Chapitre 8 : Eden
Je retrouve Lydia et Kay au lycée. Ils sont toujours en grande discussion et je suis heureux qu'ils s'entendent aussi bien. Tout en mangeant, je réfléchis à ce qui nous arrive depuis quelques temps. Entre les pouvoirs de Lydia, le retour de mon jumeau, l'arrivée d'Alice. Bref tout un joyeux bordel en plus de la montée en puissance des miens depuis que je suis avec la plus jolie fille au monde. Elle a un pouvoir sur moi et mes pouvoirs qui me dépassent totalement. J'ai l'impression de revivre, de renaitre en étant avec elle.
- Eden ?
- Oui.
Je regarde Lydia qui fronce les sourcils comme à chaque fois que je ne l'écoute pas.
- On y va.
Mes amis se lèvent et je les suis en dehors du self. Une fois au bord de la forêt nous nous asseyons pour continuer leur discussion.
- Quand même, je suis un peu jaloux de ne pas avoir des pouvoirs.
- Je peux te transformer si tu veux.
Je relève les yeux sur lui avec un petit sourire en coin.
- C'est ça, et je perdrais mon meilleur ami. Sans façon.
- Jayden nous protégera.
- N'y crois pas trop. Il est gentil quand il le veut, mais son objectif est de me tuer. Il n'attend qu'une chose, c'est que je fasse une connerie.
Lydia reste un instant silencieuse avant de reprendre.
- La pleine lune arrive bientôt. Les inugamis sont aussi esclaves de la lune, non ?
- J'ai fait des recherches. D'après mes informations, ils ne sont pas affecter comme les loups mais ils ont un lien particulier avec la lune.
- Même si j'ai déjà des pouvoirs ?
- Oui...
Ils continuent à parler alors que je repars dans mes pensées. Je n'ai pas envie qu'elle subisse les mêmes souffrances que moi. La pleine lune est douloureuse même pour un loup qui se transforme aussi facilement que moi. C'est aussi douloureux que la première fois et nous ne sommes plus maîtres de notre corps. Si je suis bien ce que Malakay dit, les inugamis ne se transforment qu'en cas d'urgence, ils n'ont pas l'habitude comme nous de se transformer.
La sonnerie sonne la fin des cours alors que Lydia m'emporte déjà après elle dans la forêt pour que je la prenne sur mon dos. Une fois proche de chez moi, je la laisse descendre et court me changer à l'écart. C'est alors qu'en arrivant à l'orée de forêt j'arrête Lydia du bras.
- Attends.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- T'as mère est chez moi.
Je tends l'oreille alors que Lydia lit dans mes pensées, n'ayant pas une ouïe sur développée.
- Je ne veux pas que ton fils s'approche de Lydia.
- Je ne le veux pas non plus.
- Alors pourquoi tu ne les sépare pas. Menace-le. Les chasseurs sont aussi des êtres surnaturels.
- T'as famille aussi.
La mère de Lydia se tait un instant alors que mon père s'installe confortablement.
- Pierre, Eden n'est pas bon pour elle. Tu sais ce qui arrive aux membres de ma famille.
- Si elle a déjà fait d'Eden son maître, je ne peux plus rien y faire.
- Pierre ! Je t'en pris. Toi et t'as famille auraient déjà du partir. Entre le vampire et le loup garou, tu mets ma famille en grand danger.
- Pourquoi tu es revenue, Maryse ?
L'apostrophé se tait alors que Lydia attend la réponse avec grande attention. Elle ne doit pas être au courant elle non plus et je trouve ça horrible. Elle a changé de vie du tout au tout sans savoir pourquoi.
- Parce que James es mort et que je ne me voyais plus vivre loin de cette ville.
- Je suis désolé.
Des larmes coulent sur les joues de Lydia et j'hésite à lui demander qui est ce James mais je m'abstiens.
- Arrête ta fausse condescendance, c'est ton clan qui l'a tué. Si ça ne tenait qu'à moi, je ferais tuer tes fils.
De là où je suis, je peux voir le sourire de mon père. Toute cette histoire l'amuse.
