Chapitre 5 : Eden
Encore une fois, nous nous retrouvons dans un aéroport, tous ensembles pour quitter un pays. J'ai un peu de regret d'avoir démissionné de mon boulot mais je crois que ne serais jamais vraiment heureux si je ne suis pas avec mes... avec ma famille. Lydia qui lit encore dans mon esprit, me prend la main avec un grand sourire.
Nous débarquons à Nordfjordeid quelques heures plus tard. Je sais que pour les vacances, tous les garçons rentraient chez eux voir leurs familles, certains bossaient dans les commerces et le reste du temps allaient se baigner à la plage. Je retrouve ma maison dans l'état où je l'ai laissé avec une tonne de poussière. Après avoir laissé nos affaires à l'intérieur et vu l'heure avancée de la journée, nous allons directement à la plage.
Les filles veulent absolument en profiter, alors nous passons tous nos maillots de bain. Dès que nous mettons les pieds sur le sable, Lydia et Alice se déshabillent sous le soleil d'été et courent vers l'eau. Je reste bloqué sur le maillot de bain rouge de Lydia. Jayden pose sa main sur mon pectoral gauche avec un grand sourire satisfait, suivit de près par mon meilleur ami. Qu'est ce que je vais faire pour ses deux là ?
Nous allons tous les trois vers les garçons qui se battent à quelques pas sur la plage. Quant ils me voient, ils me sautent dessus avec de grands sourires et des rires fous. J'ai pourris leurs vies est pourtant ils me vénèrent et m'apprécient encore après tous ce temps. Jake prend la parole pour tout le groupe.
- On pensait ne plus jamais te revoir.
- Je ne pensais pas me lancer dans une nouvelle quête héroïque.
Ils ne bronchent pas et ne perdent même pas leurs sourires.
- Tu es là pour nous demander te suivre ?
- Si vous vous le voulez. Je ne vous forcerais pas.
- C'est ça qui te différencie de Chuck et c'est pour ça qu'on te suivra où que tu ailles.
Je leur souris alors que nous nous faisons une accolade virile. Après ça, Jayden et moi retirons nos tee-shirts révélant nos tatouages de la meute. Je remarque en suivant les garçons dans l'eau, qu'ils ont eux aussi noircit leur peau, tous au niveau de l'omoplate. On pourrait nous prendre pour un gang.
Après nos chahuts dans la mer, nous rejoignons les filles sur le sable. Jayden saute sur sa petite amie pour la mouiller, ce qui la fait grogner. Je m'allonge à mon tour près de Lydia et profite du soleil sur ma peau quand une petite main baladeuse vient caresser mon tatouage. J'ouvre les yeux et regarde Lydia à ma gauche.
- Tu sais que tu as le même ?
Elle sourit avant de se relever sur son coude pour me surplomber.
- Peut être mais c'est toi qui as lancé la marque.
Elle se recouche sur le côté ce qui me donne un peu trop de vue sur sa poitrine. Je ferme vite les yeux avant que mon désir ne se voit. Quelques heures plus tard, nous sommes toujours sur la plage pour profiter d'un dernier jour de calme et de sérénité. Quand la nuit commence à tomber, les garçons allument un feu et nous nous asseyons tous en cercle pour parler de tout et de rien. Jayden garde encore et toujours Alice contre lui enfermée dans ses bras et je l'envie. Je crois que ma jalousie envers mon frère ne s'est toujours pas estompée.
Pour ne plus les regarder, je pose les yeux sur Lydia à côté de moi. Elle n'a pas prit la peine de se rhabiller comme la plus part des garçons. J'ai seulement remis mon tee-shirt. Je ne sais pas si elle le fait exprès ou si elle ne se rend pas compte de l'effet qu'elle a sur moi. Depuis que Sephira a disparu j'ai enfin l'impression d'y voir clair dans mes sentiments, ce qui était de sa faute si j'ai bien compris. J'y vois enfin clair dans ce que je ressens et ce que je ressens pour elle.
