Chapitre 9

On parla un peu et on fini par couché les petits. Puis on s'endormi. Marianne était venue nous rejoindre.

Le lendemain matin, Mireille était partie étendre le linge tandis que je me promenais dans les rues. Je ne croisais personne. Aucun échorchés, vraiment personne. Au détour d'une rue, j'entendis des éclats de voix. Je me rapprochais mais je ne comprenais pas ce qu'ils disaient. Quand j'arriva, je vis Marianne parler avec Mireille puis ma soeur partie avec tous les enfants qui l'accompagnais et Mireille jeta le linge qu'elle tenait et s'en alla plutôt en colère. Je me rendis dans ma chambre mais je me fis arrêter quand j'entendis Charlotte crier.

-Les écorchés arrivèrent! Les écorchés arrivent!

Mandfred essayait tant bien que de mal de coordonner tout le monde alors que je courais dans ma chambre prendre une batte de baseball. C'était Oscar qui me l'avait offert il y a des années au cas que j'aille besoin de le défendre. Nous nous mettions tous en position, les plus jeunes allèrent en sécurité dans la mairie. Nous distribuions des couvercles de poubelle comme bouclier.

-Il est ou Thomas? Demanda Le Brun à ma soeur.

-Je l'ai pas vu depuis hier soir, repondit elle.

Encore quelque chose qui s'ajoutait à mon stresse. Le calme était là. Tous attendaient la venu des écorchés. Mireille nous rejoignit. Au moins un problème de règle ça semblait s'être calmé entre am sœur et elle.

-Vous êtes prêts? Cria Marianne.

Nous répondîmes un oui tout en criant. Nous vîmes le groupe des écorchés avec Oscar a sa tête. Il était sur une sorte de moto et Corinne était à côté de lui. Ça me donnait des envies de meurtre. Comment osait-elle ne serait-ce que pense une seule seconde qu'elle pouvait me remplacer?

-Alors les momes? Commença Oscar.

-La on est mal, dit Mandfred a Marianne.

-Je vous sens un peu tendu... Vous nous laissez passer et il ne vous arrivera rien.

-Retournes dans les jupons de ton père! Cria Mandfred.

-Eh Oscar ta mère elle est végétarienne comme les escargots! Continua Charles.

Si j'avais été a côté de lui je l'aurais frappé comme l'écorché qui rigolait à sa blague.

-Vous avez dix secondes pour dégager! Reprit Oscar. Je voyais bien qu'il était en colère.

Willy retira son masque et me regarda avec dégoût. Je ne voulais pas me mettre mon meilleur ami à dos même si on était pas du même camp alors je fis quelque chose que je pensais pas pouvoir regretter. Je sortis des rangs. M'avançant à une dizaine de mètres d'eux.

-Pourquoi vous voulez vous battre? demandais-je. Nos parents sont partis et tout ce que vous trouvez a faire c'est vous battre?

-T'es de quel côté Athéna? Me demanda Willy.

-Je suis du côté de personne parce que personne n'est de mon côté.

Je partis en direction du hangar sans lâcher ma batte. Bien évidemment je n'aillait pas laissé tomber ma soeur et mon frère. J'allais me battre. Mais... j'espérai que les autres enfants suivent mon exemple et partent du combat mais personne ne le fis. Je soupirai. Les écorchés craient et j'entendis le début de la bataille. Je courais et me mis devant Oscar. Il se battait avec des plus jeunes et clairement il les massacrait. Quand il me vit, il arrêta de se battre. Et les enfants partirent en courant. Nous avions tous les deux une batte.

-Je ne pensais pas que t'irai aussi loin Oscar. Et surtout, le pire je crois, c'est que je pensais que tu m'aimais. J'ai été si bête de le croire.

Je lui donna un premier coup qu'il esquiva facilement.

-Tu crois peut être que ça ne m'a pas fait mal quand je t'ai quitté? Me demanda-y-il. Tu crois peut-être que je t'aime pas? C'est faux! Je t'aime depuis tellement longtemps mais je te déteste aussi car tu avais promis que jamais tu ne me laisserai et c'est ce que tu as fait.

Il me donna aussi un coup que je me pris en plein dans le ventre. Et je tombais par terre. Je me releva et on continua de se battre pendant quelque minutes jusqu'à ce que je sois poussée en arrière par Thomas. Ma tête cogna légèrement contre le mur et il m'ordonna d'aller à l'intérieur me soigner. Je lui obéis sans poser de questions car je savais qu'il avait raison.

J'étais en train de me soigner quand j'entendis des cris dehors et quand je regarda par la fenêtre, je vis un bus lançant des patates avec à sa tete Robert Lapointe. Je regarda à une autre endroit et je vis Willy parler à Oscar et lui sortir un fusil. A cette vision je sortis d'un coup et m'approchai. Oscar visait Robert.

-Oscar! Criais-je.

Il se retourna vers moi en sursautant et appuyant sans faire exprès sur la gâchette du fusil. Je n'eus pas le temps d'esquiver que je me pris la balle dans le bras. Je m'écroulais alors que tous les enfants se rapprochais en courant vers moi. J'avais peur et froid. Je fermais doucement les yeux en chuchotant le nom de la personne que j'aimais.

-Oscar...

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