Chapitre 17 : Jayden
Cela fait bien un quart d'heure que nous sommes dans la file d'attente à l'aéroport. Mon sac sur le dos, comme la plus part de mes amis nous poirotons de plus en plus énervés. Lydia est accrochée au bras de mon frère la tête posée sur son épaule, main dans la main. Chuck est penché sur son nouveau portable afin de regarder les infos, à côté de Kay qui regarde le plafond. Les deux vampires ferment la marche et débattent sur la classe qu'on pourrait s'offrir. Pendant ce temps, Alice me dévisage de ses grands yeux bleus, une main dans la mienne. Ça me fait toujours bizarre d'être aussi proche à savoir que ça à commencé quand nous les avons retrouvé dans un hôtel luxueux dans l'agglomération de Bordeaux, bien qu'on ne sache pas comment ils ont fait pour arriver là.
Quand c'est à notre tour, nous donnons chacun nos passeport et la femme nous dévisage bizarrement. Caleb lui indique que nous prenons le premier vol pour New York. Même si je sais qu'on n'aura pas le temps de visité la ville avant de partir pour Seattle, je suis heureux de pouvoir visiter un peu les Etats-Unis.
- Alors vous, vous êtes Jayden Carter et je suppose que le brun derrière c'est Eden Carter.
- C'est ça.
- Vous...
Elle pointe Alice de son nez crochu.
- Alice Clarck, Lydia Peterson, Malakay Sparks, Chuck Hanson...
Elle attrape les passeports de nos guides.
- Caleb Jackson et Nial Jones.
- C'est exact.
Je ne sais pas pourquoi, mais cette femme semble méfiante comme si l'ensemble de la Terre savait ce que nous avions fait. Au final, elle nous rend nos passeports et nous donne nos billets pour la ville qui ne dort jamais. Nous nous dirigeons directement vers les quais d'embarquement ou nous prenons presque l'ensemble de deux banquettes d'attente à tout notre petit groupe. La plus part d'entre nous regarde par les grandes baies-vitrées qui nous offrent une vue imprenable sur le tarmac où des avions décollent et atterrissent. Mais moi, je reste fixé sur la main d'Alice toujours dans la mienne. Je repense à nos retrouvailles il y a à peine quelques heures. Je me rappelle des pleurs de Lydia et Alice dans les bras l'une de l'autre et de l'accolade masculine des deux meilleurs amis. Mais ce qui m'a fait bizarre, c'est l'effluve de sentiments qu'Alice à fait preuve envers moi. Elle s'est jetée dans mes bras et ne m'a pas lâché depuis. Pas que ça me dérange, au contraire j'en avais, j'en ais énormément envie mais, il y a de ça presque deux semaines on était comme chien et chat, incapable de se regarder sans se fusiller du regard. Je repense à cette soirée, celle ou je l'ai abandonné dans la forêt du domaine de notre pensionnat, après qu'elle m'ait avouée ses sentiments. Cette soirée que je ne pouvais pas supporté parce que je voulais que personne ne m'aime, je ne voulais m'attacher à personne. Cette soirée qui à précédé ma fuite et mon retour aux sources où j'ai demandé au maire de ma ville natale de tuer mon frère. Si j'avais su tout ce que nous allions vivre, est-ce que j'aurais demandé la mort de mon frère ? A vrai dire je n'en sais rien. Et je sais qu'à aujourd'hui il me déteste autant qu'il déteste sa condition.
Après deux heures d'attente, nous montons dans l'avion. Nous sommes tous un peu dispatché aux quatre coins de l'oiseau de fer, avec quand même des groupes de deux. Lydia se retrouve avec Nial, qui semble très heureux de leur proximité et qui ne semble pas faire plaisir à mon frère, qui heureusement est tempéré par son meilleur ami. Alice est déçue de se retrouver avec Chuck et je dois donc me farcir Caleb. Je l'aime bien mais depuis qu'il est un vampire, je le trouve prétentieux.