Quand elle se tourne vers moi, je tourne la tête vivement comme un enfant prit sur le fait. Je sens toujours son regard sur moi et même son sourire sur son visage. La tête baissée sur mes pieds, je rougis avec un grand sourire révélant mes dents. Je la sens se rapprocher de moi, puis son souffle chaud contre mon oreille.
- Tu n'es pas obligé de te cacher, Eden.
Mon sourire s'agrandit tandis qu'elle me présente sa main. Je l'attrape sans hésiter et nous nous levons. Elle prend au passage la petite robe volante rose qu'elle portait en arrivant et l'enfile pendant que nous nous baladons sur le sable fin qui commence à se refroidir. Nos mains entrelacées, nos regards perdus vers l'horizon et nos pieds marchant sans but.
- Nous avons jamais passés de temps ensemble en été.
- Nous n'avons passés qu'une année scolaire ensemble, en même temps.
Je regarde mes pieds. Je ne sais pas pourquoi je m'en veux autant, mais j'ai toujours l'impression que c'est de ma faute. Qu'à la base, c'est moi qui ais fait la première bêtise.
- Je suis désolée. C'est vrai que des fois je ne pense qu'à moi. je n'ai pas vu que tu souffrais de ça. On pense très rarement à ce que pensent les garçons.
- Ce n'est pas que de ta faute. Je t'ai aussi dit des choses affreuses parce que je voulais te faire du mal. Encore, il y a deux jours.
- Je l'ai un peu cherché.
Je m'arrête en gardant sa main dans la mienne et elle revient vers moi en décrivant un arc de cercle.
- Tu étais jalouse. Je peux comprendre avec toutes ces fois où j'ai voulu tuer Nial.
Elle me sourit en rougissant. La lune éclaire ses yeux de petites étoiles qui les font scintiller. Le vent vient faire voler sa robe et ses cheveux mais elle n'a pas froid. C'est quelque chose que je ne pourrais plus faire, la réchauffer quand elle a froid. Des fois, je regrette de l'avoir transformé, autant pour elle que pour moi. Mais qu'est ce qu'elle est belle.
- J'ai dit à ton frère que je me sentais idiote parce que je pleurais les vivants plutôt que les morts.
Ses yeux se mettent à briller et je n'ose même pas l'interrompre. Lydia est une fille très forte et c'est rare que je l'a vois pleurer par tant d'émotions.
- Tu ne sais pas à quel point tu m'as manqué. Je n'ai même pas fait mon deuil de cette relation entre nous.
Elle se retourne pour essuyer ses yeux.
- Je ne l'ai pas fait non plus.
Elle revient vers moi les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte. Elle ne s'attendait pas ce que je l'aime toujours. Elle me saute dans les bras, les siens autour ma nuque, sa tête posée contre la mienne, son corps tout contre le mien. Je la serre fort jusqu'à presque l'étouffer et hume son odeur au creux de son cou, le nez dans ses cheveux.
Elle se détache finalement de moi et remet ses cheveux en place sans cesser de rabattre l'une de ses mèches derrière son oreille. Elle semble honteuse d'avoir fait ça.
- On ne va pas revoir la mer d'ici un long moment.
- Oui...
Pour tout dire, la mer ne m'intéresse guère. Je n'ai d'yeux que pour la perle que j'ai devant les yeux.
- On devrait rejoindre les autres.
J'acquiesce silencieusement en reprenant sa main. Je suis content qu'elle ne me force pas la main. On y va petit à petit, comme si on se redécouvrait.
Nous rentrons tous chez Jayden et moi pour finir la soirée, sauf que tout ne se passe pas comme prévu. Un homme est assit sur les marches du perron de la petite maison bleue qui a bercé toute mon enfance. Nous ralentissons tous. Visuellement ce gars ne me dit absolument rien sauf qu'Alice et Jayden en particulier, remarquent qu'il ressemble en tout point avec les zombis qui les ont poursuivit. Il relève les yeux vers nous, un sourire narcissique sur le visage. C'est à ce moment que tous ceux qui savent qui il est, tombent des nues. Ma bouche se décroche comme dans les cartoons.
