Chapitre 6
Je me relevai et sechai les larmes qui avaient coulées. Je repris mes partitions et mon violon et rentrai chez moi. C'était le début d'après-midi et quand j'arrivai, j'allai aidé ma sœur en cuisine. Elle s'occupai du repas et après elle allait coller des affiches avec Thomas. Ça se voit qu'ils s'aiment, je ne comprends pas pourquoi ils ne se mettent pas ensemble. Enfin, lorsqu'elle partie, je me décidai à aller au lieu où Willy avait décidé de mettre les messages. Je fis bien parce qu'il y en avait un.
5,19,20-3,5/ 18,21,5/ 20,21/ 19,1,9,19/ 19,9/ 18,15,2,5,18,20/ 5,19,20/ 21,14/ 5,19,16,9,15,14?
(Est-ce que tu sais si Robert est un espion?)
J'avais pris du papier et un crayon alors je me mis à écrire mon message de réponse.
10,5/ 15,5/ 19,1,9,19/ 16,1,19/ 13,1,9,19/ 10,5/ 16,5,21,23/ 13,5/ 18,5,14,19,5,9,7,14,5,18. 9,12/ 6,1,21,20/ 18,21,5/ 10,5/ 22,15,21,19/ 16,1,18,12,5.
(Je ne sais pas mais je peux me renseigner. Il faut que je vous parle).
J'allai chez moi et montai dans ma chambre. Je me jettai sur mon lit et m'endormie.
Je fus réveiller par des coups incessant sur la porte d'entrée. Je descendis et vis que ma sœur allai ouvrir la porte. Je me mis derrière et je vis quelqu'un que je ne m'attendais pas du tout à voir ici.
C'était...
Oscar.
Pourquoi était-il là? M
Ma sœur le regarda méchament.
-Qu'est-ce que tu veux? cracha-t-elle.
-Je veux juste parler à Athéna, sors pas les griffes maman, dit-il avec son petit sourir narquois.
Elle se retourna vers moi en me demandant si je voulais bien lui parler. C'est normal, je lui avait dit qu'il m'avait quitté. J'hocha la tête à sa question silencieuse et sortie avec mon petit ami. Nous allâmes un peu plus loin dans le village pour parler tranquillement.
Il s'arreta et se tourna vers moi.
-J'ai vu ton mot. De quoi veux-tu parler? me questionna-t-il.
-Je trouve que ça va trop loin, Oscar. Ça ne peut pas continuer! Les enfants ont besoin d'une éducation, de parents! Même s'il n'était pas forcément tous bon, tous les enfants ne méritaient pas d'être abandonné! Mais maintenat que c'est fait, il faut se serrer les coudes entre nous pour pouvoir grandir, se nourrir et apprendre pour un jour partir en ville se trouver du travaille.
Il n'avait rien dit jusqu'à présent mais je voyais bien qu'il était en colère. Dans ses yeux je voyais de la rage. Je voyais aussi qu'il avait bu. C'est mauvais pour moi ça...
-Alors tu abandonnes! Après tout nos efforts! Je pensais que t'étais avec nous et que tu nous comprenais! cria-t-il.
-Bien sûr que je comprends, répliquais-je froidement, moi aussi j'ai vécu des trucs horrible je te rappelle. Mais tous ces enfants là, ne méritent pas de se battre pour ce petit village. On doit se soutenir entre enfant. Travailler pour le bon fonctionnement de la ville et désolé de te dire ça, mais les plus grands doivent devenir adultes pour les plus jeunes.
Il se retenait de me frapper. Ses poings étaient sérrés. Sur le moment, il me faisait vraiment peur.
-Alors entre nous deux, c'est vraiment fini, m'annonça-t-il avant de partir sans me jetter un regard.
Mes yeux s'étaient embrumés de larmes. Ça aurais fait 1 ans qu'on était ensemble demain. Tous les troisiemes jours des mois, nous nous offriions des fleurs. Juste pour célébrer ce jour qui était si important pour nous. Mais c'était fini. Je titubai et tombai au sol. J'espérai que personne ne me voit dans cette état. Personne ne m'avait jamais vu pleuré hormis quand je le faisais exprès, sauf, ce jour où j'ai rencontrer Willy et Oscar.
Au bout de quelques heures, je m'étais calmée et mes larmes avaient sechées. Je rentrai chez moi, mes yeux etaient encore rouge.
Je passai à côté de Thomas qui me stoppa. Pourquoi il n'aurait pas pu ne pas le remarquer? Sans dire un mot, il m'emmena dans ma chambre et ferma la porte.
-Qu'est-ce qui s'est passé?
-Je veux bien te répondre mais appelle Marianne s'il te plait.
Il fit ce que je lui demandais et elle arriva peut de temps après lui.
-Avant de tout vous dire, promettez moi de ne pas me detester et de ne pas me jeter dehors.
Ils hochèrent la tête alors je continuais.
-Donc, pour commencer, quand je suis arrivée ici, Oscar et moi on avait pas rompu. Seulement fait semblant. J'ai été envoyée comme espion. Mais à part ça, tout ce que j'ai dit était sincère. Ensuite, ils m'ont envoyé un message me demandant si Robert était un espion. J'ai répondu que je ne savais pas mais qu'il fallait que je leur parle. C'est pour ça qu'Oscar est venu tout à l'heure. Je lui est dit qu'il fallait s'organisé, devenir adulte, et arreter de jouer, que les enfants ne méritaient pas l'abandon de leurs parents... Il s'est énervé et m'a, cette fois ci, vraiment quitté.
Ils ne dirent rien et se contentèrent de quitter la pièce. Je les entendais murmurer de l'autre côté de la porte.
Le soir, j'alla me coucher et pris mon livre Alcools de Guillaume APOLLINAIRE.
Mon poème préfére est Signe. Il est très court, seulement deux strophes et parle des signes astrologique. En Effet, Guillome APOLLINAIRE est né sous le signe de la vierge. Ce signe est le dernier signe de l'été mais il parle de l'automne sa saison mental, comme s'il était né en automne. Cette saison rappelle l'"avant mort" car c'est la saison où les feuilles tombent. Et dans le dernier vers : "Les colombes ce soir prennent leur dernier vol", j'ai l'impression qu'il parle de la mort puisque qu'il parle du "dernier vol" et l'automne est la saison avant l'hiver qui est assimilé à la mort.
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