Chapitre 3


Je suis vraiment désolé pour le retard de parution! Je vais être honnête avec vous.... J'avais oublié^^ Actuellement je suis en vacances avec mes amies et nous avons passées le week end à nous dorer au soleil! Je n'ai aucune excuse! Mais j'espère que vous me pardonnerez quand même, j'ai d'ailleurs refait la couverture! Dites moi ce que vous en pensez!

Présentation en média de l'université de Guadalajara^^

Et surtout bonne lecture!!^^


   Je suis en chemin pour récupérer ma sœur Alice à l'université de Guadalajara, j'ai enfin réussi à terminer ce fichu rapport je croise les doigts pour que mon histoire tienne la route aux yeux du sergent. Je regarde dans le rétroviseur et aperçoit Abaddon assis sur le siège arrière.


-Tu semble perdu dans tes pensées Abaddon, tout va bien ?

-Je n'aime pas ce type.

-Qui ?

-Le nouveau Lieutenant.

Je ne peut pas m'empêcher de sourire, Abaddon a toujours été très protecteur à mon égard ce n'est pas la première personne qu'il déteste.

-Pourquoi ?

-Je n'aime pas le façon dont il te regarde.

Cette fois je réfléchit avant de parler, je sens qu'il est à couteaux tirés et l'ambiance est lourde dans ma vieille voiture.

-Il ne va rien me faire tu le sais n'est ce pas ?

-Il pousse un gros soupir oui je sais.

Bon, l'ambiance est déjà foutue alors un peu plus ou un peu moins

-D'ailleurs en vue de la nouvelle situation je fit une grimace tu vas devoir cesser d'intervenir dans les enquêtes pendant quelque temps.

-NON !

Aïe ! Un refus direct, les choses vont être plus compliqués que je ne le pensait.

-S'il te plaît comprends moi ! Notre situation est différente à présent, quand on travaillais seulement avec papa tu pouvais intervenir sans problème mais avec ce nouveau lieutenant il va falloir être discret.

-Si je le tue il n'y auras plus de problème.

Je freine brutalement devant un stop que j'allais presque griller et me tourne vers lui.

-Je te l'interdis Abaddon c'est clair ?!

Il me regarde et dans ces yeux je vois sa surprise et je le suis aussi, cela fait des années que je n'ai pas utilisé son nom pour le plier à ma volonté. La dernière fois il a failli tuer quelqu'un à ma demande et cela me hante toujours.

-Entendu mon enfant !

Ce surnom m'agace mais je décide de ne pas le relever, pour moi ce surnom est surtout associé à de mauvais souvenirs. Je sais que pour Abaddon c'est différent mais moi cela me rappelle juste la peur, la mort....et ce sang.

Tous ce sang....ce carnage.

-Rose !

-Quoi ?!

-Cela fait deux minutes que tu es à l'arrêt.

Je reprends mes esprits et la route , l'université est assez loin du commissariat.

Et évidemment je ne peut pas me garer devant je suis obligée de me garer 500 mètres plus loin. D'un autre côté je me voit mal garer ma poubelle ambulante à côté des bolides dont les gosses de riche raffolent, les pauvres en feront une crise cardiaque.

Cette université est l'une des meilleurs du pays, ma sœur y est inscrite dans la section littérature et c'est l'une des meilleures de sa classe. Elle a toujours été très studieuse, personnellement faire le lycée m'a suffit. Je regarde mon portable et m'aperçoit que j'ai plusieurs minutes d'avance en sachant qu'Alice discute très souvent avec ces professeurs à la fin des cours je suis large.

Je pénètre à l'intérieur de l'université où l'air climatisé me permet d'échapper pendant un temps à la chaleur extérieure, je me dirige vers l'accueil là où j'ai rendez vous avec Alice. Assise sur une chaise j'aperçois au bout du couloir un homme en train de punaiser une affiche au mur, je ne sais pas pourquoi je le regarde avec tellement d'insistance mais quelque chose me dérange, comme si ce garçon n'était pas à sa place. Il regarde partout autour de lui comme si il avait peur d'être pris en flagrant délit de....de quoi d'ailleurs ? Pourquoi as t'il si peur ?

Il n'a pas l'air très âgé...Moins de 17 ans probablement, il est maigre, pas au point que ce soit alarmant mais assez pour attirer le regard, je ne le vois que de dos mais il a des cheveux marrons très bouclés et je devine facilement qu'il est d'origine purement Mexicaine. A ses pieds il y a un tas de feuilles que je devine être plusieurs exemplaires de l'affiche, sans doute une offre ou demande de colocation entre étudiants ou bien l'annonce d'un concert. Étant curieuse de son contenu je me dirige vers l'adolescent, les couloirs étant encore vide le bruits de mes pas résonne sur les murs c'est sans doute la raison pour laquelle le gamin se retourne l'air surpris et...un poil effrayé.