Kyle se lève. Il est méconnaissable. Ses biceps ont triplé de volume, comme tout le reste de ses muscles. Son corps est recouvert de veines rouges boursoufflés et ses yeux sont tellement injectés de sang qu'ils en sont rouges jusqu'à l'iris. Il joint ses mains dans un geste en accentuant son sourire.
- Alors, Eden, content de me voir ?
- Je ne l'aurais pas dit dans ses termes là.
Jayden fait passer Alice dans son dos dans un geste protecteur. Kyle s'avance toujours dangereusement vers nous. Une question me brûle les lèvres.
- Que t'est-il arrivé ?
Il rit dans un son guttural, surnaturel, alors que sa voix n'a plus rien à voir avec celle qu'il avait il y a trois ans. La mienne aussi a changé, mais pas autant.
- Ce qui a réveillé ton côté vampire, mon chère Eden, m'a rendu plus fort.
- Comment est ce possible ?
Lydia passe sa main devant sa bouche dans expression d'horreur. Kyle avance encore se retrouvant à un mètre de moi. Je fais passer Lydia dans mon dos.
- Bien sûr que c'est possible. Mon... maître a amélioré la formule. Et il vous a en horreur, toi et ton frère, ce qui nous a fait un point commun. Et je suis là pour me débarrasser de vous.
Il lance son poing à toute vitesse. Il rentre en contact avec ma mâchoire avant même que je n'ai le temps de le voir. La force du coup m'envoie voler à dix mètres où je m'effondre sur le sol. J'ai cru qu'il allait me la décrocher ou tout simplement me casser les dents. Le temps que je me remette de mes émotions et que je me relève, Kay est mit à terre ainsi que ma petite amie.
Mais il ne s'intéresse pas en premier lieux aux loups, mais à ceux qui peuvent nous protéger. Il se dirige sans la quitter des yeux, vers ma belle-sœur qui reste tétanisé dans le dos de mon frère. Je me relève tant bien que mal mais il est déjà trop tard. Kyle attrape Jay à la gorge et le jette sur le côté avant de pousser Alice dans une violente impulsion contre un arbre. Elle s'évanouit aussitôt ce qui alimente ma rage au point de me ruer vers lui.
Sauf que je ne le touche même pas et me retrouve de nouveau au tapis par un coup de poing dans le dos. Ma respiration se coupe et je tousse violemment contre la terre battue. Du coin de l'œil je vois Lydia esquiver difficilement les coups de notre adversaire avant de se prendre un coup de poing dans le ventre puis un coup doublé de griffes acérés au visage. Sa tête valse sur le côté avant qu'elle ne tombe inconsciente sur le sol, des marques en sang sur le côté droit du visage. Je me relève encore une fois malgré la douleur qui se répand dans mes deux poumons. Kyle me regarde les sourcils haussés.
- Tu n'abandonne pas facilement.
- Pas quand on s'en prend à mes amis.
Sa main dont les griffes sont sorties fuse vers moi et tente de griffer ma joue. Mais j'arrive malgré moi, à éviter le coup en me protègeant du bras. La force qu'il y met, me propulse quelques mètres plus loin. Une fois au sol, il s'agenouille près de moi et commence à me rouer de coup. Je sens chaque parcelle de mon visage à chaque contact. Je sens mes os se briser et ma peau se meurtrir. Une fois que je ne me défens plus, il s'arrête et se relève.
- Regarde-moi détruire ton monde parfait.
Kay, qui n'avait pas bougé depuis qu'il avait prit un sacré coup se prend la chaussure du loup-garou en pleine tête. Etalé sur le sol, il tente un regard vers moi mais nous finissons par suivre du regard notre ennemi.
Il s'approche de mes loups ayant déjà prit une sacré raclé. Allan se relève sur les genoux, grosse erreur. Kyle lui ouvre la jugulaire alors qu'un cri étouffer sort de sa gorge en même temps que des giclés de sang. Au même moment, un hurlement sonore sort de ma bouche.
