Chapitre 2
En présentation voici une image de Rose Lavier^^
14 ans plus tard, à Guadalajara, au Mexique
–Il est l'hore mon seignor de se reveillor!
J'ai envie de gémir ...non attendez j'ai pas envie, je le fais.
–"Addon" je murmure la tête enfoncée dans mon oreiller laisse moi dormir!
Franchement je ne souhaite à personne d'avoir un démon aussi pot de colle, et aussi fan de Louis de Funès à mes yeux c'est un fanatique.
–Je ne te réveille pas par plaisir.
–Menteur! T'es un sadique de première!
–J'avoue mais cela fait 10 minutes que ton machin fait du bruit dans le salon.
Je me retourne sur le dos, commençant tout doucement à émerger de mon sommeil, j'aperçoit le soleil filtrer par les stores de ma fenêtre.
–Quel machin?
"Addon" semble réfléchir, le pauvre! Malgré tout ce temps à mes côtés il n'assimile toujours pas la technologie.
–Le truc qui te sert à appeler les gens?
Je me lève d'un bond trébuchant dans mes draps.
–Merde! Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt?!
Je fonce vers la cuisine, Abaddon sur mes talons. Enfin on n'a pas emprunté le même chemin, n'étant soumis à l'attraction terrestre que quand cela l'arrange et étant capable de traverser les surfaces je ne fût pas surprise de le trouver la tête en bas dans le salon en train de fixer mon portable comme si cela allait suffire à faire cesser la mélodie qui en sort. Je finis par l'atteindre et décrochait essoufflée
–Allo?
–Tu vas répondre quand on t'appelle?!
Je lève les yeux au ciel, j'aurais du regarder qui m'appelais avant de décrocher. J'adore mon père ne croyez pas le contraire mais il suffit que je rate un seul de ses appels pour qu'il se mette à flipper.
–Je dormais papa!
–Je parie que c'est "Addon" qui a entendu la sonnerie, contrairement à toi il a le sommeil léger.
Je zieute du coin de l'oeil Abaddon les pieds toujours collé au plafond un sourire digne du chat de Cheshire au visage, seule la forme de ses yeux me prouve que ce sourire est sincère. Je l'ai déjà vu sourire sans que ses yeux suivent le mouvement et croyez moi c'est effrayant!
–Il n'a pas le sommeil léger, il ne dort pas du tout!
Mon père est au courant pour Abaddon et le reste de la famille aussi, pour plus de facilité Abaddon a accepté qu'on lui donne un surnom "Addon" pour Abaddon.
Quand j'ai été adoptée par la famille Lavier, Abaddon m'a interdit de parler de lui alors pendant quelque années il n'était qu'un ami imaginaire que je dessinais régulièrement. Abaddon adore quand je le dessine il peut rester immobile durant des heures.
Aujourd'hui les gribouillages d'enfant ont laissé place à des peintures ou des dessins plutôt sophistiqués. Cela ne fait pas de moi une artiste, je ne sais dessiner que lui, j'ai déjà tenté de reproduire des paysages que je n'étais même pas capable de reconnaître moi même. J'ai également tenté de faire un portrait d'Alice, ma soeur, elle as tellement ri que tout la famille à voulu le voir. Malheureusement ce tableau honteux à été victime d'une combustion rapide et je le certifie indolore.
Suite à un accident qui concerne ma soeur dont je vous parlerais peut être plus tard, ma famille a appris l'existence d'Abaddon. Ou pour faire plus simple, ils ont acceptés l'idée qu'il y avait quelque chose autour de moi. Mon père a souhaité savoir d'où venait Abaddon et ce qu'il était, mais ce dernier fut incapable de répondre. Cela m'est complètement égal pour moi il est et il restera mon ami, mon confident, mon protecteur.
–Pourquoi tu m'appelles papa?
–Ta mère m'a chargée de te rappeler que l'on dîne en famille ce soir, il faudrait que tu ailles chercher Alice à l'université et avant ça rejoint moi au commissariat j'ai besoin que tu signes des papiers.
–Quels papiers?
–Il faudrait que tu signes le rapport de l'affaire de Madame José. Ta première affaire en tant qu'intervenante. Tu en profiteras pour dire bonjour au nouveau Lieutenant.
–Eeeeeetttttt pourquoi je devrais aller le saluer?
–Parce que tu vas bosser avec lui et que la moindre des choses est de te montrer polie!
–A vos ordres Capitaine! J'entendis mon père rire à l'autre bout du fil.
–ça c'est ma fille! Je t'attend!
Je raccroche et souffle un bon coup, la journée promet d'être longue.
–Tu vas avoir un nouveau collègue?
–Il semblerait..... Je vais m'habiller et tu me rejoins là bas?