- Tu sais qu'il n'avait pas respecté le code, on ne laisse rien passer.
- Mais se n'était pas de ça faute !
- Les loups-garous doivent se tenir. Une seule morsure et c'est la mort.
- Aide-moi à sauver ma fille. Je ne veux pas qu'elle finisse comme moi.
- Il ne fallait pas t'attacher à cet homme. J'étais là pour toi, aujourd'hui, débrouille-toi.
Maryse ne reste pas une seconde de plus et claque la porte d'entrée derrière elle. Je prends Lydia dans mes bras. Je ne sais pas pourquoi elle pleur, mais je n'aime pas la voir comme ça.
- C'est mon père.
Je l'emmène à la maison, passant devant mon père sans lui jeter le moindre regard.
Deux jours ont passé depuis que nous avions surpris cette discussion. Lydia m'avait expliqué ce qu'elle savait de son père qu'elle pensait toujours vivant. J'avais peur que sa mère tente quelque chose contre nous. Pourtant en deux jours rien et demain soir c'était la pleine lune. J'appréhendais, j'avais peur pour Lydia, si je devenais fou. J'avais peur de mordre quelqu'un et que mon frère se fasse un malin plaisir à me tuer.
Dans ma chambre depuis une heure, je discute avec Lydia de tout et de rien ne voulant pas que le sujet qui fâche tombe sur la table. Même si j'ai très envie de savoir et j'hésite, c'est alors qu'elle me prenne de court.
- Pose ta question.
- Qu'est ce que tu as l'intention de faire ?
- Je ne sais pas.
- Tu finalise la transformation ou tu ne veux pas ?
- Je ne sais pas. Ça ne m'intéresse pas. Je veux garder le peu d'humanité et de normalité qu'il me reste.
- C'est une bonne idée...
Un coup de feu retentis et quelque chose me rentre dans le dos. Ce n'est pas une balle mais ma colère monte. Quand je me retourne, je vois un homme habillé de blanc, un pistolet tranquillisant à la main. Je me lève alors que mes griffes sortent. Une autre fléchette m'atteind en pleine poitrine et la violence du coup me fait reculer. Deux autres coup retentissent et ma vue se brouille. Lydia reste tétanisée derrière moi alors que mon frère déboule dans la chambre. De nouveau coup de feu résonnent mais les coups ne m'atteignent pas. C'est alors que je vois mon frère tomber à terre. Il me regarde aussi perdue que moi. Deux hommes nous attrapent par les bras et nous traînent sur le sol. Je n'ai pas la force de me débattre alors que Lydia hurle mon nom et qu'Alice nous regarde horrifiée. J'essaie désespérément d'attraper la main de Lydia mais mes forces m'abandonnent.
Une fois à l'extérieur, mon frère et moi sommes jetés à l'arrière d'un gros 4x4 noir. Ma vue m'abandonne. C'est quand je sens quelqu'un s'affaler sur moi et que j'entends la petite voix de Lydia m'appeler que je reprends un peu conscience. Alice aussi est là, dans les bras de mon frère. Ils semblent tout les deux avoir perdus connaissance. Ce qui ne tarde pas pour moi non plus.
Quand je me réveille, le froid me mordille la peau. Il fait sombre mais la luminosité est assez élevée pour que je vois ce qui m'entoure. Jayden est là. Il est adossé au mur un genou replié sur sa poitrine alors qu'il regarde le sol. Quand je me relève, je sens le poids de tout mon corps à chacun de mes mouvements. La première idée qui me vient en tête c'est utiliser mes pouvoirs. Seuls l'humidité et l'électricité me viennent et ce n'est pas faute d'avoir essayé.
- Laisse tomber, moi aussi il ne m'en reste que deux.
- Qu'est ce qu'on fait ici ?
- Je n'en sais rien. On est incapable d'utiliser la magie, c'est tout ce que je sais.
Je regarde autour de moi. La pièce n'est pas très spacieuse et les murs de béton délabrés barrent la totalité de la pièce. Une mince fenêtre troue l'un d'eux au bord du plafond, elle même scellée de barreaux. À l'opposé, une porte en acier hermétique.