Pendant toute la durée du vol, je garde les yeux et les oreilles bien ouverts pour surveiller mes amis, surtout Nial que je ne connais pas et dont je n'ai pas confiance. Chuck et Alice dorment comme des bébés alors que mon frère est incapable de fermer l'œil, répétant à tue tête « je vais le buter, je vais le buter, je vais le buter... » empêchant par la même occasion Malakay de dormir. Celui-ci s'efforçant de calmé Eden pour ne pas que la tension monte trop et qu'il se transforme.
- Alors comme ça tu es un loup ?
- Question conne.
- C'est vrai. Mais je n'ai jamais rencontré de loup transformé par plaisir.
- Chuck en est un...
- Non, Chuck c'est de l'obligation. Un truc qui se transmet de génération en génération. Il est né comme ça mais il ne la surement jamais voulu, comme ton petit copain.
Il dit ses mots comme si il trouvait ça horrible que mon frère soit avec une aussi jolie fille qu'elle. Me rappelant qu'Eden à une ouïe très fine et qu'il peut en plus lire dans les pensées, j'ai peur qu'il n'explose. Mais à mon grand soulagement, il continue de répéter son mantra comme si le karma de Nial allait avoir raison de lui avant qu'il ne s'en charge.
- Comment tu peux savoir autant de chose sans les connaitre ?
- Caleb parle beaucoup, surtout quand il est saoul.
- Les vampires peuvent se saouler ?
Nial s'éclaffe mais regarde quand même autour de lui pour savoir si personne ne les écoute.
- Pas d'alcool, ma jolie. Mais de sang. Le trop plein nous rend euphorique comme si nous avions fumé trois joints.
Lydia l'écoute attentivement mais ne réplique rien. Je la soupçonne de lire dans ses pensées. Sachant que Caleb est un vampire se nourrissant de sang humain, Nial doit l'être aussi. Je n'en reviens pas d'avoir autant changé pour ne pas les tuer avant que l'on revienne sur la terre ferme.
- Tu as vraiment voulu devenir un loup pour lui ?
- Qu'est ce qui te dérange ? On s'aime, il n'y a rien de mal.
- Ton copain n'aime pas sa condition, pourquoi tu aurais voulu t'infliger ça ? Pourquoi il a accepté de te transformer ?
- Ça ne te regarde pas. Et qu'est ce qui te fait dire que c'est lui ?
- Parce qu'il te donne des ordres et tu les exécutes comme un petit toutou. Mais surtout, depuis tout à l'heure il se répète qu'il va me tuer parce que je m'approche de toi. Il n'aurait jamais laissé Chuck le faire.
- C'était pourtant le plan à la base.
- Et il s'est interposé, il n'a pas supporté au risque d'être dans le collimateur des chasseurs. Tu as de la chance d'avoir un copain aussi dévoué, près à mettre sa vie en danger pour protéger la tienne, jusqu'à te transformer, devenir un alpha, et faire en sorte qu'il puisse t'approcher sans avoir peur de te tuer.
- J'ai surement de la chance...
Elle se lève et revient vers l'avant de l'appareil pour voir comment va mon frère. Quand il l'apperçoit, il lui attrape la main, le regard soudain inquiet pour elle. Lydia lui assure qu'il faut qu'il se calme car tout va bien. Toute sa tension retombe d'un coup. Leur lien, cette chose qui permet à Eden d'avoir une emprise sur elle et Lydia une emprise sur lui, est toujours bien encrée en eux malgré que la jeune louve ne soit plus un chien fantôme. Même si leur amour est basé sur un lien métaphorique, il y a vraiment quelque chose de vrai, de puissant entre eux qui les rend tellement plus fort. Je serais presque jaloux de mon frère.
Une dizaine d'heures plus tard, nous débarquons dans l'aéroport John Fitzgerald Kennedy aux petites lueurs du jour à New York. La plupart d'entre nous sommes en grande forme à part Kay, la main broyée par Eden, qui n'a pas pu dormir du vol que part à coup, quand le loup se détendait. Etant donné que nous sommes à New York pour deux jours, le temps que nos guides nous fassent des faux papiers, nous décidons de poser nos affaires à l'hôtel de luxe qu'ont réservé Nial et Caleb, dont on ne sait pas d'où vient tout leur argent.
