Chapitre 10

Je ne voyais que du noir autour de moi. Un noir si oppressant que je fermais les yeux. J'entendais des voix autour de moi, était-ce ça la mort? J'ouvris doucement les yeux et je fus aveuglé par la clarté. Une fois habitué j'essayais de me levé sur mes coudes mais ça me donna une grimace de douleur. Je sentis une masse s'allonger sur lit et je vis mon petit frère.

-Bonjour toi, souriais-je.

Je ne reconnaissait pas ma voix. Elle me paraissait bien trop grave.

Il me sourit et me fis un énorme câlin. Je lui demandais de me lâcher parce qu'il me faisait mal, ce qu'il fit. Ma sœur entra à ce moment là et se jeta littéralement dans mes bras.

-Tu m'as fait une de ces peurs!

-Moi aussi je t'aime grande soeur mais tu me fais mal la! Riais-je.

-Desolé.

-J'aimerais voir Oscar... dis-je dans un souffle.

-Mais pourquoi? C'est lui qui t'as mis dans cet état. Je ne te comprends pas Athéna... me dit-elle.

-C'est pourtant si simple Marianne. La seule réponse est que je l'aime.

-Je vais le chercher mais avant je veux te dire que le conseil a décidé que les enfants ne seront plus autorisés à leur parler, lui, Willy, Jean et Erna.

J'hochai la tête et elle se leva du lit et parti avec Louis le chercher. Il arriva quelques instants après. Il entra et ferma la porte. 

-Tu voulais me voir? Je tiens à te dire que je suis vraiment désolé pour tout... j'aurais du t'écouter dès le début.

-Mais comme d'habitude, tu n'en fais qu'à ta tête, finissais-je. Je ne t'en veux pas plus que ça par contre Willy va m'entendre. Quelle idée de te donner un fusil alors qu'il sait pertinemment que tu ne sais pas viser!

Il rigola doucement et s'assit sur le lit.

-Je veux aussi m'excuser par rapport à Corrine, m'avoua-t-il.

-T'as de quoi, repliquais-je.

-Je ne l'aime pas. Pas du tout. Mais il y a bien une fille que j'aime vraiment...

-Qui? Demandais-je.

-La première et la dernière lettre de son prénom est un « A ».

Je riais et d'un coup je l'embrassai. Ça faisait si longtemps que ça n'était pas arrivé. Je l'aimais comme une folle et je n'étais pas prête de le lâcher. J'essayais de me lever et il m'aida. La vérité c'est qu'il me portait. Dans le couloir je croisai Corrine. Mais qu'est-ce qu'elle fait là celle? Elle s'arrêta devant nous et me regarda.

-Chéri, dit-elle mielleusement, pourquoi tu l'aides alors que tu m'as dit que tu ne l'aimais pas?

Depuis que j'ai appris qu'elle aimait mon Oscar, j'ai toujours pensé que c'était par popularité mais je me rend conte que non. Elle est vraiment amoureuse de lui. La blague.

-Peut être parce que je t'ai mentis. Je me sentais mal parce que Athéna et moi avions rompu et je t'ai utilisé pour apaiser ma douleur. Et d'ailleurs, j'en suis désolé.

Ses yeux se remplirent de larmes. Je n'éprouvai cependant aucune empathie pour elle. Oscar et moi avancions et quand nous fûmes dehors la douce brise de fin d'été remplit mes poumons. J'allai, toujours aidé de mon copain, m'assoir sur ma fidèle fontaine. Et il me laissa seule pour aider à la « reconstruction » du village.
Les enfants accueillirent se geste avec joie.

Je me demandais où pouvais se trouver Willy. J'aurai vraiment aimé le voir mais je ne le trouvais pas sur la place. Je me leva et m'avança difficilement jusqu'à chez lui et une fois arrivé je toquai et sans surprise, je le vis m'ouvrir.

-Athéna?! Tu vas mieux?

-Franchement William, rétorquais-je, je me suis pris une balle dans le ventre et vous avez de piètres capacités de médecine. Mais toi aussi pourquoi t'as donné une arme à feu à Oscar alors qu'il ne sait absolument pas viser?! M'ecriais-je.

-Je suis vraiment et sincèrement désolé Athi, si tu savais.

Il m'avait appelé par le surnom qu'il m'avait donné quand on avait 8ans. Je me suis rendu conte qu'il voulait juste pas que je me fâche contre lui. Incapable de lui en vouloir, je le serai dans mes bras en lui murmurant un « je t'aime, abruti ». Nous retournâmes ensemble au centre du village et je devais avouer que je m'appuyais énormément sur lui pour marcher. Je me r'assies sur ma fontaine et ferma les yeux. Le soleil était chaud en ce mois de mai.

Ma sœur se dirigea vers moi et s'assit, elle aussi, sur la fontaine.

-Tu accepterais de donner les cours aux plus jeunes avec Mireille? C'est évident que les parents ne rentreront pas...

Je sentais la tristesse dans sa voie. 

-Bien sur que je veux bien mais il faudra aussi que j'étudie car dans un an j'aimerai pouvoir partir en étude de médecine.

Elle hocha la tête et me prit dans ses bras. Je pensais alors que les parents avaient bien fait de partir. Ils avaient permis le rapprochement des enfants de Timpelbach.

—————————————————

Coucou tout le monde! J'espère que vous allez bien pour ma part ça va super! (J'ai l'impression d'écrit le début d'une carte postal...)

L'histoire touche à sa fin il n'y aura plus qu'un chapitre avec l'épilogue.

Alors je voulais vous demander
Est-ce que vous voulez que je fasses cette histoire du point de vue d'Oscar et/ou de Willy?

En ce moment j'écris deux autres livres qui ne sont pas des fan fictions elles s'appellent « Les voyageuses » et « Dark angel » j'espère que quand je les publierai vous aimerez.

J'écris aussi une fanfiction sur Tom Jedusor (harry potter) qui sera elle sur un mode « détente ». Je commencerai d'ailleurs à la publier dès vendredi prochain. J'espère qu'elle vous plaira aussi.

Bonne journée à tous et profitez des ces derniers moment dans le village de Timpelbach avant le prochain voyage.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top