Je me lève, encore une fois, mais, encore une fois, Kyle est plus rapide et me prend à la gorge pour me plaqué contre le mur de ma maison. Thomas tente de me délivrer mais Kyle l'attrape lui aussi par le cou de son autre main. Je ne peux rien faire pour le sauver et je m'en veux cruellement. Je jette un regard désolé vers Kay tandis que des larmes baignent nos deux visages. Je ferme les yeux et laisse tomber toute résistance, secoué par des sanglots. Un craquement sonore à mes oreilles m'indique que s'en est finit pour lui aussi. Les gémissements de Kay ne sont qu'une résonnance de plus.
Jayden se réveille et brûle littéralement de rage mais je l'arrête d'un ordre d'alpha. Il ne peut rien contre Kyle et je ne veux pas perdre quelqu'un de plus. Kyle me lâche et je m'effondre sur le sol, encore. J'ai été minable. Ce que Kyle ne perd pas de me rappeler avant de disparaitre.
- Eden ! Eden ! Il faut... il faut qu'on emmène Alice à l'hôpital ! Elle ne se réveille pas !
- Part devant, on te rejoint.
Il ne me répond même pas avant de prendre Alice dans ses bras et de partir en coup de vent. Je rampe vers mon meilleur ami qui a les mains sur son visage et le corps secoué de spasmes.
- Malakay, je suis désolé, je suis vraiment désolé...
Je me mets à pleurer moi aussi. Thomas était devenu sa seule raison de vivre, celui qui était là après la mort de son père.
- Je ne t'en veux pas...
Il ouvre ses bras et je m'y réfugie. Il a toujours été comme un frère pour moi et je n'ai même pas pu protéger son bonheur. Il relève mon corps avec les forces qu'il lui reste et me regarde dans les yeux.
- Occupe-toi de Lydia.
La réalité me frappe et je me traine difficilement jusqu'au corps de Lydia. Je la secoue en l'implorant de se réveillé. Quand elle ouvre enfin les yeux, je pousse un soupir de soulagement en laissant retomber ma tête sur son sternum. Jake et Peter, qui avaient pris le moins de coup, aident Kay à se relever mais je leur donne l'ordre de l'emmener à l'hôpital. Il ne guérit pas aussi bien que nous. Lydia et moi montons avec eux dans la voiture avant de nous élancer à toute vitesse vers la grande ville la plus proche.
- Eden ? On ne guérit pas...
Je regarde son visage. Les griffures ont arrêté de saigné mais ne se referment pas. D'ailleurs je sens toujours la douleur dans mes poumons et chacune de mes blessures au visage.
Arrivé sur le parking, les garçons sortent de la voiture en portant à bout de bras mon meilleur ami jusqu'à l'accueil où nous les suivons difficilement. J'ai l'impression bizarre de voir flou, mais je n'en suis pas sûr. Quand nous mettons les pieds dans le hall, Jake hurle.
- S'il vous plait, un médecin !
Deux infirmiers viennent vers nous pour inspecter les blessures de mon meilleur ami. Une femme se dirige ensuite vers moi alors que je tiens à peine sur mes jambes, retenu tant bien que mal par Lydia. Alors qu'elle se retourne pour je ne sais pas quoi faire, mes jambes flanchent et je m'enfonce dans l'obscurité la plus totale alors que Lydia tente de me retenir pour pas que je m'étale.
Quand je reviens à moi, je n'ai plus mes vêtements mais une blouse d'hôpital dégueulasse. Je tente de me relever mais mon dos me fait affreusement mal tandis que mes poumons me brûlent. Un médecin entre dans la chambre suivit de Jayden et Jake. J'ouvre de grand yeux et implore mon frère de s'approcher de moi alors que je suis prêt à chialer comme un bébé.
- Comment va Alice ?
- Très bien, le bébé s'accroche très dur.
