Elle tournoie dans le vent. Ses joues rougies, ses yeux bleu azur. Elle crie. La liberté l'enivre. Elle commence à voir flou. Ses bras flottent. Ses bottines claquent contre les dalles. Sa veste jaune détonne dans la pluie grisâtre du dimanche après-midi. Elle ferme les yeux, savourant la gifle d'une bourrasque. Ses cheveux voltigent autour d'elle. Elle chante, à présent. Le tonnerre gronde, les éclairs illuminent le ciel. L'odeur de la pluie la prend aux narines. Ses poumons de gonflent, l'air se repend en elle. Ses mains se lèvent vers le ciel, sa danse s'enhardit. Ses cheveux sont comparables à des flammes, et fendent l'air avec douceur et violence. Elle livre son âme, son sang danse dans ses veines. Si on y fait attention, on entend le musique.

Elle est belle.

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Les sens s'exacerbent. Des frissons s'emparent de lui, ses cheveux noir de jais se dressent sur sa nuque. Son cœur éclate de joie. Le jeune homme est dehors. Le vent est si puissant. Si violent. Il marche, sa veste volant derrière lui. Il hurle. Il se sent libre. Libre de sa vie, libre de lui-même. Il atteint la falaise. La mer se déchaine sur la pierre. Le fracas des vagues est assourdissant, l'écume éclabousse le garçon. Le vent éteint toutes ses pensées, et laisse place aux émotions. Le tonnerre gronde. Il le ressent dans son âme. La pluie tombe. Elle efface son ancien mal-être. Ces tracas se sont écoulés avec la pluie. Il se sent à nouveau complet. Il danse, il court, il chante, il saute, il vole presque. Il ne tombe pas dans l'eau. Le bonheur le fait voler.

Il est beau.