Après ça, Kay s'écroule sur son lit dans la chambre que nous partageons avec Chuck. Celui-ci nous explique rester à l'hôtel pour glaner plus d'information avec Caleb et Nial, tandis que Lydia, Eden, Alice et moi décidons de partir en vadrouille.
Comme de vrais touristes, nous sommes impressionnés et émerveillés par la grandeur et la beauté de cette ville. Des boutiques et des panneaux géants à perte de vue, des taxis jaunes comme dans les films arpentant les rues bondées de voitures et piétons autant touristes que résidents. Nous sommes même parfois obligés de nous tenir pour ne pas nous perdre. En vraies femmes, les filles s'extasient sur toutes les boutiques de vêtements et ne se gênent pas pour les parcourir de long en large se laissant tentées et achetant tout un tas de nouvelles fringues, nous demandant un avis à chaque fois pour nous laisser tout porter au final. Heureusement que le plafond de la carte bancaire de Caleb est inexistant.
Dans un énième magasin d'accessoire Eden et moi sommes écroulés sous les sacs, assis sur des banquettes en attendant que les filles se décident sur la bonne paire de chaussure qui irait avec tout ce qu'elles ont achetés.
- J'en peux plus...
Je lance un regard contrit à mon frère alors que sa copine le fusille du regard. Elle est enfin maîtresse de son ouïe surnaturelle.
- Non mais sérieux, comment on peut avoir besoin d'acheter autant de chose ? Je suis fatigué rien qu'à la regarder passer de rayon en rayon.
- C'est un truc de fille.
- Et bah si j'étais une fille, je crois que je détesterais le shopping.
- Bien sûr que non, tu serais comme elle.
- Bah dans ce cas je t'aurais supplié de me tuer.
Je rigole et il me suit avant de se liquéfier encore plus sur son siège. Quelques minutes plus tard, les filles reviennent avec deux nouveaux sacs et Eden me lance une grimace de dégout qui lui vaut un coup de poing dans l'épaule. Rigolé me vaut le même traitement de la part d'Alice.
Complètement vidé de son énergie, Eden propose à sa petite amie de rentrer à l'hôtel et elle accepte sans rechigner, trop pressée de faire un défilé avec ses nouvelles trouvailles. Ils nous proposent de rentré avec eux mais Alice insiste pour que nous continuions à nous balader. Eden nous offre alors l'opportunité de nous débarrasser des sacs d'Alice. Nous les regardons ensuite partir en taxi avant de continuer notre escapade.
Quand nous débouchons sur Central Park, je prends une grande bouffé d'air frais. Main dans la main nous arpentons les sentiers déserts du parc légèrement dépeuplé par le temps hivernal. Malgré les arbres dénudés et les couleurs tristes, le parc reste quand même impressionnant. Quand nous montons sur une passerelle qui passe au dessus d'une rivière, le visage de ma compagne se fait plus dur. Alice s'appuie sur la rambarde et regarde l'eau coulé.
- Jayden, il faut que je te dise quelque chose...
- Ecoute, Alice...
- Attends, laisse-moi parler.
Je me tais et la dévore des yeux alors qu'elle ne me regarde toujours pas en face.
- Quand je me suis réveillée dans cette voiture, après notre accident, j'avais un mal de crâne pas possible. Je t'ais chercher partout, mais il ne restait que Lydia et Kay avec une tonne de sang. Nous avons cherché un endroit pour nous abrité. J'avais une plaie au visage mais le plus important c'est que Lydia et moi partagions le même mal de crâne intarissable. A côté de nous, Kay se portait comme un charme. Je ne comprenais pas ce qui nous arrivait jusqu'à ce que Lydia se transforme en Inugami. Je savais que quelque chose clochait. Son pelage avait perdue de la vivacité et elle redevint humaine presque aussitôt. Je me suis alors approché d'elle malgré la pression grandissante sur mon cerveau...
Elle reprend sa respiration pendant un petit moment alors que je reste toujours silencieux. J'ai peur de comprendre. Je sais que Lydia a perdue ses pouvoirs. C'est pour ça qu'elle et Eden on décidé de la faire louve.
