T2 | 38 - PERLE
∞ PERLE ∞
∞ Il peut aussi m'aider à gérer mes émotions avec son amour, de manière douce, de la patience et de la tendresse pour affronter cette journée qui va être rude avec nos dépositions. Renzo va m'aider à vaincre les démons du passé en devenant un homme rayonnant en me rejoignant dans la lumière. Il va rester à mes côtés pour tourner la page sur les derniers événements et avancer pour s'éloigner de ses ténèbres. On va se débarrasser des pestes ! ∞
Merci orrace57 isabelleboissonnot Dulce1503 Georgette59 anarsis o_loveaddict_ FIBULON rosnaly2 eloloflower mimiminou54 vero1370 pour avoir participé au dernier préambule de l'histoire.
Décembre 2018 | Via di Piazza Calda, 12, 50 125 Piazza Calda FI, Italie
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Renzo a l'air d'aller mieux. Bien loin de l'état de crise dans lequel il sait mis hier soir. Ce matin, nous devons nous rendre au commissariat de police et j'appréhende déjà. Ils vont lui poser des questions sur Charlotte, sur Pacôme. Et j'ai peur qu'il parte de nouveau en vrille. Surtout que je ne pourrai pas être avec lui. Je vais de mon côté devoir affronter mes propres démons en parlant de Victor, de mon cousin et de la façon dont ce monstre est mort.
— Ciao, mia Coccinella.
Son baiser doux comme une plume se pose sur la coccinelle qui est tatouée dans mon cou. Il longe mon visage pour parsemer de bisous tendres l'espace entre ma mâchoire et mon épaule.
— Tu as bien dormi ?
— Comme un bébé. Tes bras qui m'ont enserré et ton corps couché sur le mien m'ont protégé de toute rechute.
— Je n'en reviens pas d'avoir passé la nuit sur toi sans bouger.
Un brin courbaturée, je tente de me relever.
— C'est sans doute parce que tu avais besoin de ma présence toi aussi.
— C'est vrai que je n'ai pas eu de mauvais rêves, surtout après ce que l'on a vécu la veille.
— Tu te sens comment avant d'aller voir les flics ?
— Un peu tendue. Et toi ?
— Bien moins que je ne l'aurais pensé. Et c'est grâce à toi.
Renzo embrasse mon ventre tandis que j'étire mon dos pour le détendre en levant mes bras et en basculant mon tronc de gauche à droite. Il me maintient au niveau des hanches pour m'éviter de tomber et ajoute avec un air malicieux.
— C'est tellement mieux en direct.
— De quoi parles-tu ?
— J'apercevais les mêmes gestes de la chambre de mon appartement, mais je ne pouvais pas te toucher. Tandis que, là, je profite de la vue et en plus je peux te caresser.
Renzo ne s'en prive pas d'ailleurs. Ses paumes serpentent sur l'épiderme de mon ventre, elles insistent sur l'arrondi du mont de Vénus. Il longe mes côtes, qui se couvrent de chair de poule. Je commence à baisser mes bras pour les entourer autour de son cou quand Renzo me demande de les garder en l'air. Il ouvre le tiroir de ma table de chevet et en retire un foulard de soie blanche.
— Allonge-toi.
— Hum... Côté pile ou côté face ?
— Pour commencer, colle ton dos au matelas et agrippe les barreaux.
Émoustillée par sa demande, je m'empresse de me coucher et de nouer mes doigts à la tête de lit. Je ne quitte pas du regard son corps nu, agenouillé entre mes cuisses et qui se délecte autant de détailler mes courbes que de savourer ma position. Maintenant qu'il va mieux. Que les ténèbres se sont éloignées. Il a besoin de reprendre son rang de mâle alpha et dominant pour me prouver qu'il est bien l'homme que j'aime. Celui qui possède autant de facettes qu'un diamant brut.
Une pierre tout aussi précieuse que la mienne et que je veux garder intacte. Je ne souhaite pas le changer ou le modeler. Je lui ai juste permis de redevenir lui-même. Un être complexe. Mais, c'est ainsi que je l'aime. Pour rien au monde, je ne voudrais d'un mec parfait.
Renzo attache mes poignets entre eux tout en prenant soin de ne pas trop serrer le foulard afin de ne pas comprimer mes cicatrices. Pour cela, il a décalé mes bracelets sans me demander de les retirer, il sait – au combien – ils me sont précieux, eux aussi. Puis il les a embrassés à l'endroit où sont rangées ces lignes disgracieuses, qui me rappelleront à tout jamais mon passé.
Mais il n'est pas question que cela m'empêche de vivre.
— Mon Ange...
— Oui, mon homme, je suis là.
— Avec moi ?
— Avec toi. Plus que jamais.
