Chapitre 1
En présentation voici Abaddon le destructeur où en tout cas l'image qui m'a inspirée je vous présenterais une image de Rose dans le chapitre suivant un peu de patience^^
Guadalajara, 6 mois plus tard
Guadalajara 2ème ville touristique après Mexico, capitale de l'état Jalisco, plus de 4.1 millions d'habitants, le pôle économique et culturel de l'ouest du Mexique.
L'université de Guanajuato apporte une population jeune et mitigée, certains américains fortunés ayant envie de changer d'air s'y inscrivent. Lors de la saison touristique les rues pionnières se remplissent de ces chanteurs connus en sombrero pour le plus grand plaisir des étrangers qui en profitent pour les prendre en photos comme si leurs vies en dépendaient.
C'est d'ailleurs peut être le cas?
En tout cas ce mélange de population, de tourisme et de festivité apporte aussi son lot de problèmes, c'est le revers de la médaille en quelque sorte. Un taux élevé de cambriolage, de vols à mains armés, des réseaux de drogues et de prostitution quand on sait où chercher et bien sûr de criminalité.
Et c'est là qu'entre en scène le lieutenant Jules Lavier, origine américaine et époux de Patricia Lavier une écossaise pure souche. Ils se sont rencontrés des années plus tôt quand Patricia, en visitant les Etats-Unis, fut victime d'un vol à l'arrachée, le voleur fut stoppé dans sa fuite à peine quelque mètres plus loin par Jules à ce moment-là simple agent de police. Aux yeux de Patricia il était l'incarnation du héros moderne. Ils ne se sont plus jamais quittés. Quand Jules a été promu Lieutenant et fut muté au Mexique avec d'autres agents, un accord entre les deux Etats, Patricia le suivit avant de donner naissance quelques années plus tard à Alice Lavier, petite fille aux origines doubles et qui est pourtant le portrait craché de sa mère
Le lieutenant Jules Lavier est respecté et admiré de ses collègues comme de ses supérieurs. Pour beaucoup il est devenu un héros depuis l'affaire des sectes mayas il y a environ 6 mois de cela, cette histoire as fait la UNE des journaux qui se sont délectés de ces horreurs, d'autant plus qu'il s'agissait de sacrifices d'enfants. Cela avait choqué la ville, encore aujourd'hui cette affaire fait l'objet de ragots.
Parmi les dizaines d'intervention ce jour là, le fait marquant, outre l'arrestation massive des membres de cette secte, fut le sauvetage d'une enfant grâce à l'intervention du lieutenant qui se rendit compte que l'enfant vivait toujours. Elle fut envoyé à l'hôpital de la ville où aucune information ne pût être trouvée sur elle: aucune identité, aucune preuve que sa mère avait accouché dans un hôpital, rien, l'enfant n'avait aucune existence légale.
L'enfant, durant plusieurs mois fut frappé de mutisme, traumatisé par ce qu'elle avait vu et vécu, il ne lui restait qu'une cicatrice sur la poitrine preuve du coup de poignard dont elle fut victime. Malgré l'insistance du capitaine chargé de l'enquête et de l'aide de différents psychiatres, l'enfant fut incapable d'expliquer le massacre qui avait eu lieu. Elle se contentait de dessiner une créature noire à forme humaine.
Le lieutenant Lavier au fil de ses visites, finit par se lier d'amitié avec cette enfant.
–Dis moi, c'est qui sur ton dessin? Il désigna un dessin de la créature.
–C'est mon ami.
–Ton ami? Il leva les sourcils, surprit. Il fait un peu peur ton ami, non?
En faites cette représentation terrifiait le lieutenant plus qu'il ne voulait l'admettre, sa fille a aussi un ami imaginaire, mais celui-ci, quand sa fille le représente sur papier, lui faisait davantage penser à un mélange de chat, de papillons et d'un dauphin plutôt qu'à une créature toute doit sortie des enfers.
–C'est normal qu'il fasse peur, mais il est gentil, enfin, elle pose son crayon et le regarda avec un petit sourire, il est gentil avec moi.
Le lieutenant sourit, comment résister à une bouille pareille?
–D'accord, et comment il s'appelle?
L'enfant ouvrit la bouche avant de se tourner vers un coin de la chambre prêt de la fenêtre, le lieutenant attendit un court instant en silence avant que l'enfant ne retourne de nouveau son visage vers lui. Semblant désolée.
–J'ai pas le droit de le dire...
–Pourquoi?
–Il a dit que les prénoms ont un pouvoir et que j'ai pas le droit de dire le sien.
Le lieutenant eu du mal à cacher son étonnement mais finit par rassurer l'enfant d'un sourire.
–C'est pas grave, tout le monde a droit à ses petits secrets, par la fenêtre du mur il aperçut le psychologue en charge du dossier. Je reviens ma puce, sois sage d'accord?
-Oui.
Le lieutenant sortit.
–Docteur! il se retourna. Excuser moi de vous déranger je suis...
–Le lieutenant Lavier c'est ça, il lui serra la main, J'ai rencontré votre capitaine.
