Il existe sur Terre quelques espèces, telle que la limule, qui sont incapables de se reproduire ailleurs que sur leur île de naissance. En réalité, toutes les espèces animales et certaines espèces de bactéries possèdent des caractéristiques similaires. Pour l'être humain, la multiplication sur une autre planète est, sauf dans quelques cas, non viable à long terme.

La classification qui suit décrit les différentes colonies humaines reparties dans l'espace. Elle a été définitivement adopté à VDublin II en V3A8604 et est utilisé par la majorité des mondes humains.

Classe T (unique):

Sur Terre, l'Homme peut se multiplier à volonté, depuis quelques dizaines de milliers d'individus jusqu'à une dizaine de milliards (seuil à partir duquel la planète supporte moins cette population). Dans l'espace la situation est différente.

Des legendes existent bien entendu sur une ou plusieurs planètes de classe T dans les galaxies d'Insania ou de Reeal, mais leur existence est très peu crédible. 

Classe Y et Z:

Dans la grande majorité des colonies humaines, entre dix et trente générations humaines se suivront avec des capacités de reproduction similaire à celles sur Terre, mais ensuite la population déclinera lentement jusqu'à la disparition de la colonie: Le nombre d'enfants par couple est souvent entre 1,85 et 1,999; bien que d'éphémères colonies survivent à peine 2000 ans aux déclins.

Classe W:

Quelques planètes ont pour signe du déclin une population qui, en l'absence de catastrophe imprévue, reste stable. Ces populations sont quasiment constantes mais, comme pour les classes Y et Z, chaque événement imprévu de grande ampleur (guerre, maladie, arrivée de colons) laissent des traces sur la population.

Classe V:

En à peu près aussi grande quantité qu'au dessus, on trouve des colonies ayant une population étrangement statique, même après l'arrivée de nouveaux habitants ou d'une hausse de la mortalité. Le nombre d'enfant semble de lui même stabiliser la population dans la mesure du possible.

Classe U:

Enfin, il existe une dizaine de mondes dont la population arrive à croitre très légèrement. Ils sont souvent des mondes avancés scientifiquement grâce à la possibilité de transmettre tout le savoir d'une génération sur l'autre. Malheureusement, leur croissance est trop faible pour compenser les effets du déclin sur les autres planètes.