Chapitre 2
Je baissa la tête et je vis Oscar marcher en direction de chez lui. Il devait rentrer tôt normalement et le voilà dans les rues. Je suis sûr qu'il n'est pas allé chez lui pour ressortir. Il va se faire punir et connaissant son père, il va se faire frapper. Je pris donc l'initiative de le suivre. Arrivé devant chez lui sa sœur lui dit quelque chose et son père ouvrit la porte et la referma. Je m'avança un petit peu toujours cacher dans le manteau de la nuit. La porte devant Oscar s'ouvrit brusquement sur son père.
-J'vais t'apprendre à rentrer tard moi! cria-t-il.
Il le baffa. Je m'approcha rapidement et je dis précipitement:
-Attendez M. Stettner! C'est de ma faute si Oscar est rentré tard.
-Comment ça? me demanda-t-il.
Fallait vite que je trouve un mensonge crédible.
-Eh bien... commençais-je, demain, nous avons une interrogation sur tous les chapitres vus depuis le début de l'année. Du coup, j'ai demandé à Oscar de m'aider. Il a accepté, sûrement pour ne pas me décevoir et je lui ai promis que ça ne serais pas long, mais je n'ai pas vu l'heure passé. Je suis vraiment désolé M. Stettner.
-Ce n'est pas grave Athéna. Merci de me l'avoir dit.
Oscar me gratifia d'un sourir qu'automatiquement je lui rendis. C'étais le premier vrai sourir depuis des semaines.
-Au revoir M. Stettner, Oscar et Mireille.
Bas oui, je n'aime pas Mireille mais il faut être polie devant des adultes pour pouvoir être crédible après. Ils me dirent, eux aussi, au revoir et je tourna les talons. Je me rendis chez moi en un temps reccord. J'allais moi aussi me faire punir mais bon j'inventerais un mensonge comme toujours. J'ouvris la porte et mon père arriva vers moi presqu'en courrant.
-Où étais-tu? Rugit-il.
-Je suis désolé papa. J'étais avec Oscar. Il m'aidait à reviser. Tu sais, pour le contrôle de demain.
-D'accord montes dans ta chambre.
Je fis ce qu'il me dit et alla dans ma chambre que je partageait avec Marianne. En entrant dans ma chambre, elle me dit:
-Je sais que t'étais avec Oscar mais tu n'y étais pas la-bas pour réviser. Je me trompe?
-Tu vois, grande sœur, à la différence de toi, je n'ai pas besoin de réviser pour avoir les notes maximals. Mais ça les parents ne le savent pas alors quand je dis que je révise, ils me croient.
J'alla me mettre en pyjama et quand je finis, je retourna dans ma chambre et pris un livre. Pendant ce temps, Marianne était elle aussi aller dans la salle de bain pour se changer. Cinq minutes après, on était toutes les deux dans notre lit, elle révisant, moi lisant un receuil de poésie se nommant Alcools de Guillome Apollinaire. Notre petit frère entra (sans frapper, comme à son habitude) et il vient sur mon lit et m'embrasse la joue. Qu'est-ce que je l'aime ce petit bout de chou. Il va ensuite souhaiter bonne nuit à Marianne et toutes les deux, nous éteignons les lumières.
Le lendemain matin, je me lève à sept heures comme d'habitude et descends dans la salle à manger. Je ne vois n'y mon père, n'y ma mère ce qui est bizarre, parce que d'habitude ils sont là et commence à m'engueuler dès le matin. Bon après je ne vais pas me plaindre. Je mange rapidement puis par reveiller mon petit frère. Dès que nous avons tous les trois terminés de nous apprêter (moi, Marianne et Louis), on sort mais on voit beaucoup d'enfants cherchant leurs parents. Ma sœur attrape la main de Louis et se dirige vers une petite fille de huit ans se nommant Zoé qui est en train de pleurer. De mon côté, je vais chez Oscar pour voir s'il sait quelque chose. Je le retrouve au milieu d'une rue en compagnie de Willy, d'Erna, de Jean, de Mireille et des jumeaux Kevin et Philibert.
-Salut, leur dis-je.
-Salut, me répondit Oscar, tu as du remarquer que les parents n'étaient plus là. Ils sont partis. On va prendre le village. Tout le monde sait ce qu'il a à faire?