Je me retourne, il a déjà disparu, sans doute en chemin pour le commissariat pour voir la tête de mon nouveau collègue, Abaddon a toujours été très curieux chez lui c'est limite malsain.
Je m'habille d'une chemise blanche avec un jean noir et des chaussures à talons, devant la porte j'attrape mon sac en bandoulière et ma veste il a beau faire chaud la journée les températures descendent vite dès que le soleil se couche. Je ferme la porte.....avant de la rouvrir, j'ai encore oublié mon portable.
J'ouvre les portes vitrés qui donne accès au jardin et à la terrasse, ma maison est sur deux étages mais j'habite exclusivement au rez-de-chaussé. A la base il s'agissait d'un café terrasse qui était géré par un couple qui vivait à l'étage, à leur décès le café à été laissé à l'abandon et quand j'ai eu ma majorité j'ai pu toucher les dommages et intérêt que l'état m'a laissée suite au préjudice que j'ai eu dans mon enfance j'en ai donc profité pour acheter les deux étages pour quelques bouchés de pain que j'ai ensuite retapé, c'est ma plus grande fierté. Peut être qu'un jour je ferais louer le deuxième étage......Mais il faudrait que je range le bordel d'abord.
Je rejoins ma voiture ne me demandez pas la marque je n'en ai aucune idée elle a été tellement retapée qu'elle serait digne de jouer la voiture de Frankenstein, je peux juste vous dire qu'elle est de deux couleurs orange et rouge.
Il me faut environ 40 minutes en voiture pour rejoindre le commissariat, sa superficie a augmenté ces dernières années, la faute à l'augmentation de criminalité dans la ville et ses environs. Comme d'habitude je galère pour trouver une place où me garer, le fait que je soit intervenante ne me permet pas d'avoir ma propre place de parking il y a du favoritisme c'est moi qui vous le dit. Je passe l'accueil où la standardiste me jette un coup d'œil avant de reprendre son travail, ici tous les bureaux sont open-space dans l'objectif de faciliter la communication, à l'étage il y a les bureaux des haut gradés ainsi qu'un bureau pour mon père mais il n'y est que très rarement il préfère rester au rez-de-chaussée près de ses hommes.....et de l'action. C'est d'ailleurs là que je le trouve juste à côté de mon bureau, papa poule un jour papa poule toujours !
-On t'attendais ma chérie !
-Papa je murmure arrête tu me fous la honte !
J'entends des ricanements derrière mon dos et je ne peut pas m'empêcher de lever les yeux au ciel. Papa poule je vous dit !
A côté de mon père j'aperçois un jeune homme d'environ trente ans, bruns aux yeux vert avec des lunettes carré plutôt stylées, en tout cas sur lui, une barbe de quelque jours sur une mâchoire carré, il me fixe en souriant et je décide faire le premier pas.
-Rose Lavier je lui tend ma main ravie de vous rencontrer.
Il me serre la main et se présente à son tour Lieutenant Lucien Fabre, mon père se lève et pose sa main sur l'épaule de Lucien je remarque qu'ils font sensiblement la même taille.
-Il est fraîchement diplômé, le meilleur de sa classe. Bon je vais aller chercher le dossier sur l'affaire de Madame José.
Je m'installai à mon bureau, ignorant le regard du nouveau Lieutenant qui s'attarde un peu trop
-Il te trouves jolie.
Je fis un bond sur ma chaise, Abbadon était réapparu derrière moi. Je souris au Lieutenant c'est pas le moment de faire mauvaise impression
-Il y avait une araignée....
J'entends le rire d'Abbadon.
-Je suis une araignée maintenant !
Je me retourne vers lui, il rit tellement qu'il est plié en deux et ses pieds ne touchent plus le sol. Des fois il me fait penser à Peter Pan.
-Je t'ai ramené un chocolat chaud ma chérie.
Je fronce de nouveau les sourcils face a ce surnom mais prends néanmoins le gobelet chaud, il à beau faire 28 degrés dehors cela ne change rien, le chocolat chaud est ma boisson préféré.
-Et voici mon père pose le dossier l'affaire de Madame José, J'ai besoin que tu fasse un rapport et que tu le signes.
-Mais papa je murmure en m'approchant de lui je peux pas écrire la vérité dans ce rapport.
C'est vrai, comment je suis censée écrire que c'est la défunte Madame José qui m'a dit où retrouver son corps ?
-Utilise ton imagination.
Je grogne dans ma barbe et commence à noter en brouillon ma version des faits, légèrement arrangés c'est sûr que noter que c'est Abaddon qui en voulant m'aider est parti à la recherche de l'âme de Madame José qui était seulement portée disparue depuis 2 semaine n'est pas la meilleure idée au monde. Abaddon pose sa main sur mon épaule en lisant mes lignes.
-Pourquoi tu ne parles pas de moi ?
Mon dieu ! Mais c'est qu'il a l'air presque vexé !
