien chercher ce qu'il lui est arrivé! Il a voulu jouer au plus fort mais il a pas compris à qui il avait affaire.
- Et vous lui avez fait comprendre n'est ce pas? Je lui crache avec dégoût.
- Il se retourne brusquement vers moi, la main toujours armée du poignard. Toi tu sais jamais quand fermé ta gueule hein?
- Il y a plus urgent! Répond Madame Sanchez. Les flics savent qu'elle venait jusque ici, faut qu'on mettent les voiles tout de suite!
Alors elle décide de le suivre malgré tout les mensonges qu'il lui as sorti? Je jette un coup d'oeil à Abaddon, cette fois je ne peux plus rien faire pour elle. Si elle souhaite allez en enfer je ne vais pas l'en empêcher. Abaddon avait raison, certaines personne ne peuvent pas et ne veulent pas être sauvées. J'ai devant moi la preuve vivante.
- Les gars sont déjà sur le départ entrain de charger les camions. Dépêche toi de faire ta valise, prend le strict nécessaire.
- Mais on va allez où?
Alberto se tourne de nouveau vers elles et la prends dans ses bras.
- On se casse dans un autre pays, j'ai déjà tout prévu tu vas adorer j'en suis sur.
Je vois Madame Sanchez sourire à Alberto comme si il n'y avait plus qu'eux dans la pièce et malgré moi je suis pris d'un doute en voyant Alberto sourire de cette façon. Son attachement envers elle semble plus que réelle et authentique, peut être que je me trompe en pensant qu'Alberto se débarrassera d'elle à la première occasion.
- Et pour elle on fait quoi?
- Va faire tes valise dit il je m'en occupe.
Et sur ces mots il sort de la poche arrière de son pantalon un pistolet qu'il pointe vers moi.
- Tu vas pas la tuer quand même!
- Je t'ai dit d'aller préparer ta valise, si tu tarde je te jure que je vais partir sans toi.
Je regarde Madame Sanchez quitter la pièce sans un regard pour moi. Cette fois c'est définitif, je ne peux plus rien faire pour elle. Mais en attendant j'ai une arme braqué sur moi et ma peur vient d'atteindre la stratosphère, bien que je n'ai aucune idée d'où cela se trouve exactement. Il faudrait que je regarde sur internet en rentrant pour être un peu moins bête qu'hier. Mais pour l'instant....
- Abaddon, l'arme....Je murmure.
- Putain t'es devenu complètement folle la flic? Tu parle toute seule maintenant?
- C'est pas à toi que je parlais.
Alberto jette un coup d'oeil autour de lui pensant voir Abaddon qui se tient debout entre moi et l'arme, d'une main il presse le canon de l'arme et Alberto ne peut qu'observer avec horreur, l'arme se courber vers le haut sans voir qui que se soit.
- Merde! C'est quoi ce....!
Je profite de ce détournement de situation pour me lever de ma chaise et le percuter de toute mes forces, je n'ai certes aucune force physique mais je compte sur l'effet de surprise pour le surprendre. Et cela est plutôt réussi puisse qu'il tombe à terre et comble du soulagement, moi, je suis encore debout.
- Tu attend quoi pour courir?! Sauve toi!
Le ton violent d'Abaddon me fait reprendre mes esprits et c'est avec l'énergie du désespoir que je fonce jusqu'à la porte d'entrée, j'attrape le loquet et tire de toute mes forces mais la porte reste fermée. Rageuse, je frappe dessus de la paume de ma main, elle est fermé à clé.
- Toi si je te choppe je t'arrache les yeux!
Je me retourne pour voir Alberto se lever et se diriger à grand pas vers moi, le visage exprimant la haine et la violence.
- Abaddon la porte est fermée!
- Je sais pas à qui tu parles mais bientôt tu parleras plus!
Sur la paume de ma main je sens la porte trembler avant de la voir être arracher de ses gonds me laissant le champ libre pour courir, ce que je fais dans la seconde.
