autres

Face à la souffrance, il y a la douceur.

Les draps de satin, les vies bercées de rire, les enfants qui font leur premiers pas, puis leurs seconds, puis qui s'élancent, toujours proches des bras parental rassurants, prêts à amortir la chute au moindre faux pas.

Il y a la chance, il y a l'ignorance, l'inconscience. (Ou peut-être est-ce délibéré)
Il y a tous ceux qui ne savent pas, qui ne voient pas la souffrance de leurs voisins, qui savourent leur tranquillité égocentrique et qui refusent d'accepter une souffrance autre que la leur.

Il y a les lâches, qui ne font rien, qui se contentent de détourner le regard en espérant que quelqu'un d'autre s'en charge, et puis de toute façon ce ne sont pas leurs affaires, alors ils ne voient pas pourquoi ils devraient s'en mêler.

Il y a les impuissants, les jambes sciées et la gorge nouée face à la quantité de désastres, et face à tous ceux qu'ils ignorent encore, qui ne savent pas quoi faire, comment, où, concrètement, aider.

Il y a tant et tant d'histoires, tant de vies qui se croisent, tant d'instants à raconter, tant de fragments encore jamais dévoilés, et qui ne le seront probablement jamais.

Et il y a les voix dans cet océan de sons, ceux qui tentent de s'élever pour faire enttendre la peine, pour en porter sur leurs épaules, parce qu'un fardeau est moins lourd lorsqu'il est partagé. Il y a ceux qui espèrent, qui se battent, bec et ongle, pour qu'un jour chacun puisse goûter au nectar du bonheur.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top