- Où est-ce qu'on est ?
- Ça ressemble à des cachots. J'ai peur qu'on soit victime d'un clan.
Je scrute un instant mon frère qui semble complètement sans défense, pour une fois.
- Où sont les filles ?
Les yeux de Jayden s'écarquillent. Il ne savait pas qu'Alice et Lydia était là aussi. Pourtant je me rappelle très bien qu'il la serrait fort dans ses bras quand nous avons été emmenés.
D'un coup, un terrible manque d'information me tiraille. La pleine lune est aujourd'hui, ou demain, je ne sais plus quel jour nous sommes et j'ai peur de ce qu'il pourrait arriver.
- Jayden, quel jour est-on ?
- Je me suis réveillé en pleine nuit avant de me rendormir, ça doit faire douze heure, un peu plus peut être, qu'on est ici.
- Ce soir c'est la pleine lune.
- Je ne crains pas les loups.
- Ce n'est pas une question de ça...
- Je sais...
Nous restons silencieux alors que j'écoute le moindre bruit qui me rapprocherait de Lydia, mais rien. Je m'assoie alors dos au mur et regarde le plafond sans trop d'émerveillement, perdu dans mes pensées à chercher comment sortir d'ici.
- Tu me tuerais vraiment ?
Je ne vois pas sa réaction et je n'ai pas vraiment envie de savoir ses émotions, même si ses pensées sont transparentes. Il est surpris et ne semble pas vouloir répondre. Ses songes sont tellement confus que même moi je n'y comprends rien.
- Je n'ai pas le choix. C'est mon devoir de tuer ceux qui enfreignent le code.
- Si tu avais le choix, qu'est ce que tu ferais ?
Il ne répond rien et pour une fois, je ne cherche pas la réponse dans sa tête je ne veux pas savoir, même si son mutisme est révélateur. Se serait tellement plus simple si je n'étais jamais devenu un esclave de la lune et de Chuck.
Chuck...
Depuis l'épisode dans les toilettes, j'ai plus vraiment de nouvelles. Temps mieux, il faut dire, mais c'est bizarre. Je ne le croise plus, ne le vois plus, ne subis plus ses blagues lourdes. D'un côté j'ai des vacances, mais de l'autre c'est inquiétant.
Nous nous enfonçons dans le silence alors que chacun de nous fixe un mur. J'ai beau écouter, je n'entends pas, ne serait-ce que le cœur de quelqu'un. A part celui de mon frère, alors que je pensais qu'il l'avait perdu depuis le temps. Pour passer le temps je fais apparaître une petite flaque au creux de mes mains en accumulant l'humidité puisse que je ne peux pas la créer. Je n'ai pas grand besoin de manger et de boire et pourtant je ressens une boule au fond de mon ventre. Cette solitude et ce silence n'est pas bon pour nos esprits meurtris. Je joue alors avec le peu d'eau que je possède, formant une boule puis l'envoyant au visage de mon frère.
Il relève la tête un peu contrarié et les sourcils froncés. Une flamme s'anime sur le bout de son index et il l'approche de moi. Je l'étain aussitôt.
- Nous sommes toujours des gamins.
- Plus vraiment, vu la vie qu'on mène.
- On pourrait redevenir complice Jayden.
- Je ne peux pas renier mon clan, Eden. Les chasseurs c'est tout ce que j'ai toujours voulu et tout ce qu'il me reste.
- C'est faux. Tu as Alice. Et d'une certaine façon... Tu m'as moi.
- Alice est un être de protection comme les chasseurs, elle pourrait faire partie d'un clan. Mais bien sûr elle ne veut pas. Et toi... Si tu mords quelqu'un je devrais te tuer, Eden. Je ne veux plus m'attacher à des causes perdues.
- Je ne comprends pas. On pourrait s'allier, tu m'aide à me défaire de Chuck et tout serait plus simple pour nous.