–Oui, je voulais vous parler de... vous savez... il fit le signe de guillemet avec ses doigts... l'ami de la gamine.
–De quoi?....Le médecin fronça les sourcils avant de comprendre, Ah oui! La créature qu'elle dessine sans cesse, je n'ait pas encore définit si c'était la représentation de ses peurs ou bien celle d'un protecteur...
–Un protecteur?
– Vous savez pour la plupart des enfants un ami imaginaire, c'est juste une représentation d'animaux différents que l'enfant fait apparaître quand il s'ennuie où quand il a besoin de se rassurer, où quand l'enfant manque de confiance en lui, mais.... ils de dirigèrent vers la chambre de l'enfant, l'observant à travers le hublot de la porte...Dans son cas je ne sait pas quoi vous dire.
–Comment ça?
–Eh bien je pensais au début que son ami était la représentation de ses peurs, du prêtre ou du parent qui a cherché à la sacrifier...
–Vous ne pensez pas que c'est cela?
–Au début si, mais depuis six mois que je suis en charge de son dossier je n'ai noté aucune amélioration.
–C'est normal non? Cela fait seulement six mois. Le traumatisme est important non?
–Certes, mais je devrais au moins voir une baisse de la dépendance qu'elle a envers son ami tandis que là c'est constant, avec tous les adultes et l'environnement sain qui l'entoure, j'avais pour espoir que petit à petit elle se détache de cet appui qu'elle s'est créée pour le rechercher chez ceux qui l'entourent, les médecins, les aide soignants, moi, vous. Mais cela n'a pas été le cas.
–Je vois.
–D'un autre côté, le psychiatre sourit, vous avez raison! Cela fait seulement six mois et je n'ai jamais traité de cas semblable. Pour l'instant je peux dire que c'est une enfant souriante, polie envers les autres adultes, n'ayant eu aucun accès de violence on a juste signalé quelque frayeurs nocturne. Et puis elle vous apprécie beaucoup.
–Vraiment?
–Cela à l'air de vous surprendre?
–Non!... Enfin si un peu... elle semble comme déconnectée quand je suis là.
–Ce n'est pas parce qu'elle ne saute vous pas autour du coup en vous réclamant des câlins qu'elle n'a pas d'affections pour vous. Vous devez comprendre qu'elle n'a jamais eu de relation affective, on ne lui as même pas donné de prénom.
Elle a de la chance de vous avoir rencontré, il se tourna vers le lieutenant. A quoi vous pensez?
-Docteur, vous pensez que c'est une bonne idée si...si ma femme et ma fille lui rendent visite?
Le psychiatre réfléchit un moment.
-Oui, votre fille a environ son âge? le lieutenant acquiesa, cela pourrait l'aider, mais uniquement à l'intérieur du bâtiment pour l'instant, pas de sortie.
–Entendu!
Quelques jours plus tard...
–Chéri?
Le lieutenant se tourna vers sa femme.
–Oui?
–Arrête d'être aussi nerveux.
–Je ne le suis pas.
Patricia Lavier regarda son mari un sourire aux lèvres, tandis que celui-ci conduisait la voiture à l'hôpital.
–Si! Tu as l'air aussi nerveux que le jour où tu as rencontré mes parents!
–Pourquoi tu étais nerveux quand tu as rencontré papi et mamie?
–J 'étais pas nerveux il se tourna vers sa femme quand j'ai rencontré tes parents et il observa sa fille par le rétroviseur je ne suis pas nerveux aujourd'hui! Et puis il regarda de nouveau sa fille Mademoiselle Alice Lavier veut tu bien t'asseoir correctement nous ne sommes pas dans un zoo!
Alice qui était à moitié debout sur le siège de la voiture se rassit immédiatement sous le regard de son père et le rire joyeux de sa mère.
–Pourquoi on va a l'hôpital?
Patricia se tourna vers sa fille, laissant Jules conduire tranquillement.
–On te l'a déjà expliqué ma chérie, papa voudrais nous présenter quelqu'un.
–Qui?
–Une petite fille qui as environ ton âge que papa as rencontré dans le cadre de son travail.
Le visage d'Alice s'illumina, allais t'elle avoir une nouvelle camarade de jeux?
–Comment elle s'appelle?
–Eh bien....Patricia se tourna vers son mari elle connaissait la situation de l'enfant mais comment l'expliquer à sa fille? Tu sais ma chérie quand je te dis de ne pas suivre les inconnus c'est pour éviter que tu rencontres de mauvaise personne tu le sais ça n'est ce pas?
–Oui!... Elle a rencontré des mauvaises personnes?
–Oui ma puce, depuis qu'elle est née, alors on ne sait pas comment elle s'appelle.
Alice serra plus fort sa peluche contre elle.
–Et les méchantes personnes elles sont où?
Jules regarda sa fille dans le rétroviseur.
–Ne t'inquiète pas ma chérie parce que super papa et ses amis ont arrêtés toutes les méchantes personnes alors tu n'as rien à craindre d'accord?
Alice acquiesca avant de regarder le paysage par la fenêtre se désintéressant totalement de la conversation, sa curiosité ayant été assouvie. Jules serra le volant et murmura un peu pour lui même.