- Je pensais pouvoir la soulager si ses pouvoirs était la cause de son mal être. Mais au moment où ma main est entrée en contact avec sa peau, une violente décharge nous a traversé toutes les deux et nous nous sommes évanouies. A notre réveil, Lydia et moi avions perdu nos pouvoirs.
Je reste stoïque, bien que mon cerveau s'échauffe. Alice est humaine, ce que je voulais et en même ce que je redoutais c'est produit. J'avais peur que, si un jour nous étions ensemble, je la morde et je ne savais pas ce que ça pouvait lui faire.
- Je ne sais pas comment elle à pu garder sa capacité à lire les esprits des êtres surnaturels, mais sinon toutes nos autres capacités ont disparu.
Aucun son ne sort de ma gorge et à vrai dire je ne sais pas ce que je pourrais lui dire. Elle est enfin ce que j'ai toujours voulu et pourtant je n'arrive pas à m'en réjouir, je n'arrive pas à lui révélé tout ce que j'en pense. Je n'arrive même pas à trouver les mots pour la réconforter. Je suis paralysé, j'ai peur et la seule pensées qui passe la barrière de mes réticences, c'est qu'il faut que je parle à Eden. Alors, comme le plus grand connard que suis, je me retourne sans rien dire et part en direction de l'hôtel.
- Jayden ! Ne part pas s'il te plait ! Pas encore, pas maintenant, pas quand j'ai le plus besoin de toi !
Je me fige mais ça ne suffit pas pour me retourner. Je sais ce qu'elle voudrait, je sais qu'elle aimerait que je lui avoue ses sentiments enfuit au fond de mon cœur. Mais c'est trop dur... ou trop tôt.
- Désolé...
Je le dit tellement bas, que je ne pense pas qu'elle m'ait entendu. C'est alors que je m'éclipse à la vitesse de la lumière.
Je frappe à la porte de mon frère jusqu'à ce qu'il ouvre la porte. Il me regarde interrogateur alors que ça petite amie me demande où est Alice. Je n'ai pas besoin de répondre car elle le lit dans mon esprit et part en courant pour retrouver la fille que j'aime. Eden me laisse entrer. Je remarque que tous nos sacs sont encore entassé dans sa chambre. Il se laisse tomber sur leur lit et me toise. Je sais qu'il essaye de déchiffrer mes pensées.
- Qu'est ce qui ne va pas ?
- J'ai besoin de ton aide. Ou plutôt de ton opinion ou de ta franchise. En fait je n'en sais rien.
- Viens-en au fait, Jayden.
- Alice a perdu ses pouvoirs en même temps que ta petite amie et... et c'est ce dont je rêvais. Comme toi tu rêvais que Lydia soit plus forte pour pouvoir l'approcher moi je voulais qu'Alice soit humaine pour ne pas risquer de la mordre quand je suis en phase de manque.
Un sourire espiègle se dessine sur son visage trop ressemblant au mien.
- Donc j'avais raison, tu es amoureux d'elle.
J'ai un mouvement de recule. Il est sérieux ? Il veut compter ses victoires maintenant ? Mon visage doit être hilarant car il se met à rire comme un gosse.
- Je ne vois pas où est le problème ? Tu peux enfin être honnête avec elle, pourquoi tu ne le fais pas ?
- C'est aussi facile que ça ?
Le sourire d'Eden se fait sincère et il ne lâche pas mon regard.
- Si tu passais moins de temps à rejeter toutes les personnes qui t'entour, tu ne te poserais pas ce genre de question. Jayden, tu as changé, tu n'es plus le vampire sanguinaire qui tuait tout les surnaturels qui avaient enfreints les règles. Sinon tu ne m'aurais pas soutenu dans ma recherche de stabilité dans ma relation et je serais surtout déjà mort. Tu as le droit au bonheur, toi aussi. Maintenant, la question la plus importante c'est : est ce que c'est ce que tu veux ?