Je lui fait coucou de la main avec un sourire, il ramasse en vitesse sa pile de papiers avant de s'enfuir en courant.

-Hé ! Attends !

Je lui cours après ne sachant même pas pourquoi, sérieusement j'ai rien de mieux à faire ? Au bout de cinq minutes de course poursuite dans les couloirs la sonnerie des fin des cours sonne et me voilà bloquée par la foule d'étudiants et je le perd rapidement de vue. Ce bâtiment est rempli de sortie de secours et il peut utiliser n'importe laquelle pour disparaître, je suis essoufflée et forcée d'admettre que ce gamin est vraiment rapide. Je retourne sur mes pas et après m'être trompée deux fois de couloirs je demande mon chemin à un groupe d'étudiants avant de pouvoir rejoindre l'accueil où Alice m'attend déjà.

Elle sort complètement du paysage avec ses cheveux roux digne de son héritage Irlandais et ses taches de rousseurs que j'ai la dernière fois compter au nombre de cinquante quand nous étions enfant. C'était un jeu entre nous, une fois quand nous étions plus jeune Alice m'avait demandé de les compter et pour faciliter la tâche j'ai eu l'idée, pas très lumineuse je dois le reconnaître, de dessiner un point au marqueur sur chaque tâche de rousseur que je comptais. Alice s'est rapidement retrouvée avec le visage moucheté en noire, maman avait piquée une crise cela avait mis plusieurs jours a disparaître.

Aujourd'hui Alice est une belle jeune femme de 25 ans, intelligente et studieuse, elle est pourtant la première à faire des grimaces sur les photos de famille, elle a un petit groupe d'amis très soudés avec qui elle a des projets de voyage.

Mais pour l'instant elle a les bras croisée et les lèvres pincées. Aie! Est ce que j'ai oublié de vous dire qu'elle a horreur d'attendre?

-Où tu était passée?! J'ai faussé compagnie à mon professeur pour éviter que tu m'attendes.

-Oui je souffle un bon coup, les mains sur les genoux excuse moi.

-Tout va bien? Tu donnes l'impression d'avoir fait un marathon.

-Non tout va bien je me retourne et voit l'affiche toujours collée au mur je reviens attends moi ici.

Je me dirige vers l'affiche avec Alice sur mes talons, elle ne m'écoute jamais. Alice observe pas dessus mon épaule.

-C'est quoi cette affiche?

-Un avis de recherche je l'arrache du mur

C'est un avis de recherche pour un jeune homme, la date de naissance m'indique qu'il a 25 ans et qu'il est porté disparu depuis maintenant 2 semaines.

-Jarod Corrate je présente le papier à ma soeur est ce que tu le connais?

-Non, mais tu sais il y a des centaines d'étudiants qui gravitent ici. Tu m'expliques?

-J'ai aperçu un gamin entrain de punaiser cette affiche, je l'ai approcher mais il c'est enfui.

-Normal qu'il se soit enfui je me tourne vers elle t'a vu ta tête? Tu ressemble à un cachet d'aspirine. Tu devrais prendre le soleil de temps en temps.

Je ris et plis cette affiche en quatre et la fourre dans mon sac.

-C'est toi qui me dit ça?! Avec ta peau d'irlandaise? Tu ne bronzes pas ma chère! Tu cuis!

Nous riions toutes les deux et partons bras dessus bras dessous. En sortant de l'université le soleil nous tape de nouveau sur la tête, nous sommes au milieu de l'après midi mais la chaleur est étouffante. Malheureusement ma voiture est trop viei...je veux dire trop rétro et de ce fait n'est pas équipée d'une climatisation.

Ma soeur ouvre les portières avant et arrière pour laisser entrer un peu d'air et faire refroidir l'habitacle. Je regarde ma soeur passer la tête entre les sièges avant.

-Bonjour Addon!

Je pouffe, décidément Alice ne changera jamais. A mon tour je m'installe derrière le volant.

-Il me dit bonjour ou pas?

Je me tourne et aperçoit Abaddon tranquillement assis devant Alice son nez a quelques centimètres du sien.

-Il te salut.

-Ce n'est pas vrai, je n'ai rien dit.

-Et il est ravi de te revoir.

-C'est vrai?! C'est gentil Addon! Moi aussi je suis ravi de te rev....enfin....de discuter avec toi.

Mesdames et Messieurs vous allez me perdre parce que cette fois je suis pris d'un fou rire tellement violent que j'ai peur de ne pas en réchapper.

-Ne te moque pas de moi!

-Je merde voila que j'ai le hoquet excuse moi, allez installe toi correctement.

Je commence à conduire reprenant doucement mon souffle.

