Mercure est la planète la plus proche du soleil dans le système solaire. L'environnement de la planète est hostile à l'installation humaine, et Mercure n'a jamais accueilli plus de quelques centaines d'occupants.

Lors de la fin de la V1, il y avait une petite mine exploitée sur la planète qui servait à fournir certains métaux, rares dans la ceinture d'astéroïdes. Les aléas magnétiques sur la surface limitaient les communication des engins robotiques cantonnés à des recherches en  sous-sol, alors que les mineurs humains faisaient la recherche extérieur. L'accès à certains rocher éloignés du système solaire quelques siècles plus tard rendirent la base de Mercure inutile et elle fut abandonnée au début de la V2.

vers V3A9400, le culte du soleil, présent dans plusieurs cultures terrestres, commença à essaimer sur Vénus. 200 ans plus tard, la Guilde des Sciences publia dans toute la galaxie les résultats de ses observations du spectre lumineux solaire. Signe du déclin de l'astre ayant donné vie à la terre, ce spectre s'était décalé de quelques centièmes de nanomètres vers les infrarouges depuis le début des observation en V1. Cette publication, assez anodine dans l'univers, fit grand bruit dans le culte du soleil Vénusien. Un petit nombre d'entre eux migrèrent sur mercure afin d'étudier au plus près du soleil le moyen d'inverser les réactions nucléaires de l'astre pour le rendre éternel (d'où le nom souvent utilisé par les membres du culte de "culte de l'éternité", tant du soleil que de l'humanité, car actuellement la survie de l'espèce est conditionnée à celle de la terre, donc du soleil).

Il y a près de 300 physiciens-cultistes sur Mercure, mais le nombre exacte est inconnu car, comme pour Venus, l'accès à la planète est limité, et les mercuriens eux-même sont peu accueillants. Il y a aussi plusieurs milliers de cultistes dans toute la galaxie. Ils étudient les différents soleils pour comprendre ces stades de dégénérescence solaires. Ces cultes, bien que parfois alarmistes et source de désordre publiques, sont tolérés du fait de leurs connaissances en fusion nucléaire, très prisées dans de nombreux mondes.