« L'âme fantôme encore recueillit songes et pensées solitaires, derrière cette fenêtre éclatante, qui cédait passage à la belle Lumineuse et à son image. Extrait de toute instantanéité excessive pour de bien meilleurs songes, il n'est de refuge pour lui que le plus doux des abri dénué de superflu. C'est dans l'inconnu que cette silhouette trouva pénitence. C'est dans l'inconnu que le fantôme put savourer la délivrance. Les diamants mémoriels, voilà ce qu'il recueillit. La violette émotionnelle, voilà qui l'accueillit. L'on croit connaître un être si bien que lorsqu'il est saisi de nos soins, seule l'ombre se dérobe à nos mains.

Voici ce que je vois, mais ce que vous ne voyez point. Vous pourriez effectuer encore mille et un essais, cela demeurerait vain. Il n'y a qu'une seule chose à savoir, la conscience de notre non-savoir. Celui-ci accéda au lyrisme. Celui-là céda au rationalisme. Le premier l'emporta, le second empoisonna. »