Chapitre 8
Les coups sur la porte devenait de plus en plus fort, je fermai les yeux et mis mes mains sur mes oreilles. Tout d'un coup, je rouvrais mes yeux et je me rendis compte que j'étais dans un rêve.
Alors, Oscar m'aimait peut être toujours où il me détestait vraiment, Willy ne me trouve peut être pas inutile...
J'espérais que mes pensées soient la vérité.
Je sortis de la maison et jusque là, tout ce passais comme dans mon rêve. Seulement, quand j'arrivai au Lion d'Or, les jumeaux « montaient la garde ». Ils étaient juste endormie à l'entrée.
Je parcourus la première salle et allais directement là où Oscar pouvait être.
Effectivement, il était là ainsi que mon meilleur ami. Enfin, j'espérai qu'il le soit toujours.
-Tu n'es pas la bienvenue ici Athéna, m'annonça mon ex petit ami.
Je ne relevai pas mais j'entendis du bruit venant des escaliers. Je me doutais que ça allait être Jean ou Erna mais ce n'était ni l'un ni l'autre.
C'était Corinne.
Qu'est-ce qu'elle foutait la?
Elle s'approcha d'Oscar et l'embrassa à pleine bouche. Dans ma tête tout se retournait. Comment se fait-il qu'il se soit déjà retrouvé une petite amie alors qu'on a rompus hier? Je grimaçais et Willy se leva et me prit par le bras en m'emmenant plus loin.
-Je suis vraiment désolé que tu doives assister à ça, me lança-t-il, il est tellement triste de vôtre rupture qu'il en perd la tête...
-Est-ce que tu m'en veux? Demandais-je tremblante.
-J'ai toujours su que tu ne voulais pas diriger Timpebach mais je t'en veux parce que tu préfère les timpelbachien à nous.
-Qu'est-ce que tu racontes William! M'exclamais-je. Il me regardait surpris que j'utilise son prénom entier. Je ne choisis pas entre les personnes qui se trouvent dans les deux camps, je choisis ce qui me semble juste!
Il soupirait et je me laissai tomber sur le sol.
-Vous ne pouvez pas juste vous entendre? Pour faire avancer le village?
-Je ne crois pas, non... mais Oscar ne veut pas que tu sois mêler à la bataille.
-Willy, quelle bataille? Demandais-je froidement.
Il passa une main dans ses cheveux et m'expliqua qu'ils devraient se battre pour prendre le village. Je soupirait pour la énièmes fois de la journée. Pourquoi c'était si compliqué? Les parents n'auraient jamais dû partir.
Après cette entrevue, il quitta les lieux pour rejoindre son groupe. Il fallait au minimum que j'en parle avec Marianne et Thomas. Déjà, je ne savais pas comment ils allaient réagir parce que depuis que je leurs ai dit la vérité hier soir, on a pas parlé.
Arrivée chez moi, je demandais à mon petit frère ou je pourrai trouver notre soeur. Pas besoin d'être un génie pour savoir que là où Marianne est, mon ami n'est jamais loin.
Effectivement, je les trouvais ensemble. Qu'est-ce qu'ils étaient mignon! Je m'approchai et leurs demanda de me suivre ce qu'ils firent sans rechigner.
-Bien, je suis aller voir Oscar.
-Comment ça?! S'exclama Marianne furieuse. Pourquoi t'as fait ça?!
-Du calme tigresse. Si j'y suis allée c'était pour voir si je pouvais arranger les choses entre nous. Mais... il s'est mis en couple avec l'autre là, Corinne.
Ensuite, je leur expliquais ce que Willy m'avait dit à propos de la bataille.
Ils hochèrent la tête et diserent qu'il fallait entraîner les petits au maximum.
Après le repas du midi, je m'attelais a faire les groupes de combat tandis que Marianne et Thomas s'occupait des actions habituelles.
Après quelques heures, les enfants partir vaquer à leurs autres occupations tandis que je m'occupais du repas du soir.
Soudain, j'entendais la sonne d'alarme sonner. Je sortis en vitesse de la maison en essayant de ramener le maximum de petits à l'intérieur. J'entendais des bruits bizzares. Les petits pensaient à des monstres. Mais je savais que s'étaient les echorchés. Je m'inquiétais de pas voir mon petit frère rentrer. Je le vis, quelques minutes plus tard accompagné de Thomas et Zoé et je le pris dans mes bras. A l'intérieur, s'était un capharnaüm sans nom. Ptit Louis frappa même Mandfred!
La porte s'ouvrît une dernière fois, laissant entrer une ombre noir tenant un enfant de ses bras. Les petits pensaient au fantôme de l'histoire de Mandferd.
-Barnabé! S'exclama doucement Charlotte alors que les enfants s'étaient calmés.
Elle se précipita vers lui avec Thomas et le prirent dans leur bras le déposant sur le canapé.
-Salut Thomas, dit la femme encapuchonnée.
-C'est Mireille, clama Mandfred.
Elle baissa sa capuche.
-eh mais c'est Mireille, s'exclama encore une fois le brun.
-C'est bon Mandfred on a compris, souris ma soeur. Qu'est-ce que tu fait là? Demanda t elle d'un ton plus froid.
-Je les trouvé dans le cimetière. On est passé chez lui récupérer ses pillules.
-Il fallait me le dire que tu n'avais plus de pillules, dit Thomas.
-Je pense qu'il ne voulait pas t'embêter, avança Charlotte.
-On ne veut pas de toi ici, retourne dans ta famille, cracha ma soeur à la nouvelle venue.
-Marianne, pris-je pour la première fois la parole. Je pense que Mireille peut rester ici. Tu sais que c'est l'enfer là-bas.
-Elle a sauvé Barnabé et puis elle peut nous aider, m'accompagna Mandfred, elle peut nous dire tout ce qu'elle sait sur Oscar et sa bande.
-C'est pas le genre de mon frère de partager ses secrets.Je ne pouvais qu'approuver ce qu'elle disait. Surtout avec moi, poursuivit-elle. C'est un echorché desormais.
-Ça veut dire quoi « échorché »? Demanda la petite Zoé.
-Ça veut dire moche et bête, répondit la sœur de mon ex.
-Comme toi, chuchota la petite.
Je retenais un petit rire et allai m'assoir a côté de Barnabé tout en lui donnant un morceau de sucre.
-Pas question que tu restes en tout cas, trancha Marianne.
-On à cas voter, proposa Mandfred. S'il faut quelqu'un pour la surveiller, je veux bien me sacrifier...
Tu m'étonnes bonhomme, ça fait des années que t'es amoureux d'elle. Tout en disant ses phrases, il avait levé la main. La plupart des enfants levèrent aussi la main. Thomas et Barnabé le firent. J'étais d'accord, on ne pouvait pas la revoyer avec Oscar. Je levais aussi ma main. Marianne nous regarda méchamment.
-On va avoir besoin de tout le monde, se justifia Thomas.
En disant cette phrase, les lumiere se rallumèrent.
-Si c'est pas un signe ça! S'exclama Mandfred.
Je soupirais. Parfois, il valait meiux de la fermer pour éviter des conflits inutiles.
-Comme vous voudrez, déclara ma soeur avant de partir avec Zoé.
Thomas parla a son cousin et j'allai avec Mireille pour lui prêter des vêtements. Notre petite guerre était terminé.
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