–C'était une mauvaise idée.
–Tu te trompes Patricia se tourna vers lui et posa une main sur la cuisse de son époux c'est une bonne idée et j'ai aussi envie de la rencontrer et puis...Patricia prit une mine faussement choquée la pauvre cela fait presque 6 mois qu'elle voit ta tête tous les jours et ça c'est vraiment pas un cadeau!
Jules ria au éclat, l'humour de sa femme avait beau ne pas être original il ne sent lassait pas! Mieux encore cela lui donnait envie de surenchérir!
–Tu as raison mon amour! Il est temps pour elle de rencontrer une beauté tout droit venu d'écosse!
La voiture de la famille Lavier finit par arriver au parking de l'hôpital, Alice tenant à porter d'elle la peluche en tigre blanc grande taille qu'elle avait choisit le jour d'avant dans le magasin de jouet afin de l'offrir à la petite fille qui serait elle l'espère sa nouvelle meilleure amie. Patricia se chargea des quelques tenues qu'Alice ne portait plus et qui seraient sans doute à la taille de la petite fille qu'elle avait hâte de rencontrer. Jules lui s'occupa du panier à pique-nique que sa femme avait préparer le matin même, l'idée qui trottait dans sa tête depuis un bon moment déjà allait peut être se concrétiser aujourd'hui.... il priait pour que cette rencontre se passe bien.
Une fois à l'intérieur du bâtiment, la famille se dirigea vers l'étage où se situait la chambre de la petite fille et croisèrent en chemin le psychiatre.
–Lieutenant Lavier le psychiatre lui serra la main c'est le grand jour?
–Oui ensemble ils dirigèrent vers la chambre elle va bien?
–Aucune frayeur n'a été signalée cette nuit alors tout va pour le mieux. Je vous laisse j'ai un patient à aller voir.
Le psychiatre s'éloigna et la petite famille entra à l'intérieur de la chambre.
–Monsieur Lavier Bonjour!
L'enfant était assis à son petit bureau un grand sourire aux lèvres. Le lieutenant remarqua que l'enfant avait bonne mine.
–Bonjour ma puce comment vas-tu?
–Bien je n'ai pas fait de cauchemars cette nuit!
–Tant mieux! Il y a des personnes que j'aimerais que tu rencontres...il se décala laissant entrer sa femme en premier... voici ma femme Patricia et...il positionna sa fille devant lui les mains sur ses épaules ma fille Alice.
L'enfant ne fit aucun mouvement se contentant de regarder à tous de rôles les 3 membres de cette famille. Patricia s'avança.
–Bonjour ma grande, Jules m'a beaucoup parlé de toi elle ouvrit le sac et présenta quelques vêtements je t'ai apporté quelques tenues de rechange, j'espère qu'elle te plairont.
Timidement l'enfant mit sa main dans le sac, touchant les différentes textures et observant les couleurs, son sourire réapparut.
–C'est pour moi? Tout ça pour moi?
Alice sourit heureuse de voir le premier échange se dérouler aussi bien.
–Bien sur! Et elle se tourna vers son mari et sa fille en retrait rester debout qu'est ce que vous faites encore debout tous les deux? Alice vient lui montrer ton cadeau.
Le père et la fille s'agenouillèrent par terre en cercle au coté de Patricia, Alice intimidé tendit silencieusement la peluche.
–C'est pour toi...
Plus tard...
Jules observa par la fenêtre de la chambre les deux enfants qui était entrain de faire connaissance, sa femme partit leur chercher du café finit par le rejoindre. Elle posa les deux tasse de café sur le rebord de la fenêtre avant de coller son torse sur le dos de son mari en passant ses mains autour de ses hanches, le menton posé sur son épaule.
–A quoi penses tu?
Le lieutenant sourit en posant ses mains sur celles de sa femme.
–Qui te dit que je penses?
– Je vois la fumée sortir de tes oreilles... et je sais à quoi tu penses.
–Vraiment?
–Oui, tu penses qu'elle n'a que toi...que nous, et tu as raison de le penser. Tu voudrais l'adopter n'est ce pas?
–Je ne voulais pas...il serra plus fort les mains de sa femme je ne voulais prendre cette décision sans ton avis...et celui d'Alice.
–Rose.
–Je te demande pardon?
–Elle n'a pas de nom n'est ce pas? Si on l'adopte elle s'appellera Rose.
Le lieutenant ferma les yeux, soulagé, et se tourna vers sa femme pour l'embrasser, posant ensuite son front contre le sien.
–Papa! Papa!
Ils se tournèrent vers Alice qui avait ouvert la porte de la chambre.
–Oui ma puce?
–La prochaine fois est ce que je pourrais venir avec mes livres sur la jungle? Elle ne sait pas où vivent les tigres! Il faut que je lui montre!
Le lieutenant se contenta de sourire, oui sa prière avait été entendue et exaucée.
Et voila!! Le chapitre 1 est complet pour un totale de plus de 2000 mots!! J'espère que cette histoire continue de vous plaire!! Un petit vote ou commentaire pour me le faire savoir^^
Bisous Bisous
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