Chapitre 1

C'est l'après-midi, je me suis assise sur un banc en train de réviser puisque demain, on a une interro sur tous les chapitres vu depuis le debut de l'année. Une petite fille court vers Marianne, je crois qu'elle s'appelle Charlotte, et lui dit quelque chose. Vu sa tête et la tête de ma soeur, ça ne doit pas être une très bonne nouvelle. Je tourne la tête et vois Barnabé courir pour rattrapper son ballon mais c'est Willy qui reprend le ballon. Ils parlent un petit peu quand Willy lui lance le ballon à la tête. Ma soeur court vers eux et commence à crier sur Willy. Je choisis ce moment pour m'éclipser car je sais pertinament que si je ne pars pas, elle va me sermoner jusqu'à ce qu'elle en ai marre. Cinq petites minutes après, j'arrive au repaire d'Oscar. Je rentre et lui dit bonjour avant de m'installer sur mon siège préféré c'est à dire le siège juste à côté de celui d'Oscar.

-Tu sais Oscar, une petite fille à parler à Marianne, je ne sais pas ce qu'elles ont dit mais elles avaient l'air affolé.

-C'est bien. Bientôt, le village sera à nous.

Je n'aime pas particuliairement ce plan mais j'espère que quand les parents partiront (parce que je sais qu'ils vont le faire vue toutes nos bêtises), Oscar se rendra  compte qu'il faut être plus mature pour "diriger" un village et arrêter de faire la guerre aux autres enfants qui ne font pas partie de la bande.

-Chéri... Je commence.

-Ne m'appelle pas comme ça! m'interrompt-il

-Et toi arrête de me crier dessus! J'ai rien fait! Depuis quelques semaines, j'ai l'impression que ton plan est plus important que moi. Si tu continues, je pars, Oscar.

-Eh bien pars! Si tu n'es plus avec nous alors tu es contre nous, et tu sais ce qu'on fait aux traître.

Il a dit cette dernière phrase en se rapprochant de moi. Je ne sais pas s'il voulait que je parte ou que je reste. C'est bizarre, avant on s'aimait comme un couple NORMAL et depuis que le plan s'accélaire, il veut comme me rejeter et me garder.

-Les autres vont arriver.

Juste après qu'il est dit ça, Willy et le petit groupe d'intime d'Oscar arrivent. Puis environ cinq minutes après, les autres enfants entrent dans le repaire. Il plante son couteau dans la table. Tous les enfants sursautent.

-Alors comme ça ils veulent nous punir? Nous mettre des raclées? il crache. Et bien moi, je dis qu'ils essayent, les parents cherchent l'embrouille, ils vont la trouver. On va tous rester ici pour la nuit! Ça va les calmer...

-Eh m'sieur, demande Gros Paul en s'adressant à Oscar, mais si on rentre pas, on va se faire punir.

-Faudrait déjà qu'ils osent venir! dit Oscar.

-Bon bah moi je vais rentrer, merci à tous, ma maman a fait à manger et ça va refroidir.

-Eh gros porc, le coupe Jean, t'as pas entendu c'qu'à dit Oscar?

Je l'ai jamais aimé celui-là mais il est le fils du maire alors c'est un bon atout pour la bande.

-On sait quoi faire des lacheurs, reprit Willy.

-J'vous l'dis les amis, Oscar brandit son couteau, les parents sont pas prêt de faire la loi à Timpelbach.

Tous les enfants crient.

-On va pas se laisser faire, recrit-il. Mais c'est le p'tit Thomas? Ça f'sait longtemps... On t'a manqué mon poulet?

-Pas trop, non, repondit Thomas. Tu crois pas que t'as un peu passé l'âge de frapper les petits?

Pour une fois je suis d'accord avec toi. Il faudrait mettre fin à cette tyranie qu'Oscar et Willy veulent imposer avant qu'elle débute.

-T'as pas toujours dit ça!

-On touche pas à Barnabé, reprit Thomas, c'est compris

-Quelqu'un a touché ton cousin? dit sarcastiquement Oscar.

-C'est pas bien ça... ajouta Mireille

Mais pitié, faites la taire! Elle ne dit rien d'interressant!

-Eh les gars? Saint Thomas est venu nous faire la moral.

Les enfants rigolèrent à la réplique d'Oscar.

-Aller dégage sale traître, cracha Willy entre ses dents.

-Toi l'avorton on t'a pas sonner. Retourne plutôt dans les jupons de ta mère, enfin si y'a pas d'jà quelqu'un.

Thomas avait touché un point sensible. Et ça ne me plaisait pas non-plus qu'il parle comme ça de mon ami.

-Eh Thomas, si tu n'avais pas quitté la bande, ton cousin aurait été en sécurité... Mais vu que t'es un traître, tu en paies les conséquences. Indirectement certe mais quand même, je lui répond du tac au tac.

Thomas ferme la bouche. Seulement Oscar descend les marches de l'estrade et il en fait de même. Tous les enfants se reculent. Thomas et Oscar se placent en position de combat.

-T'inquiètes Oscar on est avec toi! Hurla Erna.

Puis tous les enfants clament Oscar apres cette phrase. Ils commencent à se battre et je détourne le regard n'aimant pas la violence.

Je me mis à penser pour ne pas voir le combat. Quand j'étais petite, ma sœur et moi on était toujours ensemble, mais un jour, elle m'a abandonner. Elle m'a dit que je n'étais plus sa sœur et que si les parents m'"aimaient" c'est parce qu'elle leurs avait demandés de faire semblant. Je pense qu'elle avait raison car juste le soir après cette dispute, mes parents étaient devenus beaucoup plus dur. Alors, un jour, je suis partie prendre l'air et je me suis arrêtée dans une petite ruelle de la ville où j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C'est ce jour là que j'ai rencontré Oscar, Willy et Thomas. Ils m'ont réconforté et intégré à leur bande. Quelques semaines après, la bande avait pris de l'empleure: Jean et Erna nous avaient rejoint comme beaucoup d'enfants. Il y a un an, Oscar m'a avoué qu'il m'aimait et m'a demandé si je voulais être sa petite amie. Naturellement j'ai dit "oui" parce que je l'aimais aussi. Seulement, quand Thomas nous a laché, Oscar a commencé a être plus autoritaire et il commençait à dire ce que je devais faire. Je détestais et deteste toujours ça alors je me suis rebellée. Il n'a pas aimé ça et il a failli me frappé mais s'est arrêté avant, heureusement pour lui. Maintenant, il devient froid avec tout le monde et leur plan de faire partir les parents de la ville va bientôt marcher. J'en suis sûr.

Un enfant crit que les parents arrivent, se qui m'étonnerai mais tous les autres s'enfuissent. Thomas quitte aussi la planque. Il ne reste que moi, Oscar et ses intimes. Sa sœur part rapidement pendant que nous, nous parlons de la "tyranie" que l'on va installer quand les parents seront partis. Après je dis "nous" mais c'est plutôt eux. Trente minutes après je décide de quitter les lieux.

-Oscar? Willy? Demandais-je.

-Oui, me répondit Oscar.

-Je pars, j'ai encore des trucs à faire.

-D'accord si tu veux.

C'est Willy. Oscar ne prend même pas la peine de répondre et se retourne. Je fais un signe de tête à mon ami pour lui dire au revoir et il fait de même. Je vais m'assoire à la fontaine où j'ai révisé plus tôt dans la journée. J'observe le ciel et j'ai dû rester longtemps dans cette position car il faisait nuit noir et j'y suis arrivée quand il faisait encore jour. Un bruit me sort de ma contemplation. Je baisse la tête et je vois...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top