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⊱ 𝐃𝐄𝐔𝐗 𝐄𝐍𝐅𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐂𝐄𝐋𝐄𝐒𝐓𝐄𝐒 ⊰

Alizée avançait, confiante. Elle était libre, cette gamine, aussi libre que le vent qui faisait virevolter les étoiles. Et tandis qu'elle progressait, les cheveux emmêlés et le regard déterminé, le monde entier semblait lui sourire. Il n'était plus question de pleurer, ah ça non ! La vie s'offrait à elle, et l'univers s'étendait à perte de vue devant ses yeux émerveillés. Les possibilités étaient infinies dans cette vie certes étrange, mais tellement incroyable ! Un véritable terrain de jeu s'offrait à elle, et cela la réjouissait au plus haut point.

La gamine avait envie de courir partout, de crier, de sauter, de s'amuser, de vivre sans s'arrêter. Alizée voulait tout essayer, persuadée que partout où elle allait, la vie serait belle. Alizée avait raison. Sa joie de vivre et sa fureur d'aimer étaient la véritable clé. Elle était même capable de voler comme les oiseaux, si elle le voulait.

Il suffisait d'une toute petite volonté, ou même gigantesque, si elle le souhaitait ; le tout était de participer à cet enchaînement féérique, cette danse céleste à laquelle elle avait toujours rêvé de prendre part. Elle se joignit aux planètes, au cosmos, aux fleurs en une fête emplie de couleur et de bonheur. Ah, cette gamine, elle était libre. Libre d'aimer, de jouer, d'avancer. Plus rien ne la retenait attachée, elle pouvait s'exprimer, enfin. Et dans son immense joie d'explorer tout l'univers, la poitrine gonflée par l'allégresse, elle souhaitait, dans un recoin de son cœur, que chaque vie connaisse ce sentiment qui l'habitait.

Oui, c'était ça son souhait le plus cher. Elle voulait faire du monde un lieu joyeux et empli d'amour où tout le monde sourirait.

Alizée fixa la voie lactée qui se mouvait devant elle, puis, elle ferma les yeux, et dans son intime conscience, rêva d'un univers harmonieux et paisible. Une étoile filante passa, et la gamine ouvrit les yeux. Elle repartit ensuite jouer, un sourire aux lèvres.

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