Ce baiser me ramène à mon beau brun, qui termine de nouer le foulard. Il se redresse et admire son œuvre. Son pouce suit la courbe de mon sein comme s'il était en train de le dessiner. Il retrace à plusieurs reprises le droit puis le gauche avant de les capturer à pleine main. Il les serre, les desserre pour mieux les comprimer. Sa bouche se rapproche et se pose successivement sur l'un puis sur l'autre pour les embrasser, les sucer, les aspirer et enfin les mordre.
— C'est confirmé !
— Quoi ?
— Tu les aimes plus que moi.
— J'en ai bien peur, mon Ange.
— Espèce de goujat !
Je tente de le repousser de mes pieds, mais c'est peine perdue. Renzo vient s'allonger sur moi et son corps épouse le mien tout comme je l'ai accomplie cette nuit. Il glisse son nez dans mes cheveux. Il me respire, puis me mordille le lobe de l'oreille, ensuite la peau fine du cou pour enfin me confier sur mes lèvres.
— Je te vénère. Ô muse divine qui enchante ma vie.
Nos éclats de rire se répercutent dans nos deux corps soudés, provoquant des secousses, suivies de répliques tout aussi hilarantes.
— Tu es complètement barge !
J'ouvre mes yeux en grand en captant la portée de mes mots. Je n'ai pas réfléchi avant de balancer cette boutade. Pensant avoir gaffé, j'attends de voir comment il va réagir.
— Totalement depuis que je t'ai rencontrée.
Mon souffle de soulagement permet à mon corps de se détendre et à mon sourire d'éclore.
— Tu ne m'en veux pas ? Je n'ai pas réfléchi...
— Stop ! Perle. Certes, je suis malade, mais il n'est pas question que cette merde nous empêche de vivre ou de devoir songer au moindre mot que l'on prononce. Je ne veux plus être enchaîné aux ténèbres. Grâce à toi, à ton amour, ta patience, ta douceur, je sais qu'on peut permettre aux crises d'être moins nombreuses et moins violentes. Tu reconnais – avec, juste, un regard – si je vais partir en vrille. Est-ce que tu lis le moindre signe de pétage de plombs dans mes yeux ?
Mon Loup me laisse vérifier ses iris, les analyser et les interpréter.
— Je vois un mélange de je-m'en-foutisme et de désir. Un mix qui te ressemble bien, mio uomo.
— Exact ! Tu sais lire en moi comme dans un livre ouvert depuis que je ne te cache plus mon état.
— Alors si l'on se concentrait sur cette pointe de luxure que j'ai pu observer.
— Je suis ton homme !
Renzo se redresse tandis que ses doigts longent mes bras tendus, contourne mes aisselles pour revenir sur la courbe de mes seins, sur mes aréoles, dont le cercle se crispe, se durcit et se couvre de petits points plus prononcés.
— Ils me rendent dingue.
Je lui souris en comprenant son allusion. Son regard est tellement beau alors qu'il le relève vers moi avant de promener le bout de sa langue sur mon mamelon érigé. Ses iris se couvrent de fragments aurifères le rendant plus sauvage en reflétant le désir qui le consume.
— Je reviens.
— Renzo, on n'a besoin de rien...
— J'ai envie de tester un truc.
— Je peux savoir...
— Tu me fais confiance ?
— Aveuglément.
Il mime un merci sur ses lèvres rougies d'avoir sucé mes seins.
— Je vais te bander les yeux. Je veux garder l'effet de surprise.
— Tu ne comptes pas m'abandonner ici sans revenir ?
— Jamais plus je ne te laisserais, mia Coccinella. Et puis si en cas je suis trop long - à ton goût - je n'ai pas serré l'attache sur tes poignets pour que tu puisses te libérer.
— Je m'en étais rendu compte, mio Lupo.
Renzo m'embrasse avec une douceur infinie contrastant avec le désir qu'il ressent. Sa virilité me nargue et c'est la dernière chose que je vois avant qu'il dépose un voile sur mes yeux.
— Je te laisserai t'amuser avec. Promis.
Forcément, Renzo n'a pas raté mon regard sur son sexe en érection. Il rit et c'est ce son harmonieux, qui est de moins en moins fort, qui me permet de savoir que Renzo s'éloigne de moi. Je me demande bien ce qu'il va chercher.
J'ai l'impression de l'attendre depuis un bon moment quand je décèle enfin un bruit de pas feutré. J'entends les pieds du fauteuil qui grincent sur le sol. Puis l'assise en velours qui s'affaisse alors que Renzo a dû y prendre place.
— Écarte les jambes.
— Tu vas me dessiner ?
— Oui. Je fais vite. Impossible de ne pas immortaliser ton corps ainsi offert.
Je sens l'excitation dans sa voix, alors je suis ses indications pour prendre la pose qu'il désire.
— Cette vue plongeante sur ton intimité est une terrible tentation.
— Justement, tu ne veux pas t'en occuper ?