Je repose la tête sur mon oreiller les doigts dans mes cheveux alors que mes larmes s'échappent. Je m'en serrais encore plus voulu si Alice avait perdu le bébé.
- Puis-je savoir ce qui vous est arrivé ?
Je regarde le médecin.
- On a été attaqué par une dizaine de gars pendant que nous rentrions chez moi.
- Vous vous rappelez leur visage.
- Ils étaient... encagoulés.
Je me tourne vers mes amis qui n'ont pas voulu parlé en sortant l'excuse de s'être pris un coup de poing directement et s'étaient évanouis.
- Je vais vous laissez.
Il me sourit avant de sortir de la chambre. Je me tourne directement vers mon frère.
- Qu'est ce qui m'est arrivé et pourquoi nous ne guérissons pas ?
L'hématome sur sa joue me le confirme comme toutes les douleurs qui se répandent dans mon corps.
- Je n'en sais rien. C'est bizarre. C'est peut être dû au sérum qu'il a prit.
Je tente de me relever mais mon frère me plaque de toutes ses forces contre le lit. Je lui lance le plus noir de mes regards.
- Il faut que tu te reposes.
- Je veux voir Lydia et Kay.
- On va bientôt vous mettre dans la même chambre. Maintenant dors.
Je plisse les yeux. J'ai l'impression d'être en fasse d'un père super stricte. Je n'aime pas trop le rôle qu'il joue avec moi. J'accède quand même à sa requête et me tourne vers la fenêtre malgré la douleur. Je ferme les yeux jusqu'à ce qu'ils sortent de la chambre pour me retourner. Je m'ennuis à peine deux minutes après. Je ne reste pourtant pas seul longtemps car un médecin revient.
- Nous vous avons fait des examens. Rien de bien méchant, deux côtes fêlés et une de cassée. Vous allez avoir mal au dos et aux poumons quelques temps à cause des coups. Les hématomes sur votre visage son superficiel, ils disparaitront d'ici quelques jours.
Il s'apprête à repartir mais je le retiens.
- Comment vont mes amis ?
- Euh... Malakay Sparks est plus amoché dont le nez cassé. Mais il semble plus attend par la mort de vos amis que par ses blessures.
- L'un d'eux était son petit ami.
Le médecin fait une grimace avant de se concentrer sur ses papiers.
- Lydia Peterson a eu une grosse hémorragie interne après rupture de la rate. Nous avons réussit à la stopper. Sinon rien d'autre. Elle est toujours en salle de réveille après l'opération.
J'hoche la tête et me recouche dans mon lit. Nous avons à peu près tous des blessures superficielles mais je ne comprends pas qu'on en ait. Ce n'est pas normal que Lydia et moi soyons dans des lits d'hôpitaux et que mes loups est des séquelles physiques.
C'est alors que ça me saute aux yeux. J'ai prit le sérum originel, ce même sérum qui m'a fait péter les plombs et griffer mon frère. Une griffure qui a laisser une cicatrice ! Oh mon dieu ! Je me lève en oubliant la douleur, arrache mes perfusions et sors à petits pas de ma chambre. Je ne sais absolument pas où se trouve mon frère alors je le piste à l'odeur jusqu'à la chambre d'Alice. Ils y parlent tranquillement jusqu'à ce qu'il repère ma présence.
- Mais qu'est ce que tu fais ici ?!
- Je sais pourquoi on ne guérit pas. Le poison qui coule dans ses veines n'est pas permanent vu qu'il n'a pas durée dans mon corps. Mais quand il y coulait encore, je... je t'ai blessé et tu en as garder une cicatrice.
Il vient toucher son œil avant de se rasseoir. Alice me fait une place pour que je puisse venir m'allonger près d'elle.
- Mais ça date...
- Du camp. La personne qui crée les zombis reprend les travaux de notre grand-père pour faire disparaitre les pouvoirs des créatures.
Un silence de plomb nous englobe tous les trois tandis que nous restons perdus dans nos pensées.
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