Je médite ses paroles en reprenant la direction de ma chambre quand sur le chemin je croise Lydia qui tient à bout de bras le corps sanglotant d'Alice. La rousse est tellement énervée que j'ai peur qu'elle se transforme, mais elle à un self contrôle que doit lui envier son copain. Je m'approche d'elles, sous le regard désapprobateur de la louve.
- Alice, est-ce qu'on peut parler ?
- Tu es sérieux ?! Tu l'abandonnes dans la nature et maintenant tu veux lui parler ?!
Lydia fait barrage entre son amie et moi mais la jeune blonde pose sa main sur son épaule.
- C'est bon.
La mâchoire de Lydia se décroche. Elle presse le pas jusqu'à sa chambre, la déverrouille et claque la porte violemment. Alice me sourit tristement et va ouvrir la chambre en face. Un fois à l'intérieur, elle attrape un mouchoir et essuie ses larmes. Puis elle se tourne vers moi, encore debout devant la porte refermée.
- Qu'est ce que tu veux, Jayden ?
- Je suis désolé d'être partit comme ça. Je ne voulais pas te faire de mal, je ne savais pas comment réagir face à ça, je ne comprenais même pas mes propres sentiments.
Elle s'assoit sur le lit, se mouche bruyamment et finit par me regarder. Son visage est tout bouffit et ses yeux sont tellement rouge que ça me fait mal au cœur.
- Ce n'est pas grave, je commence à avoir l'habitude.
Je serre les mâchoires.
- Tu sais ce que tu veux maintenant, Jayden ?
Je m'approche, pas trop près, mais assez pour la dominer de toute ma hauteur.
- Toi.
- C'est-à-dire ?
- J'ai toujours eu peur de m'attacher aux gens qui m'entouraient... mais... j'ai changé depuis un peu plus d'un mois. Aujourd'hui je n'ai plus peur. J'ai besoin de toi dans ma vie et pas seulement comme une amie.
Elle se lève et me toise comme mon frère quelques minutes plus tôt.
- C'est bien tout ça, mais qu'est ce qui me fait croire que tu partages la même force de sentiment que j'éprouve pour toi depuis des mois maintenant.
A vrai dire, je ne sais pas quoi répondre à ça. Ses yeux bleus me sondent et m'hypnotisent que j'en le souffle coupé. J'avance d'un pas pour me rapprocher d'elle, trop avide de la sentir près de moi, de pouvoir enfin me laisser aller, ne plus me retenir pour protéger les gens que j'aime.
Alors sans lui laisser le temps que se dérober, je plaque mes lèvres sur les siennes. Elle est surprise un instant avant de passer ses bras derrière ma nuque, lui donnant une impulsion pour me rendre ce baiser. J'intensifie notre contacte en plaquant son corps contre le mien. Elle laisse échapper un gémissement par ma brutalité, qui me rend fou.
Je ne sais pas où mettre mes mains tellement je suis excité et bizarrement intimidé. J'ai déjà couché avec une tonne de fille mais jamais je ne les ai aimés comme j'aime Alice. Je n'ai pas envie d'aller trop vite mais en même temps je ne veux pas perdre se contact entre nous.
C'est elle qui rompt notre échange. Ses mains de chaque côté de mon visage et le front plaqué au mien, elle garde les yeux fermés le temps de reprendre son souffle. J'avais oublié à quel point elle est humaine et que je peux bien me passer d'oxygène alors qu'elle non. Mais cette bouffé d'oxygène m'aide à savoir à quel point elle est précieuse, fragile et tellement normale. Il n'y a rien de plus beau à mes yeux que cette fille dont je sans la chaleur corporelle s'échappée avec intensité à cause de la monté d'adrénaline.
Quand elle ouvre les yeux et qu'elle me regarde de ses grands yeux bleus nuits, je ne peux m'empêcher de déposer de nouveau mes lèvres sur les siennes. Entre nous pas besoin de longs discours et de parole sans queue ni tête, juste des regardes et des mots échanger par la violence de nos étreintes. A cet instant, je ne comprends pas comment j'ai fait pour me retenir aussi longtemps. Aujourd'hui, je sais une chose : je ne peux plus me passer de cette fille.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top