Plusieurs semaines avaient passé, sans même que Célian ne remarque le temps qui se dérobait sous ses pieds.

Célian et Apolline était toujours aussi proches.

Certes, les amies de la rousse avaient râlé au début. Jalouses. Elles voulaient garder leur amie formidable rien que pour elles, et n'appréciaient pas vraiment l'arrivée d'un nouveau dans leur trio si soudé.

Mais elles avaient fini par l'accepter, bon gré, mal gré.

Bien sûr, Zoé et Charline ne l'aimaient pas spécialement (et il le leur rendait bien). Parfois, elles le regardaient de travers, ou semblaient parler de lui lorsqu'il n'était pas là.

Célian était un peu paranoïaque vis-à-vis d'elles, il devait bien l'avouer.

Il était persuadé qu'elles ne voulaient pas qu'il s'approche d'Apolline. Qu'elles ne voulaient pas la partager. Qu'elles ne voulaient pas que quelqu'un d'autre qu'elles profite de sa beauté. Peut- être qu'il s'imaginait des choses, mais c'était comme ça qu'il interprétait leur comportement.

Mais ce n'était pas juste ! Apolline était fantastique, vraiment. Et tout le monde devrait en profiter. Célian avait envie de montrer à l'univers entier à quel point elle était formidable. Une personne en or et au coeur fait de douceur, si rare dans un monde où la confiance ne régnait plus.

Il était sincère ! Apolline était quelqu'un de très intelligent, avec toujours de bonnes remarques. Un bon sens de l'humour, et surtout...de l'imagination.

C'était ça qui faisait qu'elle était aussi géniale.

Et aussi, la jeune fille était toujours souriante, et savait toujours quoi dire pour remonter le moral des autres. Positif optimisme.

En fait, il lui était impossible de résumer ce qui faisait d'Apolline ce qu'elle était, puisque c'était l'ensemble qui la rendait ainsi. Célian ne pouvait pas, tout simplement, réduire Apolline à une liste.

Elle était forte, fière, formidable. Et lui, amoureux.