-En faites papa m'a prévenu pour le nouveau lieutenant.

-Oui cela rend les choses compliquées...

-Pourquoi?

-Tu ne devines pas? A présent Addon n'est plus libre de ces mouvements.

-C'est vrai que je te vois mal expliquer les objets qui volent, tes intuitions qui viennent de dieu sait où, tes discussions avec les âmes défuntes et....

-ça va, ça va, j'ai compris!

Alice se tait le regard tourné vers la vitre.

-Tout va bien?

-Je me souviens juste du jour où on a appris l'existence D'Addon elle murmure

Je soupire, cela fait des années et pourtant le souvenir reste encore vivace.

Nous étions toutes les deux des adolescentes différentes et proches à la fois, Alice avait du succès auprès de ses amies et dans l'enceinte du lycée. Elle était la bonne copine, la fille sympa et rigolote, l'ami fidèle et intelligente. Moi j'étais encore à cette époque là le boulet qui étais enchaînée à sa cheville, mon univers s'arrêtait à papa, maman, Alice, Abaddon, dès que je sortais de ces sentiers connus, c'était un blocage. En fait il a suffit de cette soirée pour tout faire basculer.

J'étais en 1ère année de lycée et Alice était en seconde, déjà populaire elle avait été invitée à une fête un soir de week end, a priori la fête à ne pas manquer. Sauf si les parents décidaient du contraire. Et cela a été le cas de la part de notre père cela a suivit par une grosse dispute entre le père et la fille où j'étais simplement spectatrice.

Tard dans la nuit Alice m'avait réveillée dans l'objectif de faire le mur et d'aller à cette fête en ma compagnie. Ni elle, ni moi, n'avions réfléchit aux possibles dangers que nous traversions sans compter le courroux de nos parents si jamais nous étions pris la main dans le sac. Mais nous étions des ados, et à nos yeux le monde nous appartenait, en tout cas quand nous étions entrain de marcher main dans la main pour aller à cette fête c'était l'impression que nous avions.

C'était la première fois que nous sortions de nuit sans les parents, la fête était à environ quarante minutes à pieds et les rues étaient silencieuse puisque nous étions hors période touristique. Nous avions beau connaître chaque rue, avenue et impasses, dans la pénombre tout semblait différent.

C'est dans une marche soutenue que nous avions fini par apercevoir la maison où se déroulait la fête, il s'agissait de la maison de Julia Estabàn. Elle vient d'une famille assez aisée puisque d'après ce que m'avait racontée Alice, le grand père de Julia travaillait dans l'univers du pétrole aux Etats Unis, de l'argent placé par son père avait suffi pour mettre cette famille a l'abri du besoin. Et Julia s'en donnait à coeur joie pour le plus grand plaisir de ces amies.

En entrant dans la maison bondé, la musique à fond faisait vibrer les murs et les corps se trémoussaient en rythme. Nous nous sommes dirigés vers Julia qui semblait ravie de voir Alice mais beaucoup moins contente de me voir, son visage se crispa à ma vue et je l'a vit dire quelque chose à l'oreille de ma soeur et celle ci lui répondit un peu sèchement en vue de son visage mais je n'ai rien pu entendre de leur échange.

Finalement nous avons finis par nous séparer, Alice était entourée de ses amies et même si j'en connaissait quelqu'un et qu'ils avaient toujours été sympathique à mon égard, j'ai préféré les laisser entre eux. Je restais appuyée contre le mur avec un verre dans la main, j'aurais aimé le boire mais une seule gorgée m'avait suffit pour ressentir le goût de l'alcool et cela m'avait fait grimacé. Je détestait ce côté amère et je le déteste toujours.

Je continue à observer Alice qui elle, en était à son cinquième verre et la lueur dans ses yeux me suffisait à croire que les verres qu'elle avait consommés étaient sans doute aussi chargés en alcool que le mien.

Au bout d'un moment j'ai fini par étouffer en contact de tous ces corps et de cette chaleur j'ai pris la décision de sortir prendre l'air, et de m'allonger sur une chaise longue devant la piscine dos à la maison.

Je regarda ma montre et m'aperçu avec horreur qu'il était extrêmement tard ou très tôt cela dépend du point de vue. Je me leva en sursaut, nous devions partir dans les prochaines minutes si nous ne voulions pas que papa, connu pour être un lève tôt, ne se rende compte de notre absence.

J'entrais de nouveau à l'intérieur de la maison et chercha des yeux Alice sans succès, je demandais discrètement à Abaddon de chercher de son côté et me dirigeais vers son groupe d'ami qui m'annonça qu'Alice était tout simplement sorti avec Edouard, un jeune américain fraîchement arrivé des Etats Unis dont ma soeur avait eu un véritable coup de coeur. Mais pour moi c'était la douche froid, ma soeur était seule avec un homme....avec un homme.....Bon sang!