-D'après toi.... Je lui glisse en faisant semblant de tousser.
Le Lieutenant me regarde, merde j'espère qu'il ne m'as pas entendue !
-Je vais au toilette....
Je fait un signe discret à Abaddon pour qu'il me suive.
-Écoute Addon pour des raisons évidente je ne peux pas dire que tu m'as aidée dans cette enquête !
-Pourquoi ?
-Pour la simple raison qu'écrire que c'est un démon qui m'a permis de retrouver Madame José ce n'est pas une bonne idée ! Si j'écris ça je finis à l'asile direct !
Je me tue un instant en entendant des pas approcher, il ne manquerait plus que mes collègues me voit parler toute seule dans les toilettes. Les pas ont finit par s'éloigner et je respire un bon coup, je dois me reprendre, je suis de moins en moins prudente.
-Je ne veux surtout pas ça...
Je me tourne vers Abaddon, il semble peiné et je m'en veux. Je dois le savoir depuis le temps pour lui ma sécurité prime sur tout le reste.
-Pardon Addon....
Je retourne à mon bureau et tâche de finir ce maudit rapport, j'aurais dû le prendre avec moi aux toilettes et le jeter dans une cuvette, un coup de chasse d'eau et hop ! Problème résolu !
Je tend la main pour prendre mon gobelet encore chaud, c'est ça qui est génial avec le chocolat chaud. Contrairement au café qui refroidit à la vitesse de la lumière et qui est dégoûtant froid, le chocolat chaud lui, reste sous bonne température plus longtemps et se déguste même froid. Quand je vous dis que je suis accro c'est pas des blagues !
Je prend une gorgée.....avant de la recracher sur mon écran, qui as mis du café dans mon chocolat chaud ! Quelqu'un va mourir !
Bien entendu une bonne partie de la salle se marre, ici c'est ça le bizutage. Le lieutenant se marre aussi et d'un seul coup la bonne impression qu'il m'avait faite plus tôt vient de s'envoler. Je me penche sur mon bureau de sorte d'empiéter sur le sien.
-Ne rigole pas trop longtemps...C'est toi le prochain.
Il lève les yeux vers moi en gardant son joli sourire joli ? Non ! Et qu'il a des yeux verts assez incroyable Rose ça suffit....
Il se lève légèrement de sorte que nous sommes à la même hauteur.
-Aucun risque, je ne bois pas de chocolat chaud.
-Le liquide vaisselle dans le café ça existe.
Il rit de nouveau, c'est ça rit tant que tu le peux encore ! Mais je serais la première a détruire ton café du matin !
-C'est quoi ce bazar ?!
Tout le monde cesse de rire et se remet à travailler, personne n'a besoin de se retourner pour savoir que c'est le sergent qui as parlé. Le sergent est notre grand Manitou et il nous le fait bien savoir. Il était Capitaine et le supérieur de mon père à l'affaire des.....enfin quand il m'ont trouvée.
Je me rassoit en l'entendant approcher, c'est comme une bête sauvage il ne faut pas le regarder dans les yeux et ne pas hésiter à faire le mort.
-Mademoiselle Lavier.
Aie ! j'aurais du faire la morte.... Je me lève et lui fait face les bras dans le dos.
-Bonjour Sergent !
-Au lien de déconcentrer la nouvelle recrue avec votre joli minois vous devriez peut être terminer de rédiger votre rapport ! Sachez que c'est grâce à votre père que vous avez ce poste, que j'ai créé uniquement pour vous ! Vous avez fait vos preuves, votre première affaire le prouve, mais ne vous reposez pas sur vos lauriers ! Le fait que vous êtes la fille adoptive du Capitaine Lavier ne vous protège en rien !
-Oui Monsieur.
Au fond de moi je fulmine, était-il obligé de préciser que je ne suis pas la fille de sang de Jules ? Je déteste que l'on me le rappelle !
Je me rassoit et observe d'un coup d'œil le lieutenant qui affiche une mine gêné.
Et merde ! A mon avis il ne savait pas que je n'était pas la fille biologique de son supérieur. J'ai horreur que l'on ai pitié de moi. Mon père revient, le sergent était déjà partis, la salle est toujours plongé dans le silence. Ils savent que je déteste que l'on me rappelle l'absence de sang qui me lit à mon père.
-Et ce que tout va bien ma chérie ?
Je hoche la tête en souriant et me concentre sur ce maudis rapport, les hommes sont fidèles à mon père. A mon avis l'un deux lui glissera rapidement les paroles du sergent, j'espère juste qu'il attendront que je parte. Quand au lieutenant, il vient de perdre toute mon estime.
Voici la fin du Chapitre 2, désormais je posterais un chapitre entier une fois par semaine même durant les vacances ^^
Un bon week end a vous!!
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top