Jayden relève ses yeux gris semblables aux miens. C'est fou comme j'ai l'impression d'être devant un miroir. Nous sommes tous les deux aussi perdus et abattus l'un que l'autre. On se ressemble tellement et en même temps pas du tout, tant par nos natures que par nos caractères. Jayden est un défaitiste dans l'âme et il détruit délibérément tout sur son passage pour ne s'attacher à rien et personne. J'ai toujours été solitaire mais si je n'avais personne, je deviendrais fou.
Ne pouvant plus rester assis à rien faire, je tente de me relever, ce qui est, il faut le dire, une épreuve. Les courbatures me tiraillent les jambes et j'ai du mal à tenir debout. Je m'approche de la fenêtre à petit pas et constate que la journée est déjà bien avancée. Mes chaînes me manquent. Si j'attaque quelqu'un, je suis finit et j'ai quand même peur de mon frère. Je ne sais pas de quoi il serait capable. Je fais ensuite demi-tour pour me diriger vers la porte blindée. Même avec toutes mes capacités, je ne suis pas sûr que je puisse la détruire. Je pose quand même ma main sur le métal froid et me concentre. Malgré que je n'entende rien, j'arrive à sentir mon électricité circuler dans la porte.
- Tu ne pourrais pas la faire fondre ?
- Je n'ai pas assez de magie.
- Et si on s'y met à deux ? L'électricité créée de la chaleur. Avec ton feu, on pourrait sûrement y arriver.
- Tu as beaucoup trop d'espoirs, Eden.
- On ne peut pas savoir, tant qu'on à pas essayé.
Je ne regarde pas mon frère mais je sais qu'il me regarde comme si je venais d'une autre planète, comme l'éternel optimiste qui pense qu'un loup et un vampire peuvent être amis. Malgré tout, il se lève et pose sa main contre la porte et commence à chauffer. Le métal prend une jolie couleur orangée mais pas assez pour avoir toute la porte. C'est alors que le vient une idée.
- Pose plutôt ta main sur le barillet de porte pour le faire fondre, il suffira de forcer un peu pour l'ouvrir.
- Ok.
Jayden s'exécute sans rien dire. La porte chauffe de plus belle, alors je pose ma main sur la poignée pour forcer en même temps que le métal fond. C'est quand j'entends le loquet cassé que je donne un dernier coup et que la porte s'ouvre.
Jayden semble ahuri que mon idée est marchée. Pendant que je jette un coup d'œil dans le couloir sans fin qui se trouve derrière la porte, il fait les cents pas dans notre cellule. Une fois m'être assuré que la voie est libre je sors et commence à arpenter le bâtiment, Jayden sur les talons. Ses yeux restent violacés, marquant son attitude toujours sur ses gardes.
On marche depuis un certain temps quand je désespère de trouver une sortie ou un signe que les filles sont là. J'ai l'impression de tourner en rond quand je vois une porte semblable à la notre. L'insonorisation est tellement bien faite, que je ne pourrais pas dire s'il y a quelqu'un ou pas jusqu'à ce qu'un cri retentisse. La voix est tellement puissante que Jayden et moi sommes obligés de nous boucher les oreilles et que je sois forcé de m'effondrer sur le sol tellement c'est insupportable. Je suis très vite suivi de Jayden et de la pulvérisation de la porte que je venais de découvrir.
Je n'entends plus rien quand le cri s'arrête et que Lydia et Alice sortent de la pièce. Celles-ci nous rejoignent. Quand je retire mes mains de mes oreilles, du sang les recouvre.
- Je suis désolée les garçons.
- Ce n'est pas grave. On vous cherchait de toute façon.
Lydia me sourit puis elle se tourne vers Jayden et lui sourit sincèrement. Nous nous levons d'un seul homme mais mon frère reste bloqué dans la contemplation de la cellule des filles.
- Jay ? Tu viens ?
- Eden... (Je me tourne vers lui) il fait presque nuit. Tu ressens quelque chose ?
- Pas spécialement.
