Chapitre 4: Pouvoirs
Alex
Des éléments ? Ça avait l'air compliqué ! Moi je partage tout avec ma sœur !
Finalement, la dame nous dit que nous pouvons partir car nous n'en saurions plus que plus tard.
Nous partons donc et les cours se passent rapidement. Je rentre chez moi avec ma sœur. Je joue avec elle.
C'est ce que j'aime lorsque je suis à la maison. Estelle accepte de jouer avec moi.
Mais bien sur, chaque jeu peut finir par une dispute surtout entre jumeaux. Enfin je suppose : on ne joue pas beaucoup avec notre cousin et notre sœur et à l'école, je n'ai pas d'amis. Je l'ai bien toujours dis, que ma seule amie était Estelle. Du coup, je ne peux pas savoir si c'est juste entre jumeaux où si ça peut arriver avec un ami où un frère par exemple.
En fait, pour le coup, Estelle et moi, dessinons. C'est peut être une activité calme mais c'est mal nous connaître que de se dire qu'une activité calme reste calme jusqu'au bout avec nous.
En réalité, séparément, nous avons toujours été calme où même sage, enfin dans la limite du raisonnable bien sur.
Ensembles, c'est une toute autre histoire. Pourtant, on s'adore. Mais on a à chaque jeu que l'on fait, cet étrange besoin de se disputer.
Pour l'heure, c'est un feutre rouge clair qui a tout déclencher.
J'ai toujours aimé les couleurs claires parce que je trouve que le trop foncé se voit beaucoup trop. Estelle quant à elle raffole du rouge. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas, elle n'a jamais voulu me le dire.
Je dessinais un beau ciel bleu clair lorsque je me dis :
" Il me faut un soleil au milieu de ce ciel ! "
Mais de quelle couleur, le soleil ? Orange ? Jaune ? Rose ? Rouge ? Normalement, il est jaune mais nous n'avons qu'un seul jaune et Estelle l'utilise déjà. S'il y a bien une chose que l'on ne fait pas, c'est prendre quelque chose à l'autre lorsque la personne l'utilise. Alors orange ? Il avait été cassé lors d'une de nos disputes à Estelle et moi, justement, le mois dernier. Alors le rose ? Certainement pas ! S'il y a bien une couleur que je n'aime pas, c'est le rose. Tout comme le bleu encore que c'est le bleu foncé que je ne peux plus voir. Tout ça parce que pendant longtemps, de notre naissance à notre grande section où on a fini par dire stop, nos parents nous habillaient de ces couleurs. Estelle était en rose et moi en bleu. Le pire, c'est qu'on avait les mêmes vêtements : le plus souvent un pantalon quand ce n'était pas un short avec t-shirt ou pull. Enfin vous voyez le genre. Tout ça pour dire que j'ai du mal au jour d'aujourd'hui avec ces deux couleurs.
Alors me restait que le rouge. Le problème c'est qu'à force de me demander quelle couleur choisir, Estelle venait juste de terminer avec son jaune et je ne l'ai pas remarqué.
Je prends donc le fameux feutre en même temps qu'Estelle.
" C'est mon crayon ! " Crions nous en même temps
Comme tous les enfants lorsqu'ils se dispute pour quelque chose, nous tirons alors chacun sur un bout du crayon mais notre père mit fin à cela nous demandant d'aller jouer au ballon. Nous acceptons.
Estelle et moi, nous décidons de nous faire des passes mais au bout de quelques passes, je lance le ballon un peu trop fort et le voilà sur un arbre. Estelle me crit alors dessus :
" Mais t'es fou ! Comment on va le récupérer maintenant ? Papa et maman vont nous engueuler, c'est sur ! "
Comme si c'était ma faute ! Mais bien sur, elle continue puis qu'elle me dit :
" Maintenant, tu te débrouilles pour aller le chercher puisque c'est ta faute ! "
Et elle me laisse en plomb.
