Mais ça ne m'empêche pas de t'aimer, loin de là. 

Car, même si tu me poignardes dans le dos, tu me souris, aussi. Tu es belle, tu es pleine de petits détails discrets, tu es un paradoxe magnifiquement haïssable. 

Tu es le soleil qui réchauffe un après-midi d'hiver, le vent qui tempère un matin d'été. Tu es la douceur, la violence, tu es la haine, l'amour. 
Tu me reviens toujours. Peu importe la durée, peu importe la distance, tu prendras toujours soin de moi. Même si, parfois, tu me laisses pendant des mois entiers, je sais que, quelque part, tu penses encore à moi — car c'est ton travail, après tout, et je ne peux pas te demander d'ignorer ceux qui ont besoin de toi. 

Je t'ai bien décrite, mais je sais que je n'ai pas su saisir toute ta complexité. Je sais que je ne suis pas assez talentueux pour ça. Je sais que tu es trop pour être réduite à de simples mots. Mais au moins, j'ai essayé, et c'est ça qui compte, pas vrai ? 

Tu es la Vie. Comme on dit parfois, tu es une pute, mais je sais que tu es bien plus que ça. Mes mots ne sont pas suffisants. Depuis Tes débuts, quantité d'autres avant moi ont tenté de te dépeindre — toujours en vain. 
Tu n'es pas parfaite, mais personne ne l'est. Tu n'as pas que des défauts et pas que des qualités. Tu es humaine, comme chacun de tes protégés. Et je t'aime tellement.