- Rose baisse toi!
Abaddon me plaque au sol, me coupant le souffle alors que j'entend au même moment une détonation semblable à un coup de tonnerre. Je relève juste la tête vers Alberto et constate qu'il est devant l'entrée a à peine vingt mètres de moi et qu'il est de nouveau armée.
Je reste tétanisée Alors qu'Abaddon agrippe mon bras pour me relever et me cacher derrière une voiture alors que j'entend deux nouvelles détonations à chaque fois proche de moi.
Le bruit a attiré la curiosité des voisins mais également des quelques passants qui traversent la rue. Certains stoppent même leur marche sans comprendre ce qui se passe.
- Allez vous en il est armé! Je hurle.
Cela suffit pour faire réagir la foule car tout aussi vite qu'elle s'est formée la voila à présent qui se disperse en panique. J'entend furtivement une voisine hurler "appeler la police!".
- Sort de ta cachette salope!
Je me replie sur moi même et plaque mes mains sur le haute de ma tête alors que j'entend de nouveaux plusieurs détonations. Je n'ai qu'une seule envie c'est de fuir et de me cacher sous ma couette et de ne plus jamais remettre le pied dehors. Mais si je me lève pour fuir je sais que je n'ai aucune chance de m'en sortir.
- Abaddon....
Je ne veux pas mourir.
Il me prend dans ses bras alors que je me revois gamine implorer de l'aide qui ne viendra jamais.
Je ne veux pas mourir.
- Je reste avec toi. Peut importe ce qu'il se passera, peut importe ce qui t'arrivera je resterais avec toi. Je le sers un peu plus fort contre moi. Tu entend? Me murmure t'il à l'oreille.
Je prête l'oreille au son qui m'entoure mais rien n'attire mon attention.
- Ecoute encore.
Et ça y est je l'entend enfin! La sirène de police! Ce sont plusieurs véhicules qui rapidement encerclent la totalité de la maison, plusieurs agents se mettent en position et menace de leurs armes Alberto qui se met à genoux mains derrière la tête.
- Tout va bien Mademoiselle? Me demande un agent.
- Ma fille! Où est ma fille?!
- Papa! Cette fois je ne sanglote plus mais je fond en larme. Mon papa est là. Papa!
Mon père m'entend tout de suite et court me prendre dans ses bras. Mais il est rapidement stopper par l'agent de police à mes côtés.
- Excuser moi, Monsieur mais si vous êtes de la famille je vais vous demander de patienter et de me laisser interroger cette jeune fille quelques minutes, cela ne sera pas long.
- Est ce que cette homme a conscience que ton père va bientôt le tué? Parce qu'il a l'air très confiant pour quelqu'un qui se tient devant les portes de l'Éternelle.
- Ecoute moi bien espèce d'imbécile! Je suis le lieutenant Jules Lavier et cette jeune fille est ma fille Rose Lavier, intervenante en compte pour le commissariat de la ville! Alors je vous conseille d'aller voir ailleurs si j'y suis avant que je vous y expédie à coups de pieds dans le derrière! Rompez!
Le pauvre agent dépité prend ses jambes à son coup et mon père me relève et m'emprisonne dans ses bras.
- Ma chérie! Tu m'a fait tellement peur si tu savais! Quand Lucien m'a dit ce que tu étais parti faire j'ai cru que mon coeur c'était arrêter de battre! Je te jure que si tu avait l'âge je te punirais comme tu le mérite. Il fait silence pendant quelque secondes. Mais ton âge n'a rien avoir avec ça! Tu es puni de sorti jusqu'à nouvel ordre!
- Comme tu veux papa. Mais s'il te plait continue de me serrer dans tes bras.
Et voici la fin du Chapitre 30 et je vous annonce que c'est l'avant dernier chapitre, le chapitre 31 sera le dernier.
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