J'essaie alors de grimper à l'arbre. Je veux absolument récupérer ce ballon. Bien sur, je ne réussis pas et retombe à chaque fois. J'ai soudain une idée. Mais c'est vraiment une idée de dernier recours. Mon idée consiste à sauter pour atteindre le ballon. Le problème c'est qu'il est tellement haut que je suis sur de ne pas l'atteindre. Mais tant pis, je vais essayer quand même, même si je sais que ça ne va pas marcher.
1... 2... 3 !
Je saute, souhaitant de toute force atteindre ce fichu ballon. Je ferme les yeux et me sens soudain tout léger. C'est une sensation vraiment extra et agréable. Je décide d'ouvrir les yeux car je me rends compte ne pas toucher le sol.
Ce que je vois alors, je n'en crois pas mes yeux : je suis dans les airs tout près du ballon !
Mais voilà comment prendre le ballon ? J'ai l'impression qu'il a bougé mais ça doit être un effet de mon imagination.
Je parviens à l'attraper. Mais comment redescendre à présent ? Je panique, pleure un peu. Jusqu'à enfin finir par redescendre.
Mais comment est ce possible ? Que s'est il passé ? Ai je rever où ai je des pouvoirs ? Et si oui lesquels exactement ? Estelle aussi ? Et le reste de ma famille ? Tant de questions encore sans réponses pour le moment !
Hermione
Je rentre chez moi après cette drôle de journée.
Alors que j'arrive, mère me demande de faire rapidement mes devoirs car ce soir, nous sommes invités à un bal. Pour elle comme pour moi, les devoirs que j'ai à faire, sont une perte de temps. Malgré cela, je me dois de les faire sinon, la maîtresse appellera les services sociaux or père ne souhaite pas qui que ce soit dans les pattes.
Je fais donc mes devoirs. Par chance, il y en a un peu seulement puisque nous sommes encore en début d'année scolaire de CP. Ainsi je les fais rapidement.
Je me prépare ensuite pour la soirée de ce soir. Puis, je vais rejoindre tout le monde et nous partons.
La soirée se déroule bien. Il faut se tenir bien avec tout le monde. C'est donc ce que je fais.
Mais voilà, Mne De Bonido vient d'hériter d'un jeune garçon par une sœur avec qui elle s'était perdue de vue car Mne De Bonido était devenue quelqu'un digne de la haute mais pas sa sœur.
Mne De Bonido, ce n'est pas son vrai nom à la base. Elle a prit ce nom en grandissant apperement, certainement pour être comme nous.
Comme ce garçon qui a vécu dans la pauvreté avant d'atterrir ici, d'après ce que j'ai cru comprendre, a 7 ans, Mne De Bonido nous a demandé, à nous les enfants, de lui montrer comment se tenir.
Or la qui je vois justement ? Ce garçon. Il s'appelle Rory Gallagher et a l'air totalement perdu.
Pensant bien faire, je m'approche alors de lui et je le vois plisser le nez lorsqu'il me voit m'approcher. Je me demande bien pourquoi.
Je le salue comme on m'a toujours apprit à le faire.
Mais voilà qu'il me sourit et me dit :
" Bonjour, moi c'est Rory et j'ai 7 ans. Tu n'es pas obligée de jouer aux bonnes manières avec moi ! "
Je suis scandalisée par sa façon de parler et par ses propos.
Je tente de lui expliquer comment agir et que ce qu'il dit n'est pas une façon mais il me coupe et sans remord protestant qu'il s'en fiche ! Je suis plus qu'outree !
Je prends un verre de Champomy pour me calmer. Mais rien n'y fait. Il me fait rager, ce garçon !
Le voilà qu'il se met à jouer me poussant en rigolant ! Mon Champomy se renverse sur ma jolie robe ! Je m'écris :
" Regarde ce que tu as fait ! Ma jolie robe est toute sale à cause de toi ! Tu n'es pas bien élevé ! "
Je pars aussitôt essayer de m'enlever les tâches à un robinet, dans les toilettes. Mais ce sale garçon me suit : dans les toilettes des filles ! Quel porc ! J'ouvre le robinet, il me dit :
" Arrête de faire ta petite peste, tu es une petite fille et tu as le droit de l'être "
J'ignore comment c'est arrivé mais au moment où il a dit ça, je me suis énervée et l'eau est partie toute seule sur lui, l'eclaboussant. Je jure ne pas l'avoir toucher. L'eau bien sur, pas Rory.
