Deux ans plus tôt...

Enfin les vacances ! J'ai décidé il y a quelques temps de partir en vacances dans les montagnes qui ont bercé mon enfance. Je me rappelle que mon frère et moi nous amusions dans les champs d'herbes hautes tandis que nos grands-parents prenaient du bon temps au soleil près de notre chalet. Quand j'ai grandis, je passais mes journées à lire et dessiner, assis sur le rebord de l'une des fenêtres, face à la forêt d'épicéas.

Aujourd'hui, ma grand-mère ne l'utilise plus, ayant achetée une maison plus près de la ville. Etant donné qu'elle m'en veut pour la mort de son mari je m'y suis rendu en clandestinité. Kay et Thomas voulaient eux même profité de leur été tous les deux, je m'y suis donc rendu seul. J'apprécie cette solitude qui m'entoure.

Je décide dès mon premier jour, après avoir déposé mes affaires dans la maison de bois et de pierre, d'aller me dégourdir les jambes dans la forêt. Je n'ais pas spécialement envie de me transformé maintenant, préférant marcher comme un humain depuis quelques temps.

Après une heure de marche, je me sens suivit. Je n'ose pas regarder en arrière, sachant pertinemment que ça engagerait une discussion que je veux à tout prix éviter. Je ne suis pas venu ici en ermite pour me faire de nouveaux amis. Sauf que je suis très vite encerclé. Ils font un tel bouquant que je le perçois à des kilomètres à la ronde. Leurs pensées aussi sont à haut volume.

Je finis par m'arrêter en soufflant bruyamment. Leurs pattes s'arrêtent de marcher en même temps que moi. Comme si ça les rendait plus discret.

- Montrez-vous.

Une dizaine de loup, tous de couleurs différentes font leur apparition. L'un des garçons se retransforme et passe un caleçon qu'il avait dans un sac sur son dos.

- Tu es sur notre territoire.

- Et alors ? Je ne suis pas là pour me battre. De toute façon, vous ne feriez pas le poids. Je crois que vous ne savez pas qui je suis.

- Eden Carter. Nous te connaissons plus que tu ne le penses.

- Je ne suis pas là pour tuer qui que se soit. Ça fait plus d'un an que j'ai arrêté ma chasse à l'homme.

Les loups se regardent les uns les autres. Ils ne savent pas trop quoi en penser. Leur chef, celui qui me fixe depuis tout à leur et aussi le seul a parlé, ne semble pas déterminé à lâcher l'affaire.

- Je ne te crois pas.

- Et pourtant. Je ne suis là que pour mes vacances.

Je rebrousse chemin sans leur laisser le temps de répliquer et bizarrement il ne laisse partir. Heureusement que ma réputation me précède sinon il ne me laisserait pas partir les mains dans les poches.

Je fais à peine quelques pas qu'un loup m'attrape tous crocs dehors le bras. Son chef ne bronche pas, surement un ordre implicite que je n'ai pas saisi. Il a mal choisi son adversaire. Je fais basculer mon bras derrière mon dos en emportant le loup avec moi. Il s'écrase au sol en faisant voler les feuilles mortes.

Alors que je tente de faire parcourir des éclairs sur mon corps, une étrange lueur dorée les remplace. Alors que je m'étonne de la lumière qui s'échappe de ma peau avec phosphorescence, les loups me chargent avec puissance.

- Non ! Arrêtez !

Je place mes mains devant moi sachant pertinemment que cette nouvelle particularité leur est de mauvais augures. La lumière enfle autour de mon corps. Je finis par ne voir que du jaune tout autour de moi. Si je prenais le temps d'analyser ce qui m'entoure, je dirais que la lueur que produit mon corps est magnifique, emplit de millier d'étoiles scintillantes sortant d'un soleil ardent.

Sauf que quand elle disparait, peu de temps après que je l'ai produite, les loups qui m'entoure sont tous allongés sur le sol, raides morts. Aucun n'a survécu. Leurs corps reprennent tous très vite leurs apparences humaines.

Je regarde mes mains tremblantes. Je ne sais pas d'où vient cette magie mais elle me fait peur. Des larmes s'écrasent sur mes appendices que je regarde depuis maintenant un bout de temps. Je me demande alors qu'est ce qu'il m'arrive ?

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