Chapitre 9 : Ava
- AHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je bondis d un coup de mon lit les membres soudain tendus comme une corde d arc prête à attaquer. Je regarde autour de moi les prunelles perçants le luminosité du soleil montant dans le ciel, une fille aux cheveux rouges comme le feu marmonne :
- T'inquiète c est ça tous les jours ...
- Il se passe quoi tous les jours ? Demande je perplexe et inquiéte.
- Ça. Désigne t elle alors la scène.
Je pousse un cri d effroi quand je vois que ce que me désigne la rousse : un des nouvelles à un seau renversé sur elle ... Un seau remplit d araignées, de milles pattes, et de pleins d autres insectes s'immiscant dans les vêtements de la victime. Je sens mon cœur qui s emballe à la vue de cette scène, je mets un pied en avant pour aider cette fille mais je sens une main qui aggripe mon bras et qui enfonce ces ongles dans ma peau, la voix de Ashley retentit dans ma tête :
- Approche pas d elle ! Regarde.
Elle me lâche pour montrer de son majeur un garde l air sinistre observant la scène sans ciller, la fille aux cheveux d'un rouge anormal rajoute son grain de sel :
- Je vois que tu as bien observé tous ça la blondasse.
- Comment tu me parle même ? S énerve mon amie, Je m appelle Ashley pas la blondasse.
- Pourquoi font ils ça ? Demande je pour changer de sujet, sujet qui m intéresse plus que leurs embrouilles de filles.
- Ils font ça tous les matins sur chaque chambre c est ainsi ... C est le réveil de chaque matin. Beaucoup de gens l appellent la torture, ils augmentent encore plus notre peur envers nos animaux.
En dehors de la cage j entends d autres cris d horreur je viens coller mon visage contre les barreaux pour voir des soldats inexpressifs lançant des seaux entiers d insectes ou ouvrant les "chambres cages" pour faire entrer divers animaux rugissant, montrant les crocs, henissant, barrissant, voulant donner des coups de sabots, se cachant sous les couettes et autres. Chez les humains la terreur, la folie et la peur se fait sentir : ils crient, pleurent, s arrachent les cheveux, montent sur les lits, s aggripent aux autres, d autres parfois courageux ou juste inconscients décident de se battre, insulter ou crier contre les animaux ... Les yeux exorbités je regarde ces scènes qui me font reculer face à cette endroit devenu fou, je souffle un coup avant de me retourner, j évite la main d Ashley et me précipite vers la fille qui tente d enlever des sortes de milles- pattes qui enfoncent ses milliers de pattes sur sa peau. Rien que cette image mon corps entier se remplit de courage et de camaraderie, la voix de ma mère rugit lors dans ma tête : " Ma Chérie, pense toujours à aider les autres. Suis ton cœur quand il veut quelque chose accepte son choix même si les autres ne le veulent pas ! Tu as une bonté et un cœur immense alors suis ton amour pour les autres !" Alors d un geste brusque j arrache le mille patte qui es sur sa peau, et continue ainsi sans m arreter : j arrache! Ecrase ! Tue ! Jette ! Enlève ! ... Tous ça a une vitesse presque surnaturelle, les cris d appels de la jeune fille s estompe tandis que des soldats rentrent dans notre chambre et viens se poster devant nous :
- Je peux savoir ce que vous faites ?? Rugit l un des gardes le regard bagarreur.
- Pardon je ..., Murmure je en baissant la tête scrutant une bébête qui rampe au sol.
- Bien ta intérêt à plus recommencer, on sera que cléments une fois ! T'a compris p'tite conne ?
- O...
Soudain ça me revient en tête comme une chansonnette qui y rentre et ne veux pas en sortir : "Suis ton cœur quand il veut quelque chose accepte son choix même si les autres ne le veulent pas !" Je serre les poings, je relève la tête et lâche un regard déterminé aux hommes sans coeurs en face de moi :
- Non.
Soudain le temps semble s arrêter, les gardes bouche bée regardent celui qui m a adressé la parole qui est lui aussi perplexe. La fille a mes côtés se tend comme un arc en s aggripant à mon bras, Ashley et la rousse avancent d un pas vers nous, tous le monde autour de la cage semble s être tu pour nous écouter, je vois le mille pattes s enfuir loin de nos pieds ....:
- Pardon ?