Je décidais de monter les escaliers, je voyais depuis le début de la soirée des couples monter et descendre et c'était pour moi le premier endroit où chercher, mais Abaddon me coupa le passage et m'annonça qu'il avait trouvé Alice, le ton de sa voix m'avait suffi pour savoir que quelque chose n'allait pas.

Abaddon me dirigeait vers une impasse qui se trouvais à côté de la maison et me figea d'horreur, ma soeur plaqué contre le mur et ce type, cette ordure l'a bloquait, l'empêchait de bouger. Il avait d'une main remontée les bras d'Alice et son autre main était plaqué sur sa bouche, sa tête dans son cou, j'apercevait la jupe de ma soeur remonter qui laissait voir sa culotte.

J'hurlais contre ce type le frappant de toute mes forces, je voyais dans les yeux de ma soeur une panique et une peur totale qui chargea mon corps d'adrénaline.

Malheureusement ce type qui faisait une tête de plus que moi n'a eu aucun mal à me projeter contre une poubelle en métal, dans ma chute mon bras a percuté violemment le sol ce qui me fit saigner le bras.

C'est à ce moment là que Abaddon a perdu le contrôle, avant je n'avais aucune idée de ce dont il était capable, il était très secret sur ces aptitudes et quand je lui posait des questions il était très évasif et distant me disant simplement de ne pas m'inquiéter. Mais ce jour là j'ai eu un avant goût de ce dont il était capable, Je vit Abaddon poser sa main sur celle de cette agresseur. Il fut projeté contre le mur opposé, sa tête avait cognée contre le mur et était tombé à terre visiblement sonné. Je me suis dirigée vers Alice a quatre patte, prostrée par terre elle ne réagissait pas à ma paroles mais gardait ses yeux fixés vers cette homme. La prenant dans mes bras je pouvais continuer à voir Abaddon qui était penché sur le corps immobile mais toujours vivant et posa sa main sur sa poitrine. J'entendit le corps gémir puis hurler de douleur, les bras gesticulaient devant lui cherchait a atteindre Abaddon mais ses bras passait à travers mon ami sans que celui ci ne soit affectés. Abaddon avait un sourire terrifiant sur son visage, pour moi il avait toujours un sourire doux et aimable mais là je revoyais le même sourire que le jour où nous nous sommes rencontré. Je compris qu'Abaddon voulait tuer cet homme, je lui hurlais d'arrêter et il se stoppa. Finalement nos cris ont alerter certains fêtards qui avaient appeler la police. Nous avons finalement été emmener au poste, certains invités avaient été arrêtés pour possession de drogue et notre agresseur était actuellement à l'hôpital.

Nos parents avaient bien sur été prévenu et nous avaient passées un sacré savon, Alice, elle, se contentait de me regarder du coin de l'oeil, essayant de comprendre ce qui c'était passé. Mais comment lui expliquer?

Durant plusieurs jours, elle se fit distante sans que nos parents comprennent pourquoi, puis un jour, mon père est venu me voir dans ma chambre. On lui avait parlé de notre agresseur, de ses blessures il avait dit à la police qu'il avait également été une victime ce soir là. Les policiers ne l'ont pas crue, franchement l'agresseur agressé c'était trop gros pour être vrai. Mais mon père lui avait des soupçon, alors il est venu me voir en me demandant des explications.

Je suis restée évasive, feignant ne pas comprendre ces interrogations, Abaddon avait été clair, son existence devait rester secrète.

Mais je n'en pouvait plus de ses mensonges, j'étais fatigué, Abaddon à accepté.

Le soir même, toute la famille était entrain de dîner et je leur est tout dit. De ce qui c'était passé dans le temple maya, de l'apparition d'Abaddon, de ce qu'il était capable de faire, du soir où Alice c'est fait agresser...J'ai tout raconté. Et cela n'a pas été simple.

Ma famille débordait de questions et d'inquiétude, j'ai fait de mon mieux pour y répondre et leur rassurer mais Abaddon lui même ignorait et ignore toujours ce qu'il fait ici, il est là et ne peut partir, c'est tout.

Il a fallut beaucoup de temps pour qu'Abaddon fasse parti intégrante de moi même, à la fin de mes études mon père eu l'idée de me faire intégrer la police en tant qu'intervenante, un poste crée rien que pour moi.

Et voilà où j'en suis aujourd'hui....dans la voiture avec ma sœur.



Et voilà la fin du Chapitre 3, j'ai eu beaucoup de mal à écrire le passage où Rose raconte son passé avec sa sœur. Je ne suis donc pas totalement satisfaite, je suis entrain de corriger petit à petit mes fautes mais si vous en voyez n'hésitez pas^^ 

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