Renzo ne me répond pas. Pourtant je distingue des bruits. Il a dû poser son carnet et ses crayons sur la petite table. Il se déplace et je crispe mon corps d'anticipation. Je ne sais pas ce qu'il me réserve.
Je sursaute en même temps que je crie ma surprise.
— N'aie pas peur, mon Impétueuse.
— C'est quoi ?
— Essaye de deviner.
La brûlure revient, mais ça ressemble plus à une morsure. C'est très froid.
— Un glaçon.
— Vu ta réaction, tu aimes toujours cette sensation de fraîcheur, qui contraste avec la chaleur de ta peau.
Le cube glisse sur mon sein avant de s'immobiliser au sommet de mon mamelon. À son contact, il commence à légèrement fondre, laissant échapper un filet d'eau qui serpente sur mon épiderme à plusieurs endroits. Une de ces lignes termine sa course dans mon nombril et déclenche une série de frissons délicieux. C'est gelé, mais divin, alors que la sensation se déplace sans difficulté. Je me cambre quand le glaçon entre en contact avec mon clitoris.
— C'est bon, hein ?
— C'est surprenant. Continue.
Le froid augmente les contractions de mon intimité. Renzo sait à la perfection où il doit déplacer le cube pour m'apporter un supplément de plaisir. Et celui-ci monte en flèche quand mon amant ajoute sa langue. Le chaud-froid est saisissant. Avant même qu'il me pénètre, je jouis dans un abandon total de mon corps et c'est l'instant que Renzo choisit pour introduire dans mon antre bouillonnant un autre glaçon. La déferlante de volupté qui se répand en moi enclenche une nouvelle félicité. Bien plus forte. Bien plus dévastatrice.
— Arrête, je n'en peux plus...
— Respire, mon Ange. Je n'en ai pas terminé avec cette découverte. Je souhaite te voir jouir encore et encore.
Je bloque mon souffle au contraire des indications de Renzo quand je sens ses doigts crocheter mon vagin. Quand sa bouche aspire mon clitoris. Quand un nouveau glaçon se promène sur mon anus. Je ne respire plus. Mon corps se débat avec les vagues successives de spasmes. Mes orteils se recroquevillent, mes jambes se tendent, je suis en apnée. Mon intimité explose en des milliers de fragments qui enflamment mes reins, mon ventre, mon dos. Je suffoque de plaisir. Renzo vient insuffler directement dans ma bouche l'air qui manque à mes poumons.
— Respire...
Je sens mon homme se déplacer au moment où j'y arrive enfin seule. Dans la seconde qui suit, mon bassin se soulève et il y glisse un truc mou et confortable sous mes fesses. En ayant les yeux bandés, je mets un quart de seconde de plus à comprendre que c'est un coussin. Renzo me pénètre jusqu'à la garde en une poussée longue et puissante. Il se stoppe et attend que je m'habitue à sa présence.
— Tu es magnifique, mon Ange.
Je ne sais pas quoi lui répondre. Alors, cachée derrière le tissu qui masque mes yeux, je permets à mes larmes de couler.
— C'est ça, mia Perla preziosa, laisse sortir cette angoisse qui te bouffe.
Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il retire le foulard qui recouvre mes paupières fermées et détache mes poignets. Je les baisse et entoure aussitôt son cou pour sentir son corps contre le mien. Renzo entame des va-et-vient lents, profonds, qui me bouleversent. Il m'aime et me guérit à travers ses gestes doux, ses mots tendres, qui me chavirent.
— Tu es forte, courageuse et tu vas arriver à affronter tes peurs.
Dans une heure, nous devrons nous rendre au commissariat et braver notre passé pour parler de notre présent, pour enfin tourner la page et accueillir notre futur.
Je ne lâche pas le regard de cet homme imparfaitement parfait pour moi, qui m'aime à la folie et auprès duquel, je veux finir ma vie.
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➥ Renzo - à son tour - prend soin de Perle et lui permet de lâcher prise et d'évacuer tout son stress. Malgre son mal-être, il a tout de même perçu celui de Perle. Un partage digne d'un bel amour ♥️🐞🐺♥️
➥ Renzo avait déjà perçu que Perle aimait la sensation de froid sur ses parties intimes lors de leur abandon en pleine rue de Montmartre. Les glaçons qu'il vient d'employer l'ont confirmé. Ce chaud-froid a l'air surprenant et divinement bon 💥🥵🔥🌡
➥ Il ne reste qu'un chapitre pour conclure magnifiquement cette histoire. On va avancer d'une semaine et revenir à Paris, là où tout a commencé... Partants (es) ?
➥ Comment imaginez-vous ce chapitre de fin ?
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📍 Demain, on pourra lire le chapitre de RENZO. Le dernier de l'histoire...
🎭 Et si c'était...
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🐞 Bonne journée, mes Sexys Love, gros bisous 🐺
🎉 Kty.Edcall.Autrice 🎉
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