- J ai dis non. Je refuse de laisser des gens maltraités des gens innocents qui n ont rien demandés et qui n'ont jamais voulus être ici.
Encore plus de silence un instant puis le chef des soldats m attrape violemment par l avant bras et me pousse en dehors de la cage en gueulant :
- PETITE INSOLENTE VA ! ON TA DONNER UNE CHANCE TU N À PAS VOULU LA PRENDRE ET BIEN TANT PIS POUR TOI ! MAIS NOUS ON SAIT S Y FAIRE AVEC LES REBELLES DE TON GENRE !
Je suis traînée, poussée comme une vulgaire poupée de chiffon. Les gens me scrutent, m observent, ayant déjà compris que j ai fait quelque chose de mal et de dangereux ... Tous s écartent a mon passage comme si j avais la peste ...
Je tente de faire lâcher prise au soldat il le fait .. Mais c est pour m attraper encore plus violemment les cheveux : je crie de douleur, sentant ma peau qui se tire en meme temps que mes cheveux, des larmes se forment sous mes paupières floutant ma vue, ma tête me fais mal et je suis en équilibre précaire entre l inconscience ou non. Je suis mitigée entre le réel et le rêve, j entends des aboiements de panique derrière moi, je tourne difficilement la tête pour voir une tâche noire où deux orbites bleu ciel me regardent... : À cette instant précis c est comme si des milliers d étincelles se bloquent dans ma poitrine, ma tête est remplie d images du livre contre l Animalia s entrechoquant avec les mots de ma famille, d Ashley et du métis, laissant parfois apparaître la tête du loup et des soldats ... Je pleure me laissant traînée à terre perdue et blessée de l intérieur ...
Quand il me relâche je me trouve dans une noirceur sans nom, aucuns bruits excepté la respiration du loup qui a étais enfermé avec moi. Un mal de crâne se forge dans ma tête, mes cheveux sont douloureux, mes membres pleins de poussières sont meurtris par des cailloux et autres qui m ont fais saigner ... Je pose ma tête contre un mur huileux, ferme les yeux quand je sens une tête au pelage venir se frotter timidement à ma cuisse, je pousse un cri de terreur en me relevant d un coup pour dominer de ma taille ce canidé au poils noir comme la cellule :
- DÉGAGE MONSTRE ! NE T APPPROCHE PAS !!!!
- Tu as simplement peur d elle ...
Je sursaute à la voix qui ne m appartient pas qui surgit près de moi, peureuse je demande en bafouillant :
- Qui ... E-est tu ?
Un petit crissement et deux secondes plus tard une allumette faisant danser une minuscule flamme orangé fais apparaître le visage de l homme noir avec le serpent autour de son cou : dans cette cellule sombre où un homme a le profil illuminé d une allumette avec un serpent autour de lui, cette scène m effraie et je fais un pas en arrière ...
Le feu dévore le bout de l allumette mais quand il n y a plus de bois, la flamme s éteint nous plongeons dans un sinistre silence noir jusqu'à ce que :
- Donne lui un prénom.
- Non je ne veux pas !
- Fais le et je répondrais à toutes les questions tu te pose.
Je me fige, comment sait il ça ? Bouchée bée je réprime un soupir :
- Comment je fais ça ?
- Regarde la dans les yeux et appelle la par son prénom jusqu' à ce qu il est le signe ...
- Quel signe ?
- Tu le reconnaîtra, chuchote t il.
Je souffle et m agenouille au sol, je sens la présence de la louve près de moi, j oublie la peur qui me tord le ventre pour me focaliser sur elle. Je réfléchis à un prénom dans ma tête quand il vient comme une évidence ... :
- Eta, susurre je.
Eta une étoile bleue comme les yeux de la louve, Eta ..., Je la dis en boucle sans m arrêter comme hypnotisé par ce nom d étoile que j ai appris en cours, soudain les yeux du canidé deviennent étincelants éclairant la pièce d une lumière douce et chaleureuse, juste le temps de cligner des yeux et les yeux de Eta redeviennent normales ... Je sens alors comme un second cœur battre dans ma poitrine et le black dis alors :
- Ce signe.
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