Je pars en courant dans l'une des cabines en pleurs laissant le garçon planté la...
Nathan
Je suis chez moi à faire les 400 coups avec Jason. Comme toujours.
Soudain, j'entends un bruit. Je tends l'oreille.
C'est maman. Elle hurle. Papa crie aussi. Je crois bien qu'il la punit. Je veux voir comment il fait et pourquoi elle hurle autant.
Jason a du remarqué que je ne prêtais plus attention à lui car il court jusqu'à sa chambre et joue.
Tant mieux, je peux aller voir.
Mais lorsque j'arrive, je m'aperçois que papa tape maman sans s'arrêter et apperement très fort puisqu'elle hurle. On dirait que ça lui fait mal.
J'ai envie de dire à papa qu'il peut s'arrêter, qu'elle a sûrement comprit. Mais j'ai bien trop peur car papa est plus grand et plus fort.
Maman pleure. C'est trop pour moi. C'est vrai que j'ai toujours trouvé papa génial et que pour moi, ça a toujours été un héro, mon héro. Mais j'aime aussi maman. J'aime pas la voir souffrir comme ça.
Je suis en colère et déçu par mon père qui continue alors que maman pleure. Je m'avance vers eux espérant que papa s'arrête en me voyant. Comme je suis son fils, il arrêtera sûrement devant moi.
Mais non, ils se tournent tous deux vers moi mais en me voyant, papa prend un air terrifié. Maman a l'air en revanche... Fière de moi, je dirais.
En tout cas, je ne pensais pas que chacun réagirait comme ils ont réagit en me voyant.
Mon père crie soudain, toujours l'air paniqué :
" Nathan a prit feu ! Il faut faire quelque chose ! En plus, ça va bruler toute la baraque ! "
Je suis surpris : comment ça je suis en feu ? Je m'apaise et regarde maman. C'est vraiment bizarre, elle n'a pas l'air surprise.
Alors que papa délire toujours, maman me chuchote :
" C'est normal ne t'inquiète pas. Tu es l'élément feu. Pas comme moi "
Je me demande ce qu'elle veut dire mais apparemment j'ai prit feu et ça lui a redonné confiance. Elle n'a plus l'air de penser à ce qui s'est passé avec papa mais plutôt au fait que je prenne feu comme ça. Mais que voulait elle dire par " Tu es l'élément feu. Pas comme moi " ?
Annabeth
Je suis de nouveau à l'orphelinat. Comme chaque jour d'ailleurs. Vivement que je parte vivre chez mon frère !
Des enfants jouent alors même si on ne se comprend pas, eux et moi, je me mets à jouer avec eux.
Nous rions.
Je crois que tout l'orphelinat croît que je suis muette.
Nous changeons de jeu comme de chemise mais ça ne me fait rien. J'ai du mal à suivre tous les jeux mais je m'en fiche du moment que je peux jouer.
Mais voilà, je commence à en avoir marre alors j'essaie de leur faire comprendre en ayant l'air le plus en colère possible. Je veux juste qu'on dure les jeux un peu plus longtemps.
Je me rends compte que je n'y arrive pas puisque ils me regardent l'air interrogateurs.
Comment avoir l'air en colère ? Ils rient et j'ai envie de rire avec eux aussi mais il ne faut pas.
Je pense donc à l'Espagne auquel on m'a arraché et tape du pied sur le sol en colère par rapport à ça. D'ailleurs je crois que ça marche : un garçon hoche la tête. Une fille me sourit.
Mais au même moment, le sol tremble. On hurle alors tous de peur et une dame de l'orphelinat nous regroupe.
Je cherche mon frère. Je l'aperçois mais il disparait hors de ma vue. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il est parti dans une autre direction lorsqu'il a vu que je le regardais.
Je ne comprends pas pourquoi on doit être tous regroupés et la réaction de mon frère. Comme si ce n'était pas normal...
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