Tous ceux présent répondirent oui sauf moi. Oscar me regarda et me dit:
-Athéna, tu devras juste être à côté de moi et sourir.
-Ne t'inquiète pas, lui assurais-je.
On alla tous à la fontainne et on s'installa. Willy avait pris une grosse boite de musique et Jean, Philibert, Kévin, Erna et Mireille avaient des paniers de jouets. On vit Marianne et les enfants debarquer alors Oscar commença son discour.
-C'est quoi ces têtes d'entements, demanda-t-il. C'est jour de fête aujourd'hui, on est libre!
Willy commença à mettre la musique.
-Approchez, approchez, vous verrez comme Oscar Stettner fait bien les choses, dit-il.
-On aura plus jamais école?! OUAIS!!!!! hurla Charles.
Presque tous les enfants courèrent vers nous en attrapant les jouets qu'on leurs lançait. Marianne cria quelque chose et Louis coura lui aussi vers la fontaine.
-Louis revient! ordonna Marianne à notre petit frère.
Il ne l'écouta pas et je décendis de la fontaine pour le rejoindre.
-Louis! Athéna! Vous venez ici immédiatement!
-Désolé, grande sœur, mais on reste ici, pas vrai P'tit Louis? lui dis-je sarcastiquement.
Je pris la main de mon frère et on alla chercher d'autres jouets ensemble. Je vis Marianne s'éloigner avec les quelques enfants qui ne voulaient pas venir avec nous. Naturellement, notre groupe se dirigea vers le Lion d'Or, un bar connue de tout le village. Il allait être notre nouveau QG. Louis me lacha la main et alla au bar avec Mireille, je le surveillais du coin de l'oeil tandis que j'allais m'assoir avec Oscar, Jean et Erna. Ils commencèrent une partie de poker. Je m'asseya sur les genous d'Oscar comme j'avais l'habitude de faire et regarda mon frère. Il avait le sourir et ça me faisait plaisir.
Quand ils eurent finis de jouer au poker, Oscar mit ses mains sur mes hanches, me souleva et me reposa à côté de lui. Il se leva avec Jean et nous dit:
-On va jouer au billard.
Moi et Erna nous restâmes là où nous étions et parlâmes de tout et de rien. Je l'aimais bien, c'était une bonne amie. Peut être cinq minutes après, ma sœur entra dans le Lion d'Or, sûrement pour venir chercher Ptit Louis mais je n'allais pas laisser ça.
-Bienvenue au Lion d'Or, déclara Oscar.
Marianne ne lui répondit pas et s'avança vers notre petit frère.
-Non, j'viendrais pas, c'est trop ici. Y'a plein de bruit, bouda Louis.
-Louis, maintenant ça suffit, lui ordonna-t-elle.
-Eh maman reprit Oscar, reste un peu avec nous. On a tout ce qu'il faut ici pour bien s'éclater.
-Marianne, Louis ne veut pas venir avec toi, lui dis-je.
-Tu n'es pas capable de t'occuper correctement de lui, me cracha-t-elle.
-Comment ça? demandais-je. Tu crois que je suis trop insouciante? Que je ne sais pas m'occuper de mon petit frère?
-Parfaitement. Tu ne sais rien faire a part réciter tes leçons par cœur.
Sur ce, elle partit en emmenant Louis.
-On peut p'tre rester un verre? demanda Mandfred qui l'avais accompagné.
-Mireille, sert un vers à binoclare, ordonna Oscar.
Elle ne fit rien et Mandfred partit.
-Mireille, il est crade ce verre. Faut que je fasse la plonge à ta place? reprit-il.
Il lança le verre contre le mur qui se cassa en plein de morceau. Mireille et Oscar étais énervé puis elle partit. Moi aussi je me leva et quitta la salle. J'alla dehors pour me retrouver un peu seule et réflechir à ce que Marianne m'avait dit. Étais-je vraiment une incapable? Je ne me suis jamais considéré comme tel. Mais même si elle et moi étions en froid depuis le jour où elle m'a laché, je l'aimais toujours et ses paroles me blessait. Je me laissa choîre contre un mur et me mit en boule.
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