Un bruit sourd attire tous nos regards vers le couloir où une autre porte de cellule trône un peu plus loin. Lydia tressaille et Jayden protège notre « ange-gardien » alors que je m'approche. C'est alors que la porte cède et que Chuck se retrouve à terre. Il pu la transpiration et le sang séché, mais surtout j'entends ses os craquer. Je passe un bras autour de la taille de Lydia pour la faire reculer quand la luminosité disparaît d'un coup. C'est alors que mon bras change de forme. Je hurle et repousse Lydia vers Jayden. C'est au tour de ma jambe puis de ma colonne vertébrale. La douleur est insupportable.
- Il faut qu'on les sorte d'ici.
- Non !
Tous me regardent ahuris.
- Fuyez. Je retiendrais Chuck le plus longtemps que je peux.
- Non ! Je ne te laisse pas !
Jayden essaye de résonner Lydia alors que les craquements s'intensifient et mon poignet se retourne. Si je perds le contrôle, ils sont tous morts. Alice garde la tête baissée alors que mon frère et ma petite amie se disputent.
- Je peux faire quelque chose. Je peux ralentir la transformation.
Lydia et Jayden s'arrête de parler alors que la jeune fille blonde m'attrape la main. Toute la douleur disparaît alors qu'une lumière blanche s'échappe de nos mains. Elle me tire ensuite vers Chuck et lui attrape aussi la main. Il se calme aussitôt et nous regarde complètement perdu.
- Qu'est ce que... où suis-je ?
- On t'expliquera plus tard. Ne lâche surtout pas ma main sinon tu perdras le contrôle.
- Alice... tes yeux...
- Je sais.
Je ne reviens pas de la blancheur de ses iris. On ne voit presque plus que sa pupille au milieu du blanc. Nous rejoignons les autres et partons à la recherche d'une sortie dans ce labyrinthe.
Alors que je nous croyais seuls, une alarme retentir dans tout le bâtiment et des bruits de pas lointain se font entendre. Nous décidons d'accélérer le pas afin de trouver une sortie rapidement. Mais nous sommes rattrapés quand nous tombons nez à nez au détour d'un couloir avec des hommes tous plus différents les uns que les autres. Ce qui me choque le plus c'est qu'ils sont tous bien trop humain. Je le sens à leur odeur, un effet secondaire de la lune, mais surtout que ma nature se révèle et que je ne pense pas tenir assez longtemps. Je ne peux pas les mordre, à moins que je les achève.
C'est alors que mon bras relié à Alice change de forme et que je m'écroule sur le sol. Mes jambes s'allongent et la douleur est insupportable au point que je manque de lâcher la main de la blonde qui me tien fermement.
- Ne me lâche pas Eden !
- C'est insupportable ! Je peux les tuer, laisse-moi faire.
- Non ! Je vais le faire. Restez en arrière !
Jayden s'avance laissant les flammes envelopper ses mains et ses bras, puis se jettes dans le tas. Je prends le temps de détailler Chuck pour ne pas penser à l'attirance soudaine pour les humains que me procure la pleine lune. Celui-ci est complètement recouvert d'ecchymoses et de blessures en tous genres. Contrairement à nous, il semble être là depuis une semaine, ce qui renforce mon inquiétude de départ. Il pu le sang, son propre sang, ses membres tremblent d'épuisement et de contrôle de soi. Il semble autant au bout de ses forces que moi.
Alice quant à elle, tremble. Utiliser son pouvoir en continue sur deux loups au bord de la transformation incontrôlée n'est pas sans conséquence et elle semble s'épuiser vite. Ce que Lydia remarque alors que j'écoute ses pensées. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre elle pendant le temps où elles étaient retenues, mais je ne sens plus aucunes tensions entre elle et je vois à qu'elle point Lydia à changée de comportement envers la jeune fille.
Mes réflexions sont interrompues par des bruits de pas dans notre dos. Quand je me retourne je remarque une quantité égale à l'autre côté d'hommes armés près à nous tirer dessus. Mes pensées fusent et je ne vois plus qu'une seule solution. Échangeant un regard avec Chuck, je sais qu'il a sentit mes intentions. C'est quand j'entends le « non » de Lydia, que je sais qu'elle n'est pas d'accord. Mais nous n'avons pas le choix. Si je n'agis pas, nous sommes morts, et Jayden ne peut pas se battre sur deux fronts.
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